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Enell

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Inscrit depuis le : 25 mars 2009

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Réponse postée 18 janvier 2010 14:04

Des échéances convenues à l'avance, les clients apprécient généralement cette pratique, car ils peuvent adapter leur budget "mariage" plus facilement.

Et je ne vois pas comment pratiquer autrement, sinon en vivant de manière totalement marginale et en laissant les clients décider du moment où ils me paieront. Car c'est véritablement ça qui se passe quand vous ne précisez pas de dates de paiement sur les contrats.

Bien, comme il y a trop peu de photographes sur le site, je stoppe donc cette discussion.

Merci quand même et à bientôt peut-être !
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Réponse postée 18 janvier 2010 09:21

Bonjour,

je suis photographe et j'ai lancé ma micro-entreprise le 2 mai 2009.
Je fais beaucoup de photos de mariage et je rencontre assez souvent le même problème, à savoir que la finalisation des commandes prend parfois 2, voire 3 mois. Ce qui fait que jusqu'à présent, les clients ne me payaient le solde dû qu'à livraison (acompte payé la veille des reportages), donc le plus souvent 2 à 3 mois après avoir réalisé leur reportage.

Pour expliquer ce long délai : de mon côté, j'arrive à faire les post-traitements des photos et la mise en page du book que je propose dans mes formules en moins de 10 jours (bref, je respecte toujours ma part du contrat). Mes clients ont ensuite possibilité de visionner les photos et la mise en page du book depuis mon site, de manière sécurisée. Les clients peuvent me demander une ou deux modifications du livre si certaines photos ne leur conviennent pas. Et c'est justement là qu'est le problème : les clients mettent énormément de temps à faire leur choix ou à me répondre. Il y a toujours de bonnes excuses, et je peux dire que ce sont très souvent les mêmes : "comme on travaille, on n'a pas le temps de regarder tout ça et les week-end on est très souvent pris", ou alors "on a du mal à se décider, laissez-nous un peu de temps". Moi, ça commence à me prendre le "choux", car pendant ce temps, je ne suis pas payée, et je suis comme tous les entrepreneurs : j'ai l'Urssaf à payer et un prêt entreprise.

J'ai donc un peu changé mes conditions et j'impose à présent un paiement du solde de la commande au maximum 30 jours suivant le reportage. J'ai pu constater qu'avec des clients de bonne foi, les commandes sont totalement finalisées en 2 ou 3 semaines (selon la masse de travail que j'ai) et que donc je peux être payée en moins d'un mois, d'où les 30 jours maximum pour l'encaissement du solde.

Pour être certaine d'être payée à temps, je demande deux chèques lors de la signature des contrats : un chèque d'acompte et l'autre chèque du montant du solde dû. Les dates d'encaissement sont indiquées sur le contrat, c'est donc un engagement de ma part et je n'ai jamais encaissé un chèque avant la date prévue.
Malgré cela, certaines personnes (peut-être trop méfiantes), ne veulent pas donner le 2ème chèque. J'ai donc pensé à imposer, dans ce cas, un envoi en contre-remboursement de la marchandise (photos, livre, cd, etc...). Cela déplait également à certains (souvent les mêmes qui ne veulent pas donner les deux chèques... comme c'est étrange).
Le problème avec l'envoi en contre-remboursement, c'est que je retrouve le même soucis qu'au début, à savoir que la finalisation des commandes peut être rallongée de 2 à 3 mois par le client qui "réfléchit" ou "n'a pas le temps". Et donc je me retrouve payée trop longtemps après le reportage.

En novembre j'ai fait un petit reportage mariage pour des gens qui ne voulaient pas donner les 2 chèques et voulaient venir chercher la marchandise eux-mêmes à mon domicile. Comme je les connaissais d'un autre mariage que j'avais couvert, je leur ai fait confiance. Je n'aurais pas du, puisqu'au bout du compte, la commande vient seulement de se finaliser et quand je leur ai demandé à quel moment ils souhaitaient venir tout chercher, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas le temps de venir et qu'ils me préviendraient si un jour ils passaient dans mon coin ( 😈 ).
Je leur ai donc proposé de leur envoyer le colis en échange de frais de port. Ils ont refusé en s'énervant sérieusement et m'ont dit de me débrouiller comme je voulais, mais qu'ils ne voulaient pas mettre un centime de plus que le montant de la commande.

J'ai donc pris le colis, je l'ai envoyé en recommandé et contre-remboursement. Ils devraient l'avoir aujourd'hui ou demain. Peu importe la manière, cette fois s'en était trop.

J'aimerais savoir si mes conditions sont assez "ficelées". J'aimerais aussi savoir comment font les autres photographes qui proposent des books. Est-ce qu'ils imposent une mise en page sans demander leur avis aux clients ?

Désolée pour ce long message, mais je préfère bien m'expliquer pour avoir les réponses les plus claires.

Merci d'avance et à bientôt !
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Réponse postée 4 janvier 2010 09:27

Bonjour tout le monde !

Tout d'abord, meilleurs voeux pour 2010 à vous tous 😃

Je reviens après quelques jours d'absence et je vous remercie pour vos réponses.
Kariboo, merci pour ces précisions, je ne me souvenais plus de ce point concernant les Assedic.
François1, effectivement je vois qu'il y a eu des progrès concernant le statut d'auto-entrepreneur pour les photographes et je pense que je vais réfléchir à la chose dans les plus brefs délais.
Je suis en micro-entreprise, je pense pouvoir changer ce statut facilement, du moins je l'espère.
Quant au statut d'auteur à l'Agessa, je l'ai déjà pour travailler avec les professionnels. En fait, pour bien compliquer les choses à la façon traditionnelle française, un photographe doit avoir le statut d'auteur pour travailler avec les pros et un autre statut inscrit à la chambre des métiers pour travailler avec les particuliers.
C'est franchement pénible, ce sont deux comptas distinctes, il ne faut pas se tromper. Si je ne suis qu'auteur et que je fais un reportage mariage demain (par exemple) et que je me fais inspecter par les services de l'Urssaf, je peux être pénalisée par une jolie amende et en cas de récidive, je peux aussi risquer la prison.
Je sais parfaitement qu'une grande majorité de photographes freelance ne sont qu'auteurs et font quand même du reportage pour les particuliers. Certains sont au courant des risques qu'ils prennent, d'autres non. Chacun fait bien ce qu'il veut, mais bon, vu les risques encourus, j'ai un peu de mal à rester uniquement en tant qu'auteur.

Concernant le problème lancé au début de ce sujet, j'ai appelé l'Urssaf qui m'a expliqué que ma facture provisionnelle pour 2010 n'inclue pas l'ACRE. Je n'aurai donc pas autant à payer que ce qui est indiqué et, de plus, en leur envoyant mon prévisionnel pour 2010, je peux justifier que je n'atteins pas encore les 10.000 euros et ils peuvent encore me faire baisser mes trimestres.

Mais d'ici là, je ne sais pas encore si je serai encore en micro-entreprise.
Je dois bien étudier la question, mais je pense qu'auto-entrepreneur serait plus juste côté charges sociales.

Le truc important pour moi est d'être certaine que je continuerais à cotiser pour la sécu et la retraite (je travaille parfois en intérim mais ce n'est pas suffisant pour les trimestres pour la retraite).

A bientôt tout le monde ! 🙂
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Réponse postée 28 décembre 2009 17:19

Effectivement, c'est une solution... ou plutôt ça pourrait en être une. Mais il en tant que photographe, il est interdit d'exercer comme auto-entrepreneur.
Eh oui, c'est la loi et on me l'a bien fait comprendre à la chambre de métiers quand j'hésitais encore dans le choix du statut.
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Réponse postée 28 décembre 2009 15:05

Bonjour,

je suis en micro-entreprise depuis le 2 mai 2009 et je bénéficie de l'Accre.

Je viens de recevoir mon provisionnel des cotisations 2010 et celui-ci atteint un total de 4265 €, exonérations Accre comprises.

Je sais que les cotisations sont calculées sur une base forfaitaire. Cela dit, je n'ai pas atteint les 5000 € de CA en 2009 et les commandes que j'ai reçues pour 2010 n'atteignent pas encore les 4000 € (pour info, je suis photographe et les commandes se font des mois à l'avance).

J'envisage sérieusement de cesser définitivement mon activité si je ne trouve pas une solution avant la prochaine échéance pour les cotisations (le 5 février 2010), sinon je vais mettre ma famille en danger financier. Les trimestres de cotisations prévus sont trop lourds et je peux dire que je travaillerai uniquement pour payer l'Urssaf sans pouvoir payer mon prêt entreprise et sans avoir pu payer mon loyer ni les choses courantes de la vie (nourriture, électricité, téléphone, assurances,...).

Je comprends à présent pourquoi tant d'entreprises "coulent" avant d'avoir atteint leur première année.

J'ai plusieurs questions :
1/ Y a-t-il un recours possible auprès de l'Urssaf pour ne payer des cotisations que sur les revenus réels ?
2/ Après fermeture d'une EI, est-on "interdit" de réouverture dans l'avenir (je parle de 5 ou 10 ans après, car je ne compte pas recommencer maintenant) ?
3/ Avant de créer mon entreprise, je bénéficiais des allocations chômage. J'ai donc reçu les deux parties de l'aide dite "capital assedic". Après fermeture de mon entreprise, vais-je avoir droit à un "reste" de mes allocations afin de me permettre de retrouver un emploi ?

Merci d'avance de vos réponses et à bientôt !
D'avance meilleurs voeux pour la nouvelle année !!!
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Réponse postée 2 avril 2009 07:13

Bonjour,

comme je suis en pleine création d'entreprise, je fais également appel à un organisme pour demander un prêt pour le lancement de mon activité. Ce prêt sera compléter par celui d'une banque. L'organisme est le Caire.

Ma question se dirige vers le véhicule de société qu'il me faut acquérir impérativement. A la base je souhaitais acheter un véhicule d'occasion, on en trouve beaucoup des récentes et à prix raisonnables que les entreprises revendent et ce sont de vrais voitures de société puisqu'elles n'ont que 2 places. La voiture d'occasion, c'était surtout pour faire une économie.

Mais j'ai appris que certains organismes financiers pour les prêts aux nouvelles entreprises n'acceptent pas de prêter de l'argent pour un véhicule d'occasion. Cette règle est surtout pour les entreprises nouvellement créées.

Dois-je alors revoir la somme que je vais demander pour le prêt ? A savoir que je souhaitais demander 10.000 euros pour l'achat du matériel pro photo, pour les besoins immatériels (publicité qui sera faite par un agent en communication) et pour le véhicule d'occasion.

N'arrivant pas à trouver de réponse sur le net, j'espère que l'un de vous saura m'aider.

Merci d'avance et à bientôt ! 😉
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Réponse postée 2 avril 2009 07:06

Bonjour,

je viens enfin me présenter à vous 🙂

Je suis en train de créer mon entreprise dans le domaine de la photographie événementielle en Alsace. A partir d'aujourd'hui, ma demande d'immatriculation est enregistrée et le début d'activité officiel est pour le 2 mai.

Je pratique la photo depuis... on peut dire toujours. Selon mes proches, j'étais fascinée par les appareils photos de mon père dès l'âge de 3 ou 4 ans et j'ai eu mon premier appareil à 12 ans. Mais j'ai vraiment commencé à faire de la vraie photo artistique vers 17-18 ans avec mon premier réflex.

Je suis donc de la génération argentique. Je suis passée au numérique il y a à peine 5 ou 6 ans, mais c'était vraiment pour des questions de coûts (je développais quand même une cinquantaine de pellicules par mois, vous imaginez !).

Et aujourd'hui je réalise enfin un rêve de toujours en me mettant à mon compte. Je vais commencer en tant qu'artisan inscrite à la Chambre de Métiers pour les photos événementiels privées mais mon véritable but est de travailler avec les professionnels puisque je me suis spécialisée quasiment dès mes débuts dans la photo d'architecture et les packshots. J'aurai donc un autre statut, artiste-auteur inscrite à la Maison des Artistes et à l'Agessa, dès que j'aurai de quoi m'inscrire là-bas puisqu'ils n'acceptent les inscriptions que sur factures émises à des professionnels et de copies des oeuvres réalisées.

Affaire à suivre donc...

En tout cas, je peux dire que ce forum m'a déjà bien aidée dans la plupart de mes démarches, on trouve ici quelques personnes bien avisées et expertes et je les remercie pour le temps qu'elles passent à nous répondre.
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Réponse postée 1 avril 2009 10:43

Oui j'ai finalement pris rendez-vous, facturé 55 euros, mais au moins, en payant, j'aurai un suivi si besoin (en espérant ne pas retomber sur la même personne désagréable).

Pour revenir sur les mauvais accueil, je ne comprends pas l'intérêt d'expédier les gens de la sorte. Nous n'avons pas la science infuse et créer une entreprise n'est pas une compétence innée. Les professionnels de la Chambre de Métiers sont sensés être là pour nous conseiller. Je n'aime pas beaucoup être assistée pour quoi que ce soit en général, mais dans ce cas, il s'agit quand même d'une chose importante et la moindre erreur pourrait me coûter cher.

Pour l'instant je fais profil bas, on sait jamais si mon dossier passe entre les mains de cette fameuse personne, je ne voudrais pas qu'elle le sabote. Mais je vous assure qu'une fois correctement installée, je me ferai un plaisir de signaler son comportement. Il n'y aura peut-être pas de conséquence pour elle (et je ne lui souhaite aucun mal), mais je trouve tout de même grave de se comporter ainsi avec les gens. Car je vous assure sans exagérer qu'elle était d'une froideur glaciale et montrait ouvertement qu'elle souhaitait que j'en finisse au plus vite (alors que personne n'attendait pour passer après moi... elle n'avait sûrement pas encore pris son café avec ses collègues 🙄 )

Enfin bref, chers entrepreneurs, ne vous laissez pas faire quand même, il s'agit de votre entreprise, de votre avenir 😉
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Réponse postée 1 avril 2009 08:47

Ok, merci pour la réponse.
Ca me semblait logique dans ce sens, mais l'administration et la logique (parfois) ça fait deux... 😛
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Réponse postée 1 avril 2009 07:51

Merci beaucoup pour vos réponses, là au moins c'est clair !

Pour le nom commercial et l'enseigne, je mets le même nom, car mon activité est la photographie et je me ferai connaître uniquement sous le nom de ma société, que ce soit auprès des fournisseurs que des clients.

En tout cas merci beaucoup !
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Réponse postée 1 avril 2009 07:10

Bonjour,

Voilà mon problème :
hier, en allant retirer mon dossier Po à la Chambre de Métiers, je n'ai pas eu de chance, car la personne qui m'a reçue a été très expéditive avec moi, du coup, toutes les questions que j'avais concernant l'Accre restent sans réponse (et à ce sujet, les personnes qui vous reçoivent à la Chambre de Métiers ne sont-elles pas sensées vous guider dans vos démarches, et non vous envoyer à moitié sur les roses ? 🙄 )

Voici mes questions :

- Dans le dossier qu'on m'a remis, j'ai un document de demande d'Accre. J'aimerais juste savoir à qui je dois l'envoyer : Pôle Emploi ou Chambre de Métiers ?

- La demande de versement de capital initial (auquel j'aurais droit puisque je suis demandeuse d'emploi indemnisée et qu'il me reste plus d'un an de droits) doit-elle être demandée au Pôle Emploi et si oui, faut-il attendre d'avoir le numéro d'immatriculation de l'entreprise pour faire cette demande ?

Voilà, c'est tout... Merci d'avance pour vos réponses si vous en avez et à bientôt !
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Réponse postée 1 avril 2009 06:30

Bonjour,

j'ai commencé à remplir ma déclaration de création d'entreprise Po, mais trois points me semblent assez vagues et la notice n'explique pas clairement (selon moi) ce qu'il faut mettre. J'ai d'abord cherché sur internet des explications, mais je ne trouve pas...

Il s'agit des cadres n°2, 7 et 13, qui sont respectivement : "Nom commercial", "Enseigne" et "Options fiscales".

Dans le 2 et le 7, il m'a semblé comprendre que je dois mettre le nom de mon entreprise, c'est ce que j'ai fait, mais ce qui me semble étrange, c'est de devoir mettre deux fois le nom de la boite... Ai-je bien fait à ce niveau ?

Pour le 13, mon soucis est pour le choix fiscal en BIC, il y en a 3, à savoir "Micro", "Réel simplifié" et "Réel normal". M'étant assez documentée à ce sujet, j'avais choisi la micro-entreprise en réel simplifié pour les impôts. Mais comme à présent je me retrouve face à ces trois choix, je m'emmêle de nouveau les pinceaux. J'ai coché "Micro", mais j'ai un gros doute quand même.

Si jamais j'ai fait des erreurs, je peux imprimer une nouvelle déclaration depuis internet, et je préfère recommencer que de me tromper, c'est quand même important.

J'appellerais bien la Chambre de Métiers (où j'ai rencontré hier une personne qui m'a donné tout le dossier à renvoyer pour l'immatriculation), mais vu comme la personne était expéditive avec moi (glaciale et pressée d'en finir au bout de 5 mn), je n'ose plus appeler pour demander conseil.

Merci d'avance si vous pouvez m'aider !
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Réponse postée 28 mars 2009 18:43

oui c'est un peu ça le problème, mais dès que possible je me mettrai en contact avec la MDA puis l'Agessa.

En tout cas merci de m'avoir consacré un peu de temps et peut-être à bientôt !
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Réponse postée 28 mars 2009 18:20

Je n'ai pas tout expliqué, en effet, ça pouvait vous sembler bizarre. Voilà l'histoire :
je démarre mon activité courant mai, je vais surtout profiter de la pleine saison des mariages pour commencer. Evidemment, je vais contacter les industriels pour tenter de travailler avec eux. Si ça marche (je l'espère car c'est vraiment ma spécialité), vous êtes au courant que la Maison des Artistes ne prend les demandes d'enregistrement que sur présentation de factures et de copies des oeuvres réalisées. Je pense donc avoir le temps avant de pouvoir m'y inscrire et cela se fera probablement l'hiver prochain, voire début 2010.
Voilà pourquoi au départ il est logique que je sois d'abord inscrite à la Chambre des Métiers, mais je me disais juste qu'en présentant mon dossier avec mon projet de travail pour les professionnels parallèlement au métier de photographe portraitiste, on m'embêterait au niveau de la demande pour bénéficier de l'Accre.

Si mon explication vous semble encore vague, n'hésitez pas à me le dire 😉
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Réponse postée 27 mars 2009 09:23

Calimero a écrit : Je ne sais pas si avec les statuts particuliers AGESSA & cie on "perd" l'ACCRE, mais on peut très bien être PL en bénéficiant de l'ACCRE. 😉
J'ai retrouvé un article que j'avais lu à ce sujet, mais je me suis un peu emmêlée les pinceaux. Apparemment il s'agit surtout d'exonération de cotisations sociales. Voici l'article :

"Dans une lettre du 17/10/2008, le Ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique rappelle que les artistes-auteurs s'inscrivant à la Maison des Artistes ou à l'Agessa ne peuvent pas bénéficier de l'exonération de charges sociales au titre du dispositif d'Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d'Entreprise (Accre).

"En tant que créateurs d'oeuvres de l'esprit, les artistes auteurs visés à l'article L 382-1 du code de la sécurité sociale ne peuvent être considérés comme créant ou reprenant une activité économique industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale au sens de l'article L 351-24 du code du travail.
De ce fait, les artistes auteurs ne sont pas concernés par l' exonération de cotisations initiale ou prolongée prévue dans le cadre de l'ACCRE".

Néanmoins, à titre exceptionnel, les artistes-auteurs qui auraient bénéficié, à tort, avant la date de ce courrier, de l'exonération initiale Accre, pourront en demander la prolongation, s'ils en remplissent les conditions."
(Source : http://www.culture-action.org/actualites.php)

Bon manifestement quand on est artiste auteur inscrit à la MDA ou à l'Agessa, on ne bénéficie pas de l'exonération de cotisation que propose l'Accre (c'est une aberration soit dit en passant, mais bon... 🙄 ).

Cela dit, je me souviens avoir lu que l'on peut cumuler deux statuts différents en étant inscrit à la Chambre des Métiers et à la MDA ou Agessa, il suffit de faire le nécessaire auprès des CFE correspondants. Dans ce cas, je pense que l'Accre me sera accordée à 100% pour mon statut d'artisan et je ne perdrai seulement l'exonération de cotisation pour le statut d'artiste-auteur.

Mais... les lois étant faites pour être contournées (sans tomber dans l'illégalité évidemment), j'ai également lu sur le site de l'APCE que l'artiste-libre peut entrer, sous certaines conditions, sous le statut d'artisan. Il s'agit principalement des artistes cédant leurs droits d'auteur sur leurs oeuvres.
S'il n'y a que ça pour me simplifier les choses pour mes débuts, je n'ai pas de problème avec le fait de céder mes droits auprès de mes clients professionnels. C'est une chose à laquelle j'avais déjà réfléchi et il s'avère que de nos jours, les industriels et autres professionnels recherchent avant tout des photographes cédant leurs droits d'auteurs. Cela évite par la suite les complications administratives (reversement des droits d'auteurs à l'artiste, déclarations Agessa, etc...) que les clients professionnels n'ont plus envie de supporter.

Voilà, finalement c'est moi qui répond à ma propre question, lol, mais c'est vraiment par hasard que je suis tombée sur ces réponses.

Par contre, si vous avez des témoignages concernant les prévisionnels que vous avez du faire lors de votre propre création d'entreprise, je suis toute ouïe, car là je patauge encore et toujours et je dois présenter le mien mercredi 1er avril (et ce n'est pas une blague 😉 )

Merci d'avance et à bientôt !
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Réponse postée 26 mars 2009 21:05

Merci pour la réponse 🙂

Ce qui me chagrine avec le statut d'artiste-auteur, et donc en cotisant à l'Agessa, c'est qu'on est considéré comme profession libérale, et qu'avec ça on perd les droits à l'Accre... Ce qui franchement ne m'arrangera pas la première année...
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Réponse postée 25 mars 2009 17:59

Bonjour,

Alors ma situation me semble un peu casse-tête et j'espère vraiment trouver une personne qui saura me renseigner.

Je suis en phase de création d'entreprise dans le milieu photographique. J'ai déjà plusieurs rendez-vous : un conseiller pour me guider dans mes démarches, et deux organismes pour les aides financières.

Dans un premier temps, ce qui me stresse un peu, c'est que j'ai découvert que pour les activités comme la mienne : photographe portraitiste mariage ET photographe industriel, publicitaire, d'architecture... je vais devoir m'inscrire sous deux statuts différents, puisque dès lors que vous travaillez pour les professionnels, il y a les droits d'auteur qui entrent en jeu et dans ce cas on vous considère comme artiste-libre. En tant que photographe portraitiste mariages, on reste sous un régime dit "normal" et je peux rester dans la micro-entreprise. Le problème avec le statut d'artiste-libre, c'est que l'on n'a pas droit à l'ACCRE. Et je suis comme beaucoup d'entre vous, je compte sur cette aide pour palier au manque de revenus inhérent à la 1ère année d'une entreprise.

Alors si quelqu'un a eu une expérience dans ce domaine ou connait de bons tuyaux pour s'en sortir avec les deux activités sans perdre l'ACCRE, je suis preneuse de vos conseils avisés.

En titre je parlais de provisionnel. En effet, un des organismes qui délivre des aides financières me demande un provisionnel sur 1, voire 2 années... Et là je patauge dans la semoule, je m'enlise dans la vase 😕
Je n'ai aucune idée de comment faire un prévisionnel, et d'ailleurs je n'ai aucune idée de combien de commandes j'aurai par mois, etc... D'autant plus que certains clients voudront certainement des devis sur mesure et pas de formules toutes prêtes. Là aussi ça peut faire varier le CA.

Là je pense que la plupart d'entre vous saura me donner une idée, un aperçu, des indications.

Je vous en remercie bien d'avance et vous dis à très bientôt !

Enell

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