J'ai un exercice clos le 31/08. Pour simplifier (et suivre les instructions de mon comptable), je ne comptabilise la rémunération que sur l'année civile du 01/01 au 31/08, ainsi que la provision comptable des cotisations sociales associées. Ainsi il y a une concordance entre année civile et exercice fiscal. Cela implique que le compte courant d'associé doit être suffisant pour couvrir la fin de l'année civile (septembre à décembre).
Donc, si je comprends bien la réponse de la CIPAV citée par niouzz dans son message du 27/05/2019, l'année 2018 serait aussi une année blanche pour la retraite complémentaire (cotisation 2018 basée sur 2017 et cotisation 2019 basée sur 2019). Cela expliquerait alors la précipitation maladroite de la CIPAV qui aurait cherché à ne pas rater une année a priori à forte rémunération.
Pour la comptabilisation des cotisations facultatives (Madelin), j'ai un compte dédié 645*, débité lors du paiement. C'est bien une charge, mais est dans la base de calcul des cotisations obligatoires.
Je comptabilise les cotisations sociales différemment, en accord avec une comptabilité d'engagement (j'ai compris "rémunération de gérant" au lieu de "salaire"):
Provisions comptables des cotisations (calculées):
D 645 : 6500 euros
C 438 : 6500 euros
Règlement des cotisations (année N):
D 438 : 800 euros
C 512 : 800 euros
Règlement des cotisations (régularisation):
D 438 : 5700 euros
C 512 : 5700 euros
Mais bon, je peux me tromper.
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