Freelance IT : quel marché après la crise ?
Le marché des freelances se porte bien. Une étude Malt et BCG révèle que pas moins de 84 % des indépendants sont confortés dans leur choix de statut malgré la crise. Le point sur les tendances générales du marché post-Covid.
Numérique : état des lieux du marché
Le marché du numérique est estimé à 1 028 000 freelances, soit une augmentation de pas moins de 92 % en dix ans.
Les indépendants travaillent souvent à domicile : agiles par nature, ils ont l’habitude du télétravail.
72 % des freelances ont vu au moins une mission annulée, avec des variations selon les métiers : 55 % pour le Tech et la data (développeurs, data scientists, DevOps), 74 % pour les consultants marketing, 78 % pour les fonctions support, 79 % pour les consultants business, 80 % pour les métiers de la création et 85 % pour les professions indépendantes de la gestion de projet. Les différences tiennent à la longueur des missions, qui ont souvent débuté avant le confinement pour les métiers Tech et data, et sont plus ponctuelles pour les autres métiers.
Avec une moyenne d’âge de 37 ans, les freelances IT sont 70 % à n’avoir ressenti aucune incidence du confinement sur leur productivité, et autant à estimer que la communication avec leurs clients s’est “bien” ou “très bien” passée. Des résultats qui peuvent s’expliquer par l’usage de méthodes de travail agiles (60 % des répondants) et une grande flexibilité malgré les conditions de travail en mars et en avril, avec à la clé une grande capacité à l’autonomie et à la prise de décision en équipe, même à distance.
Des perspectives rassurantes malgré la crise
Confiants pour le futur, les indépendants ont plutôt bien vécu le confinement.
Malgré la crise, 84 % des freelances du numérique se disent confortés dans leur choix de statut et ne souhaitent pas retourner au salariat, contre 73 % en 2018, tout particulièrement dans les métiers Tech et Data et les métiers de la communication et du marketing.
Les aspirations à rester freelance informatique ne changent pas : indépendance et libre gestion de l’emploi du temps.
Ils ont constaté par ailleurs l’explosion de projets numériques pendant le confinement, la démocratisation du télétravail et le gel des recrutements : ils sont donc confiants dans leurs choix et savent que les entreprises n’auront pas de mal à se tourner vers eux en cas de besoin.
Ils vont pouvoir continuer à travailler selon le modèle hybride qui leur est caractéristique, entre travail à domicile, déplacements dans les locaux des clients ou travail en espace de co-working ou en bureau privatif loué en leur nom, permettant de trouver un équilibre entre vies personnelle et professionnelle.
Les freelances du numérique sont aptes à évoluer facilement, puisque l’auto-formation fait partie de leurs habitudes bien ancrées, avec pas moins de quatre heures par semaine consacrés à l’apprentissage (soit 10 % du temps de travail) via différents moyens : articles, livres, vidéos, plateformes d’e-learning ou encore meetups et conférences.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous connu un ralentissement de votre activité ? Qu’en est-il de la reprise ? Comment voyez-vous votre avenir en tant que freelance dans le secteur du numérique ?
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