Comment facturer des missions courtes ?

Le mieux est de définir un tarif à la journée, et de se mettre d'accord sur le nombre de jours pour chaque tâche, au cas-par-cas :
- acompagner le commercial en clientèle : 1j
- préparer réponse à appel d'offre : de 2 à 5 jours, etc...
Ne pas oublier de prévoir les frais en plus.
Quand au tarif, à voir en fonction de ta technicité, du marché, et en prenant en compte le fait que des missions courtes (1 à 5 jours), cela se paye beaucoup, beaucoup plus cher que des missions longues.... (>30j)

Pour plus de sécurité, définir les règles dans un accord cadre, et te faire expédier un bon de commande pour chaque mission.

Ok, merci beaucoup pour tes indications.

Qu'est-ce que tu entends par "accord cadre" ?

Et dans le cas où un accompagnement en clientèle ne prends pas plus d'une demi-journée, je suppose qu'on divise par 2 le tarif journalier ?

Ok, les missions courtes se facturent beaucoup plus car elles nous empêchent d'avoir une mission longue. Mais comment déterminer ce tarif plus élevé, en fonction de quels éléments ? Est-ce qu'il correspond à 1,5 fois le tarif habituel, par exemple ?

Bonjour,

Le prix d'une mission est le prix que le client est prêt à mettre !

😉

Je sais bien, ça va pas beaucoup vous aider mais c'est pourtant comme ça que je vois les choses. Sur ce type de mission courte il ne faut pas raisonner en heures ou en 1/2 journée mais en intervention d'expertise. Un support technique pointu dans un domaine bien précis que vous êtes très peu nombreux à dominer vous pouvez le vendre 1000 Euros l'intervention. En tout cas, à mon avis, pas en dessous de 2 fois votre tarif habituel.

Cordialement

--
François

ShadowFil a écrit : Qu'est-ce que tu entends par "accord cadre" ?

Vu que ce sera +/- récurrent, je pense que mixo parle de rédiger un contrat où seront détaillées les conditions générales: tarif, frais, délais pour accepter/refuser une mission (j'imagine que tu seras pas nécessairement toujours disponible), conditions de livraison et d'évaluation des travaux, conditions de facturation et règlement, ...

Ensuite, pour chaque mission, un bon de commande ou un contrat plus light se référant au contrat cadre.

ShadowFil a écrit : Et dans le cas où un accompagnement en clientèle ne prends pas plus d'une demi-journée, je suppose qu'on divise par 2 le tarif journalier ?

Il faut pas supposer, il faut écrire dans le contrat. :)

ShadowFil a écrit : Ok, les missions courtes se facturent beaucoup plus car elles nous empêchent d'avoir une mission longue. Mais comment déterminer ce tarif plus élevé, en fonction de quels éléments ? Est-ce qu'il correspond à 1,5 fois le tarif habituel, par exemple ?

En-dessous de x2, ca me paraît pas être rentable. Vu qu'à mon avis avec des petites missions comme ca, tu risques de bosser que quelques jours par mois.

Ok, c'est plus clair maintenant.
Merci beaucoup pour votre aide.

François1 a écrit : Bonjour,

Le prix d'une mission est le prix que le client est prêt à mettre !

😉

Je sais bien, ça va pas beaucoup vous aider mais c'est pourtant comme ça que je vois les choses. Sur ce type de mission courte il ne faut pas raisonner en heures ou en 1/2 journée mais en intervention d'expertise. Un support technique pointu dans un domaine bien précis que vous êtes très peu nombreux à dominer vous pouvez le vendre 1000 Euros l'intervention. En tout cas, à mon avis, pas en dessous de 2 fois votre tarif habituel.

Cordialement

--
François

Tu veux dire 1000€/jour ?

Si c'est une expertise dans un domaine de pointe, 1000€/jour c'est envisageable.

Pour faire ton tarif, il faut également voir combien la SSII gagne grâce aux missions que tu leur fait empocher.

Maintenant, dans ce genre d'approche commerciale, il vaut mieux raisonner en commercial, ne pas facturer des jours, mais demander une rémunération à la comm, en % du CA généré par le contrat que tu fais gagner.
Tu leur permets d'emporter l'affaire, 20% du CA ça ne me semble pas déconnant.
Ce qui est juste et stimulant dans cette formule c'est que si tu leur rapportes gros, tu gagnes gros, si tu leur rapportes rien, tu ne prends rien.

Tu peux aussi envisager de vendre un "package" : tu sais que y'a jusqu'à 5 jours de réponse à appel d'offre, 1 ou 2 réunions, tu vends un package à 6k€ et le tarif est fixé quelle que soit la demande. Si c'est plus court t'es gagnant, si c'est plus long, tu l'es moins :)
Mais ça me semble moins pertinent pour de l'avant vente.


Dans tous les cas, il faut formaliser tout ça avant dans un contrat cadre le plus clair et détaillé possible.

Bonjour,

Je viens d'effectuer mon dossier d'auto-entrepreneur, pour les services à la personne (aide à domicile), et je souhaiterai savoir comment établir le contrat de prestation de services avec mes clients?
Pouvez vous m'aider SVP.

D'avance merci.

Elise

SoulMan a écrit : Tu veux dire 1000€/jour ?

Non, j'ai écrit 1000 € l'intervention. Ce n'est pas un taux horaire qu'il faut vendre, ni un taux journalier mais une expertise. Après ça va dépendre du cahier des charges bien sûr. Mais disons que, s'il s'agit de dégrossir un appel d'offre pour un commercial, de l'accompagner chez le client pour expliquer les points techniques de l'offre, c'est un bon ordre de grandeur.

SoulMan a écrit : Maintenant, dans ce genre d'approche commerciale, il vaut mieux raisonner en commercial, ne pas facturer des jours, mais demander une rémunération à la comm, en % du CA généré par le contrat que tu fais gagner. Tu leur permets d'emporter l'affaire, 20% du CA ça ne me semble pas déconnant.

Oui c'est pas idiot non plus (20% ça me paraît quand même énorme, mais bon). Un fixe + une comm serait finalement peut-être assez logique dans ce genre de situation.

Cordialement

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François

Pour le %, ça dépend surtout quelle est la marge de la SSII sur la prestation.

Super, merci. J'ai maintenant une meilleur vision de la façon de s'y prendre. Il ne reste plus qu'à s'adapter en fonction du client et acquérir de l'expérience dans la négociation.

ShadowFil a écrit : Super, merci. J'ai maintenant une meilleur vision de la façon de s'y prendre. Il ne reste plus qu'à s'adapter en fonction du client et acquérir de l'expérience dans la négociation.

C'est là, la partie la plus délicate et importante.