← Retour
PatBol
Nombre de posts : 4
Inscrit depuis le : 17 octobre 2021
Réponses :
8
Like :
0
Vues :
228
Réponse postée 22 octobre 2021 18:33
Bonsoir à tous,
Merci pour ces éclaircissements supplémentaires. Discussion fascinante à suivre !
Ca m'étonne encore que je me trouve dans une zone d'ombre de "montage financier" alors que je n'y connais rien en comptabilité et que je ne comptais appliquer que des choix logiques ! 🙂 Je comprends bien cette distinction entre intérêt personnel (fiscal) et intérêt de l'entreprise (même déguisé par des actions somme toute légales). Je compte bien rester dans ce second cas. J'imagine que tout aurait été plus simple à justifier si j'avais souhaité ouvrir une simple EURL avec imposition à l'IR par défaut, mais je préfère traiter avec le régime général de la Sécurité sociale.
A un moment, il faudra bien se lancer ! Je pense maintenant ouvrir une SASU à capital variable. Avec un capital social initial entre 500 et 1500€ (et non plus 1€ comme annoncé initialement), que j'augmenterai au fur et à mesure (plutôt que par CCA) selon les besoins et les nouveaux projets.
Cordialement,
Pat
Merci pour ces éclaircissements supplémentaires. Discussion fascinante à suivre !
Ca m'étonne encore que je me trouve dans une zone d'ombre de "montage financier" alors que je n'y connais rien en comptabilité et que je ne comptais appliquer que des choix logiques ! 🙂 Je comprends bien cette distinction entre intérêt personnel (fiscal) et intérêt de l'entreprise (même déguisé par des actions somme toute légales). Je compte bien rester dans ce second cas. J'imagine que tout aurait été plus simple à justifier si j'avais souhaité ouvrir une simple EURL avec imposition à l'IR par défaut, mais je préfère traiter avec le régime général de la Sécurité sociale.
A un moment, il faudra bien se lancer ! Je pense maintenant ouvrir une SASU à capital variable. Avec un capital social initial entre 500 et 1500€ (et non plus 1€ comme annoncé initialement), que j'augmenterai au fur et à mesure (plutôt que par CCA) selon les besoins et les nouveaux projets.
Cordialement,
Pat
Réponses :
8
Like :
0
Vues :
228
Réponse postée 19 octobre 2021 22:50
Bonsoir,
Merci à tous les deux pour vos réponses. Cela permet d'alimenter grandement ma réflexion.
@calvin : Merci pour votre avertissement concernant l'abus de droit. J'ignorais (encore) cette notion, pourtant probablement cruciale ! Je ne pense pas (et ne cherche surtout pas) à faire quoi que ce soit d'illégal, donc je vais me renseigner sur le sujet durant les prochains jours.
Juste pour être clair : j'ai bien l'intérêt et la réussite de ma société en tête. C'est vrai que ma formulation était trompeuse car je cherchais à rendre mon problème clair, mais mon schéma de pensée était bien : "grosses" (à mon niveau) dépenses initiales de croissance --> déficits --> choix du meilleur régime fiscal en conséquence (dans cet ordre).
En tout cas, c'est ce que "vendent" la plupart des sites : si on a un revenu et qu'on prévoit des déficits, opter pour l'IR. C'est pour moi une optimisation certes, mais j'optimise la conséquence de mes choix d'entreprise et non l'inverse. J'espère que ce n'est pas illégal. Je ne pense pas. Mais je vais bien me renseigner sur le sujet. (Puis je me lancerai ! Et pour la suite, ce sera à mon comptable de bien guider mon entreprise.)
Encore merci pour votre avertissement ! Je prends la peine de me justifier même si je devine bien que votre conseil était empli de bienveillance.
Cordialement,
Pat
Merci à tous les deux pour vos réponses. Cela permet d'alimenter grandement ma réflexion.
@calvin : Merci pour votre avertissement concernant l'abus de droit. J'ignorais (encore) cette notion, pourtant probablement cruciale ! Je ne pense pas (et ne cherche surtout pas) à faire quoi que ce soit d'illégal, donc je vais me renseigner sur le sujet durant les prochains jours.
Juste pour être clair : j'ai bien l'intérêt et la réussite de ma société en tête. C'est vrai que ma formulation était trompeuse car je cherchais à rendre mon problème clair, mais mon schéma de pensée était bien : "grosses" (à mon niveau) dépenses initiales de croissance --> déficits --> choix du meilleur régime fiscal en conséquence (dans cet ordre).
En tout cas, c'est ce que "vendent" la plupart des sites : si on a un revenu et qu'on prévoit des déficits, opter pour l'IR. C'est pour moi une optimisation certes, mais j'optimise la conséquence de mes choix d'entreprise et non l'inverse. J'espère que ce n'est pas illégal. Je ne pense pas. Mais je vais bien me renseigner sur le sujet. (Puis je me lancerai ! Et pour la suite, ce sera à mon comptable de bien guider mon entreprise.)
Encore merci pour votre avertissement ! Je prends la peine de me justifier même si je devine bien que votre conseil était empli de bienveillance.
Cordialement,
Pat
Réponses :
8
Like:
1
Vues :
228
Réponse postée 18 octobre 2021 11:09
Bonjour,
Je suis content de ne pas encore avoir reçu de réponse, ça me permet de corriger légèrement la formulation de ma question : 🙂
Pour être à l'IR et débuter avec un déficit, est-on obligé d'"avancer" en double ses futurs déficits en capital social ? (Pour éviter les frais fixes élevés mentionnés dans le premier mail.)
Ou ai-je mal compris, existe-t-il un autre moyen pour accélérer l'investissement ?
Merci pour votre aide !
Cordialement,
Pat
Je suis content de ne pas encore avoir reçu de réponse, ça me permet de corriger légèrement la formulation de ma question : 🙂
Pour être à l'IR et débuter avec un déficit, est-on obligé d'"avancer" en double ses futurs déficits en capital social ? (Pour éviter les frais fixes élevés mentionnés dans le premier mail.)
Ou ai-je mal compris, existe-t-il un autre moyen pour accélérer l'investissement ?
Merci pour votre aide !
Cordialement,
Pat
Réponses :
8
Likes:
2
Vues :
228
Réponse postée 17 octobre 2021 22:37
Bonsoir à tous,
J'aimerais avoir un éclaircissement sur le choix du régime fiscal pour ma SASU en cours de formation.
Au départ, j'avais fait deux choix :
- Avoir un capital social de 1€, puis me financer par compte courant d'associé (je ne cherche pas de financements extérieurs, pas de problème de crédibilité selon moi)
- Être imposé à l'IR pour diminuer mon revenu imposable car je garde mon activité salarié en parallèle à côté pour le moment. Pour cela, sur les premières années, accélérer le développement et le financement de la croissance pour avoir volontairement des déficits (mais qui restent des investissements pour l'avenir).
Mais est-ce que ces choix sont comptabibles avec la règle qui impose d'avoir des capitaux propres au-dessus de la moitié du capital social ? (Sous peine d'un paiement de 500-1000€ de formalités administratives : JAL, greffe, augmentation/incorporation de capital social, etc.)
Du coup, la question :
Pour être à l'IR et débuter avec un déficit, est-on obligé d'"avancer" ses futurs déficits en capital social ?
Un petit exemple :
- Si je prévois un déficit de 10 000€ (avec pour objectif de diminuer mon IR d'environ 3 000€)
- Suis-je obligé de mettre 20 000€ de capital social ? 10 000€ de compte courant d'associé (ou autre) ne suffisent pas ?
- Car si on fait la synthèse : + 3000€ (baisse des impôts) - entre 500 et 1000€ (formalités administratives) - 250€ de CGA (car à l'IR)...
Le gain est toujours là, mais diminué d'un bon tiers. Compte tenu du risque et de l'incertitude, et de la nécessité d'avancer 20 000€, pas sûr que ça vaille le coup de s'embêter au final...
Merci pour votre aide ! (Et merci pour tous les messages de ce forum, dont je me suis beaucoup servi pour m'informer sur la création d'entreprise.)
Cordialement,
Pat
J'aimerais avoir un éclaircissement sur le choix du régime fiscal pour ma SASU en cours de formation.
Au départ, j'avais fait deux choix :
- Avoir un capital social de 1€, puis me financer par compte courant d'associé (je ne cherche pas de financements extérieurs, pas de problème de crédibilité selon moi)
- Être imposé à l'IR pour diminuer mon revenu imposable car je garde mon activité salarié en parallèle à côté pour le moment. Pour cela, sur les premières années, accélérer le développement et le financement de la croissance pour avoir volontairement des déficits (mais qui restent des investissements pour l'avenir).
Mais est-ce que ces choix sont comptabibles avec la règle qui impose d'avoir des capitaux propres au-dessus de la moitié du capital social ? (Sous peine d'un paiement de 500-1000€ de formalités administratives : JAL, greffe, augmentation/incorporation de capital social, etc.)
Du coup, la question :
Pour être à l'IR et débuter avec un déficit, est-on obligé d'"avancer" ses futurs déficits en capital social ?
Un petit exemple :
- Si je prévois un déficit de 10 000€ (avec pour objectif de diminuer mon IR d'environ 3 000€)
- Suis-je obligé de mettre 20 000€ de capital social ? 10 000€ de compte courant d'associé (ou autre) ne suffisent pas ?
- Car si on fait la synthèse : + 3000€ (baisse des impôts) - entre 500 et 1000€ (formalités administratives) - 250€ de CGA (car à l'IR)...
Le gain est toujours là, mais diminué d'un bon tiers. Compte tenu du risque et de l'incertitude, et de la nécessité d'avancer 20 000€, pas sûr que ça vaille le coup de s'embêter au final...
Merci pour votre aide ! (Et merci pour tous les messages de ce forum, dont je me suis beaucoup servi pour m'informer sur la création d'entreprise.)
Cordialement,
Pat