Langage Cobol : la demande en programmeurs ne faiblit pas
À 60 ans, il a toujours le vent en poupe : le langage de programmation Cobol continue de faire tourner une grande partie des systèmes d’entreprises les plus critiques. Il a même fait l’objet d’un appel aux programmeurs pour aider l’état du New Jersey à transférer ses applications Cobol dans le 21ème siècle. Avis aux intéressés : la demande en expert ne faiblit pas !
Cobol en quelques mots
- “Common Business Oriented Language” : le langage de programmation Cobol est né dans les années 1960 sous la forme de programmes encodés sur des cartes perforées.
- Son développement consistait en un projet soutenu par le département américain de la Défense (DoD), incluant un consortium de fournisseurs informatiques dont IBM, Honeywell, Sperry Rand et Burroughs.
- L’objectif : créer un langage de programmation présentant plusieurs attributs. Portabilité entre systèmes informatiques, syntaxe plus proche de l’anglais et adaptation au changement constituaient ainsi ses trois éléments clés.
- Vu par certains comme vieux et démodé face à des Java ou des Python, il a pourtant bien résisté au point de devenir une institution.
- Des bases de code sont ainsi utilisées dans le monde entier sur le principe presque exact de la création du langage.
Évolution ou migration ?
- Choix par défaut à sa création pour écrire des applications commerciales, Cobol s’est rapidement propagé dans le monde de l’informatique, fort de ses avantages de conception et de son énorme soutien industriel, IBM en tête.
- Il a ainsi de loin survécu aux systèmes pour lesquels il a été élaboré à l’origine, d’autant qu’il peut être lu par des non-programmeurs grâce à sa simplicité d’écriture et de lecture. Le code s’efforce en effet d’être lisible et précis à chaque étape : ses règles en matière de syntaxe, d’organisation interne des programmes et de formatage sont très strictes.
- Les programmes Cobol restent ainsi aussi documentés que possible, ce qui leur a permis de rester en place depuis toutes ces années, autour d’applications qui ne subissent que des modifications mineures.
- Des évolutions sont toutefois à noter : une variante orientée objet, OO-Cobol, inclut ainsi le support de fonctionnalités modernes telles que Unicode, des paramètres régionaux, et des types de données plus avancées au-delà des strings (chaînes de caractères) et des integers (entiers).
Recherche freelances assidûment
- Lisible et précis, Cobol n’en demande pas moins une véritable compréhension au vu de sa complexité et de sa rétrocompatibilité.
- A l’image de l’état du New Jersey qui a lancé un appel aux programmeurs pour l’aider à transférer ses applications dans le 21ème siècle, nombreuses sont les entreprises à avoir besoin d’experts en Cobol, aptes à comprendre intimement des environnements mainframe dans lesquels Cobol s’exécute.
- IBM maintient activement ses mises en œuvre et les applications qui les exploitent.
Vous cherchez une mission Cobol ?
Et vous, que pensez-vous de Cobol ? Programmeurs, pensez à vous spécialiser, ce langage a le vent en poupe !
Commentaire
Connectez-vous ou créez votre compte pour réagir à l’article.