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H.BENOTMAN

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Réponse postée 10 avril 2024 11:03

Effectivement vous risquez de se retrouver dans la même situation..... reprise des droits que vous ne pourrez pas consommer pendant les 12 mois ... Si on suit la logique actuelle de pôle emploi, le rechargement est impossible dans votre cas techniquement car vous avez plus de 12 mois de reliquat à moins de répondre un poste de salarié après la reprise des droits, ce qui n'est vraiment compatible avec un projet de création d'entreprise qui demande d'y consacrer beaucoup de temps au début !!!

Donc le fonctionnement de pôle emploi pour notre situation, n'est ni logique ni légal et ne tient pas la route !

Ce que je vous propose c'est de prendre les devants et envoyer une question à votre conseiller pour lui dire comment ils traiterons ton cas si tu te retrouves dans la même situation que moi (épuisement des droits supérieur à 12 mois et absence d'un contrat de travail pendant ce temps ).

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Réponse postée 9 avril 2024 15:57

Bonjour,

J'ai fait une réclamation et j'attends la réponse; c'est quoi votre situation ?

Je crois qu'il y a une anomalie dans leur logiciel de calcul car la décision a été prise automatiquement par un algorithme qui calcul le droit au rechargement de la même façon pour une personne sans prendre en compte s'il est indemnisé ou pas :

Lien sur comment il fonctionne:

https://www.francetravail.fr/files/live/sites/PE/files/fichiers-en-telechargement/fichiers-en-telechargement---dem/4.rechargementare6037535313236502893.pdf

Bizarrement, cet algo ne contrôle pas le délai de forclusion;

La réglmentation indique que le rechargement des droits se fait dans les même conditions qu'une première ouverture des droits, pôle emploi n'a donc fait qu'un seul algo (avec ou sans reprise des droits).

La condition à mon avis qui pose problème est cella là: (elle doit contenir un bug)

vous avez perdu une activité salariée (un ou plusieurs contrats de travail) depuis la dernière ouverture du droit ;

Pour que l'algo conclue en l'absence d'un contrat donc mon cas, il doit considérer que je n'ai retravaillé depuis la dernière ouverture du droit car il considère la "reprise des droits" (janvier 2023 pour moi) comme la dernière ouverture du droit.

Or dans les textes de la réglementation, il faut regarder "la date initiale ouverture du droit" (juin 2018, j'ai bien travaillé depuis pendant 2 ans) et prendre en compte tous les contrats qui n'ont jamais servi pour une ouverture de droit (la reprise ne compte pas). Les textes font bien la différence systématiquement entre OUVERTURE,REPRISE et RECHARGEMENT:

En gros, l'algo doit ignorer la reprise et se positionner normalement à la date initiale ouverture du droit mais il ne le fait.

Sur mon espace PE je trouve un autre motif sur mon espace perso: "vous ne justifiez pas d'une fin de contrat de travail qui permet l'ouverture des droits". Ce qui semble correspondre à cette condition vérifiée par l'algo.

C'est mon analyse est bonne. , alors il y aurait beaucoup de gens qui passent à côté de leur droit au rechargement s'il n'ont pas retravaillé depuis la reprise de leurs droits non consommés totalement après une ouverture initiale.

Cordialement.

Bonjour,

Votre situation m’intéresse car je pense faire un peu le même parcours. Avez vous du nouveau ? Est que vous avez pu régulariser votre situation et récupérer vos indemnités?

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Réponse postée 4 avril 2024 14:55

Bonjour à tous,

Aujourd'hui c'est à mon tour de demander vos retours d'expérience. Voici ma situation:

  • 18/03/2018: Fin CDD portage salarial

  • 01/04/2018: création auto entreprise

  • 12/06/2018: Inscription et accord ARE (730J)

  • 25/10/2020: radiation auto entreprise

  • 26/10/2020: Reprise activité salarié CDI à plein temps (reste inscrit )

  • 01/07/2022: Création d'une nouvelle auto Enterprise (en parallèle du CDI)

  • 10/07/2022: Démission non légitime

  • 11/07/2022: Reprise activité salarié CDI à plein temps (reste inscrit )

  • 04/09/2022: Démission non légitime

  • 05/09/2022: Reprise activité salarié CDD Portage (reste inscrit )

  • 31/12/2022 : Fin normale de CDD et demande ARE

  • 01/03/2023: Début délai forclusion

  • 07/02/2023: Reprise ARE pour consommer le reliquat (209J)

  • 01/03/2024: Demande rechargement des droits

  • 29/02/2024: Fin délai forclusion

  • 31/03/2024: Fin du reliquat ARE

  • 01/04/2024: Refus rechargement de droit ARE pour les activités du 26/10/20 au 31/12/22.

    Le motif de refus est que je ne justifie pas d'au moins 130 jours travaillés ou 910 heures travaillées au cours des 24 derniers mois.

    Le courrier de refus n'indique pas la date de démarrage de la période d'affiliation (24 mois) mais selon les textes de l'UNIDEC, il commence à partir de la date de fin du dernier contrat , qui est dans mon cas le CDD rompu le 31/12/2022 et on remonte 24 mois en arrière jusqu'à a date initiale de l'ouverture des droits soit le 12/06/2018, en prenant en compte tous les types de contrat.

    Pendant cette période de 2 ans, j'ai travaillé à plein temps sans interruption.

    Le CDD ayant eu une fin normale, il permet donc de valider la perte involontaire de l'emploi.

    Au téléphone, pôle emploi me donne une autre raison qui est que mon dernier contrat de travail remonte à plus d'un an comparé à la date de la demande de rechargement des droits !

    Si je ne me trompe pas on parle du délai forclusion :

    Le terme du délai de 12 mois (dit délai de forclusion) est ainsi fixé à la veille de l’inscription comme demandeur d’emploi si le demandeur d’emploi est déjà inscrit. Il est fixé à la veille du premier jour du mois au cours duquel la demande d’allocations a été déposée (c’est-à-dire le dernier jour du mois civil précédant le mois au cours duquel la demande d’allocations a été déposée) lorsque le demandeur d’emploi a réalisé le dépôt de sa demande d’allocations postérieurement à son inscription comme demandeur d’emploi.

    selon l'UNIDEC, la fin du contrat doit se situer dans les 12 mois précédant l'inscription comme demandeur d'emploi ou, si la personne est déjà inscrite (mon cas), et dans certaines conditions, le premier jour du mois au cours duquel la demande d’allocations a été déposée (Règlement d’assurance chômage 26/07/2019, art. 7 § 1er).

    Or ce délai concerne à mon avis une demande d'ouverture de droit et non pas un rechargement car moi j'ai fait ma demande d'ARE juste après la fin du CDD, c'est à ce moment donc qu'il faut étudier ce délai. La reprise des droits par rapport au reliquat m'a été imposée et je n'ai pas eu le choix car je ne remplissais les conditions pour exercer le droit d'option et toucher les nouvelles ARE (il faut +30% d'écart entre les deux montants).

    Quid si le reliquat était déjà supérieur à un an ? le rechargement dans ce cas est techniquement impossible, non ? Cela va donc décourager les gens pour reprendre des contrats plus longs !

Si on suppose que ce délai de forclusion est applicable lors du rechargement des droits et non pas lors de la repise des droits, pôle emploi ne permet pas de demander le alors rechargement des droits à n’importe quel moment.

Ma conseillère m’a bien écrit par mail qu’il n’y a aucune démarche à faire de la part de l’allocataire. Clairement, on ne peut pas présenter une demande de rechargement avant la fin du délai de forclusion quand on est en reprise des droits en reliquat !

Je ne suis donc pas en tort car j’ai demandé à recharger mes droits par mail en septembre 2023 (avant la fin du délai de 12 mois) mais la conseillère m’a dit que je n’ai aucune démarche à faire et que cela sera étudié lors de l’épuisement des droits ! et Vu que je suis en cumul des revenus indépendants et ARE, alors je n’ai pas pu consommer 293j du reliquat sur l’année 2023.

En gros, je ne peux faire la demande de rechargement quand le je veux mais on me dit quand même que mon rechargement d’ARE est refusé car la demande de rechargement est hors délai de forclusion !

merci.

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Réponse postée 2 février 2024 00:06

Bonjour,

La réponse été apportée:

Résumé, pour perdre le Versement libératoire à partir du 01/01/2024, il faut être dans l'une de ces situations:

  • Avoir un RFR des revenus de l'année 2022 (avis d'imposition de 2023) supérieur au seuil VFL 25 710 € X nombre de part de l'année 2022 (attention ne pas utiliser celui de 2023 ou 2024 si vous avez eu des enfants par exemple)

  • Dénoncer l'option VFL avant le 31/12/2023 ou dans les 3 mois après la création de l'auto-entreprise si création en 2023

  • Sortir du régime de l'auto entreprise :

    • par choix

    • ou par le dépassement du seuil CA Auto entreprise deux années de suite en 2022 et 2023. Le CA annuel l'année de création est annualisé avant de le comparer au seuil (CA ANNUEL Hors Taxe X (365j ou 366j) / Nombre de jours d'activité l'année de création )

      L'URSSAF n'est pas tenue d'adapter la situation mais il vous appartient de faire la demande d'annulation du VFL dans le cas du dépassement du seuil VFL. Elle va donc continuer à prélever le VFL qui sera considéré comme une avance pour l'impot sur le revenu . la DGFIP procédera une régularation lors de la déclaration annuelle de l'IR.

      Vaut mieux donc bien faire ses calculs. Vous êtes les seules responsables devant la DGFIP. L'URSSAF ne oonnait pas votre RFR pour décider.

      Pour la sortie du dispositif, je crois que les choses sont différentes car l'URSSAF connait vos CA.

    Cdlt.

Hello tout le monde,

Est-ce que vous avez eu des réponses concernant ce sujet?

Je suis dans la même situation.

En grand merci,

C.

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