Métiers numériques : le freelancing toujours plus tendance
On l’a vu avec la crise et le confinement : les métiers du numérique peuvent parfaitement s’effectuer à distance, hors des locaux de l’entreprise. L’occasion pour les acteurs de l’industrie de revaloriser le statut de freelance, voire d’en faire une tendance qui va inspirer l’entreprise dès 2020.
Indépendant : un statut aux multiples atouts
Nous vous le disions dans un précédent article, “Freelance IT : quel marché après la crise ?” : le marché des freelances se porte bien.
Une étude Malt et BCG révélait ainsi que pas moins de 84 % des indépendants sont confortés dans leur choix de statut malgré la crise.
On estime ainsi le marché du numérique constitué de pas moins de 1 028 000 freelances, soit une augmentation de pas moins de 92 % en dix ans.
Les freelances ont bien vécu le confinement puisqu’ils ont l’habitude de travailler à domicile : avec une moyenne d’âge de 37 ans, ils sont 70 % à n’avoir ressenti aucune incidence du confinement sur leur productivité, et autant à estimer que la communication avec leurs clients s’est “bien” ou “très bien” passée.
Malgré la crise, 84 % des freelances du numérique se disent ainsi confortés dans leur choix de statut et ne souhaitent pas retourner au salariat, contre 73 % en 2018, tout particulièrement dans les métiers Tech et Data et les métiers de la communication et du marketing. Ils restent en effet très attachés à leur indépendance et à leur capacité à gérer leur temps comme bon leur semble.
Ils ont d’ailleurs constaté par ailleurs l’explosion de projets numériques pendant le confinement, la démocratisation du télétravail et le gel des recrutements : ils sont donc confiants dans leurs choix et savent que les entreprises n’auront pas de mal à se tourner vers eux en cas de besoin.
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L’agilité et la flexibilité au coeur des méthodes recherchés par les entreprises
Les indépendants sont en effet de grands adeptes des méthodes de travail agile et de la flexibilité, et font preuve d’une grande capacité d’autonomie et de prise de décision en équipe, même à distance.
Articles, livres, vidéos, plates-formes d’e-learning, meetups, conférences : ils sont aptes à évoluer facilement, sans investissement particulier des employeurs et des ressources humaines.
Ces approches sont tout à fait caractéristiques des méthodes utilisées pour mener à bien les projets technologiques.
Elles vont être très utiles aux entreprises pour réussir à organiser les nouveaux modes de travail du “monde d’après”, secondés par un public de freelances très à l’aise avec les outils digitaux et la notion de “home office”.
Les salariés, quant à eux, vont se rapprocher de ce mode de travail et leur temps de travail risque fort d’évoluer vers toujours davantage de télétravail.
Les méthodes agiles, signature des métiers du numérique
Les méthodes agiles viennent d’ailleurs du monde de la tech. Il existe différentes déclinaisons en termes de plan de mise en oeuvre, de vocabulaire et de préconisation, dont les principales sont les suivantes.
Scrum. C’est la méthode la plus populaire actuellement, fondée sur des itérations (ou “sprints”) assez courtes (un mois maximum) et un formalisme réduit : rôles (Product Owner, ScrumMaster, équipe), timeboxes (planification de release, planification de sprint, scrum quotidien, revue de sprint, introspection) et artéfacts (backlog de produit, plan de produit, plan de sprint, burdown/burnup de release, burdown / burnup de sprint).
EXtreme Programming (XP). Son objectif principal : réduire les coûts du changement. Elle insiste ainsi sur différents éléments : revue de code (faite en permanence par un binôme), tests (systématiquement avant chaque développement), conception continue (refactoring), simplicité, traduction des besoins en métaphores. XP est souvent pratiqué en conjonction avec Scrum.
Rational Unified Process (RUP). Considérée comme la moins agile des méthodes, elle consiste en un mélange des pratiques issues des approches traditionnelles et agiles. Le principe : parcourir un cycle de vie (inspection, élaboration, construction, transition) durant une itération. Chaque phase du cycle de vie fait l’objet d’un détail très précis. Vu ses coûts, elle est plutôt réservée aux projets d’envergure.
Feature Driven Development (FDD). Axée sur le design et le développement, cette approche s’appuie sur différents éléments : formalisation du modèle objet à l’aide de diagrammes UML, découpage par fonctions développées par des petites équipes responsables d’une ou deux fonctions. Elle accorde une grande importance à la qualité du produit fini, et utilise divers d’outils pour suivre le déroulement du projet.
Rapid Application Development (RAD). C’est la plus ancienne et la première à rompre avec les méthodes traditionnelles. Elle a introduit les notions d’itération et d’incrément. Son objectif : adopter la solution la plus stratégique (en termes de délais), la moins risquée, la plus fiable et la moins coûteuse.
Dynamic systems development method (DSDM). Cette approche reprend les principes des autres méthodes : implication des utilisateurs, autonomie de l’équipe, visibilité et adéquation du résultat, développement itératif et incrémental, réversibilité des modifications, tests continus, coopération des acteurs.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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