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Free-Worker-137954

Nombre de posts : 16

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Réponse postée 18 octobre 2023 14:47

Je n'ai pas la prétention d'avoir une réponse toute faite à ta question, mais je me suis posé la même en effet.

Déjà, je peux te donner la phrase de description de mon profil sur mon CV qu'on lit avant le reste:

"J’aime être un facilitateur du travail en équipe, en particulier en améliorant la communication entre les équipes métiers et informatiques. Je m’approprie avec plaisir les problématiques métiers, et m’identifie rapidement comme un membre à part entière de votre organisation."

C'est pas du bullshit, c'est vraiment ce que je pense et essaie de faire.

Globalement dans mon CV il n'y a pas un mot qu'une personne non technique ne puisse pas comprendre je pense.

Genre un bout de ma dernière expérience, c'est:

Data analyst pour le contrôle de gestion finance

  • Réconciliation du reporting finance entre deux ERP

  • Développement d’un reporting finance spécifique

Pour moi le bon data analyst, il traite une problématique métier en profondeur, et il s'appuie de temps en temps sur la technique pour vérifier si les données en base sont bien cohérentes avec ce qu'on essaie de faire.

J'essaie de ne pas être affecté au département IT directement, mais être détaché auprès d'un département métier, que j'accompagne dans sa relation avec l'IT. Ca donne accès à des TJ plus élevés je pense, y a moins de concurrence et je me sens mieux considéré humainement.

De base une mission de data analyst je postule même pas je pense, y a trop de concurrence dessus et les TJ sont trop bas.

Désolé j'ai conscience que ma réponse t'aide pas trop.

edit: En tout cas suite à ma recherche d'une semaine, j'ai eu 5 pistes sérieuses pour des postes de business analyst, PMO et chef de projet fonctionnel uniquement, aucune piste en lien avec la technique genre data analyst

@free-Worker-137954

Alors justement j'avais ajouté une partie pour essayer d'expliquer pkoi mon profil intéressait les clients, mais cette partie n'a pas été restaurée avec le reste du message.

Ce que je disais c'est que je mise sur le fait d'avoir un profil très polyvalent, je postule (avec un intérêt réel) à des offres très variées allant du PMO au data officer, en passant par le business analyst et le CRM. J'évite les postes de data analyst pur, qui sont saturés et très typés en terme de techno.

Je me positionne avant tout sur la partie métier des choses, en mettant en avant le fait que j'essaie de m'approprier les pb business du client.

Je m'en fiche un peu du contenu initial de la mission quand j'entre chez un client, si le TJ est ok derrière je sais que je vais faire évoluer la mission en fonction des compétences que j'arriverai à mettre en avant et des idées que je donnerai au client.

Ma dernière mission je suis rentré sur une mission courte pour faire une rétro doc d'une appli Qlikview datant de 10 ans, 1 mois après j'ai rendu la doc et un rapport expliquant qu'il fallait envoyer cette appli à la benne pour en reconstruire une, et après ça j'ai travaillé notamment sur l'analyse des données des ERP sources, et je suis parti de moi-même au bout de 3 ans.

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Réponse postée 18 octobre 2023 14:29

Il faut voir ça du point de vue des parties concernées:

  • Le client: Il a pas envie de s'embêter à recevoir les candidats un à un sans que le profil ait d'abord été qualifié par une ESN avant, et surtout en limitant le nombre d'interlocuteurs commerciaux ça lui permet de réduire les coûts (les TJ sont négociés selon une grille établie, il y a un % de marge déduit quand le CA de l'ESN dépasse un palier chez ce client), et ça permet de simplifier le process de facturation

  • L'ESN: Une ESN préfère faire travailler un salarié, sur laquelle la marge cible est d'environ 40%, contre 15-20% sur un freelance. Bien sur le freelance permet de ne pas avoir à gérer le pb de l'interco, mais sur des profils pas trop seniors le risque d'interco est faible.

De mon expérience, l'annonce sort quand vraiment on n'arrive pas à trouver le bon profil dans le panel de salariés disponibles+prospects potentiels pour les débaucher de chez un concurrent et les récupérer en CDI chez l'ESN.

Je ne sais pas si c'est le plus optimal pour tout le monde mais c'est comme ça que ça marche.

Perso je suis incapable de trouver une mission de moi-même chez les clients de ma région. Je n'ai pas les contacts des DSI, je ne connais pas leurs besoins actuels et à venir, je ne sais pas quelle est leur grille de TJ, et comme tout bon freelance je peux leur claquer entre les doigts sans les prévenir évidemment.

C'est compliqué pour arriver à faire une discussion ici, je peux pas répondre à un message précis ni en faire un quote partiel j'ai l'impression.

@Gazole2leretour

J'ai un ami qui s'est bien positionné chez un client. Avec ses compétences en SQL alors qu'il était Business Analyst parmi des champions du PowerPoint, il s'est mis à faire des extractions directement de la base pour certains décideurs... il s'éclate aussi bien sur la technique, le métier que le fonctionnel, tout en étant super protégé des piques politiques (les consultants powerpoint ont beau essayer de le dégager par tous les moyens, il est protégé par les hautes instances heureuses d'avoir leur reporting temporaire à la demande, au lieu d'un powerpoint toutes les semaines qui expliquent pourquoi ils ont toujours pas de tableau de bord après 4 ans de projet).

C'est 100% ma description ça!

Je fais volontiers de la politique par contre, ça me dérange pas.

Tu dis que les data analysts pur sont très typés en terme de techno. C'est quoi selon toi ? Des outils de reportings et de dataviz ? Qlikview/Tableau/PowerBI ? Je trouve ça toujours bizarre parce que le temps d'adaptation me semble rapide. Bien sûr il faut du temps pour maîtriser et connaître les petites techniques pour contourner, les bugs connus j'imagine, mais l'adaptation est rapide, non ?

Je me suis planté je voulais écrire data scientist pas data analyst, je viens de la BI je suis expert Qliksense notamment.

En SSII actuellement dans le domaine de la data il y a un creux sur les profils front (data analyst) mais pas sur les profils back (data engineer).

Oui c'est rapide de se former aux outils de data viz et ça attire pas mal de monde, c'est pourquoi il y a un peu d'interco sur ces profils s'ils sont trop techniques et pas assez fonctionnels.

@Free-Worker-703824

Je pense que ta description montre que tu sous-estimes le coté chance (loi normale) surtout que tu ne changes pas souvent de mission.

C'est possible, je t'avoue que j'en sais rien. J'ai arrosé sévère sur Linkedin les premiers jours qd même, et la mission actuelle je l'ai trouvée en recoupant des infos obtenues via plusieurs discussion différentes pour savoir qu'il y avait un truc à faire sur une mission en apparence pas du tout pour moi.

Chance + profil concensuel pour ne pas dire maléable ex SSII = experience positive dans le pire environment depuis l'eclatement de la bulle internet

Pour les SSII je suis pas seulement un freelance sur lequel ils font de la marge, je leur assure le commerce sur place si je peux sans rien demander en échange, je m'en tape si on me demande de pas dire que je suis freelance, si un jeune nouveau de la SSII arrive chez le client je le briefe volontiers, je gratte pas sur leur marge, etc. Pour des TJ pas dingues mais à 600€+ en province en en foutant pas lourd qd même :-)

Plusieurs de mes meilleurs potes sont managers en SSII, on échange sur le marché, les TJ, le type de positionnement porteur à moyen et long terme.

Je peux entendre que mon témoignage t'agace, mais je voulais dire que c'est loin d'être la crise pour les SSII actuellement, y a un peu d'interco qui pointe son nez mais c'est surtout sur les juniors qui veulent faire des trucs fun.

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Réponse postée 18 octobre 2023 13:39

Oublie pas que t'as eu l'été au milieu de ta recherche là, ça t'a vraiment pas aidé.

Globalement je pense qu'il vaut mieux changer de mission en début d'année quand les budgets viennent d'être décidés, y a plus de projets lancés, mais bon c'est pas une science exacte :-)

Ton TJ est pas déconnant pour ton profil, t'as bien fait de tenir bon.

Salut les freelances !

Je vais partager ma première expérience pour apporter de l'eau au moulin.

Je suis un tech lead Java/Angular basé en île de France. J'ai quitté une ESN fin juin 2023 pour me lancer en freelance, confiant dans la situation du marché, dont je ne savais en fait pas grand-chose, et convaincu que mon ex-patron me vendait bien en-dessous de ma valeur. J'étais sur LinkedIn, je me suis inscrit ici, puis sur Crème de la crème, Malt, et LeHibou.

Plusieurs sociétés de recrutement et ESN ont rapidement intégré mon CV dans leurs bases, et se sont mis à m'envoyer régulièrement des propositions de mission, à des fréquences allant de 2/semaine à 2/mois. Tous ces contacts spontanés n'ont mené à rien : soit les missions ne me correspondaient pas, soit je me suis fait ghoster dès que j'ai annoncé mon tarif, soit on a tenté de me faire baisser agressivement mon TJ (-30%, je n'appelle plus ça une négociation, plutôt du dumping social).

En parallèle j'ai recherché les offres qui me correspondaient (compétences, appétence, tarif), et j'y postulais. En juillet/août il n'y avait rien, entre début septembre et début octobre j'ai postulé à une trentaine d'annonces, et depuis la 2° semaine d'octobre il n'y a plus rien qui me corresponde. Bilan sur ce tableau : aucune réponse, même négative. Je me garderai bien de dire que c'étaient des offres bidon, ce serait uniquement du dépit de ma part. Elles semblaient plutôt sérieuses dans leur formulation (description du projet et du profil recherché un minimum étoffées).

Pour ce qui est des autres plateformes, seul Malt m'a apporté des contacts, mais bien moins que FW, et les offres étaient plus éloignées de ce que je recherche. Sur Crème et LeHibou, aucune correspondance pertinente avec mon profil. Dans tous les cas, aucune conversion. Un autre freelance que je connais, qui est chef de projet, et qui est dans ce statut depuis plus de 5 ans (avant covid donc), m'a confié que Malt et Crème ne lui ont jamais apporté aucune mission.

Au final, c'est via LinkedIn que j'ai réussi à trouver. Les recruteurs qui me contactaient sur ce réseau essayaient tous de me proposer du CDI (alors que j'affiche clairement la mention 'freelance' sur mon titre de profil), sauf deux, qui travaillaient pour des ESN, et qui acceptaient aussi les freelances. Les deux ont été convaincus au premier entretien, mais le client du premier n'a pas validé mon CV. C'est avec le second que je suis finalement allé jusqu'au bout, et que j'ai décroché une mission intéressante, au tarif que j'estime être ma vraie valeur.

Il y a eu des moments de doute, mais grâce au soutien moral des proches, j'ai tenu bon, car revenir en CDI dans une ESN ou une DSI quelconque ne m'attire vraiment pas. J'ai aussi apprécié la découverte du podcast La Cohorte. Même s'il est centré sur les métiers de la création de contenu (auteurs de blogs, illustrateurs, podcasteurs, vidéastes, etc), dont le mode de travail est différent du nôtre (pour nous qui sommes dans l'IT, ce serait comme bosser sur de multiples petits forfaits en parallèle), on y trouve des choses que nous avons tous en commun (les techniques de prospection, le développement de son activité, les aspects psychologiques de la vie du freelance), et ça c'est cool (merci Marine).

Si je devais en conclure quelque chose, je dirais que le marché semble effectivement crispé (sur 4 mois de prospection je n'ai eu du flux que pendant 1 mois), et que la multiplication des plate-formes n'augmente pas nos chances de concrétiser. Les clients derrière les annonces ne sont pas plus nombreux, et certains commerciaux dans les ESN sont vraiment bruts de décoffrage, mais FW et consorts n'y sont pour rien.

En revanche, ces plate-formes ont des algorithmes pour décider quels profils mettre en avant dans la recherche des clients, et il n'est pas simple de deviner comment les utiliser à son avantage. Du coup je ne sais pas dire si ce calme que je constate depuis 3 semaines est une baisse globale des offres ou une baisse de ma seule visibilité.

Sans doute que le bon vieux réseau de connaissances reste la meilleure chose pour prospecter. Simplement quand on débute, il faut être patient et accepter de ne pas être reconnu immédiatement pour sa valeur. Et à ce stade de mon aventure, j'ai l'impression que LinkedIn est le plus efficace des outils.

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Réponse postée 18 octobre 2023 13:29

C'est compliqué pour arriver à faire une discussion ici, je peux pas répondre à un message précis ni en faire un quote partiel j'ai l'impression.

@Gazole2leretour

J'ai un ami qui s'est bien positionné chez un client. Avec ses compétences en SQL alors qu'il était Business Analyst parmi des champions du PowerPoint, il s'est mis à faire des extractions directement de la base pour certains décideurs... il s'éclate aussi bien sur la technique, le métier que le fonctionnel, tout en étant super protégé des piques politiques (les consultants powerpoint ont beau essayer de le dégager par tous les moyens, il est protégé par les hautes instances heureuses d'avoir leur reporting temporaire à la demande, au lieu d'un powerpoint toutes les semaines qui expliquent pourquoi ils ont toujours pas de tableau de bord après 4 ans de projet).

C'est 100% ma description ça!

Je fais volontiers de la politique par contre, ça me dérange pas.

Tu dis que les data analysts pur sont très typés en terme de techno. C'est quoi selon toi ? Des outils de reportings et de dataviz ? Qlikview/Tableau/PowerBI ? Je trouve ça toujours bizarre parce que le temps d'adaptation me semble rapide. Bien sûr il faut du temps pour maîtriser et connaître les petites techniques pour contourner, les bugs connus j'imagine, mais l'adaptation est rapide, non ?

Je me suis planté je voulais écrire data scientist pas data analyst, je viens de la BI je suis expert Qliksense notamment.

En SSII actuellement dans le domaine de la data il y a un creux sur les profils front (data analyst) mais pas sur les profils back (data engineer).

Oui c'est rapide de se former aux outils de data viz et ça attire pas mal de monde, c'est pourquoi il y a un peu d'interco sur ces profils s'ils sont trop techniques et pas assez fonctionnels.

@Free-Worker-703824

Je pense que ta description montre que tu sous-estimes le coté chance (loi normale) surtout que tu ne changes pas souvent de mission.

C'est possible, je t'avoue que j'en sais rien. J'ai arrosé sévère sur Linkedin les premiers jours qd même, et la mission actuelle je l'ai trouvée en recoupant des infos obtenues via plusieurs discussion différentes pour savoir qu'il y avait un truc à faire sur une mission en apparence pas du tout pour moi.

Chance + profil concensuel pour ne pas dire maléable ex SSII = experience positive dans le pire environment depuis l'eclatement de la bulle internet

Pour les SSII je suis pas seulement un freelance sur lequel ils font de la marge, je leur assure le commerce sur place si je peux sans rien demander en échange, je m'en tape si on me demande de pas dire que je suis freelance, si un jeune nouveau de la SSII arrive chez le client je le briefe volontiers, je gratte pas sur leur marge, etc. Pour des TJ pas dingues mais à 600€+ en province en en foutant pas lourd qd même :-)

Plusieurs de mes meilleurs potes sont managers en SSII, on échange sur le marché, les TJ, le type de positionnement porteur à moyen et long terme.

Je peux entendre que mon témoignage t'agace, mais je voulais dire que c'est loin d'être la crise pour les SSII actuellement, y a un peu d'interco qui pointe son nez mais c'est surtout sur les juniors qui veulent faire des trucs fun.

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Réponse postée 18 octobre 2023 12:33

Ah et sinon je cherche pas les missions pour y postuler perso, je regarde dans mes contacts Linkedin qui bosse en ESN (la moitié c'est des gens à qui j'ai jamais parlé de ma vie :-) ) et je leur envoie un message privé sur LKN en disant en 3 mots mon profil et ce que je cherche, avec mon CV en PJ.

Ensuite ce sont les ESN qui me proposent des missions.

Pour avoir bossé en ESN, on met jamais les annonces de mission sur les sites, ça marche pas comme ça car on veut pas que la concurrence comprenne direct chez quel client y a du marché à faire.

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Réponse postée 18 octobre 2023 12:19

Est-ce que tu peux nous indiquer une fourchette de TJ sur laquelle tu essaies de te positionner stp?

Salut les freelances !

Je vais partager ma première expérience pour apporter de l'eau au moulin.

Je suis un tech lead Java/Angular basé en île de France. J'ai quitté une ESN fin juin 2023 pour me lancer en freelance, confiant dans la situation du marché, dont je ne savais en fait pas grand-chose, et convaincu que mon ex-patron me vendait bien en-dessous de ma valeur. J'étais sur LinkedIn, je me suis inscrit ici, puis sur Crème de la crème, Malt, et LeHibou.

Plusieurs sociétés de recrutement et ESN ont rapidement intégré mon CV dans leurs bases, et se sont mis à m'envoyer régulièrement des propositions de mission, à des fréquences allant de 2/semaine à 2/mois. Tous ces contacts spontanés n'ont mené à rien : soit les missions ne me correspondaient pas, soit je me suis fait ghoster dès que j'ai annoncé mon tarif, soit on a tenté de me faire baisser agressivement mon TJ (-30%, je n'appelle plus ça une négociation, plutôt du dumping social).

En parallèle j'ai recherché les offres qui me correspondaient (compétences, appétence, tarif), et j'y postulais. En juillet/août il n'y avait rien, entre début septembre et début octobre j'ai postulé à une trentaine d'annonces, et depuis la 2° semaine d'octobre il n'y a plus rien qui me corresponde. Bilan sur ce tableau : aucune réponse, même négative. Je me garderai bien de dire que c'étaient des offres bidon, ce serait uniquement du dépit de ma part. Elles semblaient plutôt sérieuses dans leur formulation (description du projet et du profil recherché un minimum étoffées).

Pour ce qui est des autres plateformes, seul Malt m'a apporté des contacts, mais bien moins que FW, et les offres étaient plus éloignées de ce que je recherche. Sur Crème et LeHibou, aucune correspondance pertinente avec mon profil. Dans tous les cas, aucune conversion. Un autre freelance que je connais, qui est chef de projet, et qui est dans ce statut depuis plus de 5 ans (avant covid donc), m'a confié que Malt et Crème ne lui ont jamais apporté aucune mission.

Au final, c'est via LinkedIn que j'ai réussi à trouver. Les recruteurs qui me contactaient sur ce réseau essayaient tous de me proposer du CDI (alors que j'affiche clairement la mention 'freelance' sur mon titre de profil), sauf deux, qui travaillaient pour des ESN, et qui acceptaient aussi les freelances. Les deux ont été convaincus au premier entretien, mais le client du premier n'a pas validé mon CV. C'est avec le second que je suis finalement allé jusqu'au bout, et que j'ai décroché une mission intéressante, au tarif que j'estime être ma vraie valeur.

Il y a eu des moments de doute, mais grâce au soutien moral des proches, j'ai tenu bon, car revenir en CDI dans une ESN ou une DSI quelconque ne m'attire vraiment pas. J'ai aussi apprécié la découverte du podcast La Cohorte. Même s'il est centré sur les métiers de la création de contenu (auteurs de blogs, illustrateurs, podcasteurs, vidéastes, etc), dont le mode de travail est différent du nôtre (pour nous qui sommes dans l'IT, ce serait comme bosser sur de multiples petits forfaits en parallèle), on y trouve des choses que nous avons tous en commun (les techniques de prospection, le développement de son activité, les aspects psychologiques de la vie du freelance), et ça c'est cool (merci Marine).

Si je devais en conclure quelque chose, je dirais que le marché semble effectivement crispé (sur 4 mois de prospection je n'ai eu du flux que pendant 1 mois), et que la multiplication des plate-formes n'augmente pas nos chances de concrétiser. Les clients derrière les annonces ne sont pas plus nombreux, et certains commerciaux dans les ESN sont vraiment bruts de décoffrage, mais FW et consorts n'y sont pour rien.

En revanche, ces plate-formes ont des algorithmes pour décider quels profils mettre en avant dans la recherche des clients, et il n'est pas simple de deviner comment les utiliser à son avantage. Du coup je ne sais pas dire si ce calme que je constate depuis 3 semaines est une baisse globale des offres ou une baisse de ma seule visibilité.

Sans doute que le bon vieux réseau de connaissances reste la meilleure chose pour prospecter. Simplement quand on débute, il faut être patient et accepter de ne pas être reconnu immédiatement pour sa valeur. Et à ce stade de mon aventure, j'ai l'impression que LinkedIn est le plus efficace des outils.

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Réponse postée 18 octobre 2023 12:14

@free-Worker-137954

Alors justement j'avais ajouté une partie pour essayer d'expliquer pkoi mon profil intéressait les clients, mais cette partie n'a pas été restaurée avec le reste du message.

Ce que je disais c'est que je mise sur le fait d'avoir un profil très polyvalent, je postule (avec un intérêt réel) à des offres très variées allant du PMO au data officer, en passant par le business analyst et le CRM. J'évite les postes de data analyst pur, qui sont saturés et très typés en terme de techno.

Je me positionne avant tout sur la partie métier des choses, en mettant en avant le fait que j'essaie de m'approprier les pb business du client.

Je m'en fiche un peu du contenu initial de la mission quand j'entre chez un client, si le TJ est ok derrière je sais que je vais faire évoluer la mission en fonction des compétences que j'arriverai à mettre en avant et des idées que je donnerai au client.

Ma dernière mission je suis rentré sur une mission courte pour faire une rétro doc d'une appli Qlikview datant de 10 ans, 1 mois après j'ai rendu la doc et un rapport expliquant qu'il fallait envoyer cette appli à la benne pour en reconstruire une, et après ça j'ai travaillé notamment sur l'analyse des données des ERP sources, et je suis parti de moi-même au bout de 3 ans.

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Réponse postée 18 octobre 2023 11:58

Merci! :-)

Bonjour Free-Worker-137954,

Nous venons de remettre votre message. Notre système de modération l'avait en effet retiré.

Merci de nous l'avoir signalé aussitôt.

Ici la modération est sympa 😉

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Réponse postée 18 octobre 2023 11:24

Alors juste pour info au passage car j'ai essayé de démarcher des clients en Suisse récemment, j'avais discuté avec un copain installé en Suisse, légalement tu es limité et ne peut pas être frontalier en télétravail+ de 2j par semaine, sous peine d'être imposé en France.

Source: https://presse.economie.gouv.fr/06072023-interpretation-de-la-regle-des-10-jours-prevue-dans-laccord-sur-le-teletravail-entre-la-france-et-la-suisse/

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Réponse postée 18 octobre 2023 11:17

Je viens de me faire supprimer un message que j'ai mis 20 minutes à écrire pour donner mon opinion sur le marché qui certes est pas flamboyant mais reste tout de même actif.

Très sympa la modération ici!

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Réponse postée 18 octobre 2023 11:02

Pour pondérer un peu tout ça, je témoigne de mon cas perso est plus positif que les votre (j'en suis désolé pour vous).

Profil business data analyst, 40+, avec des expériences en tant que directeur de projet et manager en SSII avant de passer indep y a 5 ans.

Y a 3 semaines de ça, sur un quasi coup de tête je décide que le client chez qui je suis depuis 3 ans, qui a augmenté mon TJ y a 3 mois et qui me donne de la visibilité sur l'année prochaine, me saoule car rien n'avance chez eux et c'est le bronx.

Je leur dis donc que j'arrête ma mission full confort, 100% remote, zéro pression ou presque, à la fin du mois d'octobre.

J'ai donc envoyé des mails et messages linkedin à tout va dans les premiers jours.

Perso, j'estime que les ESN constituent un élément indispensable de l'équation, je ne cherche même pas à travailler sans eux. Une fois j'ai pu contractualiser via Alliance Hitech qui me prenait que 4% de marge, mais c'était un énorme coup de chance.

J'ai eu pas mal de contacts avec des ESN, première question que je pose le TJ de la mission envisagée, je discute même pas sinon.

J'ai eu très vite pas mal de pistes, j'ai passé un entretien chez un gros client du coin y a une semaine, je suis pris chez eux, je commence début novembre sauf gros pb avec les achats, l'ESN qui me fait bosser me dit qu'ils sont super relou sur la négo.

Mon TJ est pas dingue pour mon profil, mais je vis très bien, j'ai quasiment aucune pression, je travaille 10 fois moins que quand j'étais manager en ESN. J'ai mes enfants en garde alternée, je les vois beaucoup, c'est top.

Je m'en fous si Pierre ou Paul arrive 3 fois en retard cette semaine au bureau ou la chemise pas repassée, c'est pas à moi à le coincer dans un bureau pour lui faire un sermon à la con.

Mon travail est intéressant, et quand ça me gonfle je peux changer sans problème.

Les TJ ont baissé alors que les salaires en CDI ont augmenté oui, c'est chiant, mais pour moi la balance penche toujours largement en faveur du statut freelance.

La sécurité de l'emploi en CDI, quand t'es à un poste à responsabilités, elle est très relative.

Mon confort de vie aujourd'hui est incomparable à celui que j'avais en salarié.

Faut surveiller le marché bien sur, mais ça va pas si mal que ça quand même.

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Réponse postée 6 octobre 2023 12:58

Bizarre, je suis moi aussi un "vieux" comme vous, 20 ans d'ancienneté

Je suis pas spécialement sur des TJ élevés, profil business data analyst, et PMO si y a que ça pour vivre :-)

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Réponse postée 4 octobre 2023 15:05

Bon j'ai la flemme de passer 40 minutes à remplir tous les trucs, du coup on saura jamais, si ça se trouve c'est génial et on passe à côté :-))

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Réponse postée 3 octobre 2023 14:12

J'avais même pas fait gaffe à l'histoire des 10%

Aucune idées des missions, il faut d'abord que je remplisse mon profil sur leur site pour être contacté par des commerciaux.

Ca passe notamment par le fait de renseigner tout mon CV sur leur interface, ça fait rêver

Non, je ne connaissais pas.

Ca ressemble beaucoup au positionnement historique de "crème de la crème.", positionnement qui a beaucoup changé pour faire rentrer plus de monde et se rapprocher d'une plateforme plus classique.

S'il ne prenne vraiment que le top 10, ce n'est pas étonnant que les démarches soient lourdes.

Les questions à se poser :

  • Combien de missions ils proposent ?

  • A quel prix ?

  • Avec quelle commission ?

Partant de là, vous pouvez voir si ça vaut le coup d'investir du temps à leur répondre.

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Réponse postée 3 octobre 2023 12:59

Je suis en coworking depuis 3 ans, pour le plaisir de voir du monde et éviter de trop rester chez moi.

J'ai développé mon réseau oui, mais réseau perso uniquement!

Des super liens d'amitié avec certaines personnes, des profils variés avec qui discuter au café ou au déjeuner, etc

Par contre niveau pro, personne n'a eu l'occasion de bosser avec personne au final.

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Réponse postée 3 octobre 2023 12:56

Hello,

Vous connaissez Colibee?

La démarche pour rejoindre leur "réseau" a l'air lourde, et la RH m'a gonflé à me parler comme si je postulais dans une SSII.

Ca fonctionne bien ce genre de réseau?

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