J'envisage de me mettre en freelance (création d'une EURL) suite à mon licenciement par une SSII. Mon domaine d'intervention est le langage PHP et je recherche donc des projets de type CMS (Drupal notamment), ecommerce, frameworks ou du sur-mesure. Je précise que je suis expérimenté (ingénieur en développement, formation spécifique au web, j'ai travaillé dans une grosse SSII donc et aussi en agence web).

J'ai mis mon site en ligne, j'ai commencé à prospecter et à répondre à des demandes sur internet (sites web type offres de missions). Les contacts ne manquent pas (au moins un par jour) mais à 300 € H.T. par jour, tarif auquel je facture mes services (et qui me semble correct d'après la base tarifs de ce site), il n'y a plus personne. quand un client potentiel prend la peine de me répondre après l'envoi du devis, c'est toujours la même chose 'on a 3 ou 4 fois moins cher'.

La 'faute' a une concurrence diffuse, des gens qui exerce au black pour 2 fois rien le soir après leur boulot (ou la fac !) avec des logiciels crackés et qui se prennent pour des professionnels parce qu'ils ont appris sur le web comment installer Wordpress. Beaucoup d'agences web aussi qui connaissent pourtant très bien le tarif jounalier mais qui vendent à leur client pour moitié prix des technologies qu'ils ne connaissent pas et qui comptent sur sous-payer un freelance pour la leur apporter. Autre cas extrême, j'ai même vu il y a quelques jours un autoentrepreneur (c'est la dernière mode, au moins ceux-là sont déclarés) qui proposant un site complet pour 90 € H.T.

Franchement ça commence à me saoûler car les clients ne comprennent rien, le seul critère retenu est le prix. On ne se demande pas si on des charges sociales ou des licences de logiciels à acheter.

Je suis donc un peu découragé et me demande si dans ces conditions le web peut-être une activité rentable (j'entands par rentable qu'il me reste au moins de quoi manger et payer mon loyer à la fin du mois).

Alors j'aimerais savoir si vous rencontrez un peu les mêmes difficultés ou si c'est moi qui m'y prend mal.