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LOENARDIS

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Réponse postée 20 avril 2009 15:52

C'est vrai, l'expérience ne remplacera pas une formation chez SAP.

A+
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Réponse postée 19 avril 2009 14:39

En interne n'est pas chez le client final lors de leur première mission (impossible e impossible à tenir seul dans le réalité) mais DANS LEUR ENTREPRISE après leur embauche chez un client final ou en SSII ou encore chez SAP.

Cordialement,
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Réponse postée 19 avril 2009 10:54

Il n'y a pas de relation entre la baisse des ventes de licences et autres produits et services par SAP et la demande des clients pour faire fonctionner leurs systèmes d'informations déjà opérationnels dans leurs entreprises (référence à la présentation de LEO APOTEKER de fin 2008 à TOURS -Club des utilisatuers français de SAP-).
C'est comme si vous me disiez que du fait que les grands constructeurs automobiles mondiaux subissent aujourd'hui la crise, vous conduisez moins votre auto ! Cela n'a pas de sens.

Par ailleurs, je vous confirme bien que 90% des Consultants SAP ont suivi une formation chez SAP ou en interne : je suis d'accord pour dire qu'ainsi formés, ils acquerront leurs expertises sur le terrain (comme beaucoup d'entre nous), ce qui ne les empêchera pas d'avoir quand même été formés à l'origine par SAP ou en interne.
Et pour preuve, à la lecture d'un book de cours SAP, je défis un quelconque débutant de se former avec un tel support sans environnement SAP à disposition.
Mais me direz vous, il peut être en Entreprise ou SSII et se former tout seul (?) On est alors d'accord, il est bien formé en interne.
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Réponse postée 16 avril 2009 11:56

SAP et la crise ! Mais quelle crise ?

Consultant SAP depuis 11 ans dont 9 comme indépendant, je souhaiterais apporter un peu d'eau à votre moulin et rectifier quelques propos.
Beaucoup de Consultants se sont formés chez SAP ou dans des centres de formations agréés qui, hélas, n'existent plus aujourd'hui (INFOPOLE par exemple) : seuls quelques uns ont eu la chance de se former en entreprises ou au sein d’une SSII (qui leurs ont payé une formation chez SAP).
Il est donc imprudent de parler "d'autodidacte" et d'avancer que 90% d'entre eux se sont formés seuls. Je dirais plutôt 25% environ.
Par ailleurs, les Consultants qui ont 10 ans d'expériences et "qui n'y comprennent rien" ne courent pas les rues car ils ont le mérite d'avoir duré et tout enduré (et c’est peu dire) pendant toutes ces années et cela reste la preuve de leurs compétences.
Mais bien entendu, il y a des incompétents partout : chez les clients finaux ; les consultants juniors ... et j’en passe !
Enfin, on peut très bien être issu du "métier" sans connaitre la "technique" : sachez que les clients apprécient beaucoup les Consultants qui maitrisent leurs sujets : dans les recrutements il est de plus en plus fréquent d’être questionné sur sa vie professionnelle antérieure et pour ceux qui sont sur la partie fonctionnelle, il leurs sera beaucoup plus facile de parler à un Directeur financier ou à un Responsable des achats…etc. si les références professionnelles sont les mêmes. Car ne l’oublions pas, SAP n’a pas inventé l’entreprise !
A l’identique pour les Consultants « techniques » qui travailleront au sein des DSI ou de services informatiques
Vous l’avez compris, il y a là deux populations et métiers différents cohabitant au sein des Projets : les Consultants fonctionnels possédant ou pas une expérience professionnelle antérieure (hors SAP) et ayant suivi un cursus universitaire ou / et école de commerce (ou les deux, c’est mon cas) ; les Consultants techniques qui sont plutôt des informaticiens avec ou sans expériences antérieures à SAP et ayant des profils d’ingénieurs ou de techniciens en informatique.
Et entre les deux me diriez-vous ? Et bien il y a des Consultants technico fonctionnels qui, en plus de leurs formations sur des modules fonctionnels de SAP (FI SD MM PP…) auront suivi une formation sur le module ABAP, soit en interne soit chez SAP (il existait une formation de 5 jours pour les Consultants fonctionnels).
Pour les plus courageux, il existe en effet des accès payant à des serveurs étrangers mais je ne les conseille pas car il faut déjà être bien aguerri dans SAP pour être capable de faire du paramétrage dans un environnement IDES qui comme certains semblent l’ignorer est livré avec un minimum de données ; tout est à faire et comme le logiciel est « intégré » au sens propre du terme, il y aura des tas d’informations (paramétrages) à fournir sur d’autres modules (intégration)…mission impossible pour les débutants, même avec un livre à la main, ce qui reste à trouver.
Quant aux ouvrages à la vente, il reste assez difficile d’en trouver un bon sur un module (sauf peut être pour FI CO) car très peu sont de bonne qualité et beaucoup traitent de sujets généralistes.
Ce que l’on recherche avant tout, c’est un guide de paramétrage comportant les chemins, les menus, les transactions…et surtout la vision globale du Domaine, les points d’intégrations, la méthode choisi par l’Editeur et aussi un peu d’arbitrage.
Je n’ai jamais trouvé cet ouvrage (sauf en 1997 sur la version 3. G et H dans une Edition aujourd’hui épuisée).
Pour me consoler, j’en ai écrit un l’année dernière sur la version ECC 6 qui est publié sur un site d’éditions généralistes (module CO PA).
.
Pour le reste, sachez qu’il n’existe pas de solutions miracles car SAP n’est pas accessible à tous.
Il faudra beaucoup travailler pour en apprendre un peu : après 11 ans de pratique je revendique le fait de ne pas tout savoir.
SAP n’est pas le logiciel dont on connaîtra tout et il faudra admettre cela tant bien que mal. S’imaginer le contraire serait une grossière erreur.

Pour terminer, je pense que SAP a de beaux jours devant lui et cela malgré le ralentissement de l’activité économique : encore trop peu d’utilisateurs savent le faire fonctionner correctement compte tenu de sa « complexité » apparente ; il existe encore un manque criant d’experts en activité ; les investissements ont été très couteux et il sera difficile de revenir en arrière (encore plus aujourd’hui qu’il y a quelques mois) ; l’outils fourni des informations en temps réel dans les plus grandes entreprises mondiales dont les enjeux sont planétaires et il constitue aussi une aide à la décision. (vision globale et analyse sectorielle de rentabilité par exemple).
Et nous en sommes les opérateurs qui ne connaissons pas la crise !

Certes, il vous sera difficile d’être reconnu (un jour peut être) comme un expert (ou Consultant expérimenté) et de faire partie de ce « petit monde » en apparence très hermétique.

En ce qui me concerne, je remercie SAP d’avoir su préserver son « Pré carré » en innovant sans cesse pour rester le leader incontestable des « logiciels d’entreprises ou PGI » : bien entendu les prix d’interventions sont élevés pour les motifs évoqués ci dessus et on ne peut toujours pas télécharger SAP sur « Télécharger.com ». Mais qui s’en plaint ?
C’est ce qui le rend accessible aux seuls initiés et c’est tant mieux !

Je souhaite donc bonne chance à tous ceux qui veulent s’accrocher en travaillant d’arrache pieds pour y arriver, car le succès sera au bout du chemin.
Mais patience !

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