Ca consisterait à monter une sorte de GIE de Freelances en quelque sorte. L'idée me paraît pas mal mais un truc me titille, pourquoi personne n'y aurait pensé plus tôt ? Mon côté pessimiste me dit qu'il doit y avoir des risques d'échec (j'ai une certaine expérience de ce genre de d'associations et malheureusement, le facteur humain fait que tout le monde ne s'entend pas forcément...).
sonicfab a écrit : Bonjour.
Suite à ma création d'EURL, j'ai obtenu l'ACCRE, et ensuite l'aide à la création d'entreprise de la part de Pôle Emploi, qui vient de me verser 6 mois d'allocation chômage.
J'ai commencé à toucher les montants de mes prestations facturées à mes clients, je suis donc en mesure de me verser un salaire, mais je voulais vous soumettre la question suivante :
Ai-je le droit de me verser un salaire en sus de l'aide à la création versée par Pôle Emploi ?
Sachant que dans 6 mois Pôle Emploi me versera la 2ème moitié de l'aide, à savoir 6 autres mois d'allocation.
Tu as bénéficié de l'aide ASSEDIC (versement sous forme de capital qui se verse deux fois en 6 mois).
Tu peux donc te payer ton salaire dès maintenant, cela ne regarde plus l'ASSEDIC !
Par contre pour transformer une SARL ou EURL en "auto-entreprise" est moins aisée :
L'auto-entrepreneur exerce son activité en entreprise individuelle sous le régime fiscal de la micro-entreprise.
La transformation d'une SARL ou EURL en entreprise individuelle est possible, mais nécessite d'accomplir les démarches suivantes :
- dissolution de la SARL,
- création d'une entreprise individuelle avec reprise d'activité de la SARL.
Le recours à un conseil spécialisé, dans une telle situation, est recommandé.
La procédure est donc une dissolution sans liquidation (ce qui s'appelle une transmission universelle de patrimoine).
La mise en sommeil ne supprime pas le statut de gérant majoritaire et ne supprime pas plusieurs autres obligations.
Cela donne juste une raison pour demander aux impôts de ne pas vous envoyer de bordereaux réguliers comme les bordereaux de TVA.
Depuis que j'ai mis mon EURL en sommeil (il y a 3 mois), mon
expert-comptable a passé le tarif de
sa prestation en mode "société en sommeil" donc moins cher (il reste les obligations fiscales pour déclaration d'IS, déclaration de revenus 2008 pour cotisations sociales, etc).
Et bien sûr, les contrats avec les tiers tels que assurances professionnelles sont automatiquement mis en stand-by (dans les clauses de ces contrats, cessation d'activité => suspension des contrats).
Je veux dire simplement que la mise en sommeil est un moyen économique lorsqu'on cesse temporairement son activité, et je répète qu'il vaut mieux réfléchir à 2 fois avant de supprimer définitivement son activité (coûts de liquidation/dissolution + éventuels re-création d'entreprise après quand des opportunités business se représenteront).
Je serais bien amusé d'aller jusqu'au bout de la procédure de cet étrange d'appel d'offres afin de rencontrer le donneur d'ordre final afin de voir si son appel d'offre correspond bien à celui publié et mettre les pieds dans le plat : quel budget vous avez réellement ?
Je pense que beaucoup trop d'indépendants n'osent pas (par pudeur sans doute) parler budget avec les donneurs d'ordres (les vrais clients).
C'est sans doute cela qui conduit à des aberrations où des indép bossent pour des tarifs dérisoires alors que les budgets sont déjà largement provisionnés.
Bon ce que je dis n'est évidemment plus tout-à-fait vrai compte-tenu de la crise actuelle... Mais de là à se brader ! pfff
Plutôt que de dissoudre votre société (attention à ne pas vous en mordre les doigts si vous avez de nouvelles opportunités qui se présententeront), pourquoi ne pas la mettre en sommeil (cessation d'activité sans dissolution).
Il ne vous en coûtera que 180 € auprès de votre CFE.
Vous pouvez même vous inscrire comme demandeur d'emploi (et même bénéficier de vos éventuels droits aux ASSEDIC) vu que vous aurez cessé votre activité.
Attention à ne pas prendre de décisions sur un coup de tête.
Gardez la tête froide.
La solution : se faire licencier pour s'inscrire comme demandeur d'emploi INDEMNISE, de manière à pouvoir faire une demande d'ACCRE puis demande ASSEDIC.
Rockntrek a écrit : Bonjour !
Pourrirez-vous me conseiller des organismes avec qui je pourrai obtenir de l'aide dans mes démarches par l'intermédiaire de conseillers ?
D'avance merci !
Cordialement, Yann.
Si vous êtes au chômage, l'ANPE peut vous aider dans le cadre d'un parcours personnalisé à la création d'entreprise.
Et que vous soyez ou chômage ou pas, un expert-comptable pourra vous aider à monter votre dossier et vous aiguiller pour remplir les différentes formalités (status à rédiger, procédure d'immatriculation, etc.). Personnellement je suis très satisfait des services rendus par mon EC lors de la création de mon EURL.
Je travaille actuellement dans l'audivisuel, aucun stress, on prend son temps etc...
Je suis entrain de chercher a changer de mission pour aller dans la finance étant donné que le domaine financier qui était réputé trés fermé et exigeant est devenu trés ouvert en ce moment.
Je voudrai alors en profiter pour me faire une double compétence (informatique / finance).
Attention, je ne dis pas qu'il faut fuir les banques d'investissement !
De plus, la double-compétence informatique/finance est très recherchée.
Je n'ai fait que relater ma malheureuse expérience dans ce secteur d'activité, augmentée par le fait que je suis d'autant plus déçu que je suis expérimenté.
J'ai 12 ans d'expérience en MOE. J'ai récemment effectué une mission de 6 mois dans une grande banque d'investissement (je ne donnerai pas plus d'informations sur sa localisation).
Ce que je peux dire, ça a été ma première expérience en finance.
J'ai été atterré par ce que j'ai pu y vivre :
- encadrement par un chef de projet inexpérimenté (5 ans d'expérience de moins que moi, c'est moi qui ai été obligé de lui apprendre la démarche projet : specs, conception, etc.) jouant "le petit chef" pour se faire mousser devant ses boss et collatéraux
- livraisons en catastrophe la veille pour le lendemain alors qu'avec un minimum de planification on aurait eu largement le temps de le faire ==> résultat = mise en prod de mauvaise qualité
- je suis consultant technique expert MS.NET, j'ai été sélectionné en tant que tel par mon chef. Par contre je n'ai fait que du développement SQL et PL/SQL. Que de gâchis !
- beaucoup de pression "rajoutée" artificiellement, en plus de la pression "normale" corrollaire du contexte métier
- harcèlement moral sur les profils "juniors" qui n'osent pas ouvrir leur bouche
- finalement, beaucoup de départs volontaires de prestataires
Ma conclusion est que ce client recherche principalement d'excellents exécutants et pas trop expérimentés (comme le témoignent leurs appels d'offres : entre 2 ET 5 ans d'expérience).
Bonjour.
Je suis demandeur d'emploi indemnisé par les ASSEDIC.
Je n'ai pour l'instant aucun statut juridique.
Je fais des déplacements régulièrement chez mes prospects (tickets de train) pour passer des entretiens, dans le but d'obtenir un contrat pour démarrer en tant qu'indépendant en portage salarial.
Je voudrais savoir à qui m'adresser et comment me faire rembourser mes frais ? L'ANPE ?
Ou sinon je demande une déduction de frais lors de ma prochaine déclaration d'impôts ?
Merci pour la réponse. Non, la société ne m'a pas dit pourquoi.
Encore une question, il y a t'il une solution "légére" pour monter une entreprise sans payer des tas de cotisations dés le début?
Bonne journée
Pour ne payer des tas de cotisations tu veux dire ASSEDIC , APEC , etc.
Dans ce cas c'est le statut de travailleur non salarié je pense (compatible avec les régimes BNC, et EURL où l'unique associé est lui-même gérant de la boîte).
space90 a écrit : Après 4 CDD, je suis à la recherche d'un nouveau contrat et une société me demande d'avoir un statut de freelance, hors portage salarial - est ce incompatible ? !
Sinon, comment et surtout quoi faire, déclaration(s), que faut il payer, quelle est -non le meilleur- mais le moins pire !
Merci
freelance n'est pas un statut juridique en soi.
Pour résumer il y a le freelance avec numéro de SIRET (EURL, entreprise individuelle), et le freelance sans numéro de SIRET (par ex en portage salarial).
Est-ce que la société en question t'as dit pourquoi elle ne veut pas bosser avec une société de portage salarial ?
Le contrat de portage est généralement signé à 3 entre porté, porteur et client. Il est logique qu'il exonère de toute responsabilité la société de portage.
"Le contrat de prestation signé entre la société de portage et l'entreprise cliente du consultant affecte sans aucune ambiguïté la responsabilité civile professionnelle à la société de portage et non au consultant.
Ce dernier s'expose cependant en cas de faute aux sanctions prévues par le code du travail du fait de son lien de subordination avec la société de portage matérialisé par son contrat de travail.
Cette responsabilité incite les sociétés de portage à être particulièrement vigilantes sur le contrôle des compétences lors du recrutement d'un consultant et à mettre en place de procédures de reporting pour veiller à la bonne exécution de la mission.
Elles doivent également s'assurer que le domaine d'intervention concerné par la mission du consultant entre bien dans les risques couverts par leur police d'assurance.
Il n'est pas rare de voir l'entreprise cliente demander une attestation de l'assurance RC précisant les risques et montants couverts en cas de sinistre."
Après 12 ans de bons et loyaux services en tant que salarié en SSII, j'ai enfin franchi le pas vers indépendant, je viens donc de créer mon EURL.
Je suis localisé sur Cergy (Val-d'Oise 95).
Je suis spécialisé sur les technologies liées au développement applicatif sur la plate-forme Microsoft.NET.
Je profite de cette occasion pour signaler que je suis en recherche de partenariats avec d'autres confrères freelance pour se regrouper afin :
- de répondre conjointement à des appels d'offres
- créer un réseau de compétences techniques/fonctionnelles sur la région
- se faire connaitre/reconnaitre par des acteurs économiques
- développer du business dans le Val-d'Oise, département trop souvent délaissé par les commerciaux des SSII.
N'hésitez pas à entrer en contact avec moi via l'espace networking de freelance-info.
hmg a écrit : Bref, une pratique non réglementée est forcémment floue surtout quand elle contrevient du fait de sa non réglementation à plusieurs textes (Code du Travail notamment en raison de l'absence du lien de subordination). Ce qui entraîne par exemple une absence de couverture aux assedics quand la société est identifiée comme société de portage par ces dernières.
Il y a des compte-rendus d'activité mensuels à fournir à sa société de portage (pas toutes les sociétés de portage).
Par rapport aux Assedic, ça serait quand même grave d'y cotiser et de ne pas pouvoir faire valoir ses droits ! A ce moment là c'est de l'arnaque organisée !
Le contrat de portage est généralement signé à 3 entre porté, porteur et client. Il est logique qu'il exonère de toute responsabilité la société de portage.
Bonjour.
Merci pour votre réponse.
Par contre, je ne vois pas en quoi c'est logique que le contrat exonère la société de portage de toute responsabilité étant donné que le porté est salarié du porteur...
C'est peut-être de là que vient le flou artistique autour des sociétés de portage ?
Bonjour.
J'ai discuté récemment avec un co-dirigeant de SSII pour qui je pourrais sous-traiter tout ou partie de la réalisation de certains de ses projets au forfait.
Il m'a posé une question à laquelle je n'ai pas su répondre.
Supposons que je sois salarié d'une société de portage salarial, que je sous-traite à cette SSII une réalisation au forfait et que j'explose mes délais et du coup le client de la SSII se retourne contre la SSII en lui infligeant des pénalités de retard.
Quels sont les recours de la SSII contre la société de portage dans ce cas là ?
Merci pour vos réponses 🙂
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