Effectivement je me suis pris la tête pour pas grand chose. Mais comme mon EC m'a laissé entendre que la distribution se ferait forcément après la transformation, je cherchais une autre solution.
Un grand merci mixomatose pour ta réponse très pertinente ! J'ai beaucoup cherché et ce cas n'a pas l'air d'être courant puisque je n'ai pas trouvé grand chose.
Pour rebondir sur ta première solution, si je peux patienter est-ce que je pourrais faire la même chose en conservant mes statuts actuels (clôture au 31/12), faire le bilan en janvier 2018 (puis la distribution de dividendes) et la transformation en EURL dans la foulée ?
J'envisage de transformer ma SASU en EURL, mais comme je ne me rémunère qu'en dividendes ces dernières années et que l'on arrive à la fin de l'année, j'ai tous mes gains de cette année en trésorerie.
Comment puis-je me verser des dividendes dans ce cas précis puisqu'une transformation ne nécessite pas de faire de bilan ? Et est-ce que la décision d'attribution de dividendes peut se faire sous le régime de la SASU, c'est-à-dire sans payer de cotisations sociales dessus ?
Faudrait-il que je clôture la SASU pour faire le bilan et une attribution des bénéfices, puis ouvrir une nouvelle société pour l'EURL ?
PS : je pourrais garder la trésorerie pour l'EURL mais je n'ai pas de projets d'investissements.
Je confirme ce que dit Tap, j'ai également vécu la même situation il y a quelques semaines.
J'ai commencé ma mission la semaine suivant mon inscription à pole emploi, avant d'avoir eu le rendez-vous physique.
Il m'arrive souvent de louer des appartements à la journée ou semaine pour mes déplacements pros.
Je ne loue qu'à des pros qui me font une facture, que je passe dans mes frais.
Mais cette fois on m'a fait une quittance de loyer. Il y a les coordonnées de la personne qui me loue l'appartement dessus, les dates et le tarif, mais pas de nom de société ni siret.
Pensez-vous que ça suffit comme justificatif de frais ? Est-ce que ça a la même valeur qu'une facture ?
Merci pour l'info très intéressante, d'autant que je m'apprêtais à créer une SASU pour ne prendre que des dividendes.
Je vais attendre un peu et envisager sérieusement de passer par une EURL et une rémunération du coup.
Il y a le taux d'endettement à prendre en compte aussi je pense. Les banques s'assurent que vous êtes sous les 33%.
Par exemple, si votre mensualité prévue est de 1000 euros et que votre mari gagne 3000 euros en CDI, cela leur suffit. Si vous êtes en freelance et que vous gagnez 2000, il mettront vos revenus dans la case "autres revenus" (et non salaires) tout de même.
Je confirme que ce n'est pas impossible, cette technique a fonctionné pour nous.
Ce qui peut jouer aussi, c'est que vous avez l'air de facturer à l'heure.
Dans ce mode de fonctionnement, vous pouvez demander un peu plus qu'à la journée je pense, car vous avez moins de sécurité sur le temps, et cela reste des missions courtes (200h / 8 = 25j) par rapport à quelqu'un qui part sur une mission de 6 mois ou 1 an à la journée.
Je suis freelance en EURL et j'ai un peu de trésorerie. J'aimerais entrer au capital d'une SAS qui n'a pas le même objet mais pour apporter des conseils techniques tout de même, à hauteur de 60k.
Qu'est-ce que cela impliquerait comme fiscalité (et autre) sur les bénéfices générés par cette SAS ?
J'imagine que ces bénéfices deviendront du CA pour l'EURL avec la fiscalité qui en découle (IS, cotisations, IR) pour les toucher à titre perso.
Vaut-il mieux se rémunérer ces 60k, perdre les cotisations et IR dessus, et entrer avec des fonds propres ? (ce qui m'obligerait à attendre d'avoir un peu plus de tréso bien sûr)
Merci par avance pour vos lumières.
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