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Helldream

Nombre de posts : 17

Inscrit depuis le : 18 novembre 2007

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Réponse postée 16 juin 2011 13:00

Héhé, merci de l'info. Pour dire vrai, je ne fais plus de dépannage informatique, et me suis concentré sur la création de sites web. Mais une réponse tardive est toujours mieux que pas de réponse du tout 😃
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Réponse postée 6 février 2008 16:16

Bonjour,

Je suis indépendant depuis peu, et un problème me trotte dans la tête. Je propose à mes clients, en plus de la création de sites internet, un service de dépannage informatique à domicile, afin de leur éviter d'avoir 36 prestataires informatiques dans différents domaines.

Mon soucis vient de la "garantie" proposée par certains concurents sur leurs intervention. On peux lire par exemple à certains endroits "Si le même problème se reproduit dans les 30 jours suivant le passage
de notre technicien, nous nous engageons à intervenir de nouveau
et à vous dépanner gratuitement.". Sur le principe, c'est intéressant, mais en pratique, je ne comprends pas :

Prenons un exemple concret : Windows ne démarre plus sur un portable. Je le réinstalle sans soucis, tout fonctionne correctement. 15j après, le disque dur crame. Que faire? Je ne vais quand même pas payer le nouveau disque dur de ma poche! Facturer une nouvelle fois comme une autre intervention (et donc ne pas "garantir" mes interventions) ? Ne facturer que la pièce, mais pas la main d'oeuvre? Annuler la 1e facture, et facturer normalement la 2e intervention (pièce + main d'oeuvre)? Bref, pour moi c'est flou, et je ne vois pas comment garantir une intervention...

Quelqu'un proposant ce genre de garantie pourrait-il m'expliquer comment il fonctionne? Ou comment il procéderait, s'il en mettait une en place?

Merci d'avance!
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Réponse postée 7 décembre 2007 08:03

Personne n'a d'idées?
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Réponse postée 3 décembre 2007 21:20

Merci pour ton avis.

Dans le cas où je repousse l'engagement pour l'ensemble du site, doise-je faire un nouveau devis reprenant l'ensemble des pages, ou un avenant au devis déjà signé?
Car mettre que les pages créées, ça ne serait pas clair (le client pourrait croire que l'engagement de 24 mois ne porte que sur ces pages), et d'un autre coté, je sais pas si on peux faire un "avenant au devis"...
Ou mettre simplement une mention sur le devis "ce devis remplace et annule le devis n°XX s'il est signé", et faire biensûr un avenant à la facture correspondant au devis...
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Réponse postée 3 décembre 2007 14:05

A première vue ça ne me semble pas génant qu'une même personne soit invitée plusieurs fois au resto, tant que ça reste raisonnable : si tu dines avec cette personne tous les jours pendant 6 mois, là en effet, ça risque de coincer. Mais si ça t'arrive moins d'une fois par mois par contre, ça peut se justifier, s'il t'apporte des sous 😛
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Réponse postée 3 décembre 2007 14:02

Bonjour,

Je suis concepteur de sites internet, que je loue à mes clients. Je vous passe les raisons pour lesquelles je préfère louer, plutôt que de vendre mes sites, ce n'est pas là mon soucis 😉.

Mon soucis est le suivant. Prenons un exemple concrêt.
J'ai un client qui me commande un site. Je lui réalise, et commence à lui prélever la somme tous les mois, du 01/01/07 jusqu'à 01/01/09 (24 mois plus tard). Jusque là, pas de soucis, ça marche comme sur des roulettes.

Six mois après le début du paiement, il m'appelle pour me dire qu'il veut ajouter des pages à son site (pour un montant par exemple de 50€ par mois sur 24 mois). C'est là que mon problème se situe :

- Soit je lui fais un devis et une facture de façon indépendante du premier contrat, pour une durée de 24 mois (du 01/07/07 au 01/07/09). L'inconvéniant est que si il décide de stopper la location de son site le 01/01/09 (chose qu'il a droit de faire, puisqu'il aurait payé pour son site "de base" pendant 24 mois), il va encore être prélevé pendant 6 mois (jusqu'en juillet 2009) pour les pages qu'il m'a fait ajouté, alors qu'il n'en profitera plus (forcément, les pages ajoutées ne seront plus consultables si le site "de base", n'est plus accessible).

- Soit je fais un avenant au contrat, en ajoutant les pages. Mais dans ce cas là, que faire du délai :
* Laisser le délai de base? S'il décide de stopper sa location ke 01/01/09, il n'aura payé que 18 mois pour les pages modifiées... Autrement dit, on aura perdu des sous (on aura fait payé que 75% du montant "normal", pour les modifications).
* Repousser l'échéance de l'ensemble du site de 24 mois, à compter de la date de la modification? Pour nous c'est intéressant, mais je ne sais pas si j'ai le droit de le faire... En effet, je ralonge la période d'abonnement de l'ensemble du site de 6 mois. Même des pages qui n'ont pas étées modifiées.
* Faire une règle de trois. Au lieu de lui faire payer 50€/mois supplémentaire sur 24 mois (soit 1200€ au total), je lui fais payer cette somme sur le temps d'engagement restant, soit 18 mois, ce qui donne 67€ mensuels. Ainsi, on n'allonge pas la durée minimum d'engagement. Mais l'inconvénient est qu'au bout des 18 mois, il faudra remodifier ce montant si la personne continue à travailler avec nous, afin de ne pas lui faire payer ce surplus de 17€ (67-50) plus longtemps que nécessaire. Je ne suis pas là pour arnaquer le client! De plus, si la personne avait voulu faire sa modification après 1 an et demi d'abonnement, la majoration aurait été ennorme : 1200 (prix normal qui doit être facturé)/6 (nombre de mois d'engagement restant) soit 200€ par mois... C'est pas top non plus.

D'après vous, quelle serait la solution la plus respectueuse du client, sans pour autant nous handicaper (il faut bien que je sois payé pour le boulot exécuté :p) ?
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Réponse postée 29 novembre 2007 15:13

OK je comprends mieux le fonctionnement des pénalités de retard, lorsque les CGV n'indiquent rien à ce sujet.

Cependant, j'ai vu cet article dans les CGV d'une grosse enseigne (une franchise assez connue) :
Toute somme impayée à son échéance par le client donnera lieu au paiement d'intérêts de retard calculés sur le montant impayé d'un Taux de une fois et demi le taux d'intérêts légal par mois de retard. Etant entendu que par " mois ", il faut comprendre 30 jours. Ces pénalités de retard commencent à courir sans que soit envoyée au préalable une mise en demeure de payer.
Est-ce que cette clause est recevable et applicable, si biensûr elle est inscrite dans mes CGV? Car ma hantise, c'est tout de même d'avoir un client qui fait trainer ses remboursements... Par exemple il ne te paye pas, t'explique que c'est une erreur, qu'il va payer d'ici 15 jours, au bout de 15 jours toujours rien, tu le rappelle et il t'explique que c'est bizarre, qu'il avait fait un virement... Tu attends encore un peu, toujours rien. Ensuite tu lui envois une lettre de rappel, tu attends encore 15 jours, une mise en demeure, le mec ne va pas chercher tout de suite le recommandé et attends 15 jours avant d'aller le chercher, après tu dois encore attendre 15 jours pour voir s'il te paye, après tu fais un dossier de mise en demeure, 1 semaine, tu fais appel à un huissier, encore quelques jours pour prendre rdv et qu'il se déplace... Après la personne a deux mois pour contester, après il peut toujours essayer de contester des détails "oui mais ..." qui ne sont biensûr pas recevables, mais qui font encore trainer un peu plus la procédre... Et au final, tu te retrouves avec une facture qui reste impayé pendant plus de 3 mois... Biensûr, tu peux toujours te faire rembourser tes frais, mais même 15€ de pénalités de retard, pour plus de 3 mois de procédure, je trouve pas ça hyper dissuasif!
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Réponse postée 28 novembre 2007 16:44

Pour la procédure, je vois comment faire, mais pour le calcul des pénalités par contre, ça reste vague... Ma question est justement de savoir si le taux est mensuel ou annuel... car même pas 1.5€ de frais par mois pour 150€ dus, je trouve cela vraiment inutile. 17.5€ de pénalités de retard par an, franchement, je vois pas trop l'intérêt. Pour moi ce n'est pas dissuasif.

D'un autre coté, 15€ par mois c'est dissuasif par contre, mais ça fait plus de 120% de taux de pénalité (en taux annuel), ce qui me parait assez étonnant aussi :)


Enfin, quand tu dis que ce taux est appliqué une seule fois, tu veux dire qu'on calcule les pénalités le jour du paiement, pour savoir à combien les pénalités s'élèvent c'est bien ça? Si oui, en effet ça me semble logique, puisqu'on va pas lui demander de régler tous les mois 1.5€ par exemple, surtout s'il ne paye pas la somme due 😛
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Réponse postée 27 novembre 2007 20:14

Bonjour,

Pour calculer les pénalités de retard en cas d'impayé, j'ai vu qu'il existait un taux par défaut de 11% actuellement (taux réfi le plus récent pour 7 points). Il peut être modifié dans les CGV, mais ne doit pas être inférieur à 1.5 fois le taux légal (soit 4,42% en ce moment).

Mon soucis est de savoir si ce taux est mensuel ou annuel... C'est peut être idiot, mais je préfère demander :

D'un coté, 11% de pénalités par année de retard, ça me semble dérisoire par rapport au problèmes que ça peut poser à l'entreprise). Pour 150€, ça fait tout de même... 1.37€/mois de retard, ça me semble vraiment peu.
D'un autre coté, 11% par mois de retard, c'est sûr, c'est dissuasif. Ca me semble même ennorme pour un taux par défaut.

J'ai eu beau chercher sur internet, il n'est jamais précisé à la durée où s'applique le taux. Même dans les CGV, c'est souvent marqué "en cas de retard, les pénalités seront calculées sur la base de 1.5 fois le taux légal"... Sans plus de précision. Seules certaines CGV précisent "1.5 fois le taux légal par mois de retard". Mais le taux pouvant être modifié à volonté par l'entreprise, je ne sais pas si c'est le taux "normal", ou si c'est juste cette entreprise qui applique ce taux par mois de retard.

Quelqu'un pourrait-il m'éclaircir SVP?
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Réponse postée 21 novembre 2007 20:03

Justement, le BODACC référence toutes les créations d'entreprise entreprise, donc à partir de là... 😕
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Réponse postée 21 novembre 2007 09:37

Pour neoveille, il ne me semble pas qu'il y aie de recherche, donc forcément, on ne peux pas vérifier. Pour manageo par contre, je trouve bien la mienne, tu as peut être oublié de changer la date, tout en bas du formulaire : par défaut, il cherche les infos sur l'entreprise, durant les 60 derniers jours...

J'ai peut être tort, mais l'agrément qu'on ces deux sites (le logo à droite marqué Agrément 2007 pour diffusion des annonces passées au BODACC) m'incite à penser que ce sont des sites de qualité, et tenus à jours. Ils se ventent d'ailleur tout deux de mettre à jour les informations en temps réel. Leur seul défaut, c'est le prix. Je sais bien que 10-20€ par mois, pour une entreprise, c'est rien, mais quand on démarre, c'est quelque chose. Actuellement, je gagne en moyenne un peu plus de 400€ par mois. En gros, ça me paye mes charges, et c'est déjà bien 🙂 Mais bon, payer 10€ de plus, si je pouvais m'en passer...

Pour le moment, je suis plutot tenté pae neoveille : le site est agréable, ils ont l'air sérieux, et 79€ TTC/an, ça revient à 6.60€ par mois, ce qui me semble raisonnable face aux 15€ HT/ mois + 99€ HT d'activation (à l'année je suppose), soit 27.80€ TTC/ mois de manageo :)
Le seul défaut de neoveille, c'est l'absence de recherche dans le BODACC. D'un autre coté, une fois les veilles mises en places, les recherches ne sont pas super utiles (et puis un coup de fil au tribunal peut nous éclairer sur un client précis, en cas de besoin)...
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Réponse postée 21 novembre 2007 08:49

Merci pour vos réponses.

Ce qui m'étonne avec Infogreffe, c'est que par exemple, il ne trouve pas mon entreprise (créée début 2007), lorsque je fais une recherche avec mon numéro SIRET, ni même avec le nom commercial ou mon nom personnel :S
De plus, je n'ai pas vu de section parlant des liquidations (peut être est-ce compris dans une rubrique d'un autre nom).

De mon coté, j'ai trouvé
- Manageo.fr, qui propose la consultation et la recherche dans le BODACC, et la pose d'alertes, mais pour 15€/mois...
- neoveille.fr, où l'on peux aussi consulter et poser des alertes, mais pas de recherches, pour 79€/an
Je trouve cela un peu cher pour juste une veille (j'ose espérer que mes clients ne vont pas tous se retrouver en liquidation ^^), mais pour le moment, je n'ai rien trouvé d'autre...

N'hésitez pas à partager vos trouvailles, si vous connaisser des sites moins onéreux, ou plus sérieux ;)

Ce qui est aussi important, c'est l'actualisation des infos... Car si les infos arrivent trop tard, ça n'a pas grande utilité :S
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Réponse postée 20 novembre 2007 18:30

Bonjour,

J'ai cru comprendre qu'en cas de liquidation, une "annonce légale" parait obligatoirement. De ce fait, c'est à l'entreprise de joindre le liquidateur pour réclamer ses créances, si cette dernière a été oubliée... Mon soucis est que je ne sais absolument pas où consulter ces annonces!

- Ces annonces sont-elles répertoriées quelque part, dans le BODACC, le BALO?
- Existe-t'il un site internet officiel, reprenant ces annonces?
- Plus généralement, comment se tenir à jour concernant les liquidations de mes clients?

Merci d'avance pour vos réponses 😉
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Réponse postée 19 novembre 2007 16:04

Personnellement, ça me semble choquant que les charges sociales soient calculées sur le CA pour la micro, et sur le bénéfice réel en réel simplifié. En effet, pour les impots, le montant est calculé sur le BENEFICE. Pour le réel simplifié, tu déduits tes charges réelles, pour la micro, ils prennent en compte l'abattement forfaitaire.
Le but de l'abattement forfaitaire est justement de donner un bénéfice estimé, en fonction de ton chiffre d'affaire. C'est à ce que j'ai compris son role. Alors pourquoi pour le calcul des cotisations sociales, ils n'appliqueraient pas le même mode de calcul? Surtout que le régime micro est bien prévu pour les très petites structures (d'où les plafonds à ne pas dépasser), donc ça me semble choquant d'avoir beaucoup plus de charges à payer... Cela dit, je peux me tromper, mais ça me semble vraiment bizarre.
Par contre, ce qui est possible, c'est qu'en micro, les organismes ne s'embêtent pas à calculer ton bénéfice. Pour le réel simplifié c'est simple, le chiffre est clairement écrit. Ils n'ont plus qu'à l'utiliser. Pour une micro, il faut qu'ils le calculent, en appliquant l'abattement. Et ça ne m'étonnerait pas qu'ils n'en prennent pas la peine si tu ne vais pas réclamer :p
J'ai eu ce soucis lors de ma 1e année, pour ma femme (qui était conjoint collaborateur). En effet, pour ses cotisations sociales (pour la retraite), ces dames voulaient appliquer le plafond de la sécu... Donc je me retrouvais avec plus de 600€ de cotisation par trimestre pour ma femme, alors qu'elle n'était que conjoint collaborateur, et qu'on gagnait moins de 300€ par mois o_O . Il a fallu que je les appelle 3 fois et que je leur explique que c'était dément, pour qu'ils deignent prendre en compte mes revenus réels... Peut être as-tu eu ce genre de problème pour toi, après la première année.
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Réponse postée 19 novembre 2007 14:22

Seulement, moi je suis dépanneur informatique à domicile, et mon plan était de passer en franchise de tva mais en restant au réel simplifié, car le problème c'est qu'il n'y pas de notion de perte au régime micro.
Mais tout comme vous l'avez souligné, j'ai quasiment pas de charges, cette année j'ai eu beaucoup de mal car les charges sociales m'ont taxé comme si j'étais en micro, alors que je payais également la tva, si bien que ça n'a pas été facile.
En effet, pas de notion de pertes en micro. Mais personellement je n'en vois pas l'utilité. On a très rarement moins d'entrées que de sorties... Mais c'est vrai que pour les entreprises faisant très peu de chiffre d'affaire (c'est mon cas pour le moment), on peux rapidement avoir plus de 34% de charges. Mais les charges étant souvent fixes, je sais que je vais rapidement être gagnant, une fois l'activité lancée un minimum. De plus, comme tu le dis, tu n'as quasiment pas de charges. Donc comment pourrais-tu avoir des pertes?
Tu parlais de ta taxation au niveau des charges sociales. Là je dois avoir être dépassé, quel est le changement entre régime micro et réel simplifié?? Tu payes toujours en fonction de tes bénéfices, il me semble ( 66% du CA pour la micro, et ton CA-charges en réel simplifié). Donc je ne vois pas pourquoi tu serais assassiné par les charges sociales si tu étais en micro...
Enfin, pour la TVA, tu fais une grave erreur : tu ne PAYES pas la TVA, tes CLIENTS la payent. Toi, tu dois fixer tes prix HT. Tu ne fais que reverser la TVA que les clients te payent, tu ne donne rien de ta poche. De même pour tes achats, on te rends la TVA que tu as payé pour ton entreprise on ne te donne rien 😉 Autrement dit, la TVA n'a rien avoir avec une charge... Tu n'est en fait qu'un intermédiaire entre l'état et ton client, rien de plus.

L'erreur est en parti corrigé, mais à l'heure actuelle je sais plus trop quoi faire, car si je me mets en micro, les charges sociales sont proportionnelles au chiffre d'affaires, alors que si je reste au reel mais en franchise en base, je resterais encore au minimum.
Pourquoi, en micro les charges sociales ne prennent pas en compte l'abattement forfaitaire?? Si le calcul est fait sur le CA, tu paieras autant de charges quelque soit ton régime, et s'il est calculé sur le bénéfice, ce serait étonnant qu'ils ne déduisent pas l'abattement forfaitaire...

Le seul problème est l'expert comptable, l'année dernière j'avais un centre de gestion, mais pas cette année ayant eu pas mal de problème, j'ai repris la comptabilité, mais je risque vraiment un contrôle ?
A ce qu'on m'en a dit, quand j'ai eu ma formation sur la question, c'est que sans expert comptable, tu as forcément beaucoup plus de chances de mal faire ta déclaration. Même de bonne foi, tu n'est pas comptable, et tu ne connais pas toutes les règles (plafonds maximum pour les déductions, etc). C'est pour cela que tu as beaucoup plus de chances d'être controlé. Ce n'est biensûr pas une certitude, mais disons que tu as au moins 2 fois plus de chances d'être controlé. Cela ne veux pas dire que tu ne te feras jamais controlé avec un expert comptable, mais ça se fera beaucoup moins souvent, et normalement tout se passera bien (si ton expert comptable est compétent, et que tu ne lui as pas donné de fausses infos 😉 ). Sans lui, tu n'est jamais sûr d'avoir tout bien fait. D'où l'avantage du régime micro, où l'expert comptable n'est vraiment pas nécessaire. Tout ce qu'il te faut, c'est un cahier à jour de toutes tes entrées d'argent (pas bien compliqué, tu recopies le montant de toutes les factures que tu émets), et de tes dépenses (et encore, ça c'est uniquement pour toi, afin de savoir si tu as bien moins de 34% de charges, mais ça ne sera pas controlé, vu que l'abattement est forfaitaire). Donc moins de frais, à ce niveau.
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Réponse postée 18 novembre 2007 14:27

T'en fais pas, on est tous passés par là, on sait ce que c'est (en ce moment, je me documente sur les litiges, car j'ai mon premier mauvais payeur :S ).

Ca fait partie de notre activité, et il faut reconnaitre qu'il n'est pas facile d'avoir des réponses claires et personnalisées! D'où l'intérêt de ces forums ;)

Bonne chance pour tes calculs, et n'hésite pas à repasser su tu as des questions
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Réponse postée 18 novembre 2007 14:08

Bonjour,

Pour ce qui est de l'abattement forfaitaire, la question est simple : il est intéressant quand tes charges représentent moins des 34% deduits.
Prenon un exemple :

- tu gagnes 3000€ par mois en moyenne. Avec l'abattement, les impots condidèreront que tu as fait 66% soit 1980€ de bénéfice, et que tu as eu 1020€ de charges sur ton mois. Tu n'as pas à justifier des frais que tu as eu, et si tu as eu moins de 1020€ de charges, c'est cool, tu ne seras pas imposé sur cette somme. Si tu as eu plus de charges par contre, tant pis pour toi. Pour les impots, tu auras eu 1020€ de charges, point barre.
- Si tu es au réel simplifié, tu pourras déduire toit même tes charges. Par exemple 100€/ mois pour ton assurance auto, 1/4 du prix de ton loyer (si tu as un T4, et qu'une pièce te sert pour ton entreprise), tes factures de téléphone si tu as une ligne pro (sinon pareil, tu peux prendre un pourcentage), tes frais de repas, ... Et tu déclares tout ça. Si tu as moins de 34% de frais, bah tu paieras plus d'impots qu'avec l'abattement, sinon tu paieras moins. Logique.
Donc pour te décider, il faut que tu estimes ton chiffre d'affaire à l'année, et le total de tes charges. Après il suffit de voir quel pourcentage de ton chiffre d'affaire elles représentent.
Pour quelqu'un qui bosse à domicile par exemple, les frais sont souvent assez bas (peu d'amortissement, pas de location de local commercial, pas d'assurance pour ce local, pas beaucoup de stock, pas de salarié à payer....) Bref, peu de charges, et souvent des charges relativement fixes. Que tu gagnes 1000€/mois ou 3000, tes factures d'habitation ou d'électricité ne grimperont pas en rapport. C'est pour cela qu'il est souvent intéressant de rester avec l'abattement forfaitaire quand on débute.
De plus, pour le réel simplifié, tu vois tenir une comptabilité un peu plus complète, pour lister précisément tes charges, garder les traces de ces dernières (en cas de controle), ce qui n'est pas le cas avec l'abattement forfaitaire :p.
Enfin, on m'avait dit à l'époque qu'il fallait faire un bilan de ton activité chaque année, et passer par un expert comptable, si tu ne voulais pas systématiquement te faire controler par les impots... Donc frais supplémentaires à prévoir.

Pour les démarches, il me semble que tu as jusqu'à ta première déclaration d'impots pour changer d'avis. Il te suffit de leur faire une lettre (ou d'aller les voir) en leur disant que tu veux passer au réel simplifié. Mais attention, une fois ta première déclaration passée, tu ne pourras changer de mode d'imposition qu'un fois tous les ... heu... 2 ou 3 ans, il me semble. Tu dois donc prendre ta décision sur du moyen et long terme, si tu as moins de frais l'année prochaine, tu ne pourras pas revenir à l'abattement du jour au lendemain.


Pour la question bonus, l'avantage d'un compte pro (il me semblait d'ailleur qu'on était obligé d'en avoir un ^^) c'est que tu peux par exemple encaisser des chèques au nom de ton entreprise. Le libellé n'a pas à être à ton nom personnel. De plus, tu peux plus facilement gérer ton activité professionnelle. Par exemple faire le compte des frais liés à ton entreprise (en listant les frais perçus sur le compte pro), de ceux personnels (sur ton compte perso biensûr). Après c'est à toi de voir l'utilité que tu pourrais en avoir, selon tes habitudes de fonctionnement.


Voila, j'espère t'avoir un peu éclairci. Je tiens à rappeler que, comme toi, je suis créateur d'entreprise, et que je n'ai fait que retranscrire ce que j'avais COMPRIS. J'ai peut être mal compris quelque chose, et je peux parfaitement me tromper 😉 Vérifie ce que je t'ai dit, avant de prendre une décision. Souvent, la CCI ou la CM sont bien renseignés sur ces domaines, tout comme biensûr les conseillers travaillants aux impots 😛

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