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cszaibrum
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cszaibrum
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19 juin 2013
Une certaine SSII utilise ce site freelance.info afin d'extirper aux candidats qui recherchent une mission des informations de contacts nommés et ce pour une unique fin : affiner leur portefeuille de prospects clients.
Je m'en vais vous narrer l'affaire : Vous trouver une mission sur notre site de référence qui peut potentiellement être en adéquation avec votre savoir faire. Vous répondez et envoyé votre dossier de candidature. Rapidement vous recevez un mail du type :
"Votre profil pouvant intéresser notre client en vue de des différentes sessions de RV's prévues la semaine prochaine, je vous serais gré de me communiquer 3 références nominatives en vue de notre controle qualité.
Nulle question pour nous de solliciter ces personnes, il s'agit juste d'étayer de la meilleure façon qu'il soit votre candidature auprès de notre commettant.
Dans l'attente de votre retour."
Vous donnez les références de bonne foi, et jamais en retour vous êtes contacté... Alors fuyez ce type de société qui n'utilise ce site que pour avoir des contacts commerciaux. Pour moi il est clair que c'est un abus et une détournement de la vocation fondamental du site freelance.info
Faites le savoir à tous les freelances de votre connaissance.
Je m'en vais vous narrer l'affaire : Vous trouver une mission sur notre site de référence qui peut potentiellement être en adéquation avec votre savoir faire. Vous répondez et envoyé votre dossier de candidature. Rapidement vous recevez un mail du type :
"Votre profil pouvant intéresser notre client en vue de des différentes sessions de RV's prévues la semaine prochaine, je vous serais gré de me communiquer 3 références nominatives en vue de notre controle qualité.
Nulle question pour nous de solliciter ces personnes, il s'agit juste d'étayer de la meilleure façon qu'il soit votre candidature auprès de notre commettant.
Dans l'attente de votre retour."
Vous donnez les références de bonne foi, et jamais en retour vous êtes contacté... Alors fuyez ce type de société qui n'utilise ce site que pour avoir des contacts commerciaux. Pour moi il est clair que c'est un abus et une détournement de la vocation fondamental du site freelance.info
Faites le savoir à tous les freelances de votre connaissance.
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Paul92
Nombre de posts : 1755Nombre de likes : 333Inscrit : 1 avril 2012
Oui, les clients ne sont pas dupes, surtout qu'aujourd'hui qu'on soit indépendant ou salarié la plupart des recutements se font sur mission. Et comme on l'a déjà évoqué ici, si certaines SSII insistent pour que vous ne postuliez pas sur une même mission via un concurrent, c'est avant tout pour bloquer votre CV.vdaxeis a écrit :
Pas du tout d'accord, c'est contraire à l'idée que je me fais d'un bon commercial (qu'il vende des prestations IT ou tout autre chose).kzg a écrit : (i) En amont (phase de prospection et réponse AO), connaissance du nom du client avant tout positionnement. Un intermédiaire ne peut pas diffuser votre CV à son client sans votre accord, et celui-ci est soumis au fait de connaitre le nom du client final.
Argument : vous êtes en contact avec d'autres intermédiaires, il serait dommageable pour tout le monde que votre CV parvienne chez un client donné en plusieurs exemplaires
lorsqu'un commercial a le besoin client, prenez conscience qu'il appelle 50 indépendants dans la journée.Dévoilez à 50 personnes le nom du client final est une très mauvaise pratique commerciale : vous augmentez considérablement les probabilités de vous faire doubler car nous vivons dans un monde où la diffusion de l'information est instantanée.
j'ai des intermediaires de confiance avec qui je fais du business depuis de nombreuses années qui me dévoilent le nom du client final. mais nous ne sommes pas dans ce cadre là car vos propositions exigent que cette pratique soit obligatoire.
Si j'avais à développer un cabinet de placement d'indep ou une SSII, je ne le ferai surtout pas !
De plus, ci dessous un parallèle, certes pas tout à fait du même niveau mais cela n'en est pas si loin.
lorsque nous étions salarié et que nous changions d'employeur pour aller de la société A vers la société B, est ce qu'on le criait sur tous les toits ? non et pourquoi ? c'est une reflexe de bonne pratique car tant que l'on n'est pas installé dans la société B, on ne sait jamais ce qui peut se passer. et ca vaut de même lorsque l'on est indep : je connais des indep qui, lorsqu'ils sont en fin de mission chez le client A ne dévoilent pas à tout le monde qu'ils vont démarrer chez le client B : ça ne me choque pas du tout.
Enfin, l'argument cité est un mauvais pretexte : Je sais que ce cas arrive, c'est regrettable mais en quoi voyez vous un problème de fond pour l'indep ?
Les clients connaissent parfaitement notre système et sais très bien que l'indep n'y est pour rien. un client refuserait il de prendre un indep sous pretexte qu'il a recu son CV par plusieurs intermediaires ? bullshit. Cela créera juste un malaise car le client peut choisir l'intermediaire qu'il souhaite, mais au fond du fond, l'indep n'y est pour rien et toutes les parties (clients et les x intermediaires) le savent pertinemment.
Si vous voulez faire en sorte que ce problème n'arrive pas, voilà ce qu'il faudrait faire :
Lorsqu'un client a un besoin, qu'il diffuse à tous se fournisseurs le même besoin écrit et que lorsque les intermediaires contactent les indep, qu'ils nous envoient cet écrit, il sera très simple alors pour l'indep de savoir s'il a déjà été contacté pour le même besoin
J'ai jamais eu ce problème mais je suis tout à fait d'accordkzg a écrit : (ii) Entretien client : être transparent vis à vis de son statut de sous-traitant pour le compte de l'intermédiaire.
Argument : établir une relation de confiance
pas d'accord du tout.kzg a écrit : (iii) Négociation : connaissance du tarif client et donc de la marge de l'intermédiaire.
Argument : il n'y a simplement aucune bonne raison de cacher cette information. Travailler en mode partenariat plutôt que client-fournisseur
Encore une fois, c'est contraire l'idée que je me fais du négoce.
l'intermediaire m'a clairement donné sa marge car nous nous connaissons bien mais cette pratique n'a pas être obligatoire.
Indeedkzg a écrit : (iv)Démarrage de la mission avec un contrat signé (ou a minima un contrat finalisé, qui sera signé au plus tard dans la semaine suivant le démarrage de la mission)
Argument : Si cela va sans dire, cela ira encore mieux en le disant
Pour ce qui est du prix de revente final, vous présentez bien le point de vue du commercial. Et le but d'un commercial c'est d'acheter un bon produit le moins cher possible pour le revendre le plus cherpossible. Sauf que dans notre secteur contrairement aux apparences on ne fait pas de la vente "one shot", et que la confiance est donc indispensable pour une relation à moyen terme.
On pourra rajouter que dans beaucoup de secteurs le fournisseur connaît par la force des choses le prix de vente final. Le producteur de salades sait très bien à quel prix ses produits se retrouvent à l'hypermarché du coin. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
J'ai dit "avant tout positionnement" j'entends par là "avant envoi du CV au client". Un commercial n'envoie pas 50 CV au client, son rôle est justement de sélectionner les 2 ou 3 profils qu'il estime être les plus intéressants.vdaxeis a écrit : Pas du tout d'accord, c'est contraire à l'idée que je me fais d'un bon commercial (qu'il vende des prestations IT ou tout autre chose).
lorsqu'un commercial a le besoin client, prenez conscience qu'il appelle 50 indépendants dans la journée.
1/ le commercial appelle 50 indeps
2/ il sélectionne les 2, 3 ou 5 qui sont intéressés/dispo/ont les compétences recherchées/etc.
3/ il leur communique le nom du client
4/ il envoie le CV (si le consultant est ok)
Trop souvent, d'après ce que j'ai compris, 4/ vient avant 3/.
C'est un problème parce que même si ce n'est pas forcément la faute de l'indep mais de celle d'intermédiaires indélicats, ça donne une mauvaise image de mercenaire, à tort je vous l'accorde mais peu importe, le mal est fait.vdaxeis a écrit : Enfin, l'argument cité est un mauvais pretexte : Je sais que ce cas arrive, c'est regrettable mais en quoi voyez vous un problème de fond pour l'indep ?
C'est un problème aussi vis à vis de vos autres partenaires : par exemple, j'ai un intermédiaire de confiance qui a un client de référence, qu'il connait bien pour y avoir travaillé longtemps. Si je vais travailler chez ce client, ce sera forcément via cet intermédiaire (c'est par lui que j'aurai le meilleur tarif, le meilleur suivi, etc.)
Donc si un autre intermédiaire me positionne chez ce client, ça ne sera pas optimal pour moi ET cela risque de gâter un peu la relation avec mon intermédiaire privilégié.
En pratique, sur les grands comptes, j'essaie de ne travailler qu'avec 1 seul intermédiaire. 1 grand compte - 1 intermédiaire.
C'est une solution mais qui se limite aux besoins ayant déjà été formalisés et ayant fait l'objet d'un AO. Vous savez quelle part des missions se signent avant ce stade ?vdaxeis a écrit : Si vous voulez faire en sorte que ce problème n'arrive pas, voilà ce qu'il faudrait faire :
Lorsqu'un client a un besoin, qu'il diffuse à tous se fournisseurs le même besoin écrit
Le négoce est entre le client et l'intermédiaire. Le client n'a pas à connaître la marge de l'intermédiaire.vdaxeis a écrit :
pas d'accord du tout.kzg a écrit : (iii) Négociation : connaissance du tarif client et donc de la marge de l'intermédiaire.
Argument : il n'y a simplement aucune bonne raison de cacher cette information. Travailler en mode partenariat plutôt que client-fournisseur
Encore une fois, c'est contraire l'idée que je me fais du négoce.
Entre l'intermédiaire et le freelance, pour moi c'est davantage un partenariat qu'un deal commercial. ET dans ce cadre, la transparence prime. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
A vous de lui faire comprendre que le plancher n'est pas le prix auquel vous êtes prêt à travailler, mais celui que vous pouvez accepter pour une mission bien précise présentant des avantages autres que le tarif, susceptibles de compenser le manque à gagner par rapport à votre tarif moyen : mission longue, à l'international, projet vous permettant d'acquérir de nouvelles compétences, etc.Paul92 a écrit : Le souci des fourchettes de taux, c'est que là encore 9 fois sur 10 le commercial cherchera à obtenir le prix plancher.
- "Voyons déjà comment se passe l'entretien avec le client, si effectivement il montre un fort intérêt pour mon profil et souhaite compter sur mes compétences dans la durée, alors nous en reparlerons"Paul92 a écrit : Ensuite le second argument qui arrive le plus souvent c'est "et pour une mission long terme, vous êtes prêt à accepter combien?".
Ah c'est bien, petit à petit vous y venez. Vous sortez de la logique 'salarié' avec son CV unique, et vous allez vers la logique 'indep' avec une offre de services 🤣Paul92 a écrit : Bref je crois que la meilleure solution c'est encore de créer plusieurs CV et plusieurs profils. Ceci permet de passer d'une logique monoproduit d'indépendant à une offre plus multiservice. -
Paul92
Nombre de posts : 1755Nombre de likes : 333Inscrit : 1 avril 2012En fait je m'en suis définitivement rendu compte après avoir constaté que la quasi totalité des commerciaux ne lisaient en fait que le titre de votre CV sans chercher davantage (d'ailleurs en ont-ils les compétences réelles?, ce serait plus un boulot de RH senior doté d'un fort bagage technique et fonctionnel).
Bref, nous ne sommes qu'un produit fini, pas une matière première. On peut le regretter, mais ce serait oublier que les SSII sont avant tout des entreprises commerciales. -
vdaxeis
Nombre de posts : 579Nombre de likes : 24Inscrit : 23 février 2010
Il me parait tout à fait normal que le nom du client soit dévoilé après l'étape 4, c'est à dire à l'étape 5kzg a écrit :
J'ai dit "avant tout positionnement" j'entends par là "avant envoi du CV au client". Un commercial n'envoie pas 50 CV au client, son rôle est justement de sélectionner les 2 ou 3 profils qu'il estime être les plus intéressants.vdaxeis a écrit : Pas du tout d'accord, c'est contraire à l'idée que je me fais d'un bon commercial (qu'il vende des prestations IT ou tout autre chose).
lorsqu'un commercial a le besoin client, prenez conscience qu'il appelle 50 indépendants dans la journée.
1/ le commercial appelle 50 indeps
2/ il sélectionne les 2, 3 ou 5 qui sont intéressés/dispo/ont les compétences recherchées/etc.
3/ il leur communique le nom du client
4/ il envoie le CV (si le consultant est ok)
Trop souvent, d'après ce que j'ai compris, 4/ vient avant 3/.
5/ le client souhaite vous interviewer
Tant que le client ne veut pas vous voir, je ne vois pas en quoi il est impératif pour l'indep de savoir qui c'est --> C'est juste de la curiosité, tout à fait humaine je le concède, mais qui fait prendre un grand risque aux intermédiaires.
Si vous connaissez le nom du client à l'étape 3, expliquez moi ce qui vous empeche d'appeler votre intermediaire préféré et donc de squizzer l'intermediaire qui vous a appelé ?kzg a écrit : C'est un problème aussi vis à vis de vos autres partenaires : par exemple, j'ai un intermédiaire de confiance qui a un client de référence, qu'il connait bien pour y avoir travaillé longtemps. Si je vais travailler chez ce client, ce sera forcément via cet intermédiaire (c'est par lui que j'aurai le meilleur tarif, le meilleur suivi, etc.)
Donc si un autre intermédiaire me positionne chez ce client, ça ne sera pas optimal pour moi ET cela risque de gâter un peu la relation avec mon intermédiaire privilégié.
Vous parlez de "mal" si le CV d'un freelance a été proposé plusieurs fois --> Votre système va justement augmenté ce genre de cas !
Il y aura des freelance qui auraient la tentation de tout de suite appeler leur intermediaire de confiance pour savoir si il y aurait possibilité d'envoyer votre CV
Ne pas connaitre le nom du client tout de suite, oui c'est quelquefois frustrant mais c'est tout à fait normal, cela protège le commercial qui vous présente le besoin
je ne parle pas d'un doc de 10 pages, je parle d'un mail où sont écrit les points essentiel de la mission.kzg a écrit :
C'est une solution mais qui se limite aux besoins ayant déjà été formalisés et ayant fait l'objet d'un AO. Vous savez quelle part des missions se signent avant ce stade ?vdaxeis a écrit : Si vous voulez faire en sorte que ce problème n'arrive pas, voilà ce qu'il faudrait faire :
Lorsqu'un client a un besoin, qu'il diffuse à tous se fournisseurs le même besoin écrit
Quand on me contacte pour une mission qui peut m'interesser, je demande toujours qu'ils m'envoient par mail le contenu de la mission --> vous ne faites jamais ca ?
et je peux vous assurer que je retrouve régulièrement des contenus de mails identiques d'intermediaires différents --> c'est suffisant pour comprendre que c'est la même mission
et franchement, convenons que les cas d'envoi de CV par différents intermediaires n'arrivent pas tous les jours...
C'est un deal commercial.kzg a écrit :
Entre l'intermédiaire et le freelance, pour moi c'est davantage un partenariat qu'un deal commercial. ET dans ce cadre, la transparence prime.
vous avez un raisonnement qui part du principe que le contrat que l'on signe est tri partite et donc à ce titre, l'indépendant doit connaitre toutes les modalités actées entre l'intermediaire et le client.
Il n'est pas tri partite.
Et s'il ne l'est pas, ce n'est pas la faute de l'intermediaire mais du client.
Enfin : Il vous déjà arrivé de travailer avec un intermediaire qui prenez 40% de marge ? Vous ne travaillez plus avec lui, c'est tout.
Dans tout métier, il y a des gens qui ont une éthique et d'autres non, le monde est comme cela -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
Le risque de se faire "doubler" c'est à dire que le consultant contacte le client directement et/ou via un autre intermédiaire qui sera moins gourmand ?vdaxeis a écrit : Tant que le client ne veut pas vous voir, je ne vois pas en quoi il est impératif pour l'indep de savoir qui c'est --> C'est juste de la curiosité, tout à fait humaine je le concède, mais qui fait prendre un grand risque aux intermédiaires.
Mon point de vue est que ceci est un comportement non professionnel. Pour moi il est totalement exclu.
Au risque de me répéter, le point essentiel est de travailler en confiance.
Dans le processus que vous proposez c'est la méfiance qui prime.
L'exigence de connaître le nom du client avant l'envoi éventuel d'un CV va de pair avec l'engagement de ne pas utiliser cette information pour son propre intérêt.
Si l'intermédiaire me fait confiance, très bien. Si non, on ne travaillera pas ensemble parce que cela ne m'intéresse pas de travailler avec quelqu'un qui se méfie de moi.
Si, bien sûr. Ceux qui me connaissent m'envoient même sans hésiter l'appel d'offres tel quel, avec le nom du client. Si la mission peut m'intéresser je réponds positivement. Dans le cas contraire, ou si je ne suis pas disponible, je propose à l'intermédiaire en question de le mettre en contact avec d'autres consultants que je connais et qui ont le profil, à qui je fais éventuellement suivre la description de la mission en masquant le nom du client.vdaxeis a écrit : Quand on me contacte pour une mission qui peut m'interesser, je demande toujours qu'ils m'envoient par mail le contenu de la mission --> vous ne faites jamais ca ?
S'il prend 40% de marge alors qu'il m'avait annoncé 20% il est grillé dès la première timesheet que je fais signer au client et sur laquelle j' indique le tarif client.vdaxeis a écrit : Enfin : Il vous déjà arrivé de travailer avec un intermediaire qui prenez 40% de marge ? Vous ne travaillez plus avec lui, c'est tout.
En pratique, et vu mes exigences en terme de tarif, au delà de 20% il n'y aucune chance que ça passe de toute façon. Mais je peux travailler avec un intermédiaire qui prend ce taux de marge maximum, à partir du moment où j'ai moi aussi le tarif maximum.
Vous avez raison sur le fait que certains n'ont pas d'éthique. Vous avez tort de dire que "c'est comme ça pi c'est tout". L'intérêt de définir une charte ou de constituer un syndicat ou ce que vous voulez, c'est justement de promouvoir et forcer la mise en place de bonnes pratiques, plutôt que de s'aligner sur le moins disant.vdaxeis a écrit : Dans tout métier, il y a des gens qui ont une éthique et d'autres non, le monde est comme cela -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Paul92 a écrit : Bref je crois que la meilleure solution c'est encore de créer plusieurs CV et plusieurs profils. Ceci permet de passer d'une logique monoproduit d'indépendant à une offre plus multiservice.
Bonjour,
Oui, c’est un élément exploitable, mais que je pense que cela ne suffit pas et qu’il faut également se tourner vers d’autres pistes. L’idée indiquée se rapproche de la technique du marketing consistant à segmenter une base de prospects pour leur délivrer des messages adaptés.
J’utilise depuis longtemps la personnalisation de CV en fonction de la cible. A cette fin, j’ai mis en place deux types de CV différenciant l’approche commerciale et surtout les références présentées. Par contre, compte tenu des motivations de mes clients je ne suis pas convaincu qu’il y ait un impact.
Dans mon cas, en plus de la variété dans l’offre de service, qui peut s’avérer difficile pour certains profils très spécialisés, je diversifie notamment la typologie des clients et les modalités de réalisation des prestations. Quand on peut mettre en place ce type de cocktail les problèmes liés aux intermédiaires n’existent plus car on bénéficie d’une grande indépendance vis-à-vis des clients. -
Paul92
Nombre de posts : 1755Nombre de likes : 333Inscrit : 1 avril 2012
A partir du moment où vos clients vous connaissent déjà, le CV a sans doute moins d'importance. Mais avec une SSII qui achète avant tout un produit, cette approche me semble indispensable. Effectivement je reconnais avoir longtemps considéré la rédaction du CV, et encore plus sa personnalisation, comme une tâche rébarbative, et c'était une erreur.michel95 a écrit :Paul92 a écrit : Bref je crois que la meilleure solution c'est encore de créer plusieurs CV et plusieurs profils. Ceci permet de passer d'une logique monoproduit d'indépendant à une offre plus multiservice.
Bonjour,
Oui, c’est un élément exploitable, mais que je pense que cela ne suffit pas et qu’il faut également se tourner vers d’autres pistes. L’idée indiquée se rapproche de la technique du marketing consistant à segmenter une base de prospects pour leur délivrer des messages adaptés.
J’utilise depuis longtemps la personnalisation de CV en fonction de la cible. A cette fin, j’ai mis en place deux types de CV différenciant l’approche commerciale et surtout les références présentées. Par contre, compte tenu des motivations de mes clients je ne suis pas convaincu qu’il y ait un impact.
Dans mon cas, en plus de la variété dans l’offre de service, qui peut s’avérer difficile pour certains profils très spécialisés, je diversifie notamment la typologie des clients et les modalités de réalisation des prestations. Quand on peut mettre en place ce type de cocktail les problèmes liés aux intermédiaires n’existent plus car on bénéficie d’une grande indépendance vis-à-vis des clients. -
Paul92
Nombre de posts : 1755Nombre de likes : 333Inscrit : 1 avril 2012
Sans vouloir à nouveau passer pour quelqu'un qui méprise la caste des commerciaux, je ne sais pas si le terme d'éthique est le bon. La quasi totalité des commerciaux ont pour principal but de marger le plus possible. Et quand vous voyez que certaines SSII, dont souvent des cabinets très reconnus, n'ont aucun scrupule à facturer des stagiaires (sans bien évidemment révéler leur statut au client), que peut-on attendre de leur attitude vis à vis d'indépendants comme nous?vdaxeis a écrit :
Il me parait tout à fait normal que le nom du client soit dévoilé après l'étape 4, c'est à dire à l'étape 5kzg a écrit :
J'ai dit "avant tout positionnement" j'entends par là "avant envoi du CV au client". Un commercial n'envoie pas 50 CV au client, son rôle est justement de sélectionner les 2 ou 3 profils qu'il estime être les plus intéressants.vdaxeis a écrit : Pas du tout d'accord, c'est contraire à l'idée que je me fais d'un bon commercial (qu'il vende des prestations IT ou tout autre chose).
lorsqu'un commercial a le besoin client, prenez conscience qu'il appelle 50 indépendants dans la journée.
1/ le commercial appelle 50 indeps
2/ il sélectionne les 2, 3 ou 5 qui sont intéressés/dispo/ont les compétences recherchées/etc.
3/ il leur communique le nom du client
4/ il envoie le CV (si le consultant est ok)
Trop souvent, d'après ce que j'ai compris, 4/ vient avant 3/.
5/ le client souhaite vous interviewer
Tant que le client ne veut pas vous voir, je ne vois pas en quoi il est impératif pour l'indep de savoir qui c'est --> C'est juste de la curiosité, tout à fait humaine je le concède, mais qui fait prendre un grand risque aux intermédiaires.
Si vous connaissez le nom du client à l'étape 3, expliquez moi ce qui vous empeche d'appeler votre intermediaire préféré et donc de squizzer l'intermediaire qui vous a appelé ?kzg a écrit : C'est un problème aussi vis à vis de vos autres partenaires : par exemple, j'ai un intermédiaire de confiance qui a un client de référence, qu'il connait bien pour y avoir travaillé longtemps. Si je vais travailler chez ce client, ce sera forcément via cet intermédiaire (c'est par lui que j'aurai le meilleur tarif, le meilleur suivi, etc.)
Donc si un autre intermédiaire me positionne chez ce client, ça ne sera pas optimal pour moi ET cela risque de gâter un peu la relation avec mon intermédiaire privilégié.
Vous parlez de "mal" si le CV d'un freelance a été proposé plusieurs fois --> Votre système va justement augmenté ce genre de cas !
Il y aura des freelance qui auraient la tentation de tout de suite appeler leur intermediaire de confiance pour savoir si il y aurait possibilité d'envoyer votre CV
Ne pas connaitre le nom du client tout de suite, oui c'est quelquefois frustrant mais c'est tout à fait normal, cela protège le commercial qui vous présente le besoin
je ne parle pas d'un doc de 10 pages, je parle d'un mail où sont écrit les points essentiel de la mission.kzg a écrit :
C'est une solution mais qui se limite aux besoins ayant déjà été formalisés et ayant fait l'objet d'un AO. Vous savez quelle part des missions se signent avant ce stade ?vdaxeis a écrit : Si vous voulez faire en sorte que ce problème n'arrive pas, voilà ce qu'il faudrait faire :
Lorsqu'un client a un besoin, qu'il diffuse à tous se fournisseurs le même besoin écrit
Quand on me contacte pour une mission qui peut m'interesser, je demande toujours qu'ils m'envoient par mail le contenu de la mission --> vous ne faites jamais ca ?
et je peux vous assurer que je retrouve régulièrement des contenus de mails identiques d'intermediaires différents --> c'est suffisant pour comprendre que c'est la même mission
et franchement, convenons que les cas d'envoi de CV par différents intermediaires n'arrivent pas tous les jours...
C'est un deal commercial.kzg a écrit :
Entre l'intermédiaire et le freelance, pour moi c'est davantage un partenariat qu'un deal commercial. ET dans ce cadre, la transparence prime.
vous avez un raisonnement qui part du principe que le contrat que l'on signe est tri partite et donc à ce titre, l'indépendant doit connaitre toutes les modalités actées entre l'intermediaire et le client.
Il n'est pas tri partite.
Et s'il ne l'est pas, ce n'est pas la faute de l'intermediaire mais du client.
Enfin : Il vous déjà arrivé de travailer avec un intermediaire qui prenez 40% de marge ? Vous ne travaillez plus avec lui, c'est tout.
Dans tout métier, il y a des gens qui ont une éthique et d'autres non, le monde est comme cela
Notre seule façon de faire entendre notre point de vue, c'est d'être sur une démarche plus constructive. Notamment en faisant comprendre aux SSII qu'il est préférable de faire du 15% avec une personne fiable et compétente, plutôt que de vouloir faire du 30% avec un sous-traitant qui soit ne fera pas l'affaire, soit partira sans mettre les formes dès qu'il aura compris qu'il s'est fait flouer et/ou qu'il aura trouvé mieux ailleurs. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010
La majorité de mes prospects ne me connait pas (physiquement) mais exprime des besoins dans au moins deux types de mes prestations qui peuvent être aussi déclinées. Je sais gérer la suite avec plus ou moins de bonheur mais c’est quand même simple et les résultats sont corrects. Les clients existants n’ont pas besoin du CV.Paul92 a écrit : A partir du moment où vos clients vous connaissent déjà, le CV a sans doute moins d'importance.
La difficulté est de se rendre visible c’est-à-dire de mettre en place des outils qui permettent à des prospects d’établir le contact mais également de maintenir le lien par des méthodes appropriées. Quelle que soit la nature de la prestation ce sont généralement les prospects qui me contactent. Dans ce cas j’ai l’impression que le CV n’est pas lu, sauf peut-être si le client demande une prestation « consistante » (à mon échelle) comme par exemple une assistance particulière.
Pour un intermédiaire, effectivement, le CV est important vu que c’est probablement un des éléments principaux de pré-sélection. Dans ce cas-là le CV est l’image du freelance, il a intérêt à être soigné et il peut être adapté à la prestation comme discuté précédemment. Certaines SSII ont des présentations très professionnelles de leurs propositions et notamment des CV.Paul92 a écrit : Mais avec une SSII qui achète avant tout un produit, cette approche me semble indispensable. Effectivement je reconnais avoir longtemps considéré la rédaction du CV, et encore plus sa personnalisation, comme une tâche rébarbative, et c'était une erreur.
Le CV peut être un des premiers éléments de différenciation. C’est la même idée pour une SSII qui répond à un appel d’offres, sa proposition a intérêt à être personnalisée sinon, non seulement elle va se noyer dans la masse de ses concurrents mais elle ne répondra pas précisément au besoin.
Par contre, pour un client final, je n’en perçois pas l’importance sur le terrain vu que j’essaye de détecter les motivations du choix opéré par le client. Mon but est d’essayer de détacher l’achat de prestations de ma personne donc du profil détaillé pour faire acheter des prestations par rapport à l’expression d’un besoin.
On peut toujours essayer de « faire comprendre » et cela peut fonctionner.Paul92 a écrit : Notre seule façon de faire entendre notre point de vue, c'est d'être sur une démarche plus constructive. Notamment en faisant comprendre aux SSII qu'il est préférable de faire du 15% avec une personne fiable et compétente, plutôt que de vouloir faire du 30% avec un sous-traitant qui soit ne fera pas l'affaire, soit partira sans mettre les formes dès qu'il aura compris qu'il s'est fait flouer et/ou qu'il aura trouvé mieux ailleurs.
J’avais déjà essayé avec certains intermédiaires mais à la fin j’ai jeté l’éponge et j’ai radicalement changé de méthode, ceci progressivement.
De toute manière nous allons toujours retomber sur l’équilibre entre l’offre et la demande du marché sur lequel on évolue. Quand il y a de la demande tout est plus facile ; j’entends par là la demande que l’on a détectée et parfois provoquée car les clients finaux ne viennent pas tout seul et n’attendent pas après les freelance. Il va de soi que la détection de prospects cela coûte cher en temps passé mais c’est important pour développer son activité et conserver une réelle indépendance. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012Paul92 a écrit : Sans vouloir à nouveau passer pour quelqu'un qui méprise la caste des commerciaux, je ne sais pas si le terme d'éthique est le bon. La quasi totalité des commerciaux ont pour principal but de marger le plus possible.Paul92 a écrit : Notre seule façon de faire entendre notre point de vue, c'est d'être sur une démarche plus constructive. Notamment en faisant comprendre aux SSII qu'il est préférable de faire du 15% avec une personne fiable et compétente, plutôt que de vouloir faire du 30% avec un sous-traitant qui soit ne fera pas l'affaire, soit partira sans mettre les formes dès qu'il aura compris qu'il s'est fait flouer et/ou qu'il aura trouvé mieux ailleurs.
A mon avis le principal but d'un commercial est plus exactement de réaliser le plus gros CA possible.
Or on ne réalise pas forcément le plus gros CA en prenant la marge maximum sur chaque affaire.
Justement parce que comme vous le dites, prendre 30% sur un freelance sous payé qui va vous lâcher au bout de 3 semaines, rapporte moins que prendre 15% sur un freelance satisfait de son tarif qui va assurer la mission jusqu'au bout et pourra même vous faire remonter d'autres besoins clients (ça rapporte moins et en ça consomme plus d'énergie, car la négo sera plus tendue et surtout au bout de 3 semaines il faudra tout recommencer avec un autre).
Et ce principe essentiel en affaires, certains le connaissent et l'appliquent, d'autres l'ignorent ou optent pour une vision court-termiste.
Le but de la démarche est de favoriser les premiers et défavoriser les seconds.
Les premiers sont dans une logique win-win avec leurs sous traitants : "si mon sous traitant est satisfait, il va collaborer avec moi, être plus enclin à travailler avec moi qu'avec d'autres, me faire remonter des besoins clients, me transmettre de bons CV de collègues disponibles, les négociations seront moins tendues (c'est plus facile quand la confiance est là) autant de temps et d'énergie économisées que je peux consacrer à prospecter de nouveaux clients, et augmenter beaucoup plus vite mon CA".
Les seconds sont les "marchands de CV" que vous décrivez et que vous pensez archi-majoritaires, au point de considérer qu'ils sont "tous comme ça".
Je persiste à penser que même s'ils sont sans doute trop nombreux, d'autres savent travailler de façon intègre et constructive. -
vdaxeis
Nombre de posts : 579Nombre de likes : 24Inscrit : 23 février 2010@kzg,
Demander aux intermédiaires de dévoiler leur marge
Encore une fois vous vous trompez de cible.
Si on en est là, ce n'est pas du fait des intermédiaires mais des clients.
Nous sommes en sous traitance des intermediaires, ce n'est pas contrat TRI-PARTITE, et c'est bien du fait du client.
prenons le cas des agences immobilières :
A la signature d'une promesse de vente, les 3 parties (acheteur, vendeur, agence) connaissent tous les termes (dont la marge de l'agence) de la vente car c'est un contrat tri-partite.
l'agence immobilière est là pour apporter un service entre les 2 parties, ce n'est pas de la sous traitance entre 2 sociétés.
Nous indep, nous faisons de la sous traitance et à ce titre, vous n'avez pas de facto à connaitre les modalités du contrat entre l'intermediaire et le client.
Changer ce système pour arriver à un contrat tri-partite dans lequel l'intermédiaire apporte uniquement du service ? oui, je suis pour.
mais cette demande est à formuler auprès de clients.
l'intermediaire n'y est pour rien car il subit les exigences du client.
Le meilleur contrat tri-partite qui existe aujourd'hui dans notre système est le portage salarial (cas où l'intermediaire embauche l'indépendant et qu'il n'y a pas d'autres intermediaires entre la société porteuse et le client) : c'est une manière de faire converger 3 acteurs dans 1 contrat commercial. mais bien sur, l'indépendant est obligé de perdre son statut de société et devient qu'un acteur "humain" au lieu d'être un acteur "société".
Demander aux intermédiaires de dévoiler le nom du client AVANT que le client n'accepte de recevoir en entretien l'indépendant
Je reviens sur mon exemple de l'immobilier.
pourquoi les agences immobilières n'affichent pas l'adresse de leur bien à vendre ?
c'est une manière de se protéger commercialement. alors bien entendu qu'en cherchant bien, vous pouvez trouver l'adresse et ce n'est pas illégal mais c'est à vous de faire cet effort.
lorsque vous etes interessé pour visiter le bien, l'agence donne forcément l'adresse et vous fait signer une attestation d'exclusivité
dans notre système, c'est exactement pareil sauf que l'évènement déclencheur de dévoiler le nom du client ne doit être fait qu'à partir du moment où le client souhaite vous rencontrer. avant ce stade, il n'y a aucun interet pour l'intermediaire de dévoiler le nom du client et c'est bien normal. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
Je ne vois pas quelle exigence du client empêcherait l'intermédiaire de communiquer le tarif final au sous traitant ?vdaxeis a écrit : @kzg,
Demander aux intermédiaires de dévoiler leur marge
Encore une fois vous vous trompez de cible.
[...]Nous indep, nous faisons de la sous traitance et à ce titre, vous n'avez pas de facto à connaitre les modalités du contrat entre l'intermediaire et le client.
[...]Changer ce système pour arriver à un contrat tri-partite dans lequel l'intermédiaire apporte uniquement du service ? oui, je suis pour.
mais cette demande est à formuler auprès de clients.
l'intermediaire n'y est pour rien car il subit les exigences du client.
Je suis d'accord que sur le plan strictement juridique, le tarif final figure sur le contrat entre le client et l'intermédiaire et ne concerne pas le sous traitant.
Ma démarche se place sur le terrain de la confiance et de la transparence. Je préfère avoir 5 donneurs d'ordre avec qui j'ai une relation de confiance, un partenariat, plutôt que 20 donneurs d'ordre où la méfiance est la règle et où on ne communique que les informations strictement nécessaires.
Déjà répondu. A partir du moment où on est dans une relation de confiance, il n'y a pas lieu de chercher à se protéger.vdaxeis a écrit : Demander aux intermédiaires de dévoiler le nom du client AVANT que le client n'accepte de recevoir en entretien l'indépendant
[...]c'est une manière de se protéger commercialement. -
vdaxeis
Nombre de posts : 579Nombre de likes : 24Inscrit : 23 février 2010
Déjà répondu, mais vous ne voulez pas l'entendre.kzg a écrit : Déjà répondu. A partir du moment où on est dans une relation de confiance, il n'y a pas lieu de chercher à se protéger.
vous êtes chez les bisounours.
la confiance, ça ne s'acquiert pas juste avec une signature d'une charte.
dans le monde commercial, ce n'est pas parce que votre interlocuteur a signé une charte que vous allez lui faire une confiance aveugle alors que vous le connaissez depuis 5 min.
La confiance, ça se gagne. C'est une fois que vous avez travaillé avec quelqu'un qu'une confiance est établie
Et j'ai la chance de travailler aujourd'hui en toute confiance avec un intermediaire que je connais de longue date
la confiance ? ca se gagne et je vais même aller plus loin, ça peut se perdre
il m'est arrivé il y a quelque temps de travailler 3 ans consécutifs avec un intermediaire. 3 ans de facturation pleine pour un même client. nous étions en pleine confiance : je faisais bien mon boulot, j'étais payé en temps et en heure.lorsqu'ils m'appelaient, je n'hesitai pas à leur expliquer le contexte du client, leur donner en avance les besoins pour qu'ils trouvent les bonnes ressources.
une fois la mission achevée, on a réussi à se brouiller sur la signature d'un autre contrat à propos de clause de non concurrence. Cela a dégradé fortement nos relations. qui avait tort qui avait raison ? ce n'est pas le débat mais le fait est là.
au final, je me suis brouillé avec le commercial. (mais pas avec la société tout entière car d'autres commerciaux essayent souvent de me récupérer)
et pourquoi une confiance peut se perdre ? parce qu'il y a un moment où les interets divergent.
La confiance ? c'est très long pour la gagner, ça se perd en revanche très vite (étendez mes propos aux mariages, aux sociétés pluri-actionnaires, vous comprendrez mieux).
autant je vous trouve bon visionnaire sur d'autres sujets, autant votre vision du commerce m'attère.
Si vous deviez développer une société à but commercial, je ne pense pas que vous iriez très loin avec ce genre de propos. -
Paul92
Nombre de posts : 1755Nombre de likes : 333Inscrit : 1 avril 2012En tout cas je n'ai toujours pas compris moi non plus qu'est-ce qui légalement interdit à l'intermédiaire de dévoiler le tarif du client final.
S'il refuse de vous donner cette information, c'est uniquement parce qu'il pense que ce n'est pas son intérêt. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012vdaxeis a écrit :
Déjà répondu, mais vous ne voulez pas l'entendre.kzg a écrit : Déjà répondu. A partir du moment où on est dans une relation de confiance, il n'y a pas lieu de chercher à se protéger.
vous êtes chez les bisounours.
la confiance, ça ne s'acquiert pas juste avec une signature d'une charte. dans le monde commercial, ce n'est pas parce que votre interlocuteur a signé une charte que vous allez lui faire une confiance aveugle alors que vous le connaissez depuis 5 min.
Non mais vous lui ferez toujours un petit peu plus confiance qu'à celui qui n'a rien signé.
Et encore un petit peu plus quand vous constaterez que cette charte (ou ce syndicat ou consortium ou autre) devient une référence, une norme, et que les freelances signataires de cette charte ou adhérents de ce syndicat respectent leurs engagements et sont des partenaires dignes de confiance.
Je ne dis pas que ça se fera en 5 min !!!
Je tente de définir un nouveau paradigme. A terme, voilà comment la relation intermédiaire-sous traitant devrait fonctionner.
Ensuite on se donne les moyens d'atteindre cet objectif. Etablissement d'une charte de droits et devoirs, création d'un syndicat etc.
On ne fait peut être pas le même métier ?vdaxeis a écrit : autant je vous trouve bon visionnaire sur d'autres sujets, autant votre vision du commerce m'attère.
Si vous deviez développer une société à but commercial, je ne pense pas que vous iriez très loin avec ce genre de propos.
Je ne vends pas du temps de travail je vends de la prestation intellectuelle.
Je peux avoir une valeur ajoutée dès le premier contact client, par exemple en sachant adapter mon CV en fonction du profil de la société, du projet, de la mission.
Je peux avoir des contacts qui connaissent bien ce client et obtenir des informations annexes qui pèseront dans la balance, etc.
Je peux aider le commercial à gagner la mission (si vous vendez un téléviseur, il ne vous aidera pas en se montrant sous son meilleur jour en fonction du client). Il a donc tout intérêt à me faire confiance dès le départ. Et je précise que cette confiance vaut dans les 2 sens.
Je suis peut être un cas à part, mais les quelques règles énoncées ci-dessus, je les applique strictement avec tous les intermédiaires qui me contactent. Ceux qui hésitent à être transparents avec moi, plutôt que de leur dire "ok je comprends, vous devez vous protéger commercialement, c'est normal" je tâche de les convaincre qu'avec moi ils peuvent partager l'information.
Et c'est gagnant-gagnant, j'ai un exemple très précis.
Une ssii me contacte avec un AO correspondant parfaitement à mon profil et souhaite envoyer mon CV au client. Je demande qui est le client (il se trouve qu'à ce stade j'ai déjà deviné qui c'est) refus du commercial. Je refuse donc qu'il envoie mon CV. Fin de la discussion.
Le même jour, une autre ssii me contacte pour le même AO. Je demande qui est le client, le commercial hésite un peu mais me le dit en me précisant bien que c'est confidentiel. Je le remercie pour sa confiance, le rassure sur ma discrétion, puis je lui dis que je connais parfaitement ce client pour y avoir travaillé pas plus tard que l'année dernière. Aujourd'hui je ne suis pas disponible, mais je connais quelqu'un qui a le profil idéal et une personnalité qui devrait plaire à ce client (et je lui fais aussi confiance, je sais que si mon contact gagne la mission je serais rétribué d'une façon ou une autre !).
Le deal ne s'est pas fait, mais la ssii a pu marquer des points en présentant un CV très pertinent, a trouvé en ma personne un sous traitant fiable et réglo, pour ma part j'ai pu aider un de mes contacts de tenter sa chance sur un AO intéressant, etc. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Confiance, transparence, gagnant-gagnant, win-win, collaboration, partenariat, … 😲
Autant de termes que j’ai entendus lors d’entretiens et qui sont sortis de mon vocabulaire depuis fort longtemps. Quand quelqu’un (intermédiaire ou client par exemple) commence par tenir ce discours dans des relations qui finalement ne sont que commerciales, et rien d’autre, l’expérience m’amène toute de suite à me méfier.
Quand un interlocuteur me parle de confiance je lui parle de contrat. Car après tout, est-ce si difficile de coucher des engagements sur du papier vu que nous sommes supposés tenir nos engagements réciproques ?
Les notions précédentes j’y croyais comme tout le monde en débutant mais il s’avère que la réalité du terrain est bien différente et je fais une synthèse de la situation proche de celle de vdaxeis et de paul92.
Nous évoluons dans une sphère qui est malheureusement tributaire des performances commerciales de certains même si nous n’en cautionnons pas les pratiques déviantes qui en découlent.
Aujourd’hui, croire que l’on peut instaurer de réelles relations de confiance avec de soi-disant « partenaires » dans nos métiers me semble illusoire.
En tout cas c’est le constat personnel que j’en fais en côtoyant des professionnels de toutes natures qu’ils soient intermédiaires, prestataires ou clients.
Comme l’indique vdaxeis nous évoluons dans un « monde commercial » et les pratiques qui en découlent sont exclusivement commerciales. Il est donc essentiel de ne pas faire preuve d’un excès de naïveté.
Après chacun fait ce qu’il veut et c’est son problème. Mais sur ce point expérience vaut mieux que science.
La principale conclusion que j’en tire, c’est qu’aujourd’hui, et je suis le premier à le regretter, les seules relations fiables que nous pouvons avoir avec nos interlocuteurs ne peuvent être que contractuelles.
Quant aux syndicats, chartes de toutes natures, et autres solutions qui paraissent naturellement louables, inutile de réinventer la roue.kzg a écrit : Et encore un petit peu plus quand vous constaterez que cette charte (ou ce syndicat ou consortium ou autre) devient une référence, une norme, et que les freelances signataires de cette charte ou adhérents de ce syndicat respectent leurs engagements et sont des partenaires dignes de confiance.
Je ne dis pas que ça se fera en 5 min !!!
J’invite ceux qui seraient tentés de voir d’abord ce qui existe et de constater les résultats concrets.
Et lorsque le constat sera fait … bon courage pour la suite. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
Ok. Donc on ne fait définitivement pas le même métier. Ou pas de la même façon. Quand je parle de relations de confiance, de transparence, etc. ce n'est pas un voeu pieux, c'est comme ça que JE travaille depuis des années.michel95 a écrit : Confiance, transparence, gagnant-gagnant, win-win, collaboration, partenariat, … 😲
Autant de termes que j’ai entendus lors d’entretiens et qui sont sortis de mon vocabulaire depuis fort longtemps. [...]
Aujourd’hui, croire que l’on peut instaurer de réelles relations de confiance avec de soi-disant « partenaires » dans nos métiers me semble illusoire.
En tout cas c’est le constat personnel que j’en fais en côtoyant des professionnels de toutes natures qu’ils soient intermédiaires, prestataires ou clients.
Peut être parce que quand je suis arrivé dans ce métier, au lieu de voir comment faisaient les autres et de me caler sur les pratiques courantes, j'ai défini mes propres règles ?
Je ne vous cache pas qu'au début j'ai eu beaucoup de propositions que j'ai déclinées pour ces raisons. C'est un choix. Il faut pouvoir se le permettre aussi, je reconnais que ce n'est peut être pas donné à tout le monde de pouvoir attendre une mission 6 mois (au lieu de 15 jours pour 3 semaines) juste pour des questions de principe. -
Paul92
Nombre de posts : 1755Nombre de likes : 333Inscrit : 1 avril 2012Oui clairement, le terme d'éthique est malheureusement assez incompatible avec la réalité du commerce moderne. Quant à la relation de confiance, elle existe, mais j'y vois plus un rapport de force, au mieux une simple association d'intérêts.
N'oubliez jamais que les personnes que vous jugez réglos ne se comportent pas forcément de cette façon avec tout le monde. Si vous avez obtenu avec eux cette position privilégiée, c'est le plus souvent parce que vous avez su vous montrer ferme à un moment donné. Les gens vous traiteront toujours comme vous les laisserez vous traiter, et ce proverbe est encore plus vrai dans le monde professionnel.
Cela dit, même si c'est un peu utopique, je crois tout de même beaucoup à l'intérêt d'un syndicat. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
C'est ce que je répète sans cesse à mes amis salariés qui se plaignent du fait de devoir faire des heures supp sans être rémunérés en conséquence, ou de devoir faire du boulot qui ne correspond pas à leur niveau de responsabilité, etc.Paul92 a écrit : Les gens vous traiteront toujours comme vous les laisserez vous traiter
"Tant que l'employé se laisse faire, l'employeur a raison". C'est particulièrement vrai dans ce cas vu qu'en France le droit du travail protège plutôt très bien les salariés. Mais c'est aussi vrai dans une relation commerciale, c'est mon avis en tout cas. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010
Bonsoir,kzg a écrit : Je ne vous cache pas qu'au début j'ai eu beaucoup de propositions que j'ai déclinées pour ces raisons. C'est un choix. Il faut pouvoir se le permettre aussi, je reconnais que ce n'est peut être pas donné à tout le monde de pouvoir attendre une mission 6 mois (au lieu de 15 jours pour 3 semaines) juste pour des questions de principe.
C’est un choix personnel et sur ce point j’ai une vision très différente.
Mon avis est que la confiance n’est pas nécessaire, elle peut même se révéler dangereuse comme certains le constateront ou l’on déjà constaté.
Une piste de recette ?
Baliser les relations. Un simple contrat suffit, encore faut-il qu’il soit équilibré (voir les billets sur la question) et se révèle beaucoup plus efficace que toutes les stratégies de type « gagnant-gagnant » et autres slogans commerciaux à la mode utilisés pour amadouer les sous-traitants. Nous connaissons tous ce discours.
Si bien que tout le monde est satisfait. Je n’ai jamais besoin d’attendre pour trouver des clients pour des questions de principe et je n’éprouve aucun état d’âme. Il n’y a aucune friction dans ce cas si l’on anticipe. De toute manière si cela déplaisait à mon interlocuteur il irait voir ailleurs, cela arrive peut-être mais cela ne pose aucun problème et ne m’a jamais été reproché.
Pour ma part, les principes sont rangés au placard et tout fonctionne très bien.
Enfin plutôt que de faire confiance je préfère contractualiser la confiance et je ne vois pas où il pourrait y avoir le moindre problème d’éthique. -
Vince77-1
Nombre de posts : 146Nombre de likes : 2Inscrit : 8 juin 2007Bonjour.
J'ai suivi les derniers post de ce topic. Si je peux donner un avis tout personnel, je pense que de notre position, il est illusoire de croire que nous ayons une quelconque emprise sur les donneurs d'ordre (intermédiaires et/ou client finaux). Je le regrette car je préfèrerai également travailler en confiance. Le problème est que parce qu'il y a quelques personnes indélicates, du coté donneur d'ordre comme du coté indep, il est extrêmement difficile voir impossible de ne pas mettre sur le contrat tout ce que l'on veut y voir apparaître. Dans l'absolu un contrat écrit n'est même pas obligatoire sauf que ça ouvre toutes les possibilités. Kzg, j'ai bien peur que vous ne soyez déçu un jour ou l'autre. Je ne vous le souhaite pas mais avec ces méthodes de travail vous vous y exposer. -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
😲 😲 😲Vince77 a écrit : Bonjour.
J'ai suivi les derniers post de ce topic. Si je peux donner un avis tout personnel, je pense que de notre position, il est illusoire de croire que nous ayons une quelconque emprise sur les donneurs d'ordre (intermédiaires et/ou client finaux). Je le regrette car je préfèrerai également travailler en confiance. Le problème est que parce qu'il y a quelques personnes indélicates, du coté donneur d'ordre comme du coté indep, il est extrêmement difficile voir impossible de ne pas mettre sur le contrat tout ce que l'on veut y voir apparaître.
Je ne sais pas si c'est moi qui m'exprime mal ou vous qui avez lu en diagonale. Je n'ai jamais suggéré de se passer d'un contrat !
Au contraire, je dis qu'il faut refuser absolument de commencer à travailler sur une mission tant qu'on n'a pas un contrat signé (certains le font).
Quand je parle de confiance et de transparence, c'est avant cette étape : la ssii est transparente concernant le nom du client et son budget, le sous traitant partage les infos privilégiés qu'il peut avoir sur ce client, ou met la ssii en contact avec d'autres personnes susceptibles d'intéresser le client, etc. un partenariat plutôt qu'un jeu de dupes ou chacun essaie de prendre le maximum en donnant le minimum.
Si le deal se fait bien entendu qu'il faut tout mettre par contrat, et il est plus facile de négocier avec quelqu'un qui vous fait confiance plutôt que quelqu'un qui se méfie de vous.
Je ne vois pas à quel type de déception je m'expose ? J'aurais pu être déçu au début, quand j'ai établi ces règles, en constatant que personne ne travaille comme ça, qu'en posant ces conditions je ne trouverai jamais de missions.Vince77 a écrit : Kzg, j'ai bien peur que vous ne soyez déçu un jour ou l'autre. Je ne vous le souhaite pas mais avec ces méthodes de travail vous vous y exposer.
Mais j'en ai trouvé, ainsi que des personnes de confiance et qui me font confiance (je vous accorde que j'en ai aussi rencontré beaucoup qui n'ont pas accepté de jouer le jeu, et que j'ai mis de côté). Au point qu'aujourd'hui je ne cherche plus de missions, on m'en propose (et on me demande aussi des conseils, des infos, etc. que je partage volontiers, échange de bons procédés). -
anajidi
Nombre de posts : 160Nombre de likes : 0Inscrit : 18 décembre 2006Bonjour
Attention ca change de technique, y'a du nouveau:
Le commercial:
"Bonjour,
Suite a notre conversation téléphonique, vous trouverez mes coordonnées dans ce mail.
Comme convenu, merci de me faire parvenir deux consultants référents avec qui je pourrais échanger afin de compléter votre profil..."
-----------------------------------
Le consultant:
"
Bonjour,
merci pour le temps que vous m'avez accordé ce matin. Voici les noms de 2 consultants avec qui j'ai déja travaillé:
Dupont xxx
XXX Martin:.
J'espere que vous les avez dans votre base
de donnée."
----------------------
Le commercial:
"
Bonjour,
Après verification, je ne les ai pas trouvé dans la base.
Avez-vous leurs coordonnées?
..."
🤣 🤣 🤣 🙂 🙂 🙂 😃 😃 -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012Le commercial:
"Bonjour,
Suite a notre conversation téléphonique, vous trouverez mes coordonnées dans ce mail.
Comme convenu, merci de me faire parvenir deux consultants référents avec qui je pourrais échanger afin de compléter notre cvthèque sans effort..." -
Vince77-1
Nombre de posts : 146Nombre de likes : 2Inscrit : 8 juin 2007
[/quote]Citation:
Le commercial:
"Bonjour,
Suite a notre conversation téléphonique, vous trouverez mes coordonnées dans ce mail.
Comme convenu, merci de me faire parvenir deux consultants référents avec qui je pourrais échanger afin de compléter notre cvthèque sans effort...
et de faire jouer la concurrence" -
freemanuu
Nombre de posts : 164Nombre de likes : 0Inscrit : 10 mai 2014Quand un intermédiaire me demande des noms et coordonnées de personne avec qui j'ai travaillé, je dis "ok, je leurs demande d'abord".
Et puis la mission commence rapidement et donc je ne leur donne pas de référence... -
jeffporcaro
Nombre de posts : 14Nombre de likes : 0Inscrit : 6 janvier 2014Bonjour à tous, et merci pour ce topic.
Car la pratique continue. Et les phrases ne changent pas d'un mot avec la version donné dans le premier message datant de fin 2013... Je viens de recevoir un mail en ayant postulé à une offre.
Alors merci d'avoir partagé vos expériences.
Bonne journée à tous.