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menywise
Nombre de posts : 1
Inscrit depuis le : 18 novembre 2016
Réponse postée 18 novembre 2016 18:09
Bonjour,
je découvre le forum à l'occasion d'une recherche complètement différente.
Je suis surpris que personne ne propose de devenir Business Angels.
La France est un pays pauvre voir insignifiant à cet échelon.
Je recherche personnellement ce type d'investisseurs depuis des années comme bon nombre de mes amis d'ailleurs.
Avec 100 K€ il y a largement de quoi faire des heureux avec un risque moindre de nos jours.
Je suis basé à la frontière entre l'ex Limousin devenu ALPC et Midi-Pyrénees, les deux régions possèdent leurs propres associations de B.A (Business Angels) qui accompagnent les investisseurs et leur apprenne à placer leur capital dans des entreprises innovantes (ou pas d'ailleurs).
Certaines présentent des rentabilités ahurissantes.
La mienne entre 2011 et 2013 présentait un rendement à 2 chiffres, depuis je déchante et j’enchaîne les mésaventures, mais j'ai des amis qui continuent de se développer très fortement et qui ne possèdent pas les fonds propres ou la trésorerie nécessaire pour couvrir leurs risques.
En général, le ticket d'entrée est raisonnable, les délais de sortir à négocier sont courts ... selon les reins de l'entrepreneur il peut garantir la mise de départ pour le simple fait de ne pas être ellligible à l'emprunt bancaire (c'est mon cas).
La mise à disposition des fonds permet un investissement et donc d'accéeder à de nouvelles ressources et de nouveaux marchés pour l'entreprise ... rentabilité sans les risques ...
Certaines entreprises peuvent ainsi changer de taille ou de gamme et les parts être racheté dans une levée de fond, un deuxième tour de table ou que sais-je ... ce qui fait que la sortie peut même être plus rapide dans un format start-up.
Contrairement à ce que l'on peut croire le vocabulaire "start-up" n'a rien de sale et ne reflète en rien le niveau de la prise de risque.
En revanche, on trouve énormément d'entreprise qui coule ou ferme parce qu'elles ont été incapble de franchir un palier par faute de trésorerie.
Pour ma part, je coule depuis 2013 parce que je suis dans l'incapacité de payer un loyer pour sortir de "chez moi" et prendre des bureaux en ville ou je pourrais prendre des stagiaires ou des étudiants.
Je suis à 50 kms de la ville la plus proche et "ma maison" n'est pas prévue pour recevoir des travailleurs indépendants (graphistes, ingénieurs, développeurs, commerciaux).
Je reste tout seul, l'accès à des freelance c'est bien, le télétravail c'est magique, le tout me permet d'avoir une vie de rêve et d'être présent avec mes enfants mais ça a ses limites ...
Mon avis est à prendre pour ce qu'il est.
Si j'avais une assise stable, de la pierre et encore de la marge, je ne me poserais aucune question pour investir dans les entreprises de mes collègues en Limousin.
Bon week end à tous.
Manu
je découvre le forum à l'occasion d'une recherche complètement différente.
Je suis surpris que personne ne propose de devenir Business Angels.
La France est un pays pauvre voir insignifiant à cet échelon.
Je recherche personnellement ce type d'investisseurs depuis des années comme bon nombre de mes amis d'ailleurs.
Avec 100 K€ il y a largement de quoi faire des heureux avec un risque moindre de nos jours.
Je suis basé à la frontière entre l'ex Limousin devenu ALPC et Midi-Pyrénees, les deux régions possèdent leurs propres associations de B.A (Business Angels) qui accompagnent les investisseurs et leur apprenne à placer leur capital dans des entreprises innovantes (ou pas d'ailleurs).
Certaines présentent des rentabilités ahurissantes.
La mienne entre 2011 et 2013 présentait un rendement à 2 chiffres, depuis je déchante et j’enchaîne les mésaventures, mais j'ai des amis qui continuent de se développer très fortement et qui ne possèdent pas les fonds propres ou la trésorerie nécessaire pour couvrir leurs risques.
En général, le ticket d'entrée est raisonnable, les délais de sortir à négocier sont courts ... selon les reins de l'entrepreneur il peut garantir la mise de départ pour le simple fait de ne pas être ellligible à l'emprunt bancaire (c'est mon cas).
La mise à disposition des fonds permet un investissement et donc d'accéeder à de nouvelles ressources et de nouveaux marchés pour l'entreprise ... rentabilité sans les risques ...
Certaines entreprises peuvent ainsi changer de taille ou de gamme et les parts être racheté dans une levée de fond, un deuxième tour de table ou que sais-je ... ce qui fait que la sortie peut même être plus rapide dans un format start-up.
Contrairement à ce que l'on peut croire le vocabulaire "start-up" n'a rien de sale et ne reflète en rien le niveau de la prise de risque.
En revanche, on trouve énormément d'entreprise qui coule ou ferme parce qu'elles ont été incapble de franchir un palier par faute de trésorerie.
Pour ma part, je coule depuis 2013 parce que je suis dans l'incapacité de payer un loyer pour sortir de "chez moi" et prendre des bureaux en ville ou je pourrais prendre des stagiaires ou des étudiants.
Je suis à 50 kms de la ville la plus proche et "ma maison" n'est pas prévue pour recevoir des travailleurs indépendants (graphistes, ingénieurs, développeurs, commerciaux).
Je reste tout seul, l'accès à des freelance c'est bien, le télétravail c'est magique, le tout me permet d'avoir une vie de rêve et d'être présent avec mes enfants mais ça a ses limites ...
Mon avis est à prendre pour ce qu'il est.
Si j'avais une assise stable, de la pierre et encore de la marge, je ne me poserais aucune question pour investir dans les entreprises de mes collègues en Limousin.
Bon week end à tous.
Manu