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Free-Worker-243866
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Inscrit depuis le : 5 janvier 2021
Réponse postée 20 octobre 2021 13:57
Bonjour,
Si jusque là j'avais réussi bonnant malant à m'en sortir comme un grand avec mon comptable et mes déclarations, je me suis complétement fait surprendre par le report des cotisations, et je n'ai, malheureusement, pas vu ce message dans les temps.
Que je m'explique : Comme c'était présenté comme une aide, je n'ai pas DU TOUT compris que les reports ne seraient pas pris en compte dans le calcul des BNC de 2020. Et je n'ai anticipé aucune des conséquences qui suivent.
Pensant diminuer mes revenus drastiquement par rapport à une année type, je n'ai pas insisté pour payer mes cotisations plus tôt. J'ai laissé faire le report, pensant que c'était simplement avantageux.
Je parle ici d'année type, car en 2019 je n'ai pas travaillé à 100% pour des raisons personnelles, et c'est l'année ou j'ai le moins gagné.
Le CoVid a finalement eu un effet non négligeable, mais acceptable : j'ai travaillé à tiers temps les 5 derniers mois de 2020.
En soit donc, mes BNC 2020 ont subis une forte hausse par rapport à ce qu'ils devraient être, puisque ni URSSAF ni CIPAV n'ont étés prélevés cette année là.
Je n'ai d'ailleurs aucune charge, puisque travaillant depuis la maison, je ne consomme ni déjeuner, ni déplacement, etc.
Cela a engendré une hausse drastique de mes impôts sur le revenu, calculés sur ces BNC.
Mais également de mes cotisations URSSAF et CIPAV, également calculés sur ces BNC.
Et c'est là ou je trouve que le serpent se mord la queue : On me reporte mes cotisations CIPAV d'office pour compenser une perte de revenus liés au CoVid, puis on calcule mes cotisations à l'année N+1 sur le BNC artificiellement augmenté, sans tenir compte du report, les faisant monter démesurement (x6 par rapport à 2019, pour des gains 1.5 fois supérieurs face à cette année creuse pour moi).
Je suis en train de faire le tour des recours potentiels, mais globalement :
La CIPAV dit que ça dépend du centre des impôts de Sceaux, eux seuls peuvent tenir compte des reports et baisser le BNC.
Les impôts de Sceaux m'ont envoyé chier verbalement et me disent de voir avec mon comptable et la CIPAV + URSSAF, eux enregistrent simplement mes déclarations.
L'URSSAF est désolé et m'a envoyé un relevé du report de cotisations, pour que je vois avec les impôts.
Les impôts de Montrouge dont je dépend me disent que le service de Sceaux va réussir à démèler la situation, de leur monter un dossier.
Le comptable, qui ne m'a pas spécialement conseillé en 2020 de payer en anticipé, semble complétement dépassé par la situation.
Savez-vous si j'ai un recours possible, s'il y a une solution, même partielle, ou si je l'ai dans la lettre entre le P et le R ?
En vous remerciant,
Julien
Si jusque là j'avais réussi bonnant malant à m'en sortir comme un grand avec mon comptable et mes déclarations, je me suis complétement fait surprendre par le report des cotisations, et je n'ai, malheureusement, pas vu ce message dans les temps.
Que je m'explique : Comme c'était présenté comme une aide, je n'ai pas DU TOUT compris que les reports ne seraient pas pris en compte dans le calcul des BNC de 2020. Et je n'ai anticipé aucune des conséquences qui suivent.
Pensant diminuer mes revenus drastiquement par rapport à une année type, je n'ai pas insisté pour payer mes cotisations plus tôt. J'ai laissé faire le report, pensant que c'était simplement avantageux.
Je parle ici d'année type, car en 2019 je n'ai pas travaillé à 100% pour des raisons personnelles, et c'est l'année ou j'ai le moins gagné.
Le CoVid a finalement eu un effet non négligeable, mais acceptable : j'ai travaillé à tiers temps les 5 derniers mois de 2020.
En soit donc, mes BNC 2020 ont subis une forte hausse par rapport à ce qu'ils devraient être, puisque ni URSSAF ni CIPAV n'ont étés prélevés cette année là.
Je n'ai d'ailleurs aucune charge, puisque travaillant depuis la maison, je ne consomme ni déjeuner, ni déplacement, etc.
Cela a engendré une hausse drastique de mes impôts sur le revenu, calculés sur ces BNC.
Mais également de mes cotisations URSSAF et CIPAV, également calculés sur ces BNC.
Et c'est là ou je trouve que le serpent se mord la queue : On me reporte mes cotisations CIPAV d'office pour compenser une perte de revenus liés au CoVid, puis on calcule mes cotisations à l'année N+1 sur le BNC artificiellement augmenté, sans tenir compte du report, les faisant monter démesurement (x6 par rapport à 2019, pour des gains 1.5 fois supérieurs face à cette année creuse pour moi).
Je suis en train de faire le tour des recours potentiels, mais globalement :
La CIPAV dit que ça dépend du centre des impôts de Sceaux, eux seuls peuvent tenir compte des reports et baisser le BNC.
Les impôts de Sceaux m'ont envoyé chier verbalement et me disent de voir avec mon comptable et la CIPAV + URSSAF, eux enregistrent simplement mes déclarations.
L'URSSAF est désolé et m'a envoyé un relevé du report de cotisations, pour que je vois avec les impôts.
Les impôts de Montrouge dont je dépend me disent que le service de Sceaux va réussir à démèler la situation, de leur monter un dossier.
Le comptable, qui ne m'a pas spécialement conseillé en 2020 de payer en anticipé, semble complétement dépassé par la situation.
Savez-vous si j'ai un recours possible, s'il y a une solution, même partielle, ou si je l'ai dans la lettre entre le P et le R ?
En vous remerciant,
Julien