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Admin CINOV_IT
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Réponse postée 12 mars 2017 09:55
Merci pour ces commentaires. Vous êtes spécialisé dans l'analyse de texte on dirait. Ca ne vous prend pas trop de temps?
Réponse postée 11 mars 2017 19:45
Cher kzg
Vous travaillez dans quel monde? Chez les Mickey?
Qui vous parles de budget illimité? Qui vous parle de matières premières ou de rémunération ouverte? Je parle de prestation de freelance et de rémunération équitable et non du prix du sucre selon la loi de l'offre et de la demande. On n'est pas au marché des matières premières de Chicago.
Quand on fait des commentaires sur les propos des autres, il faut savoir bien le faire et s'abstenir de tenir des lieux communs. Si vous avez besoin de vous exprimer et de tenir des propos de bistrots,il y a d'autres lieux pour ça.
Une mission payée 300 € et facturée 450, voire 500 € au client en faisant croire au prestataire que le budget de son client est limité et qu'il n'a pas les moyens de vous payer plus, c'est tout à fait possible, mais inéquitable et immoral. Ça, c'est ce que je constate régulièrement. Ce qui est pris n'est pas à prendre. Une fois le contrat signé, c'est assez galère pour revenir dessus et un commercial jurera bien souvent la main sur le cœur qu'il travaille en toute transparence. Tout ceux qui m'ont dit ça m'ont menti.
C'est le même principe qui fait que certaines ESN vont chercher leurs candidats au Maroc, à l'île Maurice, au Portugal ou à encore à Madagascar pour mieux améliorer leurs marges...Et ce ne sont pas toujours les plus petites qui se lancent dans ce genre d'aventure...
Effectivement, on peut proposer le TJM que l'on veut mais comme vous l'avez dit vous-même, chaque client sait combien il veut payer pour sa prestation et moins ça lui coute, mieux c'est. Même réflexion inverse pour le commercial d'ailleurs. Plus il gagne, mieux sait, quel que soit le montant qu'il reste au prestataire. Pas d'état d'âme. Chacun, de son point de vue, cherche à maximiser son profit.
On ne peut pas avoir un prestataire compétent, certifié, et expert dans son domaine en le payant des cacahouètes. C'est ce que tout client désire et c'est que la réalité dénonce quotidiennement. Des programmes écrits au lance-pierre, des applis à l'ergonomie à vomir ou bien des traitements qui plantent sans arrêt, ça se rencontre tous les jours...et ça finit soit par couter soit aux utilisateurs soit à l'entreprise...La formation et le maintien des compétences a un prix qui doit se répercuter dans le TJM. Les entreprises se plaignent de ne pas trouver des intervenants compétents mais à qui la faute??
Et je ne parles pas des pratiques liés au règlement des factures, autre sujet brûlant. Certaines ESN acceptent de vous payer plus tôt moyennant une commission de 2, voire 3%. D'autres facturent 25 € HT un virement SEPA. Aucune bien sûr ne justifiera ces frais ni ne l'écriront quelque part. Pas vu. Pas pris. D'ici peut, il faudra payer pour le moindre acte de gestion en plus de leur marge......en toute transparence bien sûr!
Bon courage à ceux qui savent ce que c'est et qui le vivent tous les jours.
@GaFree Merci pour le commentaire. Pur le refus de paiement, c'est un peu compliqué. Des mauvais payeurs il y en a et j'en ai déjà rencontré mais tous ont fini par me payer.
Des fois ça peut être justifié et dans ce cas on n'attend pas des semaines avant de virer un prestataire en disant qu'il n'est pas bon. C'est parfois trop facile. Il ne faut pas une semaine pour se rendre compte qu'un CV a été trafiqué ou que le profil ne correspond pas au besoin. Chez un Client, l'environnement technique et humain est parfois complexe et pas facile à appréhender et la culture d'entreprise, l'aide des autres membres de l'équipe (= travail en mode coopératif et non occulte), l'ambiance de travail peuvent faire basculer une mission en cauchemar très rapidement.
Apporter des preuves du travail effectué, du bon de commande et si c'est le cas des difficultés rencontrées et des mails échangés et envoyer le tout par lettre recommandé au Client accompagné de la note d'honoraire, c'est déjà un bon début.
Après en fonction des cas, il y a l'injonction de payer mais il faut un dossier béton. En fonction de la complexité de la situation, n'hésitez pas à vous renseigner auprès d'un avocat. Il y a des consultations gratuites (se renseigner à la mairie). Bon courage
Vous travaillez dans quel monde? Chez les Mickey?
Qui vous parles de budget illimité? Qui vous parle de matières premières ou de rémunération ouverte? Je parle de prestation de freelance et de rémunération équitable et non du prix du sucre selon la loi de l'offre et de la demande. On n'est pas au marché des matières premières de Chicago.
Quand on fait des commentaires sur les propos des autres, il faut savoir bien le faire et s'abstenir de tenir des lieux communs. Si vous avez besoin de vous exprimer et de tenir des propos de bistrots,il y a d'autres lieux pour ça.
Une mission payée 300 € et facturée 450, voire 500 € au client en faisant croire au prestataire que le budget de son client est limité et qu'il n'a pas les moyens de vous payer plus, c'est tout à fait possible, mais inéquitable et immoral. Ça, c'est ce que je constate régulièrement. Ce qui est pris n'est pas à prendre. Une fois le contrat signé, c'est assez galère pour revenir dessus et un commercial jurera bien souvent la main sur le cœur qu'il travaille en toute transparence. Tout ceux qui m'ont dit ça m'ont menti.
C'est le même principe qui fait que certaines ESN vont chercher leurs candidats au Maroc, à l'île Maurice, au Portugal ou à encore à Madagascar pour mieux améliorer leurs marges...Et ce ne sont pas toujours les plus petites qui se lancent dans ce genre d'aventure...
Effectivement, on peut proposer le TJM que l'on veut mais comme vous l'avez dit vous-même, chaque client sait combien il veut payer pour sa prestation et moins ça lui coute, mieux c'est. Même réflexion inverse pour le commercial d'ailleurs. Plus il gagne, mieux sait, quel que soit le montant qu'il reste au prestataire. Pas d'état d'âme. Chacun, de son point de vue, cherche à maximiser son profit.
On ne peut pas avoir un prestataire compétent, certifié, et expert dans son domaine en le payant des cacahouètes. C'est ce que tout client désire et c'est que la réalité dénonce quotidiennement. Des programmes écrits au lance-pierre, des applis à l'ergonomie à vomir ou bien des traitements qui plantent sans arrêt, ça se rencontre tous les jours...et ça finit soit par couter soit aux utilisateurs soit à l'entreprise...La formation et le maintien des compétences a un prix qui doit se répercuter dans le TJM. Les entreprises se plaignent de ne pas trouver des intervenants compétents mais à qui la faute??
Et je ne parles pas des pratiques liés au règlement des factures, autre sujet brûlant. Certaines ESN acceptent de vous payer plus tôt moyennant une commission de 2, voire 3%. D'autres facturent 25 € HT un virement SEPA. Aucune bien sûr ne justifiera ces frais ni ne l'écriront quelque part. Pas vu. Pas pris. D'ici peut, il faudra payer pour le moindre acte de gestion en plus de leur marge......en toute transparence bien sûr!
Bon courage à ceux qui savent ce que c'est et qui le vivent tous les jours.
@GaFree Merci pour le commentaire. Pur le refus de paiement, c'est un peu compliqué. Des mauvais payeurs il y en a et j'en ai déjà rencontré mais tous ont fini par me payer.
Des fois ça peut être justifié et dans ce cas on n'attend pas des semaines avant de virer un prestataire en disant qu'il n'est pas bon. C'est parfois trop facile. Il ne faut pas une semaine pour se rendre compte qu'un CV a été trafiqué ou que le profil ne correspond pas au besoin. Chez un Client, l'environnement technique et humain est parfois complexe et pas facile à appréhender et la culture d'entreprise, l'aide des autres membres de l'équipe (= travail en mode coopératif et non occulte), l'ambiance de travail peuvent faire basculer une mission en cauchemar très rapidement.
Apporter des preuves du travail effectué, du bon de commande et si c'est le cas des difficultés rencontrées et des mails échangés et envoyer le tout par lettre recommandé au Client accompagné de la note d'honoraire, c'est déjà un bon début.
Après en fonction des cas, il y a l'injonction de payer mais il faut un dossier béton. En fonction de la complexité de la situation, n'hésitez pas à vous renseigner auprès d'un avocat. Il y a des consultations gratuites (se renseigner à la mairie). Bon courage
Réponse postée 10 mars 2017 07:42
Bonjour
Je confirme tout à fait cette pratique des TJM bas. La plupart des ESN concernées vous diront que les temps sont difficiles, que c'est la crise et que le budget du client est serré. C'est (parfois) vrai mais je ne l'ai jamais constaté. Bien souvent c'est la rémunération du freelance qui est serré et non le budget. Certaines ESN margent plutôt bien comparées à certaines qui limitent leur com entre 5 et 12 %...La plupart, cependant, s'accrochent à leur 20%, ce qui leur assurent de confortables marges, à moindre frais....et forcément, retirés de votre rémunération. Et tout ça se fait en toute transparence, comme on me répète tout le temps (et qui s'avère en fait bien opaque...)
Ces TJM bas peuvent s'expliquer de différentes façons: d'abord, les couts de publication d'une annonce ou l'accès aux CV n'est pas gratuit sur ce site et forcément, ça se répercute sur les TJM proposés. Rien n'est gratuit...
Après, autre constatation, c'est que même en proposant une mission à un tarif frôlant le ridicule, certain(e)s sont preneurs (besoin de trésorerie, mission à potentiel, etc..). Une fois, en faisant la remarque à un commercial qu'il ne trouverait pas d'expert au tarif de 300 €, il m'a répondu "sur, mais c'est la fin du mois, certains ont besoin de bosser je vais trouver". Le malheur des uns fait le bonheur des autres....
Ces annonces à prix serré proviennent souvent de société qui fournissent à des intégrateurs ou de grosses ESN de la ressource par cher pour suppléer aux pics d'activité..Les brokers, d'origine anglo-saxonne, ne se satisfont pas des miettes et bien souvent le ration est simple: 350 € pour le freelance, 150 € pour eux. La plupart ont pignon sur rue dans les beaux quartiers (Opéra, Champs-Élysées, Madeleine) et forcément ça coute cher...et tous vont jurer la main sur le coeur qu'ils ne prennet que le minimum du minimum...Préparez vos mouchoirs....
Enfin, pour poster des annonces, il faut mettre un minimum d'information. Certains sont très discrets sur la localisation par exemple, d'autres ne font que du copier-coller des appels d'offres reçus d'un tiers et d'autres ne postent rien, de peur que ça se sache. Allez espionner les petits copains pour leur piquer des clients est une pratique courante dans ce milieu là...
Enfin, parmi tous ces intermédiaires, certains font office de passe plats, et picorent quelques dizaines d'euros sur chaque contrat. Vous les rencontrez rarement, ils envoient juste votre CV et c'est vous qui prenez en charge le reste. C'est tout benef et cette commission du pauvre sera malheureusement retirée de ce qu'on vous réglera à.... 60 jours
La vigilance n'est pas une option quand on est freelance....
Je confirme tout à fait cette pratique des TJM bas. La plupart des ESN concernées vous diront que les temps sont difficiles, que c'est la crise et que le budget du client est serré. C'est (parfois) vrai mais je ne l'ai jamais constaté. Bien souvent c'est la rémunération du freelance qui est serré et non le budget. Certaines ESN margent plutôt bien comparées à certaines qui limitent leur com entre 5 et 12 %...La plupart, cependant, s'accrochent à leur 20%, ce qui leur assurent de confortables marges, à moindre frais....et forcément, retirés de votre rémunération. Et tout ça se fait en toute transparence, comme on me répète tout le temps (et qui s'avère en fait bien opaque...)
Ces TJM bas peuvent s'expliquer de différentes façons: d'abord, les couts de publication d'une annonce ou l'accès aux CV n'est pas gratuit sur ce site et forcément, ça se répercute sur les TJM proposés. Rien n'est gratuit...
Après, autre constatation, c'est que même en proposant une mission à un tarif frôlant le ridicule, certain(e)s sont preneurs (besoin de trésorerie, mission à potentiel, etc..). Une fois, en faisant la remarque à un commercial qu'il ne trouverait pas d'expert au tarif de 300 €, il m'a répondu "sur, mais c'est la fin du mois, certains ont besoin de bosser je vais trouver". Le malheur des uns fait le bonheur des autres....
Ces annonces à prix serré proviennent souvent de société qui fournissent à des intégrateurs ou de grosses ESN de la ressource par cher pour suppléer aux pics d'activité..Les brokers, d'origine anglo-saxonne, ne se satisfont pas des miettes et bien souvent le ration est simple: 350 € pour le freelance, 150 € pour eux. La plupart ont pignon sur rue dans les beaux quartiers (Opéra, Champs-Élysées, Madeleine) et forcément ça coute cher...et tous vont jurer la main sur le coeur qu'ils ne prennet que le minimum du minimum...Préparez vos mouchoirs....
Enfin, pour poster des annonces, il faut mettre un minimum d'information. Certains sont très discrets sur la localisation par exemple, d'autres ne font que du copier-coller des appels d'offres reçus d'un tiers et d'autres ne postent rien, de peur que ça se sache. Allez espionner les petits copains pour leur piquer des clients est une pratique courante dans ce milieu là...
Enfin, parmi tous ces intermédiaires, certains font office de passe plats, et picorent quelques dizaines d'euros sur chaque contrat. Vous les rencontrez rarement, ils envoient juste votre CV et c'est vous qui prenez en charge le reste. C'est tout benef et cette commission du pauvre sera malheureusement retirée de ce qu'on vous réglera à.... 60 jours
La vigilance n'est pas une option quand on est freelance....
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Réponse postée 1 janvier 2017 09:11
Bonjour
Je viens de recevoir un contrat d'un de ces intermédiaire d'origine anglo saxonne et j'ai été surpris de voir un paragraphe dédié aux demandes de références, imposant contractuellement au consultant le silence total en ne communiquant aucune information permettant à un tiers de contacter le client.
Assez amusant, car ce sont les mêmes qui vous appelaient à n'importe quelle heure du jour en vous demandant à brule-pourpoint "où vous en êtes actuellement" et qui tentaient par la même occasion de vous tirer les vers du nez en récoltant le nom des clients chez qui vous étiez ou aviez travaillé...
Les process changent mais l'état d'esprit (commercial) et les mauvaises habitudes sont toujours là!
Je viens de recevoir un contrat d'un de ces intermédiaire d'origine anglo saxonne et j'ai été surpris de voir un paragraphe dédié aux demandes de références, imposant contractuellement au consultant le silence total en ne communiquant aucune information permettant à un tiers de contacter le client.
Assez amusant, car ce sont les mêmes qui vous appelaient à n'importe quelle heure du jour en vous demandant à brule-pourpoint "où vous en êtes actuellement" et qui tentaient par la même occasion de vous tirer les vers du nez en récoltant le nom des clients chez qui vous étiez ou aviez travaillé...
Les process changent mais l'état d'esprit (commercial) et les mauvaises habitudes sont toujours là!