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Que diriez-vous si vous cotisiez à une assurance auto, en, effectivement, évitant d'avoir des accidents (vu comme ça, oui je ne veux pas me retrouver au chomage 🤣 ), et qui permettrait à ses bénéficiaires de se payer une voiture en cas d'accident. Seriez-vous prêt à cotiser sans rien dire et à éviter les accidents les plus mineurs, sachant que certains ont souvent de nouvelles voitures, en payant moins que vous?
Tout système peux être perverti et malheureusement celui de l'assurance chomage l'est plus que celui de l'assurance auto (entre un assureur privé qui veut faire des bénéfices et un assureur public qui sait qu'il aura à payer...).
Effectivement, puisque en plus je travaille en banque, c'est ce à quoi je pensais, avant la crise, j'aurai pu compté sur du 100% d'activité sur l'année (ce qui vous l'avez compris m'arrange), maintenant j'y regarde à deux fois et peut être vaut-il mieux laisser passer la tempête et ne pas prendre de risques car ils sont vraiment extrêmement importants ces jours-ci.
C'est vraiment bien de parler à des gens qui ont des visions aussi diversifiées.
Merci encore et bon courage à vous aussi.
Moi j'en ai parlé au client, qui a tout à fait compris... Puisqu'il s'agit d'un de tes contacts, je te conseillerai de lui faire part de la situation - pour surtout que la ssii ne te mette pas sur le dos le fait que la prestation ne soit pas réalisée par toi (ils pourraient tenter un "bah non, il ne vient pas, ça ne l'intéresse plus. Il nous a planté et vous aussi du coup")
FrontOfficeDev
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Réponse postée 27 septembre 2008 00:59
Vous savez très bien que le chomage n'est pas une assurance auto: il y a ceux qui la considère comme telle et compte sur elle en cas d'accident et qui en effet, espère ne jamais avoir à y avoir recours (dont je fais parti) et souvent n'y ont jamais recours de leur vie. il y a ceux qui, de part, la précarité de leur emploi, qui y ont souvent recours pour vivre, et il y a ceux qui cotisent juste assez pour pouvoir en profiter, et arrêter de travailler le temps que les droits au chomage durent.smconseil a écrit : Bonjour,
"il m'est difficilement concevable de penser qu'on peut avoir toujours cotiser mais jamais profiter du système"
>>> c'est le principe de l'assurance : on se couvre pour un risque qui peut (heureusement) ne jamais arriver. Le chômage étant un accident très déplaisant, le terme "profiter" me laisse perplexe... souhaiteriez vous avoir un accident de voiture pour "profiter" de votre assurance auto?
Que diriez-vous si vous cotisiez à une assurance auto, en, effectivement, évitant d'avoir des accidents (vu comme ça, oui je ne veux pas me retrouver au chomage 🤣 ), et qui permettrait à ses bénéficiaires de se payer une voiture en cas d'accident. Seriez-vous prêt à cotiser sans rien dire et à éviter les accidents les plus mineurs, sachant que certains ont souvent de nouvelles voitures, en payant moins que vous?
Tout système peux être perverti et malheureusement celui de l'assurance chomage l'est plus que celui de l'assurance auto (entre un assureur privé qui veut faire des bénéfices et un assureur public qui sait qu'il aura à payer...).
smconseil a écrit : "censé qagner plus" : oui si on a un taux de facturation correct (intermédiaires déduits) et peu d'intercontrats. Donc intéressant sur un créneau où la demande est plutôt soutenue et des compétences valorisables.
Bon courage à vous
Effectivement, puisque en plus je travaille en banque, c'est ce à quoi je pensais, avant la crise, j'aurai pu compté sur du 100% d'activité sur l'année (ce qui vous l'avez compris m'arrange), maintenant j'y regarde à deux fois et peut être vaut-il mieux laisser passer la tempête et ne pas prendre de risques car ils sont vraiment extrêmement importants ces jours-ci.
C'est vraiment bien de parler à des gens qui ont des visions aussi diversifiées.
Merci encore et bon courage à vous aussi.
Réponse postée 25 septembre 2008 23:39
Merci pour toutes vos réponses: ce la me permet de mieux cerner la situation, ainsi que mes motivations.
C'est vrai qu'ayant toujours été salarié, et jamais au chômage en 8 ans, il m'est difficilement concevable de penser qu'on peut avoir toujours cotiser mais jamais profiter du système, et qu'en changeant de statut on n'aie le droit à moins que ceux qui traficote avec le système.
Devenir indépendant en informatique est un poil différent d'être plombier à son compte: si le plombier pourra se faire une clientèle de lui-même et être totalement responsable du fonctionnement de son entreprise, l'indépendant en informatique, lui, aura à faire à des commerciaux, des référencements chez les clients et donc à un risque plus important sur son activité.
Ce sont ces deux points qui me font penser à tenter de me protéger (enfin pas à n'importe quel prix, surtout pas au prix de l'illégalité) un maximum car si je veux passer indépendant, ce n'est pas pour me retrouver à mendier à des commerciaux dont la plus-value est nulle (voire négative).
Mais, le risque est rémunéré: l'indépendant risque plus qu'un salarié (et encore, sur un court terme seulement) mais est sensé gagné plus.
Je vous remercie de vos éclaircissements et de vos reflexions.
C'est vrai qu'ayant toujours été salarié, et jamais au chômage en 8 ans, il m'est difficilement concevable de penser qu'on peut avoir toujours cotiser mais jamais profiter du système, et qu'en changeant de statut on n'aie le droit à moins que ceux qui traficote avec le système.
Devenir indépendant en informatique est un poil différent d'être plombier à son compte: si le plombier pourra se faire une clientèle de lui-même et être totalement responsable du fonctionnement de son entreprise, l'indépendant en informatique, lui, aura à faire à des commerciaux, des référencements chez les clients et donc à un risque plus important sur son activité.
Ce sont ces deux points qui me font penser à tenter de me protéger (enfin pas à n'importe quel prix, surtout pas au prix de l'illégalité) un maximum car si je veux passer indépendant, ce n'est pas pour me retrouver à mendier à des commerciaux dont la plus-value est nulle (voire négative).
Mais, le risque est rémunéré: l'indépendant risque plus qu'un salarié (et encore, sur un court terme seulement) mais est sensé gagné plus.
Je vous remercie de vos éclaircissements et de vos reflexions.
Réponse postée 25 septembre 2008 00:36
Merci beaucoup de votre réponse.
Je vous avoue que je ne m'y connais pas du tout et que mon principal soucis est qu'en ces temps troublés, je tenais à ne pas me jeter dans le vide. J'ai, effectivement, l'impression que si je démissionne et que pour une raison ou pour une autre, je me retrouve sans contrat, alors toutes les années pour lesquelles j'ai travaillé et cotisé pour les prestations sociales, auront été vaines et je me retrouverai sans filet de sauvetage.
Le salariat j'y suis (malheureux???), et j'avais cru comprendre que le portage n permettait qu'au cas par cas de toucher des allocations chomages.
Je vous avoue que je ne m'y connais pas du tout et que mon principal soucis est qu'en ces temps troublés, je tenais à ne pas me jeter dans le vide. J'ai, effectivement, l'impression que si je démissionne et que pour une raison ou pour une autre, je me retrouve sans contrat, alors toutes les années pour lesquelles j'ai travaillé et cotisé pour les prestations sociales, auront été vaines et je me retrouverai sans filet de sauvetage.
Le salariat j'y suis (malheureux???), et j'avais cru comprendre que le portage n permettait qu'au cas par cas de toucher des allocations chomages.
Réponse postée 24 septembre 2008 15:32
Le lien suivant donne une feuille de calcul permettant de mieux voir les détails d'une eurl à l'is:
https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/4211-feuille-de-calcul-eurl-is
https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/4211-feuille-de-calcul-eurl-is
Réponse postée 24 septembre 2008 11:05
Je ne dis pas que tu vas le faire, je dis qu'ils peuvent le penser.
Réponse postée 24 septembre 2008 11:01
Bonjour,
Pour pouvoir réellement faire la comparaison, il te faut connaitre la facturation qui te reviendra ainsi que la durée supposée de la mission.
exemple: si tu touches 1 000 euros jour pour une mission d'un mois seulement, ça va etre dur de faire des prévisions.
Enfin, ne pas oubliez qu'avec la société qui te propose la mission, il faut des écrits... Ne surtout pas se fier à la parole donnée.
Pour pouvoir réellement faire la comparaison, il te faut connaitre la facturation qui te reviendra ainsi que la durée supposée de la mission.
exemple: si tu touches 1 000 euros jour pour une mission d'un mois seulement, ça va etre dur de faire des prévisions.
Enfin, ne pas oubliez qu'avec la société qui te propose la mission, il faut des écrits... Ne surtout pas se fier à la parole donnée.
Réponse postée 24 septembre 2008 00:45
Généralement, les clients auprès desquels vous comptez placer vos ingé, émettent des appels d'offre auprès de ssii référencées chez ces mêmes clients. Ces sociétés peuvent si elles n'ont pas les ressources en interne se tourner vers des fournisseurs externes et diminuer la facturation journalière de frais de référencement (pas pour que vous soyez référencé mais pour que vous "utilisiez" son référencement pour pouvoir placer vos ingé) ce qui occasionne donc un manque à gagner.
D'autre part, si vous informez votre potentiel nouvel employeur (une ssii) du fait que vous soyez vous-même gérant de ssii, ils vont se demander si vous n'essayer pas de vous faire un carnet d'adresse client et ingé pour ensuite les quitter. Ne les prenons pas pour plus bêtes qu'ils ne sont (surtout quand il s'agit de parler d'argent).
Si vous ne l'informer pas du fait que vous soyez vous-même gérant et que vous leur faites potentiellement concurrence, ça sera à vos risques et périls: imaginez que vous croisiez un commercial de votre boite chez un client pour lequel vous proposez vous même des ingé... Ca risque de se finir au prud'homme...
D'autre part, si vous informez votre potentiel nouvel employeur (une ssii) du fait que vous soyez vous-même gérant de ssii, ils vont se demander si vous n'essayer pas de vous faire un carnet d'adresse client et ingé pour ensuite les quitter. Ne les prenons pas pour plus bêtes qu'ils ne sont (surtout quand il s'agit de parler d'argent).
Si vous ne l'informer pas du fait que vous soyez vous-même gérant et que vous leur faites potentiellement concurrence, ça sera à vos risques et périls: imaginez que vous croisiez un commercial de votre boite chez un client pour lequel vous proposez vous même des ingé... Ca risque de se finir au prud'homme...
Réponse postée 24 septembre 2008 00:24
Bonjour,
Je voudrais avoir votre avis sur le montage qui m'a été proposé par un comptable: je crée une SARL (au lieu d'une EURL) pour laquelle deux autres personnes (deux? pourquoi je ne sais pas) que je connais, sont les gérants. Je me fais embauchés par cette SARL et en même temps, ces deux personnes me remettent des "cessions à blanc" de cette SARL pour le cas où j'aurai besoin de récupérer "ma" boite. Ces deux personnes n'ont aucun droit sur les comptes (en tout cas, je choisis des personnes de confiance).
Pourquoi faire cela? Pour pouvoir toucher les assedics au cas où la mission se termine.
Qu'en pensez-vous? Connaissez-vous des alternatives?
Je travaille en ce moment en Front Office (et comme les banques vont mal...) où je suis développeur.
Je voudrais avoir votre avis sur le montage qui m'a été proposé par un comptable: je crée une SARL (au lieu d'une EURL) pour laquelle deux autres personnes (deux? pourquoi je ne sais pas) que je connais, sont les gérants. Je me fais embauchés par cette SARL et en même temps, ces deux personnes me remettent des "cessions à blanc" de cette SARL pour le cas où j'aurai besoin de récupérer "ma" boite. Ces deux personnes n'ont aucun droit sur les comptes (en tout cas, je choisis des personnes de confiance).
Pourquoi faire cela? Pour pouvoir toucher les assedics au cas où la mission se termine.
Qu'en pensez-vous? Connaissez-vous des alternatives?
Je travaille en ce moment en Front Office (et comme les banques vont mal...) où je suis développeur.
Réponse postée 29 août 2008 23:36
Il faut vraiment les prendre à la gorge à chaque fois pour qu'ils soient réglo: même genre d'histoire pour moi - Je trouve la mission par un contact, on me conseille la ssii (30 personnes aussi - ça serait la même que cela ne m'étonnerait pas plus que ça), je passe un second entretien entre trois parties et ensuite, après avoir négocier le tarif journalier sur la base de mon profil, ils tentent de ne pas me faire signer avant le début de la mission (pour je suppose me coincer face au client et abaisser la facturation à me donner). Au final, quand le client est au courant de ce genre de comportement, il blackliste de lui même la ssii...olivierdubuquoy@yahoo.fr a écrit : Bien entendu que cela change quelque chose pour le client final....dans la réponse à l'appel d'offre mon cv n'a pas été mis comme exemple.....mais parce que j'avais toutes les compétences que n'avait pas la SS2I....
techniquement l'attribution de l'appel d'offre peut être contestée....et de toute facon (comme souvent) le client final va être floué car ils n'ont pas omes compétences au sein de leur boite (30 personnes)....il pense qu'une formation de quelques jours devrait suffir....c'est une erreur..
Moi j'en ai parlé au client, qui a tout à fait compris... Puisqu'il s'agit d'un de tes contacts, je te conseillerai de lui faire part de la situation - pour surtout que la ssii ne te mette pas sur le dos le fait que la prestation ne soit pas réalisée par toi (ils pourraient tenter un "bah non, il ne vient pas, ça ne l'intéresse plus. Il nous a planté et vous aussi du coup")