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+ 40 ans et toujours dans la technique
Aurelien
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Aurelien
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22 mai 2012
bonjour,
tous est dans le titre, c'est grave ou pas, j'ai eu très peu d'expérience de management, à votre avis qu'est ce qu'il faut faire, trouver une mission de chef de projet asap, ou rester dans la technique et de se faire détruit par les jeunes tôt ou tard.
Merci
tous est dans le titre, c'est grave ou pas, j'ai eu très peu d'expérience de management, à votre avis qu'est ce qu'il faut faire, trouver une mission de chef de projet asap, ou rester dans la technique et de se faire détruit par les jeunes tôt ou tard.
Merci
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mixomatose
Nombre de posts : 7214Nombre de likes : 13Inscrit : 12 février 2008non, ce n'est pas grave, je dirai même au contraire, à condition d'évoluer et de rester meilleur que les petits jeunes.
Ou de te spécialiser dans une technique exotique sur laquelle il y a de la demande mais peu de compétition.calculette de charges sociales TNS indépendant en ligne, comparateur simulateur Autoentrepreneur EI EURL http://www.entrepriseindividuelle.info/Calc_CharSoc.php -
Pragmateek
Nombre de posts : 1246Nombre de likes : 8Inscrit : 10 décembre 2014Bonjour,
je plussoie mixomatose.
La question n'est pas tant pourquoi tu restes technique mais pourquoi d'autres ne le restent pas.
Et là le plus souvent c'est tout simplement l'incapacité à le rester pour une belle raison exogène : la famille. :-)
Quand il faut arbitrer entre se maintenir intellectuellement et s'occuper de sa petite famille tous les gens que je connais ont vite choisi et pour la petite anecdote quand j'ai demandé des news d'un projet technique à un jeune papa il m'a gentiment répondu : "tu sais j'ai des choses plus importantes à gérer maintenant".
Les deux seuls pères de famille nombreuse (4/5 enfants) toujours techniques que je connais ont un secret en commun : une femme au foyer (pas la même hein ho !). :-)
Et ça va aussi de paire souvent avec l'arrêt du freelancing et l'internalisation chez le client pour plus de sécurité (là encore 1 des deux mentionnés au dessus). -
alex77
Nombre de posts : 52Nombre de likes : 0Inscrit : 4 mai 2013Bonjour,
Je suis aussi d'accord avec Mixomatose.
Dans mon domaine (conception de carte électronique), c'est devenu très difficile de trouver des gens techniques avec plus de 10/15 d'expérience. Or c'est un domaine où l'on devient opérationnel après 5 à 10 ans d'expérience.
Et ceux qui se sont fait licencier à 50 ans ont retrouvés du travail en moins de 3 mois.
Donc, si tu es dans un domaine où l'expérience technique prime et que la compétence devient et deviendra de plus en plus rare, rester technique peut être une bonne stratégie.
Après, rien n’empêche de se faire 1 ou 2 expériences de management, ça permet d'ajouter des cordes à son arc.
L'essentiel est d'être passionner et de rester à un niveau technique ou pédagogique supérieur aux juniors.
AlexExpert Conception carte électronique et routage PCB Optimisation CEM / SI sur PCB -
findus
Nombre de posts : 3815Nombre de likes : 11Inscrit : 10 avril 2007Bonjour,
Non c'est pas grave, on a besoin de gens expérimentés en DEV pour faire avancer des projets 🤣EURL / IS depuis 2008 -
Olap_2011
Nombre de posts : 77Nombre de likes : 0Inscrit : 28 décembre 2010Bonjour,
C'est grave si tu développes avec un langage que les juniors (2 à 3 ans d'exp) maitrise parfaitement (type Java ) car à +40 ans tu voudras un bon TJM (c'est normal) mais un junior pourra faire le même taf à 380 ou 400€/jour 🙁
la solution ? c'est se spécialiser 😛 -
Spiralis
Nombre de posts : 329Nombre de likes : 193Inscrit : 12 septembre 2019Personnellement le problème auquel je suis confronté est d'avoir un profil technique digital/web à plus de 40 ans ET d'être freelance en même temps (même si je fais souvent indirectement de la gestion de projet "technique" ou du lead en conduisant des équipes de développement constituées de profils Junior).
Je me retrouve de plus en plus souvent (quasiment tout le temps maintenant) dans des situations ubuesques lors d'entretiens avec un interlocuteur/interviewer client plus jeune que moi et qui dispose par essence de moins d'expérience/vécu que moi dans le domaine (ou qui bien au chaud chez le client final ne va pas forcément faire le même effort qu'un freelance pour se tenir à jour des évolutions techniques).
Le hic est que,si l'entretien se passe bien, cet interlocuteur va devenir mon futur supérieur hiérarchique alors que je sais au fond de moi que ça devrait être le contraire.
Je ne sais pas si c'est l'âge (en vieillissant on devient probablement plus exigeant/pénible) ou si c'est l'égo qui parle mais j'ai de plus en plus de mal à accepter ce genre de situation.
La seule chose qui me pousse à continuer en indépendant pour le coup est uniquement l'aspect financier (je ne mettrais pas en avant la latitude dans le choix des missions car avec le marché actuel dans ma région c'est 95% d'offres à 300 EUR la journée pour faire du dev).
Alors que c'était une idée inconcevable pour moi il y a 2/3 ans, pour la première fois depuis que j'exerce en freelance (16 ans), je me pose la question de chercher en parallèle des opportunités en management/direction technique, mais ces postes ne sont accessibles qu'en CDI .... -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Bonjour,
Si un « profil technique digital/web » propose une prestation destinée à améliorer la gestion d’une PME, le dirigeant de cette dernière aura tendance à déléguer l’approche du consultant à ses équipes techniques même si la technicité apparait exceptionnelle à nos yeux.gch06 a écrit : Je me retrouve de plus en plus souvent (quasiment tout le temps maintenant) dans des situations ubuesques lors d'entretiens avec un interlocuteur/interviewer client plus jeune que moi et qui dispose par essence de moins d'expérience/vécu que moi dans le domaine (ou qui bien au chaud chez le client final ne va pas forcément faire le même effort qu'un freelance pour se tenir à jour des évolutions techniques).
Le hic est que,si l'entretien se passe bien, cet interlocuteur va devenir mon futur supérieur hiérarchique alors que je sais au fond de moi que ça devrait être le contraire.
Je ne sais pas si c'est l'âge (en vieillissant on devient probablement plus exigeant/pénible) ou si c'est l'égo qui parle mais j'ai de plus en plus de mal à accepter ce genre de situation.
Si le même profil propose une prestation destinée à augmenter le chiffre d’affaires ou la rentabilité de l’entreprise, le dirigeant de cette dernière aura tendance à s’intéresser personnellement au consultant.
Tout ceci pour faire remarquer qu’un consultant ne présente pas le même intérêt selon la finalité de sa mission et qu’il est préférable de viser le second objectif. En effet, dès que l’on touche aux aspects financiers d’une entreprise c’est beaucoup plus concret pour un chef d’entreprise que de « simples » développements techniques.
C’est pourquoi je pense qu’il est parfois nécessaire de réorienter ses prestations vers la demande du marché ce que beaucoup d’indépendants ne sont pas forcément prêts à accepter pour des raisons qui leurs sont propres. -
Spiralis
Nombre de posts : 329Nombre de likes : 193Inscrit : 12 septembre 2019
Oui enfin ça c'est une vision théorique des choses, mais en pratique et sur le terrain cela ne se passe ABSOLUMENT pas comme ça.michel95 a écrit : Bonjour,
Si un « profil technique digital/web » propose une prestation destinée à améliorer la gestion d’une PME, le dirigeant de cette dernière aura tendance à déléguer l’approche du consultant à ses équipes techniques même si la technicité apparait exceptionnelle à nos yeux.gch06 a écrit : Je me retrouve de plus en plus souvent (quasiment tout le temps maintenant) dans des situations ubuesques lors d'entretiens avec un interlocuteur/interviewer client plus jeune que moi et qui dispose par essence de moins d'expérience/vécu que moi dans le domaine (ou qui bien au chaud chez le client final ne va pas forcément faire le même effort qu'un freelance pour se tenir à jour des évolutions techniques).
Le hic est que,si l'entretien se passe bien, cet interlocuteur va devenir mon futur supérieur hiérarchique alors que je sais au fond de moi que ça devrait être le contraire.
Je ne sais pas si c'est l'âge (en vieillissant on devient probablement plus exigeant/pénible) ou si c'est l'égo qui parle mais j'ai de plus en plus de mal à accepter ce genre de situation.
Si le même profil propose une prestation destinée à augmenter le chiffre d’affaires ou la rentabilité de l’entreprise, le dirigeant de cette dernière aura tendance à s’intéresser personnellement au consultant.
Tout ceci pour faire remarquer qu’un consultant ne présente pas le même intérêt selon la finalité de sa mission et qu’il est préférable de viser le second objectif. En effet, dès que l’on touche aux aspects financiers d’une entreprise c’est beaucoup plus concret pour un chef d’entreprise que de « simples » développements techniques.
C’est pourquoi je pense qu’il est parfois nécessaire de réorienter ses prestations vers la demande du marché ce que beaucoup d’indépendants ne sont pas forcément prêts à accepter pour des raisons qui leurs sont propres.
Pour avoir tenté de démarcher en direct les entreprises de ma région depuis plusieurs mois (approche multi canal : web , réseaux sociaux , emailing, ...), on rencontre généralement 4 types de situations :
- La PME n'évoluant pas dans le domaine du digital et souhaitant basculer vers le numérique : le freelance se retrouve alors en concurrence avec des web agencies/freelance pas chèr(e)s, avec des prix tirés vers le bas ==> pas intéressant ni rentable
- La startup qui démarre et propose des offres/outils innovants : la startup à l'origine ne disposant pas de gros moyens, elle est plutôt intéressée par des profils juniors car pas chers et en clin à bosser 15 heures par jour pour le même prix ; les seules personnes expérimentées que j'ai croisé dans ces startups sont les CTO/directeurs techniques/cofondateurs qui étaient là à la création de la boîte (donc en CDI) ==> pas intéressant pour un freelance un peu expérimenté sauf à accepter un CDI pour un poste de CTO
- La startup déjà plus installée qui a déjà réalisée plusieurs levées de fonds et compte entre 20 et 50 salariés : dans ce cas , ces sociétés on parfois une "dette technique" liées à de mauvaises habitudes d'architecture prises au départ (souvent car pressés par le temps) et il peut y avoir un créneau à prendre pour un freelance consistant à encadrer les développeurs, à indiquer les bonnes pratiques ==> ce sont des opportunités rares, j'en ai identifié une seule jusqu'à présent
- Les grands comptes : comme déjà expliqué maintes fois sur ce forum, l'accès aux grands comptes est verrouillé par les SSII et dans mon domaine rares sont les missions de missions/management car ces postes sont généralement réservés aux internes
Donc désolé @Michel95, mais à moins d'éventuellement disposer en plus de compétences progiciel/SAP ou Big Data (et encore ...),ce n'est pas possible DANS MON DOMAINE de se positionner pour "améliorer la rentabilité/ROI/bla bla d'une PME", c'est du vent.
Dans mon domaine , à plus de 40 ans , le marché est tel qu'aujourd'hui les clients/SSII sont intéressés pour vous embaucher à des prix similaires à ceux d'un junior, tout en sachant très bien que vous apporterez au cours de la mission une expertise supplémentaire qui sera au final "gratuite" (architecture, modélisation, QA, connaissance du monde DEVOPS, ....).
Par accumulation, je finis donc par me dire que je vais céder et accepter une embauche chez un client final (je l'ai déjà refusé plusieurs fois) , prendre ma paie de manager/chef de projet/brasseur de vent et les 9 semaines de congés payés/RTT qui vont avec, faire bosser des petits jeunes motivés pour des cacahuètes et arrêter de subir ce marché français qui ne reconnait pas l'expérience technique au delà de 40 ans (pour en revenir au sujet initial) et qui n'a que la seule vision à court terme qui consiste à faire bosser des mecs de plus en jeunes à des TJMs qui ne cessent de dégringoler (du moins si on les compare à l'inflation/coût de la vie). -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010
Sur le principe il n’y a rien de nouveau de ce côté-là, ceci est vrai quel que soit le métier et le domaine d’activité.gch06 a écrit : La PME n'évoluant pas dans le domaine du digital et souhaitant basculer vers le numérique : le freelance se retrouve alors en concurrence avec des web agencies/freelance pas chèr(e)s, avec des prix tirés vers le bas ==> pas intéressant ni rentable
Nous avons la chance de travailler dans le domaine du service. Que dire alors de ceux qui travaillent dans la commercialisation de produits non différenciants ?
Dans mon domaine, pour certaines prestations, si l’on tient compte de la durée de la prestation, du profil, de l’expérience, … on arrive à des écarts de prix considérables alors que la prestation porte le même intitulé sur le papier.
Quel que soit le créneau il est nécessaire de pouvoir se différencier ; mais il est évident que sur un marché donné, si l’on est totalement inconnu, il est difficile de justifier des différences tarifaires dans les prestations. J’ajoute quand même que si l’on n’a pas travaillé sérieusement ce point je ne peux qu’être d’accord avec les conclusions. -
Spiralis
Nombre de posts : 329Nombre de likes : 193Inscrit : 12 septembre 2019
La différenciation dont vous parler peut s'appliquer à un marché de niche/expertise , elle ne peut pas/plus s'appliquer aux domaines techniques autour du digital/web.michel95 a écrit :
Sur le principe il n’y a rien de nouveau de ce côté-là, ceci est vrai quel que soit le métier et le domaine d’activité.gch06 a écrit : La PME n'évoluant pas dans le domaine du digital et souhaitant basculer vers le numérique : le freelance se retrouve alors en concurrence avec des web agencies/freelance pas chèr(e)s, avec des prix tirés vers le bas ==> pas intéressant ni rentable
Nous avons la chance de travailler dans le domaine du service. Que dire alors de ceux qui travaillent dans la commercialisation de produits non différenciants ?
Dans mon domaine, pour certaines prestations, si l’on tient compte de la durée de la prestation, du profil, de l’expérience, … on arrive à des écarts de prix considérables alors que la prestation porte le même intitulé sur le papier.
Quel que soit le créneau il est nécessaire de pouvoir se différencier ; mais il est évident que sur un marché donné, si l’on est totalement inconnu, il est difficile de justifier des différences tarifaires dans les prestations. J’ajoute quand même que si l’on n’a pas travaillé sérieusement ce point je ne peux qu’être d’accord avec les conclusions.
Il suffit de regarder la teneur (et les TJM :() des annonces sur freelance-info pour s'en convaincre ... -
mixomatose
Nombre de posts : 7214Nombre de likes : 13Inscrit : 12 février 2008
++;gch06 a écrit : et arrêter de subir ce marché français qui ne reconnait pas l'expérience technique au delà de 40 ans
ça fait bientot 10 ans que je ne travaille plus qu'avec des entreprises étrangères.calculette de charges sociales TNS indépendant en ligne, comparateur simulateur Autoentrepreneur EI EURL http://www.entrepriseindividuelle.info/Calc_CharSoc.php -
Spiralis
Nombre de posts : 329Nombre de likes : 193Inscrit : 12 septembre 2019
Tout à fait, c'est la direction que je souhaiterais prendre dans un avenir très proche pour conserver mon statut d'indépendant auquel je reste malgré tout extrêmement attaché.mixomatose a écrit :
++;gch06 a écrit : et arrêter de subir ce marché français qui ne reconnait pas l'expérience technique au delà de 40 ans
ça fait bientot 10 ans que je ne travaille plus qu'avec des entreprises étrangères.
L'expertise technique semble mieux reconnue/rétribuée et les clients semblent également plus ouverts au télétravail.
Le seul point qui me fait hésiter est la partie contractuelle (notamment si le contrat est rédigé en anglais et comporte des subtilités de langage) et la gestion des conflits en cas de désaccord/non paiement. -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010Pour les contrats avec des étrangers, en ce qui me concerne je les propose en Français sachant que les prestations sont ponctuelles. Pour les paiements il faut effectivement être prudent mais si les prestations sont très courtes c’est facile à gérer.
Pour revenir aux points précédents je ne pense pas qu’il faille systématiquement se focaliser sur « un marché de niche/expertise » même si c’est un environnement naturellement favorable.
Sur un autre fil un intervenant s’étonnait du niveau élevé de rémunération dans le domaine de l’immobilier alors que, selon ce dernier, les conditions d’entrée étaient moins élevées en termes de compétences que dans l’informatique. Or, l’immobilier traditionnel n’est pas spécialement « un marché de niche/expertise ».
Pour un consultant et un domaine donné, à qualifications techniques similaires, on peut trouver des différences importantes en termes de résultats. Le marché de niche n’est donc pas incontournable.
Par ailleurs il est également souhaitable de ne pas restreindre son champ d’intervention de quelle que manière que ce soit ce qui constituerait alors un obstacle.
Pour illustrer ne serait-ce que par l’aspect géographique : pour mes propres prestations et sur les 3 derniers exercices si je me contentais uniquement de « démarcher en direct les entreprises de ma région » mon chiffre d’affaires moyen serait de 3% de l’actuel.
Il est pourtant bénéfique d’essayer de toucher la clientèle potentielle la plus large possible. Or, j’ai des collègues qui refusent de se déplacer hors de leur région ou bien de subir d’autres contraintes. -
Spiralis
Nombre de posts : 329Nombre de likes : 193Inscrit : 12 septembre 2019"Pour un consultant et un domaine donné, à qualifications techniques similaires, on peut trouver des différences importantes en termes de résultats"
==> c'est votre vision des choses orientée business, qui si elle fait du sens ne correspond absolument pas aux recrutements actuels dans la technique (surtout chez des grands comptes) ; vous pourrez argumentez comme vous le souhaitez en prétendant qu'en plus de vos connaissances techniques, vous avez optimisé/automatisé les process ou les bonnes pratiques, améliorer le ROI, fait gagner de l'argent au client ...... le client final et ou le commercial SSII s'en tamponnent , ce qui les intéresse est de savoir si sur les 15 mots clés/technologies du poste "mouton à 5 pattes" qui est défini vous en maitrisez 15 car 14 ne suffiront pas ....
"Pour illustrer ne serait-ce que par l’aspect géographique : pour mes propres prestations et sur les 3 derniers exercices si je me contentais uniquement de « démarcher en direct les entreprises de ma région » mon chiffre d’affaires moyen serait de 3% de l’actuel"
==> je peux comprendre cette argument et je penserais à l'avenir à élargir mes horizons (en y incluant l'étranger également) mais personnellement je réside autour d'une grande technopole dans le sud est , et si le recrutement des profils techniques au delà de 40 ans était réalisé correctement sans cette course effrénée vers le jeunisme, je devrais être en mesure TRÈS facilement d'assurer 100% de mon CA sans forcément devoir aller sur Paris ou autre ...
Pour illustrer ce que je dis , quand j'ai commencé en indépendant sur ma région je n'avais aucun inter-contrat, je refusais souvent des missions et je touchais , avec 3 ans d'expérience le même TJM que celui que je touche aujourd'hui avec 18 d'expérience ... et ne venez pas me parler de la crise ....