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areesc
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Réponse postée 27 octobre 2021 07:45
Je vais évaluer ces possiblités. J'ai contacté un cabinet d'experts-comptables français avec un bureau au Chili, ils pourront certainement me conseiller connaissant bien (je suppose) la fiscalité des deux pays...
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Réponse postée 26 octobre 2021 21:41
Merci pour vos mises en garde concernant la résidence à l'étranger avec une entreprise domiciliée en France. J'essaye de me renseigner précisément sur ce sujet, mais la lecture des conventions fiscales entre pays n'est pas facile à interpreter pour un non initié comme moi, et je n'ai pas trouvé d'expert-comptable expert dans la matière.
Effectivement, constituer une société au Chili semble plus simple sur le plan fiscal, mais mon client n'acceptera pas de payer les frais bancaires du versement du TJM sur un compte bancaire chilien. Et pour le moment je n'ai pas vraiment le moyen de trouver d'autres clients, encore moins au Chili (ca viendra rapidement j'espère).
Supposons que, dans le meilleur des cas, je ne suis pas doublement imposé :), pensez-vous que le montage proposé par le premier comptable, à savoir SASU à l'IR (en effet, pas de dividendes mais de quote-part) avec salaire minimum pour validation de trimestres de retraite soit vraiment avantageux en termes de cotisations ?
Effectivement, constituer une société au Chili semble plus simple sur le plan fiscal, mais mon client n'acceptera pas de payer les frais bancaires du versement du TJM sur un compte bancaire chilien. Et pour le moment je n'ai pas vraiment le moyen de trouver d'autres clients, encore moins au Chili (ca viendra rapidement j'espère).
Supposons que, dans le meilleur des cas, je ne suis pas doublement imposé :), pensez-vous que le montage proposé par le premier comptable, à savoir SASU à l'IR (en effet, pas de dividendes mais de quote-part) avec salaire minimum pour validation de trimestres de retraite soit vraiment avantageux en termes de cotisations ?
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Réponse postée 26 octobre 2021 15:13
Bonjour,
Pour le moment j'habite toujours en France et non, rien n'empêche de créer une entreprise en la domiciliant en France même si ma résidence principale est à l'étranger. En facturant en France mes prestations, je continuerai à être considéré comme résidant fiscal français et je payerai mes impôts en France oui. De plus, il y a des accords en matière fiscale entre la France et le Chili, ce qui m'évite une double imposition.
Andrés
Pour le moment j'habite toujours en France et non, rien n'empêche de créer une entreprise en la domiciliant en France même si ma résidence principale est à l'étranger. En facturant en France mes prestations, je continuerai à être considéré comme résidant fiscal français et je payerai mes impôts en France oui. De plus, il y a des accords en matière fiscale entre la France et le Chili, ce qui m'évite une double imposition.
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Réponse postée 26 octobre 2021 14:01
Bonjour,
Je m'appelle Andrés, je suis salarié en France pour une boîte d'informatique et je vais bientôt déménager au Chili. Dans ce contexte, je vais créer mon activité d'indépendant afin de continuer à travailler principalement pour mon employeur actuel mais cette fois-ci en prestation de services. Je précise donc que dans un premier temps, je n'aurai qu'un seul client (j'essayerai de diversifier plus tard).
J'ai déjà énormement lu sur le meilleur statut pour mon cas de figure, et échangé avec deux experts comptables qui tous les deux me proposent de choix différents. Je me tourne donc vers vous pour avoir un autre avis.
Un premier comptable me propose de créer une SASU à l'IR (sur les 5 premières années) avec un versement de salaire de 512 euros mensuels, minimum pour valider les 4 trimestres de retraite, le reste versé en dividendes. Cette modalité a l'avantage de réduire les cotisations, très élevée sur les salaires en SASU, mais en principe ma retraite sera très faible puisque calculée sur un très bas salaire. Cette même personne ne me conseille pas une EURL à l'IR car mon résultat sera soumis aux cotisations sociales pour 45% et qu'il s'agit d'un mauvais régime pour la retraite.
D'un autre côté, un autre expert comptable me propose soit l'EURL à l'IR voire même un statut d'EI si je pense ne pas dépasser les 72000 euros de CA les premières années, ce qui sera le cas.
Personellement, à l'origine j'étais parti sur l'idée d'une EURL à l'IR. J'avais exclu le statut d'autoentrepreneur, d'EI et d'EIRL car c'est soi disant risqué lorsqu'on a qu'un seul client, surtout un ex-employeur, car en cas de contrôle URSSAF cela pourrait être considéré comme du salariat déguisé. Mais après les avis de ces deux experts-comptables je suis encore plus confus, je ne sais pas ce qui serait le mieux.
Qu'en pensez-vous ?
Merci.
Andrés
Je m'appelle Andrés, je suis salarié en France pour une boîte d'informatique et je vais bientôt déménager au Chili. Dans ce contexte, je vais créer mon activité d'indépendant afin de continuer à travailler principalement pour mon employeur actuel mais cette fois-ci en prestation de services. Je précise donc que dans un premier temps, je n'aurai qu'un seul client (j'essayerai de diversifier plus tard).
J'ai déjà énormement lu sur le meilleur statut pour mon cas de figure, et échangé avec deux experts comptables qui tous les deux me proposent de choix différents. Je me tourne donc vers vous pour avoir un autre avis.
Un premier comptable me propose de créer une SASU à l'IR (sur les 5 premières années) avec un versement de salaire de 512 euros mensuels, minimum pour valider les 4 trimestres de retraite, le reste versé en dividendes. Cette modalité a l'avantage de réduire les cotisations, très élevée sur les salaires en SASU, mais en principe ma retraite sera très faible puisque calculée sur un très bas salaire. Cette même personne ne me conseille pas une EURL à l'IR car mon résultat sera soumis aux cotisations sociales pour 45% et qu'il s'agit d'un mauvais régime pour la retraite.
D'un autre côté, un autre expert comptable me propose soit l'EURL à l'IR voire même un statut d'EI si je pense ne pas dépasser les 72000 euros de CA les premières années, ce qui sera le cas.
Personellement, à l'origine j'étais parti sur l'idée d'une EURL à l'IR. J'avais exclu le statut d'autoentrepreneur, d'EI et d'EIRL car c'est soi disant risqué lorsqu'on a qu'un seul client, surtout un ex-employeur, car en cas de contrôle URSSAF cela pourrait être considéré comme du salariat déguisé. Mais après les avis de ces deux experts-comptables je suis encore plus confus, je ne sais pas ce qui serait le mieux.
Qu'en pensez-vous ?
Merci.
Andrés