
Quitter son CDI pour se lancer en tant que freelance
Le salariat offre une stabilité financière et un cadre sécurisant, mais il arrive un moment où l’envie d’autonomie et d’évolution professionnelle se fait ressentir. Pourtant, passer du CDI au freelancing est une décision qui peut sembler intimidante. Allez-vous réussir à trouver des clients ? Comment gérer votre activité ? Allez-vous regretter votre CDI ? Cet article vous guide à travers les étapes essentielles pour réussir cette transition.
Pourquoi quitter son CDI pour devenir freelance ? Avantages et inconvénients
Les motivations pour passer du salariat au freelancing
Quitter son CDI pour se lancer en freelance répond souvent à une envie profonde de changement.
● Indépendance et flexibilité : organiser son emploi du temps sans être contraint par des horaires fixes.
● Choix des missions et des clients : sélectionner des projets qui correspondent réellement à ses envies et compétences.
● Développement personnel et professionnel : apprendre en permanence et évoluer rapidement.
● Potentiel de rémunération : une activité bien développée peut générer des revenus supérieurs à ceux d’un salarié.
Les avantages du freelancing par rapport au CDI
Contrairement au salariat, le freelancing offre une liberté totale. Vous avez la possibilité de travailler d’où vous le souhaitez, que ce soit chez vous, dans un coworking ou même à l’étranger.
Créer votre entreprise vous permet également de bâtir votre propre expertise et de vous positionner comme un acteur reconnu dans votre domaine. À terme, cela peut vous ouvrir des opportunités bien plus intéressantes qu’un poste salarié.
Le freelancing permet aussi d’accroître vos revenus si vous maîtrisez bien votre prospection et votre positionnement tarifaire.
Les inconvénients et défis du passage au freelancing
Se lancer en freelance implique des défis importants.

Quitter son CDI pour le freelancing : les étapes clés
Évaluer sa préparation et ses compétences
Avant de franchir le cap, il est essentiel d’évaluer votre niveau de préparation.
● Réaliser son Ikigai (= votre raison d’être) pour identifier l’alignement entre ses passions, compétences et opportunités de marché.
● Analyser ses compétences : sont-elles immédiatement monétisables ?
● Se former si nécessaire : utiliser le CPF pour financer des formations adaptées à votre projet.
💡À savoir : Si certaines compétences clés vous manquent, vous pouvez vous former en parallèle de votre CDI pour faciliter la transition.
Faire une analyse gains/pertes avant de quitter son emploi
Un bon exercice consiste à comparer ce que vous gagnez et perdez en quittant votre CDI.

Si vous avez des doutes, la matrice gains/pertes vous aidera à structurer votre réflexion.
Tester son activité freelance avant de démissionner
Avant de sauter le pas, il est conseillé de tester votre activité en parallèle de votre CDI.
● Accepter des missions en soirée ou le week-end.
● Profiter du congé création d’entreprise pour une transition progressive.
● Sécuriser vos premiers clients avant de quitter votre poste.
Bon à savoir : Le congé création d’entreprise permet de suspendre votre contrat de travail tout en conservant la possibilité de réintégrer votre poste après la période d’essai.
Free-Work x Swapn

Comment réussir sa transition vers le freelancing ?
Construire une base financière solide avant de se lancer
Pour éviter le stress financier, il est important d’anticiper les fluctuations de revenus. Une épargne couvrant entre trois et six mois de charges fixes est recommandée.
Certaines aides financières peuvent aussi sécuriser vos débuts :
● ARE : maintien d’une partie de vos revenus pendant la phase de lancement.
● ARCE : plutôt que de toucher ton chômage tous les mois comme l’ARE, tu reçois une partie de tes droits sous forme de capital (60% en deux versements)
● ACRE : permets une exonération partielle (jusqu’à 50%) de vos cotisations sociales la première année
● Prêts d’honneur et microcrédits : financement complémentaire pour couvrir vos besoins de départ.
● Aides régionales et sectorielles : selon votre domaine d’activité et votre localisation.
Choisir le bon statut juridique pour devenir freelance
Le choix du statut juridique influence la fiscalité et la gestion administrative.

Si vous hésitez, un service comme Swapn peut vous accompagner dans le choix du statut juridique le plus adapté.
Construire son réseau et sa visibilité avant de quitter son CDI
Un freelance sans réseau aura plus de mal à trouver des missions.
Voici quelques étapes clés pour développer votre visibilité :
● Créer un portfolio et un site vitrine.
● Optimiser votre profil LinkedIn et interagir régulièrement.
● Rejoindre des communautés de freelances et participer à des événements networking.
Quitter son CDI : quelles options et quels droits au chômage ?
Avant de lâcher ton CDI, il est essentiel de bien comprendre comment quitter ton job sans compromettre tes droits au chômage. Car toutes les sorties de CDI ne se valent pas !
La démission "classique"
C’est la manière la plus directe de quitter un CDI : vous envoyez votre lettre de démission, vous respectez votre préavis… et vous partez. Mais attention, une démission classique ne donne pas droit aux allocations chômage (ARE).
La rupture conventionnelle
C’est la solution la plus “propre” pour quitter un CDI avec l’accord de votre employeur. Vous signez ensemble un accord de rupture, avec une indemnité à la clé.
✔️ Vous avez le droit à l’allocation chômage (ARE).
✔️ Vous pouvez préparer votre projet sereinement, avec un revenu de base.
✔️ L’employeur y trouve aussi un intérêt : éviter un conflit ou une démission surprise.
La démission pour reconversion (le dispositif officiel de France Travail)
Vous voulez changer de métier ou créer une entreprise, mais votre employeur refuse une rupture conventionnelle ? Il existe une troisième voie : la démission-reconversion, encadrée par France Travail (ex-Pôle Emploi).
Les conditions :
● Avoir au moins 5 ans d’ancienneté en continu.
● Avoir un projet de reconversion solide, validé par un Conseil en évolution professionnelle (CEP).
● Passer devant une commission qui juge la cohérence du projet.
● Une fois le projet validé, vous pouvez démissionner tout en conservant vos droits au chômage.
Ce dispositif vous permet de démissionner tout en conservant vos droits à l’allocation chômage (ARE), à condition que votre projet de reconversion soit validé en amont.
Nous vous recommandons vivement de prendre contact avec votre conseiller France Travail pour obtenir un accompagnement personnalisé et connaître les démarches précises à suivre.
Se lancer en freelance : premières étapes pour réussir
Signer ses premiers contrats et fixer ses tarifs
Déterminer un tarif juste est essentiel. Il est recommandé de calculer son Taux Journalier Moyen en fonction du marché et de son expertise.
Il est également important d’apprendre à négocier ses contrats et d’intégrer des clauses solides pour éviter les impayés.
Gérer l’administratif et la comptabilité en tant qu’indépendant
L’un des défis majeurs du freelancing est la gestion administrative. Entre la facturation, les déclarations fiscales et la comptabilité, la charge peut être lourde.
Solution : Utiliser un service comme Swapn pour déléguer ces tâches et vous concentrer sur votre cœur de métier.
Conclusion : êtes-vous prêt à sauter le pas ?
Quitter son CDI pour devenir freelance est une décision qui doit être mûrement réfléchie. Avec une bonne préparation financière, une stratégie de prospection efficace et une vision claire de votre projet, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir cette transition.
L’expérience acquise en tant qu’indépendant est une véritable richesse, que vous choisissiez de continuer dans cette voie ou de revenir au salariat plus tard. Si l’envie est là, pourquoi ne pas commencer à tester votre activité dès aujourd’hui ?
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