Bonjour,

Merci de vos réponses.

Rester gérant quelques semaines ou mois ne pose aucun problème pour mon nouvel employeur.

Je peux donc prendre mon temps pour fermer ma structure, et gérer mes clients le soir et le week-end, cela ne pose aucun problème du moment que cela n'interfère pas sur mon travail.

Mon employeur me fera même cadeau de quelques demi journées pour mes déplacements aux impots et au CFE.

Bonjour,

Je suis possède une EURL de dépannage informatique depuis 2007, dans laquelle je suis donc gérant non salarié.

J'ai reçu une offre d'embauche pour laquelle je compte répondre positivement. Meilleur salaire, avantages en nature (voiture, téléphone, mutuelle, prévoyance), 35 heures, plus de formalités administratives à gérer, plus l'angoisse de me demander si dans 1,2,6 mois j'aurai toujours des clients (depuis 1 an mon agenda n'a pas plus de 3 semaines de taf d'avance...), plus les comptes à vider de moitié avec des chèques à l'ordre du Trésor Public et du RSI...

Actuellement mon EURL ne me permet de me dégager qu'environ 800€ mensuel, ce qui commence à me déprimer, surtout lorsque je fais le ratio "ce que je facture" VS "ce qui me reste"...

J'ai donc, après plusieurs nuits blanches, choisi de dire oui au CDI "tranquille" que l'on me propose. Malheureusement la place est à prendre très rapidement (mi-juin), d'où mes questions :
- Puis-je me faire embaucher et garder mon EURL quelques mois afin de clore les dossiers en cours ? Je ne pense pas que cela pose problème, donc en considérant que oui :
- Quid du RSI ? Cotisant à la CPAM, suis-je toujours obligé de payer le RSI ?
- J'ai vu un petit peu les formalités à accomplir. Ces formalités, à votre avis, sont-elles faisables tout en étant salarié, c'est à dire sur les soirs et week-end ?

Merci d'avance pour votre aide.

J'ai adoré diriger ma société, la faire tourner. Mais depuis un certain temps, j'ai l'impression de ne plus arriver à progresser. Les heures improbables (finir à 23h certains jours), les paperasses, les ponctions financières ingérables auront eu raison de ma joie.

En fait, cette proposition d'emploi est pour moi aussi impromptue que providentielle : il est temps pour moi de passer à autre chose. La sensation déprimante de n'être pour ma patrie qu'une vache à lait commence à beaucoup trop dégrader mon humeur, ma vie sociale et familiale.

Finalement, le boulot idéal ne doit pas exister. Salarié je rêvais de devenir mon propre chef, et maintenant c'est avec soulagement que je vais retrouver le chemin su salarié... Fin d'une belle parenthèse de 5 ans qui m'aura quand même beaucoup enrichi, bien plus humainement que financièrement...