Baisse de TJM

Ça s'appelle l'offre et la demande hein.

En l’occurrence le tarif est faible, mais acceptable par rapport à l'expérience et la situation actuelle de Cyosie.

Maintenant, si le client est prêt à revoir le tarif une fois que l'expérience sera acquise, ya pas de raison que Cyosie parte.

Mais comme indiqué par Kzg, non seulement c'est quasi impossible, mais en plus en général on va même te demander de baisser ton tarif.

Dans ces conditions, évidemment qu'il ne faut pas hésiter à partir. Nous ne sommes pas des salariés. La "précarité" marche dans les 2 sens.

Après faire le chasseur de primes et partir dès qu'on trouve une mission à 10€ de plus de TJM, évidemment que c'est une mauvaise idée, ne serait-ce que pour l'image que l'on donne de son sérieux.

Mais quand vous êtes jeune, salarié ou indépendant, c'est rare de rester très longtemps dans la même boite / chez le même client.

Et le client le sait très bien, c'est pour ça (entre autre) que le tarif est si bas.

Paul92 a écrit : Quand un intermédiaire cherche à payer largement sous le marché, il ne doit pas s'étonner si le sous-traitant va voir ailleurs. Vraiment je n'ai aucun état d'âme et il n'y a d'ailleurs pas à en avoir.

Le fait d'accepter une mission à n'importe quel tarif et partir dès qu'on trouve mieux ailleurs c'est justement le genre d'attitude qui discrédite les freelances et est un des arguments des grands comptes en faveur des prestas salariés ssii plutôt que freelances.

Vous pouvez le faire, mais tâchez d'être honnête dès le départ : dites par exemple à l'intermédiaire qui vous propose ce tarif "largement sous le marché" que vous n'êtes pas du genre à partir pour gagner 2 ou 3% de plus, mais que si on vous propose une mission avec un tarif supérieur de 10 ou 15% vous n'aurez d'autre choix que de l'accepter".
Après c'est à lui de voir s'il préfère vous payer ce que vous valez vraiment et s'assurer votre présence jusqu'au bout de la mission, ou privilégier sa marge et risquer de vous voir abandonner le projet en cours de route (avec tout le boulot et les risques que cela implique pour lui).

6 mois sans travailler
et rester freelance ???

Dans ces conditions je serais revenu salarié depuis longtemps.
En plus enchaîner avec une mission avec un TJM bas va me faire rentrer dans une certaine précarité.
C'est un cercle vicieux, pas assez d'expérience, difficulté à trouver des missions, missions avec TJM bas

Un freelance est à la tête d'une Entreprise dont un critère important est la rentabilité. Etre à la tête d'une Entreprise fragile est un mauvais signe sur le long terme.

kzg a écrit :

Paul92 a écrit : Quand un intermédiaire cherche à payer largement sous le marché, il ne doit pas s'étonner si le sous-traitant va voir ailleurs. Vraiment je n'ai aucun état d'âme et il n'y a d'ailleurs pas à en avoir.

Le fait d'accepter une mission à n'importe quel tarif et partir dès qu'on trouve mieux ailleurs c'est justement le genre d'attitude qui discrédite les freelances et est un des arguments des grands comptes en faveur des prestas salariés ssii plutôt que freelances.

Vous pouvez le faire, mais tâchez d'être honnête dès le départ : dites par exemple à l'intermédiaire qui vous propose ce tarif "largement sous le marché" que vous n'êtes pas du genre à partir pour gagner 2 ou 3% de plus, mais que si on vous propose une mission avec un tarif supérieur de 10 ou 15% vous n'aurez d'autre choix que de l'accepter".
Après c'est à lui de voir s'il préfère vous payer ce que vous valez vraiment et s'assurer votre présence jusqu'au bout de la mission, ou privilégier sa marge et risquer de vous voir abandonner le projet en cours de route (avec tout le boulot et les risques que cela implique pour lui).

Indépendant ou salarié, je n'ai pas l'impression que ça change grand chose, car beaucoup de salariés ont aujourd'hui la même mentalité. La seule chose qui couvre un peu plus le client c'est le préavis.

On peut bien sûr dire à son intermédiaire que le tarif accepté est plutôt en bas de la fourchette, et qu'on espère avoir mieux rapidement. Mais comme je l'ai expliqué dans un précédent message, vouloir du bon, du pas cher (donc bien en-dessous du prix du marché), et demander en prime une fidélité totale, c'est une équation impossible. Que le problème vienne de la SSII, du client final, ou de son service achat, ils doivent surtout comprendre que chaque chose a un prix.

Je précise que je ne suis jamais parti pour 3 sous, et que j'essaie toujours au maximum de laisser un travail propre derrière moi (donc si le client tient absolument à ce que je prolonge un peu, pourquoi pas). Ce qui m'agace le plus c'est quand je tombe sur des interlocuteurs qui sont persuadés que je n'irai pas jusqu'au bout pour défendre mes intérêts.

Bonjour,

kzg a écrit : Vous pouvez le faire, mais tâchez d'être honnête dès le départ : dites par exemple à l'intermédiaire qui vous propose ce tarif "largement sous le marché" que vous n'êtes pas du genre à partir pour gagner 2 ou 3% de plus, mais que si on vous propose une mission avec un tarif supérieur de 10 ou 15% vous n'aurez d'autre choix que de l'accepter".

Normalement, on ne s’attarde que sur les points positifs de sa proposition.

De manière générale, quand on vend ses prestations il est préférable d’éviter tout indice qui pourrait apparaitre comme un frein pour le client même dans un souci d’honnêteté.

kzg a écrit :

Paul92 a écrit : Quand un intermédiaire cherche à payer largement sous le marché, il ne doit pas s'étonner si le sous-traitant va voir ailleurs. Vraiment je n'ai aucun état d'âme et il n'y a d'ailleurs pas à en avoir.

Le fait d'accepter une mission à n'importe quel tarif et partir dès qu'on trouve mieux ailleurs c'est justement le genre d'attitude qui discrédite les freelances et est un des arguments des grands comptes en faveur des prestas salariés ssii plutôt que freelances.

Vous pouvez le faire, mais tâchez d'être honnête dès le départ : dites par exemple à l'intermédiaire qui vous propose ce tarif "largement sous le marché" que vous n'êtes pas du genre à partir pour gagner 2 ou 3% de plus, mais que si on vous propose une mission avec un tarif supérieur de 10 ou 15% vous n'aurez d'autre choix que de l'accepter".
Après c'est à lui de voir s'il préfère vous payer ce que vous valez vraiment et s'assurer votre présence jusqu'au bout de la mission, ou privilégier sa marge et risquer de vous voir abandonner le projet en cours de route (avec tout le boulot et les risques que cela implique pour lui).

Salarié ou indépendant, ça ne change pas grand chose. Les salariés sont un peu moins mobiles du fait du préavis plus long, mais beaucoup ont aujourd'hui la même mentalité.

Pour ce qui est d'être honnête. Vous pouvez faire comprendre que le trafic obtenu est en bas de la fourchette, mais si vous sortez au client final que vous partirez à la première occasion, évidemment que vous ne serez jamais pris. C'est aussi à vos interlocuteurs de le comprendre (comme je l'avais expliqué dans mon précédent message, si on veut une BMW mais qu'on n'est pas prêt à mettre plus que le prix pour une Dacia, forcément y aura un piège 💡 ).

Je précise que je ne suis jamais parti pour 3%, ni même 10 ou 15. Le sentiment qu'on se fout de moi (notamment quand un intermédiaire vous fait tourner en bourrique plutôt que de rogner 3 sous sur sa marge) joue finalement bien plus dans ma décision que l'écart de facturation que je pourrais obtenir.

michel95 a écrit : Bonjour,

kzg a écrit : mais tâchez d'être honnête dès le départ : dites par exemple à l'intermédiaire [...] que si on vous propose une mission avec un tarif supérieur de 10 ou 15% vous n'aurez d'autre choix que de l'accepter".

Normalement, on ne s’attarde que sur les points positifs de sa proposition.

De manière générale, quand on vend ses prestations il est préférable d’éviter tout indice qui pourrait apparaitre comme un frein pour le client

J'utilise cette argumentation face à un intermédiaire (cabinet de conseil ou ssii) non face au client final. Cela me permet de trier ceux avec qui je peux envisager de travailler et ceux avec lesquels je n'ai pas envie de travailler.

Bonjour,

J'avais bien compris et je visais le "client" au sens large.

Ce que je voulais dire s'applique quelle que soit la nature du client, et avec un intermédiaire il est effectivement naturel d'être un peu plus rigide dans la posture.

Je travaille très rarement avec des intermédiaires ; cependant je reste prudent dans le discours général à tenir pour ne pas brusquer les choses vu que parfois cela peut s'avérer intéressant.

Paul92 a écrit :

Tap a écrit : Ce n'est pas impossible d'augmenter son TJM au bout d'un certain temps.

Mais ce n'est pas la norme, loin de là.

Surtout si vous travaillez pour une grosse boite avec un service achat (dont la seule préoccupation sera de vous faire baisser le tarif, quel que soit votre compétence).

Oui je confirme, si vous êtes chez un grand compte et que vous devez passer à la moulinette du référencement c'est très compliqué d'obtenir une augmentation tarifaire car :

- comme expliqué le service achat n'est noté par la hiérarchie que sur sa capacité à faire baisser les prix ;..

Double confirmation :-). Il reste toujours la possibilité de négocier les "à-côtés" en fonction de votre situation: quelques jours de travail à distance, prise en charge des frais de déplacement.

Bon, je crois que quasiment tout a été dit.
- Il faut bien manger. Un TNS n'a pas le chomage.
- Ce tarif n'est pas si bas. Enfin sauf si vous réintégré votre intercontrat dedans. Dans ce cas c'est + ou - le smic. Enfin sans même compter les avantage du salariat ssii: CE, Congés, Maladie, Crédit, etc...
- Il ne faut pas espérer une augmentation de tarif.*
- Continuer de chercher une mission et lâcher le client c'est mal et ça vous retombera dessus car on va vous demandez pourquoi vous êtes partie: petit monde, réputation, etc...
- Et paradoxalement, si vous n'êtes pas satisfait de la mission et que vous n'êtes pas à 200%, le client vous lachera sans état d'âme car ce qui s'applique à vous ne s'applique pas au client ni à la ssii (bizarrement). Une gagneuse doit travailler parce qu'elle aime ça et pas pour l'argent: tout le monde sait ça! C'est un autre sujet


*Je reviens sur l'augmentation du tarif:
En fait, je pense qu'il faut aussi vous poser la question de l'après de cette mission. Ensuite est-ce que vous allez pouvoir augmenter vos tarifs (un réel apport d'expérience? Est-ce que ça jouera sur la facturation?) Si vous changer de boite pour faire le même job, qu'est-ce qui justifie l'augmentation de tarif?
Si vous repasser par la même ssii, elle vous proposera peut-etre 270 en disant qu'elle peut trouver le même profil que vous à 240 et ce sera peut-etre vrai?

Je ne ré-entre pas dans le débat salariat vs indépendant (mais ça devrait tout de même vous titiller).

lfabien a écrit : Bon, je crois que quasiment tout a été dit.
- Il faut bien manger. Un TNS n'a pas le chomage.
- Ce tarif n'est pas si bas. Enfin sauf si vous réintégré votre intercontrat dedans. Dans ce cas c'est + ou - le smic. Enfin sans même compter les avantage du salariat ssii: CE, Congés, Maladie, Crédit, etc...
- Il ne faut pas espérer une augmentation de tarif.*
- Continuer de chercher une mission et lâcher le client c'est mal et ça vous retombera dessus car on va vous demandez pourquoi vous êtes partie: petit monde, réputation, etc...
- Et paradoxalement, si vous n'êtes pas satisfait de la mission et que vous n'êtes pas à 200%, le client vous lachera sans état d'âme car ce qui s'applique à vous ne s'applique pas au client ni à la ssii (bizarrement). Une gagneuse doit travailler parce qu'elle aime ça et pas pour l'argent: tout le monde sait ça! C'est un autre sujet


*Je reviens sur l'augmentation du tarif:
En fait, je pense qu'il faut aussi vous poser la question de l'après de cette mission. Ensuite est-ce que vous allez pouvoir augmenter vos tarifs (un réel apport d'expérience? Est-ce que ça jouera sur la facturation?) Si vous changer de boite pour faire le même job, qu'est-ce qui justifie l'augmentation de tarif?
Si vous repasser par la même ssii, elle vous proposera peut-etre 270 en disant qu'elle peut trouver le même profil que vous à 240 et ce sera peut-etre vrai?

Je ne ré-entre pas dans le débat salariat vs indépendant (mais ça devrait tout de même vous titiller).

Sur ce point je ne pense pas que sur le long terme ça joue en votre défaveur de faire valoir vos intérêts. Malheureusement avec beaucoup d'intermédiaires on est dans de purs rapports de force, et il n'y a donc que la manière forte qu'ils comprennent, et je dirais même qu'ils respectent.

Inversement si un client ne veut plus de moi ou qu'il pense avoir trouvé mieux et moins cher, aucun souci.

cyosie a écrit : J'ai galéré pendant bientôt 6 mois et là une SSII me propose une mission longue en tant que test analyst à 260€ HT/ jour après négociation (leur tarif de départ était 240€). Sachant que j'ai 2 ans d'expérience comme business analyst dans le monde du travail.
Ma question est de savoir si le tarif est trop bas par rapport mon profil/marché?? Pour le moment, je n'ai rien d'autre sur la main et le client ne veut pas aller au delà de 260€.

Merci d'avance pour vos réponses.

En tant que consultant fonctionnel SAP expérimenté travaillant en province, je peux te dire que tu perds ton temps

Quand on est débutant sur SAP, il faut passer par la case SSII, au minima 5 ans pour être crédible et pouvoir se lancer en freelance.

260 euros par jour avec les risques d'intercontrat ? Ces risques sont encore plus important quand on est débutant.
Une mission longue peut se terminer très rapidement quand on est freelance et tu touches 0.

Des offres d'emploi sur SAP en salarié SSII, il y en a plein. Maintenant tu fais ce que tu veux.