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Pour situer le contexte, mon client potentiel est en fait mon client actuel, et donc celui de la société qui m'emploie. La mission doit par contre prendre fin prochainement pour les motifs suivants :
1. Ma boîte se positionne sur des missions plutôt orientées métier, dont le TJM est minimum de 850€, sans concession possible sur la durée. Du coup ce TJM s'avère trop élevé pour le client pour lequel j'interviens en AMOA.
2. Suite à une révision des listes des partenaires référencés en AMOA, ma boîte n'en fait plus partie car ça n'est pas son coeur de métier, seules les SSII généraliste restant dans le coup
J'ai beaucoup réfléchi à la stratégie à adopter vis à vis de ma boîte, à savoir ne rien dire ou jouer cartes sur table, et je penche finalement pour cette seconde option. Je compte mettre en avant que la mission est perdue si je reste salarié, mais que par correction je souhaite tout de même avoir l'aval de la boîte avant de me lancer pour éviter toute histoire de concurrence déloyale ou autre.
Est-ce la bonne stratégie selon vous? Et si ma boîte ne veut pas jouer le jeu, qu'est-ce que je risque à me lancer quand même vis à vis des Prud'hommes?
Merci d'avance pour vos retours.
fc27
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Réponse postée 14 juillet 2014 20:42
Je me suis mal exprimé, le TJM serait bien payé par le client final à la SSII qui me le reverserait ensuite...commission déduite.kzg a écrit : 😲
Je ne comprends pas : le client final vous paye 700 directement, et vous reversez ensuite 15% à la ssii ?
En général ça fonctionne dans l'autre sens mais
Oui effectivement, en espérant pouvoir conserver dans la durée un taux de staffing et un TJM intéressant ce qui est certainement le plus difficile. Un grand merci pour les autres précisions apportées, j'y vois de plus en plus clair. Reste néanmoins un point majeur à lever : gérer la transition avec mon employeur.kzg a écrit : La première année ! 🤣
Pour situer le contexte, mon client potentiel est en fait mon client actuel, et donc celui de la société qui m'emploie. La mission doit par contre prendre fin prochainement pour les motifs suivants :
1. Ma boîte se positionne sur des missions plutôt orientées métier, dont le TJM est minimum de 850€, sans concession possible sur la durée. Du coup ce TJM s'avère trop élevé pour le client pour lequel j'interviens en AMOA.
2. Suite à une révision des listes des partenaires référencés en AMOA, ma boîte n'en fait plus partie car ça n'est pas son coeur de métier, seules les SSII généraliste restant dans le coup
J'ai beaucoup réfléchi à la stratégie à adopter vis à vis de ma boîte, à savoir ne rien dire ou jouer cartes sur table, et je penche finalement pour cette seconde option. Je compte mettre en avant que la mission est perdue si je reste salarié, mais que par correction je souhaite tout de même avoir l'aval de la boîte avant de me lancer pour éviter toute histoire de concurrence déloyale ou autre.
Est-ce la bonne stratégie selon vous? Et si ma boîte ne veut pas jouer le jeu, qu'est-ce que je risque à me lancer quand même vis à vis des Prud'hommes?
Merci d'avance pour vos retours.
Réponse postée 13 juillet 2014 21:57
Merci Freemanuu,
Concernant la trésorerie, le but est juste d'avoir une marge de sécurité pour pouvoir lisser ma rémunération indépendamment de ma facturation, et pas de financer un investissement en particulier.
Je comprends de votre retour qu'il n'est pas intéressant de faire ce genre de réserve puisque ça m'expose à une double imposition, d'abord à l'IS puis à l'IRPP. Du coup j'en conclus qu'il vaudrait mieux faire une provision à titre personnel après versement d'une rémunération plus conséquente.
Pour ce qui est des dividendes, n'y a-t-il plus aucune différence avec la rémunération en tant que telle?
Sinon je vous confirme que je ne peux pas me passer de la SSII intermédiaire, mais je vais essayer de rabaisser la commission à 5%.
Enfin pour les charges, je note que le téléphone, internet et les repas pourront être déduits du CA en plus de ma rémunération, et que je pourrais conserver l'abattement de 10% pour l'IRPP.
Concernant la trésorerie, le but est juste d'avoir une marge de sécurité pour pouvoir lisser ma rémunération indépendamment de ma facturation, et pas de financer un investissement en particulier.
Je comprends de votre retour qu'il n'est pas intéressant de faire ce genre de réserve puisque ça m'expose à une double imposition, d'abord à l'IS puis à l'IRPP. Du coup j'en conclus qu'il vaudrait mieux faire une provision à titre personnel après versement d'une rémunération plus conséquente.
Pour ce qui est des dividendes, n'y a-t-il plus aucune différence avec la rémunération en tant que telle?
Sinon je vous confirme que je ne peux pas me passer de la SSII intermédiaire, mais je vais essayer de rabaisser la commission à 5%.
Enfin pour les charges, je note que le téléphone, internet et les repas pourront être déduits du CA en plus de ma rémunération, et que je pourrais conserver l'abattement de 10% pour l'IRPP.
Réponse postée 13 juillet 2014 20:53
Merci pour vos retours respectifs.
@kzg
Effectivement mon CA sera bien composé des fonds versés par la SSII partenaire, merci pour la précision.
Mon prévisionnel partait du principe de facturer 200 jours par an du fait des congés, interco et autres imprévus, soit à peu près 80% de mon CA max théorique que j'évaluais à 142.8K€ (700*240*0.85).
Mais je suis d'accord, ce dernier est trop élevé donc je vais plutôt tabler sur 180 jours facturés, sachant que 120 sont déjà a priori acquis, ce qui donnerait :
- 107 K€ de CA annuel (700*180*0.85)
- 47 K€ de bénéfices avant IS pour l'EURL, soit environ 31 K€ nets après IS, mis en réserve
Par contre je ne comprends pas pourquoi il serait plus intéressant de me payer davantage :
- en laissant le surplus en réserve l'EURL payera l'IS soit 15% puis 33%
- si je me verse ces fonds ils seront d'abord amputés des charges (environ 35%) puis le restant sera soumis à l'IRPP a priori dans la tranche à 30%
Cette seconde option est-elle vraiment préférable? Par ailleurs comment évaluer le montant à laisser en réserve, et quid du versement de dividendes?
Sinon pour répondre à la question de l'investissement et du développement, dans l'immédiat je n'ai pas d'autre ambition que de me faire vivre. Par contre d'ici quelques années j'ai un jeune frère dans la même voie qui pourrait se joindre au projet, ce qui imposerait je crois de passer en SARL, mais je ne sais pas si cela justifie des réserves importantes. Pour moi l'idée était surtout de ne pas "flamber" et de garder un trésor de guerre pour pouvoir maintenir ma rémunération en cas de coup dur et surtout ne pas être obligé de remettre au pot.
Autre point, et sachant que j'apporte la mission avec un TJM définit à 700€, ai je une marge de négociation pour descendre en dessous de ces 15% de commission?
Enfin, mes frais de pressing, repas, costumes, téléphone, internet ou essence sont ils bien déductibles du CA de l'EURL, diminuant de fait l'assiette donc le montant de l'IS? Si oui quid de l'abattement de 10% au titre de l'IRPP? Ces deux avantages sont ils cumulables? (bien sûr j'en doute!)
@Tcharli
Je vais essayer de me renseigner davantage sur cet aspect du projet, car je n'ai pas encore vraiment creusé. Je reviendrai vers vous pour approfondir, en attendant je vais voir si je peux ou non bénéficier de la couverture santé voire prévoyance de ma concubine.
Merci encore pour votre aide
@kzg
Effectivement mon CA sera bien composé des fonds versés par la SSII partenaire, merci pour la précision.
Mon prévisionnel partait du principe de facturer 200 jours par an du fait des congés, interco et autres imprévus, soit à peu près 80% de mon CA max théorique que j'évaluais à 142.8K€ (700*240*0.85).
Mais je suis d'accord, ce dernier est trop élevé donc je vais plutôt tabler sur 180 jours facturés, sachant que 120 sont déjà a priori acquis, ce qui donnerait :
- 107 K€ de CA annuel (700*180*0.85)
- 47 K€ de bénéfices avant IS pour l'EURL, soit environ 31 K€ nets après IS, mis en réserve
Par contre je ne comprends pas pourquoi il serait plus intéressant de me payer davantage :
- en laissant le surplus en réserve l'EURL payera l'IS soit 15% puis 33%
- si je me verse ces fonds ils seront d'abord amputés des charges (environ 35%) puis le restant sera soumis à l'IRPP a priori dans la tranche à 30%
Cette seconde option est-elle vraiment préférable? Par ailleurs comment évaluer le montant à laisser en réserve, et quid du versement de dividendes?
Sinon pour répondre à la question de l'investissement et du développement, dans l'immédiat je n'ai pas d'autre ambition que de me faire vivre. Par contre d'ici quelques années j'ai un jeune frère dans la même voie qui pourrait se joindre au projet, ce qui imposerait je crois de passer en SARL, mais je ne sais pas si cela justifie des réserves importantes. Pour moi l'idée était surtout de ne pas "flamber" et de garder un trésor de guerre pour pouvoir maintenir ma rémunération en cas de coup dur et surtout ne pas être obligé de remettre au pot.
Autre point, et sachant que j'apporte la mission avec un TJM définit à 700€, ai je une marge de négociation pour descendre en dessous de ces 15% de commission?
Enfin, mes frais de pressing, repas, costumes, téléphone, internet ou essence sont ils bien déductibles du CA de l'EURL, diminuant de fait l'assiette donc le montant de l'IS? Si oui quid de l'abattement de 10% au titre de l'IRPP? Ces deux avantages sont ils cumulables? (bien sûr j'en doute!)
@Tcharli
Je vais essayer de me renseigner davantage sur cet aspect du projet, car je n'ai pas encore vraiment creusé. Je reviendrai vers vous pour approfondir, en attendant je vais voir si je peux ou non bénéficier de la couverture santé voire prévoyance de ma concubine.
Merci encore pour votre aide
Réponse postée 13 juillet 2014 18:13
Bonjour,
Salarié depuis 4 ans comme consultant fonctionnel puis CP, je souhaite vous faire part de mon projet d'EURL pour être certain de ne rien oublier et avoir vos avis, remarques, conseils, etc!
J'ai une mission acquise pour 6 mois mini, et très vraisemblablement davantage, avec un TJM de 700 € par jour. Mon petit réseau professionnel me laisse également penser qu'il sera possible d'enchaîner ensuite avec d'autres clients.
A l'heure actuelle, mon "business plan" est le suivant :
- 140 K€ de CA brut annuel (700*200), soit 119 K€ de CA net annuel après déduction de la part de la SSII intermédiaire (15% environ)
- Enveloppe de 60 K€ de rémunération annuelle, soit environ 39 K€ net avant IR après paiement des charges par l'EURL (35% environ)
- Reste 59 K€ de bénéfices avant IS pour l'EURL, soit environ 40 K€ nets après IS, mis en réserve
Est ce que cela vous semble cohérent? Notamment ma rémunération nette que j'évalue à 39K€ annuels? Le montant net restant pour l'EURL?
Me reste également à chiffrer les coûts suivants :
- protection sociale complémentaire (santé, retraite, prévoyance...)
- charges (les frais de repas, d'essence, de costumes, de pressing, voir l'acquisition d'un véhicule sont ils assimilables comme charge pour l'EURL tout en conservant l'abattement de 10% pour l'IRPP?)
- enfin les frais de création et de fonctionnement de l'EURL (capital social de départ, coût d'un centre de gestion ou comptable, etc...)
Merci d'avance pour votre regard critique et pour vos précieux conseils!
Salarié depuis 4 ans comme consultant fonctionnel puis CP, je souhaite vous faire part de mon projet d'EURL pour être certain de ne rien oublier et avoir vos avis, remarques, conseils, etc!
J'ai une mission acquise pour 6 mois mini, et très vraisemblablement davantage, avec un TJM de 700 € par jour. Mon petit réseau professionnel me laisse également penser qu'il sera possible d'enchaîner ensuite avec d'autres clients.
A l'heure actuelle, mon "business plan" est le suivant :
- 140 K€ de CA brut annuel (700*200), soit 119 K€ de CA net annuel après déduction de la part de la SSII intermédiaire (15% environ)
- Enveloppe de 60 K€ de rémunération annuelle, soit environ 39 K€ net avant IR après paiement des charges par l'EURL (35% environ)
- Reste 59 K€ de bénéfices avant IS pour l'EURL, soit environ 40 K€ nets après IS, mis en réserve
Est ce que cela vous semble cohérent? Notamment ma rémunération nette que j'évalue à 39K€ annuels? Le montant net restant pour l'EURL?
Me reste également à chiffrer les coûts suivants :
- protection sociale complémentaire (santé, retraite, prévoyance...)
- charges (les frais de repas, d'essence, de costumes, de pressing, voir l'acquisition d'un véhicule sont ils assimilables comme charge pour l'EURL tout en conservant l'abattement de 10% pour l'IRPP?)
- enfin les frais de création et de fonctionnement de l'EURL (capital social de départ, coût d'un centre de gestion ou comptable, etc...)
Merci d'avance pour votre regard critique et pour vos précieux conseils!
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Salarié en quête d'indépendance
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Réponse postée 13 juillet 2014 17:18
Bonjour,
Consultant fonctionnel salarié depuis 4 ans, je réfléchis à m'affranchir du salariat pour me lancer en EURL... Je vous ferai prochainement part de mon projet pour bénéficier de vos conseils éclairés.
A bientôt et merci d'avance!
Consultant fonctionnel salarié depuis 4 ans, je réfléchis à m'affranchir du salariat pour me lancer en EURL... Je vous ferai prochainement part de mon projet pour bénéficier de vos conseils éclairés.
A bientôt et merci d'avance!