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pmd
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Inscrit depuis le : 8 mars 2012
Réponse postée 29 août 2013 19:19
Hello,
Je peux partager mon expérience sur ce sujet d'une certaine façon puisque j'ai vécu une situation similaire il y a un peu plus d'un an, à savoir désir de passer freelance tout en obtenant l'ACCRE/ARCE.
Comme tu l'as compris cela obligeait soit à obtenir une rupture conventionnelle, soit à se faire licencier (mais pas pour faute). Le licenciement étant "difficile" à obtenir du fait des frais qu'il engendre à l'employeur, j'ai décidé de jouer la carte de la rupture conventionnelle.
J'avais alors (et j'ai toujours) un rapport privilégié avec ma direction et l'ensemble des mes interlocuteurs en interne (RH/commerciaux), ce qui a facilité grandement les choses. Ceci étant j'ai dès le départ traité ce sujet uniquement avec mon directeur général sans aucun intermédiaire vu qu'ils n'ont aucun pouvoir de décision. A titre d'information ma SSII à l'époque comprenait alors 500 collaborateurs.
A l'instar de ta situation, mon directeur a accepté ma demande de rupture et la poursuite de ma mission chez mon client avec comme seule condition le "remboursement" des indemnités liés à la rupture conventionnelle. Après réflexion et calculs/simulations, j'ai accepté l'offre car financièrement parlant je sortais gagnant puisque je suis passé AE et j'ai rapidement obtenu l'ACCRE/ARCE. Ainsi j'ai pu profiter de charges faibles dès le départ et maximiser mes revenus sur une très courte période (CA plafonné au prorata temporis en tant qu'AE). Cela m'a permis de mettre de l'argent de côté et tenter mon projet à l'étranger sous trois mois en ayant les fonds nécessaires pour vivre les premiers mois avec ma petite famille.
Voilà pour mon cas particulier.
Dans ton cas, la relation avec ta hiérarchie ne semble pas "très bonne", et implicitement cela ne s'arrangera pas si jamais tu es amené à collaborer avec eux en tant qu'indépendant. Mon expérience en tant qu'employé (10ans en SSI) m'a appris plusieurs choses:
1. Personne n'est irremplaçable, difficilement remplaçable tout au plus.
2. Quand on a décidé de partir, il faut partir
3. On ne battît rien avec une mauvaise relation
4. Client satisfait, futur prospect
Ma courte expérience en tant qu'indépendant en France et à l'étranger quant à elle m'a appris:
1. Pas de réseau, pas de chocolat
2. Savoir se vendre est un art, être son propre commercial un métier
3. Qui dit marché volumineux ne signifie pas mission assurée
4. Toutes les missions ne sont pas bonnes à prendre
Au final même si je ne connais pas tous les variables de ton équation, j'aurais plutôt tendance à trouver dans une premier temps une mission ailleurs puis donner ma démission avec un préavis adéquat à mon employeur.
pmd
Je peux partager mon expérience sur ce sujet d'une certaine façon puisque j'ai vécu une situation similaire il y a un peu plus d'un an, à savoir désir de passer freelance tout en obtenant l'ACCRE/ARCE.
Comme tu l'as compris cela obligeait soit à obtenir une rupture conventionnelle, soit à se faire licencier (mais pas pour faute). Le licenciement étant "difficile" à obtenir du fait des frais qu'il engendre à l'employeur, j'ai décidé de jouer la carte de la rupture conventionnelle.
J'avais alors (et j'ai toujours) un rapport privilégié avec ma direction et l'ensemble des mes interlocuteurs en interne (RH/commerciaux), ce qui a facilité grandement les choses. Ceci étant j'ai dès le départ traité ce sujet uniquement avec mon directeur général sans aucun intermédiaire vu qu'ils n'ont aucun pouvoir de décision. A titre d'information ma SSII à l'époque comprenait alors 500 collaborateurs.
A l'instar de ta situation, mon directeur a accepté ma demande de rupture et la poursuite de ma mission chez mon client avec comme seule condition le "remboursement" des indemnités liés à la rupture conventionnelle. Après réflexion et calculs/simulations, j'ai accepté l'offre car financièrement parlant je sortais gagnant puisque je suis passé AE et j'ai rapidement obtenu l'ACCRE/ARCE. Ainsi j'ai pu profiter de charges faibles dès le départ et maximiser mes revenus sur une très courte période (CA plafonné au prorata temporis en tant qu'AE). Cela m'a permis de mettre de l'argent de côté et tenter mon projet à l'étranger sous trois mois en ayant les fonds nécessaires pour vivre les premiers mois avec ma petite famille.
Voilà pour mon cas particulier.
Dans ton cas, la relation avec ta hiérarchie ne semble pas "très bonne", et implicitement cela ne s'arrangera pas si jamais tu es amené à collaborer avec eux en tant qu'indépendant. Mon expérience en tant qu'employé (10ans en SSI) m'a appris plusieurs choses:
1. Personne n'est irremplaçable, difficilement remplaçable tout au plus.
2. Quand on a décidé de partir, il faut partir
3. On ne battît rien avec une mauvaise relation
4. Client satisfait, futur prospect
Ma courte expérience en tant qu'indépendant en France et à l'étranger quant à elle m'a appris:
1. Pas de réseau, pas de chocolat
2. Savoir se vendre est un art, être son propre commercial un métier
3. Qui dit marché volumineux ne signifie pas mission assurée
4. Toutes les missions ne sont pas bonnes à prendre
Au final même si je ne connais pas tous les variables de ton équation, j'aurais plutôt tendance à trouver dans une premier temps une mission ailleurs puis donner ma démission avec un préavis adéquat à mon employeur.
pmd
Réponse postée 27 août 2013 16:24
En fait je me suis expatrié avec femme et enfants au Mexique avec deux objectifs, l'un personnel et l'autre professionnel.
En ce qui concerne l'aspect professionnel, mon objectif était orienté sur deux axes. Le premier consistait à attaquer le marché local en m'associant avec un partenaire local qui disposait déjà d'un carnet d'adresse. Le second objectif était d'essayer d'accrocher les clients Européens en proposant un service d'expertise offshore dégriffé qui permette de vivre confortablement (le niveau de vie au Mexique étant plus bas).
2. Les tarifs en IT sont bas (TJM à 100/150€) d'une part et d'autre part les clients/partenaires payent quand cela leur chante, contrat ou non ce qui complique considérablement la gestion financière. A ceux et celles qui ont des clients mauvais payeurs en France, je peux vous assurer qu'ici c'est une toute autre dimension quand il s'agit de vouloir récupérer son dû, le système judiciaire étant ce qu'il est (salut Florence).
3. Le rapport 'côut du projet informatique vs côut de main d'oeuvre'. La main d'oeuvre étant nombreuse, pas chère, facilement "maléable" (comprendre j'en fais ce que j'en veux) et interchangeable en colisimo (pas de juridiction adaptée/protectrice/respectée), les tarifs des projets sont soit systématiquement remisés soit modifiés de fond en comble pour rentrer dans le budget.
Pour ce qui est du second objectif qui était d’accrocher des clients européens/américains sur du télétravail/offshore, je pense avoir fait d'une part une erreur de jugement (peu de clients au final sont près à bosser en télétravail), et d'autre part souffert d'un réseau suffisamment dense.
Il y a d'autres raisons qui ont influencé notre retour vers la France mais je ne veux pas non plus dresser un tableau noir sur noir. J'aime beaucoup ce pays mais définitivement pas pour y travailler. Je reviendrai y vivre quand je serai retraité :)
pmd
En ce qui concerne l'aspect professionnel, mon objectif était orienté sur deux axes. Le premier consistait à attaquer le marché local en m'associant avec un partenaire local qui disposait déjà d'un carnet d'adresse. Le second objectif était d'essayer d'accrocher les clients Européens en proposant un service d'expertise offshore dégriffé qui permette de vivre confortablement (le niveau de vie au Mexique étant plus bas).
Je suis parti avec zéro contacts dans le domaine IT, j'ai surtout fait une première analyse des acteurs avant de partir (éditeur, partenaires) et une seconde en arrivant via du "networking". J'ai donc pour ainsi dire construit cette branche de mon réseau "from scratch". Il faut savoir que dans mon domaine d'expertise, d'une part le marché n'est pas encore très développé et d'autre part il y a encore peu de personnel qualifié et surtout qui dispose d'une vrai expérience.aviez-vous déjà des contacts pro sur place avant de partir où est-ce que vous avez dû construire votre réseau en partant de zéro
1. La conjoncture (changement récent de présidence) a un effet "pervers" sur l'activité économique du pays, chose que j'ignorais avant de venir. En effet lors du turnover présidentiel ici au Mexique (et d'avantage quand le parti politique au pouvoir est modifié), les grandes sociétés subissent d'une part des changements organisationnels (tout est extrêmement politisé) et la première année est une année dense en réformes du coup les budgets sont temporairement gelés. Les clients sont néanmoins toujours en demande de service ceci étant les projets prennent 6 mois voir plus à se concrétiser.qu'est ce qui a fait que ça n'a pas marché
2. Les tarifs en IT sont bas (TJM à 100/150€) d'une part et d'autre part les clients/partenaires payent quand cela leur chante, contrat ou non ce qui complique considérablement la gestion financière. A ceux et celles qui ont des clients mauvais payeurs en France, je peux vous assurer qu'ici c'est une toute autre dimension quand il s'agit de vouloir récupérer son dû, le système judiciaire étant ce qu'il est (salut Florence).
3. Le rapport 'côut du projet informatique vs côut de main d'oeuvre'. La main d'oeuvre étant nombreuse, pas chère, facilement "maléable" (comprendre j'en fais ce que j'en veux) et interchangeable en colisimo (pas de juridiction adaptée/protectrice/respectée), les tarifs des projets sont soit systématiquement remisés soit modifiés de fond en comble pour rentrer dans le budget.
Cela fait aussi partie des raisons. J'ai trouvé de façon générale le rythme lent, peu productif et surtout mal organisé. Du coup moi qui n'aime pas tellement me tourner les pouces, qui suis organisé et qui aime que les choses avancent vite et bien, au final forcément ça coince.difficultés pour s'adapter à la culture de travail locale
Je n'ai eu aucun problème du fait de mon statut étranger, au contraire les mexicains sont très branchés "apparences", du coup lorsque je me suis rendu chez les clients, ils m’accueillaient et me traitaient dix fois mieux que les personnes avec qui je travaillais et/ou que leur employés. Le fait que je parle l'espagnol comme ma langue maternelle aide également car les mexicains préfèrent d'avantage travailler avec des personnes qui parlent leur langue que faire l'effort de parler anglais.méfiance vis à vis des travailleurs étrangers sans relation forte avec le pays
Pour ce qui est du second objectif qui était d’accrocher des clients européens/américains sur du télétravail/offshore, je pense avoir fait d'une part une erreur de jugement (peu de clients au final sont près à bosser en télétravail), et d'autre part souffert d'un réseau suffisamment dense.
Il y a d'autres raisons qui ont influencé notre retour vers la France mais je ne veux pas non plus dresser un tableau noir sur noir. J'aime beaucoup ce pays mais définitivement pas pour y travailler. Je reviendrai y vivre quand je serai retraité :)
pmd
Réponse postée 26 août 2013 23:51
Bonjour,
Indépendant depuis un an, je suis sur le point de rentrer au pays après une année passée au soleil -- à l'étranger -- destination la région parisienne \o/. Le soleil c'était sympa hélas le boulot ne paye pas des masses ici et les prospects sont sur d'autres continents, du coup retour à la "kasbah". Je dois être un des rares points rouges du Mexique sur les geo-statistiques d'Aurélien :)
Pour ne pas faire un roman, je suis orienté technique et spécialisé dans les solutions de "Workload Automation" depuis bientôt 10 ans, plus particulièrement sur Control-M sur tout qui touche à l'administration, le consulting (installation/migration/audit/sécurité/truc bizarres), la formation, le développement, etc.
Si vous avez des questions n'hésitez pas!
Au plaisir.
pmd
-- edit: j'ai oublié de mentionner le pays
Indépendant depuis un an, je suis sur le point de rentrer au pays après une année passée au soleil -- à l'étranger -- destination la région parisienne \o/. Le soleil c'était sympa hélas le boulot ne paye pas des masses ici et les prospects sont sur d'autres continents, du coup retour à la "kasbah". Je dois être un des rares points rouges du Mexique sur les geo-statistiques d'Aurélien :)
Pour ne pas faire un roman, je suis orienté technique et spécialisé dans les solutions de "Workload Automation" depuis bientôt 10 ans, plus particulièrement sur Control-M sur tout qui touche à l'administration, le consulting (installation/migration/audit/sécurité/truc bizarres), la formation, le développement, etc.
Si vous avez des questions n'hésitez pas!
Au plaisir.
pmd
-- edit: j'ai oublié de mentionner le pays
Réponse postée 9 mars 2012 11:47
Merci pour vos retours.
Vis à vis de la légalité, j'ai du mal à imaginer que cela soit possible. Il y a notamment un point mentionné dans les conditions d'attribution de l'ARE sur le site de pôle emploi qui stipule que le demandeur doit "résider sur le territoire relevant du champ d’application du régime d’assurance chômage visé à l’article 4, alinéa 1, de la convention"
Sachant que je vais résider à l'étranger et que je suis "obligé" de le déclarer à l'ambassade de France en arrivant, je ne serai plus résident sur le territoire français (de toute façon si je ne me déclare pas ils le sauront tôt ou tard). Logiquement je ne remplirai donc plus les conditions.
Une autre solution que l'on m'a évoqué hier consiste à faire une demande de versement de 50% de mes ARE sous forme de capital via le système de l'ARCE. Si j'ai bien compris pour bénéficier de ce capital, il est nécessaire d'obtenir au préalable l'ACCRE qui est délivrée par le CFE. Dans l'éventualité ou cela serait possible, le cheminement deviendrait le suivant:
1. licenciement SSII actuelle
2. inscription à pôle emploi
3. inscription au régime d'auto-entrepreneur
4. demande d'ACCRE auprès du CFE
5. demande de versement de l'ARCE (si obtention de l'ACCRE)
6. prestation chez le client par le biais de la SSII
7. départ à l'étranger
Par contre j'ai lu ici et là que les délais pouvaient être un peu longs. Il est donc fortement envisageable que la demande d'ACCRE et par conséquent le versement de l'ARCE n'arrive qu'une fois ma prestation terminée chez le client, et probablement après mon départ à l'étranger.
Le cheminement est-il toujours valide (et légal) ?
Vis à vis de la légalité, j'ai du mal à imaginer que cela soit possible. Il y a notamment un point mentionné dans les conditions d'attribution de l'ARE sur le site de pôle emploi qui stipule que le demandeur doit "résider sur le territoire relevant du champ d’application du régime d’assurance chômage visé à l’article 4, alinéa 1, de la convention"
Sachant que je vais résider à l'étranger et que je suis "obligé" de le déclarer à l'ambassade de France en arrivant, je ne serai plus résident sur le territoire français (de toute façon si je ne me déclare pas ils le sauront tôt ou tard). Logiquement je ne remplirai donc plus les conditions.
Une autre solution que l'on m'a évoqué hier consiste à faire une demande de versement de 50% de mes ARE sous forme de capital via le système de l'ARCE. Si j'ai bien compris pour bénéficier de ce capital, il est nécessaire d'obtenir au préalable l'ACCRE qui est délivrée par le CFE. Dans l'éventualité ou cela serait possible, le cheminement deviendrait le suivant:
1. licenciement SSII actuelle
2. inscription à pôle emploi
3. inscription au régime d'auto-entrepreneur
4. demande d'ACCRE auprès du CFE
5. demande de versement de l'ARCE (si obtention de l'ACCRE)
6. prestation chez le client par le biais de la SSII
7. départ à l'étranger
Par contre j'ai lu ici et là que les délais pouvaient être un peu longs. Il est donc fortement envisageable que la demande d'ACCRE et par conséquent le versement de l'ARCE n'arrive qu'une fois ma prestation terminée chez le client, et probablement après mon départ à l'étranger.
Le cheminement est-il toujours valide (et légal) ?
Réponse postée 8 mars 2012 15:33
Bonjour à tous,
Actuellement salarié dans une SSII, je suis en projet de départ pour l'étranger (hors UE) et j'ai été récemment sollicité pour réaliser une mission chez un client (en France) par le biais d'une autre SSII.
Comme la mission en soit est intéressante et qu'elle ne devrait pas durer plus de 30 jours ouvrés (estimation margée de 10-15%), j'aimerai la réaliser en tant qu'indépendant et partir ensuite à l'étranger comme prévu initialement.
Vu la quantité de jours à facturer et le tarif envisagé, je pense que le statut d'auto-entrepreneur est le plus adapté en terme de CA et de charges (pas de TJM à plus de 1000€ ;)).
Afin d'éviter tout problème lié aux clauses de non concurrence de mon contrat actuel, je suis en négociation pour être licencié par ma SSII actuelle.
Pour résumer le tout succinctement, cela donnerait le cheminement suivant:
1. licenciement SSII actuelle
2. inscription à pôle emploi
3. inscription au régime d'auto-entrepreneur
4. prestation chez le client par le biais de la SSII
5. départ à l'étranger
Je me pose deux questions (pour le moment):
- Ma réflexion est-elle bonne ?
- Le statut d'auto entrepreneur est-il le plus adapté?
Merci d'avance pour vos lumières sur ce sujet quelque peu sombre pour un néophyte comme moi.
Actuellement salarié dans une SSII, je suis en projet de départ pour l'étranger (hors UE) et j'ai été récemment sollicité pour réaliser une mission chez un client (en France) par le biais d'une autre SSII.
Comme la mission en soit est intéressante et qu'elle ne devrait pas durer plus de 30 jours ouvrés (estimation margée de 10-15%), j'aimerai la réaliser en tant qu'indépendant et partir ensuite à l'étranger comme prévu initialement.
Vu la quantité de jours à facturer et le tarif envisagé, je pense que le statut d'auto-entrepreneur est le plus adapté en terme de CA et de charges (pas de TJM à plus de 1000€ ;)).
Afin d'éviter tout problème lié aux clauses de non concurrence de mon contrat actuel, je suis en négociation pour être licencié par ma SSII actuelle.
Pour résumer le tout succinctement, cela donnerait le cheminement suivant:
1. licenciement SSII actuelle
2. inscription à pôle emploi
3. inscription au régime d'auto-entrepreneur
4. prestation chez le client par le biais de la SSII
5. départ à l'étranger
Je me pose deux questions (pour le moment):
- Ma réflexion est-elle bonne ?
- Le statut d'auto entrepreneur est-il le plus adapté?
Merci d'avance pour vos lumières sur ce sujet quelque peu sombre pour un néophyte comme moi.