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I.artusi-1

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Réponse postée 25 septembre 2011 13:50

Vous avez raison, la discussion est ancienne. J'en cite néanmoins un passage :
"Je n'ai pas la langue de Moliere comme langue maternelle, donc je m'excuse dès maintenant pour mes attentes à son memoire.
J'envisage de me lancer en auto-entrepreneur comme traducteur. Donc je crois que je serais en BNC, profession liberale, mais j'hesites.
Je crois qu'un traducteur n'est forcement obligé de travailler en liberale, quelles sont les avantages? Il me semble que l'abbatement plus petit est une forte desavantage par contre."
(sic !)

(...)

Et il avoue de manière éhontée, le bougre !

D'effroi, j'ai bondi et rebondi sur cette vieille discussion. Mais je l'ai fait un peu volontairement, sciemment, pour "mettre les pieds dans le plat"... On trouve en effet de tout et n'importe quoi chez les gens qui s'installent en AE et n'ont guère, pour certains, de qualifications.

Je ne sais si la personne en question a réalisé sa création d'entreprise ou pas. Je voulais juste savoir si elle avait eu ne serait-ce que l'intention d'inclure le français dans ses langues de "travail", ce qui, avouons-le, eût été du dernier des ridicules, au vu de la qualité de "sa" langue française (très fantaisiste) et de celle, à tout le moins catastrophique, de son orthographe.

J'avoue que j'ai sursauté quand j'ai lu son message(par hasard). Soyons sérieux ! Comment une personne écrivant de la sorte peut-elle tout bonnement prétendre pouvoir exercer la profession de "traducteur" ?

Ceci pour dire et dénoncer encore une fois que n'est pas traducteur, écrivain public, correcteur, graphiste, dessinateur, rédacteur, webdesigner, couturière, professeur, etc., qui veut.

Il s'agit là, à mon sens, de vrais métiers qui doivent être exercés par des gens "de métier", et peu importe leur statut.

Or, c'est bien là que le bât blesse et je souhaite ouvrir un débat à ce sujet. Les AE ne devraient pas être autorisés à faire n'importe quoi à n'importe quel prix !

Personnellement, je suis correctrice. Je me suis retrouvée au chômage à plus de 50 ans, je suis encore en âge, voire en devoir de travailler. J'ai encore bon nombre de trimestres à faire valider et, ayant moi-même opté pour le semi-statut bancal d'auto-entrepreneur, je subis de plein fouet la concurrence de personnes qui ne sont pas du tout des professionnels. Dans ma branche d'activité, il y a même nombre d'instituteurs ou de profs de français qui s'auto-intitulent correcteurs pour arrondir leur retraite (déjà relativement confortable)et tirent les tarifs vers le bas pour obtenir des marchés. Jetant sans vergogne le discrédit sur notre profession tout entière, ils viennent manger notre pain et le pain de nos confrères salariés, lesquels sont déjà en fort mauvaise posture.

Donc, j'entends dire (que nous exercions en AE ou pas) par respect pour tous, laissons les métiers aux vrais gens de métier. Que les retraités exercent en AE s'ils le veulent, nous n'y pourrons rien tant que la législation le permettra, mais qu'ils le fassent sous une triple condition : respecter des tarifs corrects (s'aligner sur les tarifs de ceux qui ont leur vie et leur carrière devant eux), ne pas nuire à la profession et notamment à ses salariés, en acceptant n'importe quel marché, obtenir les diplômes correspondant à la nouvelle profession qu'ils souhaitent exercer.

M.-I.
Correctrice professionnelle
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Réponse postée 23 septembre 2011 10:48

Pardon pour ma question indiscrète, mais vous traduisez de quelle langue vers quelle autre ?

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