La LOA est utilisée parce que tu peux charger à fond l'entreprise et à la fin "quelqu'un d'autre" peut exercer l'option d'achat pour peanuts et revendre la voiture derrière.
C'est fiscalement douteux mais apparemment "la norme".
Chez VW le commercial me disait qu'il "y avait pas de problème", enfin de bail ils faisaient même directement la CG au nom du futur acheteur (qui t'a fait le chèque pour la bagnole) pour que techniquement la voiture n'ait jamais été - même furtivement - immatriculée à ton nom, toi le gérant ayant exercé l'option. 🤣
François1 a écrit :
C'est donc pour ça qu'on ne te voit plus aux réunions du KDBP. J'comprend mieux.
Le moment où je me barre du 94 et de ma commune communiste, l'équipe en place depuis 30 ans se fait déboulonner aux élections !
Bref, comme sug, malgré la récupération de mon dossier au SIE, j'ai probablement été taxé sur un CA < 10kE. Je me ferai régulariser la gueule l'an prochain. 🤣
Déménagement dans le 92 (depuis le 94 en Kommunistan).
Imposition sur base forfaitaire minimum (CA <= 10kE ... mais bien sûr). Du coup je passe de 758€ à 115€.
Je ne sais plus si dans la pseudo-déclaration ("courrier d'accueil") ils demandaient le CA, mais en tout état de cause en récupérant mon dossier de l'ancien SIE ils auraient eu le CA à jour. Bref on verra l'an prochain.
600 balles de TP et 300 balles de TH en moins, pour vu que ça dure.
Je pratiquerais la technique d'Olivier M : faire le mort. Si le GTC s'agite, tu demandes à ton propriétaire une petite attestation et tu envoies au GTC.
Pour ma part, j'ai déménagé il y a quelques mois et la question ne se pose plus. 🤣
nicoco87 a écrit :
Bref, selon moi, tout dépend de l'offre et de la demande. En province, on peut trouver. Mais en région parisienne, c'est tout simplement IMPOSSIBLE !
Et ce n'est pas une supposition, car je l'ai vécu.
En 3 semaines de recherches sur 3 communes particulières (petite couronne), j'ai au final eu deux réponses positives et j'ai pu signer.
Je pense que la tension sur le marché se calme un peu. La demande solvable n'est plus si nombreuse et j'ai vu des appartements rester en ligne 3 semaines voire un mois, chose qui n'était pas envisageable il y a quelques années.
Les agents immobiliers eux-même reconnaissaient que la situation se détend. On voit d'ailleurs des petites baisses de loyers.
vdaxeis a écrit :
je peux en parler librement, j'ai été des 2 côtés de la barrière. Je pense que beaucoup mesurerons le propos le jour où ils seront bailleurs avec des impayés.. heureusement, ça ne m'est jamais arrivé !
Je décris plus haut un état de fait. J'ai pas d'animosité contre un propriétaire qui refuse de me louer un bien ou qui sélectionne un autre dossier.
Et globalement je ne suis tombé que sur une seule connasse d'agent immobilier. Mais là encore, c'était un manque de professionnalisme de l'intermédiaire, pas un problème de propriétaire.
Les autres, que ce soit les agents immobiliers, bailleurs professionnels ou particuliers ont tous été soit très clairs, soit efficace/rapide.
Ayant dans la famille de l'immobilier locatif, je vois bien la lourdeur que ça implique et les risques qui peuvent être élevés avec des voies de recours misérables.
Le tout pour un rendement qui peut être assez foireux. Je pense par exemple à certains apparts neufs que j'ai vus, dans des programmes Scelliers. Vu le prix au m², la durée d'amortissement effective va être très longue, vus les plafonds de loyer. Je parle même pas du Scellier social où les revenus des locataires et les loyers sont encore plus plafonnés. C'est clairement le truc où les proprios se sont fait refourguer un appart en faisant miroiter une réduction d'impôts.
Comme le dit Mixomatose, on aime bien ériger des "protections" qui à force déséquilibrent la relation au point d'avoir des effets pervers beaucoup plus profonds que les choses qu'on essayait de corriger au début, que ce soit sur notre marché de l'emploi ou sur la location.
kzg a écrit :
La solution radicale étant, si on le peut, de proposer de payer 6 mois ou 1 an de loyer à l'avance. Ou une caution bancaire (via un compte bloqué) qui garantit le paiement des loyers.
Pour cela il faut de la tréso disponible.
C'est pas nécessairement suffisant.
Soit par blocage (méconnaissance des non-salariés, méconnaissance du dispositif), soit parce que les assureurs ne couvriront pas et c'est en fait l'assureur qui décide.
Mais un pote a pu s'arranger comme ça. Au début un genre de location "saisonnière" qui a été "convertie" en location meublée lambda. Avec effectivement un premier bail de 8 mois payé en cash d'avance - même pas de caution bancaire.
Tako a écrit :
3)Est t'il possible de louer facilement un logement en étant indépendant ?
Si tu envisages de déménager à court terme, fais le avant de passer salarié. Idem si tu veux acheter.
Je viens de déménager en IDF, avec donc 4 bilans complets à présenter (un peu + de 4 ans d'activité), en ayant en gros 4x le loyer.
Alors, en gros, mes petites statistiques:
- 1/3 n'évaluent même pas le dossier (et sont assez francs pour te le dire, pour que personne perde du temps)
- 1/3 envisagent le truc, mais tu es pas prioritaire.
- 1/3 sont ouverts
Il faut faire de la pédagogie, même auprès des "professionnels" (agents immobiliers). Et évidemment auprès des particuliers.
Les grosses structures (Icade et autres gros promoteurs/exploitants) ne sont pas nécessairement hostiles. Chez les particuliers il y a de tout.
Je recommande quand même d'attendre d'avoir deux ou trois bilans à présenter.
giants a écrit :
En SSII tu peux te considérer comme esclave, on te vends et on récolte le fruit de ton travail.
En Indép, t'es plustot un mercenaire qui va ou ca lui convient le mieux.
C'est un peu simpliste.
Je rappelle que le but d'une entreprise est de dégager du profit, pas de créer de l'emploi.
La création d'emploi et la sous-traitance ne sont que des effets de bords de l'activité.
Il faut arrêter d'être schizophrène en criant au loup quand une structure pense à faire du profit alors que soi-même évidemment on ne fait pas dans le bénévolat ...
Quant à l'esclavage, je n'ai pas souvenir que les SSII qui m'employaient à mes débuts aient eu recours aux chaines et au fouet ...
giants a écrit :
Dans les deux cas, la grande majorité des gens dans nôtres métier ne reste pas longtemps dans la même société.
C'est la tendance globale et je trouve que c'est en fait mieux. Autrefois, c'était le train-train avec la promotion "au temps", avec tout ce que ça implique de négatif dans pas mal de cas.
Evidemment, c'est moins confortable pour les gens, il ne suffit plus de faire du présentéisme pour être promu.
Une évolution qui commence à poindre et qui me paraît intéressante est le fait de bosser pour plusieurs employeurs/clients en parallèle. Ca donne une résilience plus forte.'
Paul92 a écrit :
Ce qui est certain c'est que lorsqu'on est salarié il ne faut surtout pas s'imaginer qu'on peut compter sur sa SSII, et encore moins son commercial, pour être traité avec un peu plus de considération, tout ce qui compte pour eux c'est la commission qui rentre et rien d'autre 😕 . Avec la crise certains clients s'imaginent qu'ils peuvent se permettre ce genre de relations dégradées, alors que c'est pas vrai, des missions y en a.
Je ne sais pas ce qui s'est passé ici, mais il y a des fois ou la SSII/le commercial voient rien venir non plus, parce que le client ne communique pas du tout.
Bref, la prestation que ce soit en indep' ou en tant que salarié de SSII, c'est de la flexibilité vendue au client. La différence c'est qu'un salarié passe en intercontrat là où un indep' est à 0 recettes.
Même en tant que salarié de SSII, il faut le garder à l'esprit.
On dira poliment qu'il s'agit de la "mentalité latine" à l'oeuvre.
Les délais de paiement non respectés (et parfois contractuellement très très très longs) sont un produit de terroir français.
Pratiqué avec assiduité par les très grands groupes, ça a tendance à se répercuter en cascade. Pire, ça infecte les DAF qui se disent "mais pourquoi donc ne serais-je pas moi aussi un enc*lé ?".
Solutions ?
==> Téléphoner régulièrement
==> Se pointer dans les locaux (non, pas de mandales à la pauvre secrétaire !); une bonne partie des gens étant beaucoup moins à l'aise quand il faut pipoter face à face avec quelqu'un de passablement agacé
==> Changer d'intermédiaire et/ou client en espérant que ce sera mieux
==> Se tourner vers les solutions d'affacturage, rachat de factures , ... que ta banque ou un prestataire spécialisé peuvent te proposer. Ca te bouffe qq pourcents de la facture, mais tu ne supportes plus qu'un risque très faible et tu es payé quasiment à l'émission de la facture. C'est la banque qui envoie ensuite ses pitbulls.
Olivier_M a écrit :
C'est ça les banquiers : ils fixent plein de contraintes qui semblent absurdes ou contre-productives, mais en vérité, ils sont très pragmatiques quand ils y ont un intérêt direct.
Eh oui, la réalité prend parfois le pas sur les accords/la corruption. 🤣
Une réforme que le MEDEF évoque vaguement de temps en temps et qui me semble intéressante, c'est de changer dans un premier temps simplement la présentation.
En haut de la fiche, on met en gras le vrai salaire brut, puis on défalque tout confondu (suppression des notions de charges patronales et salariales qui sont de toute façon artificielles). Et on met à la fin, en bas, le net à payer.
En phase deux, on considère que le contrat employeur/salarié est fait sur le salaire brut (le vrai brut) et que les variations de taux et assiettes de cotisation sont supportées par les salariés. Et là, on rigole bien fort. 🤣 🤣
C'est marrant, à l'inverse il y a des clients qui exigent que les prestataires s'identifient comme tel et indiquent dans la signature leur société d'appartenant (et à l'inverse réduisent les références à la société cliente).
Bref, moi j'ai résolu le problème en ne signant mes mails qu'avec mon nom. Pas de nom de service ni de société, surtout pas de numéro de téléphone. 🤣
icomp a écrit : Premièrement je ne suis pas en mode freelance mais je passe par une SSII, je croyais que c'était clair dans les discussions, et j'écris dans ce forum car il y a des gens compétents avec de l'expérience qui donnent des vrais conseils.
T'étais salarié de SSII ou indépendant ? Ca fait deux pages de discussions et non, c'est toujours pas clair.
Si t'étais salarié de SSII, tu restes employé par ta SSII et tu auras une autre mission. Tu n'es pas au chômage, c'est pas la fin du monde. Et accessoirement, ce topic n'a donc rien à faire ici car il s'agit d'une question de salariat.
Si t'es indépendant, cry me a river ... 🙄 Tu vends de l'expertise et de la flexibilité au client. Il a plus besoin de toi, au revoir.
Que certains clients proposent parfois, par politesse et/ou amitié une embauche, pourquoi pas. Mais faut arrêter de vouloir le beurre et l'argent du beurre.
Il faut distinguer deux choses:
- le fait que ce soit des achats de l'entreprise
- les moyens de paiement
L'entreprise étant créée (statuts, immatriculation, kbis), elle peut évidemment acheter. En tant que président, tu peux donc acheter le matériel nécessaire à la société en veillant à faire établir les factures au nom de ta société.
Ensuite, concernant le règlement des achats, tu peux - toi, Mr Archirainbow - payer avec tes propres deniers. C'est une avance que tu fais à ta société et qui est inscrite en compte courant d'associé.
Une fois le ou les comptes de la société ouverts, que tu as encaissé tes premières factures, etc ... la société peut te rembourser.
findus a écrit : 4 - OK donc la voiture est amortie sur 3 ans par exemple, même si crédit bail, donc il suffira de réintégrer la différence entre le prix de vente et le montant amorti dans la compta. Donc le but c'est de la revendre au prix du montant amorti pour éviter un gain sur le véhicule.
Ton bailleur te filera chaque année une attestation avec la part à réintégrer.
Et à vrai dire, payer 15% d'IS sur la part qui dépasse les 18kE d'amortissement, ça reste meilleur marché que de sortir le pognon en rémunération pour acheter perso.
Surtout le conseiller de bas étage qui sait pas justifier sa demande. Et après on se fout de la gueule des call centers à X milliers de km de chez nous.
Je pense que la Poste te posera pas trop de questions, mais ils sont par contre réputés comme étant (très) lents.
Je pense qu'on ne peut que te conseiller de continuer tes recherches. Et commence au téléphone en demandant les pièces justificatives à fournir.
Mon précédent client (ayant changé il y a 1 mois) a été mon poste le plus long (salarié ou indep) : 2.5 ans.
L'ambiance était très bonne dans l'équipe, y a eu un travail intéressant de fond réalisé malgré l'inertie ambiante et les habitudes et surtout un haut management déconnecté.
J'ai mis fin à la mission pour trois raisons:
- fin du dernier projet "majeur" (~9 mois)
- réorganisation de la DSI m'amenant à travailler avec/pour des gens qui ont une vision du métier peu alignée avec la mienne (ie: revenir au bricolage alors que l'effort a été à la normalisation et industrialisation ... non merci)
- limite que je me suis imposée pour pas m'encroûter
L'impact client de ma sortie a donc été acceptable pour client. Les opérationnels avec qui je bossais le savaient et le comprenaient même si évidemment ça leur cause un creux en terme de ressources pendant quelques mois.
C'est surtout le troisième point qui valide mon choix (pour les deux premiers on peut très bien s'en foutre et ramasser le pognon tant que ça dure et chez ce client, ça peut durer *très* longtemps). Et à vrai dire c'est ma nouvelle mission qui me confirme la nécessité de bouger.
Je suis un profil technique. J'ai mis en place des outils et procédures d'industrialisation. Chose relativement "pointue" ( 🤣 ). Puis évidemment il y a eu la phase de transmission aux équipes internes. Donc de la formation, du coaching, du support, etc ... Puis sur le dernier projet, encadrer deux autres prestas avec surtout un rôle de référent technique/surveillant général. Pas inintéressant du tout et ça s'est très bien passé.
Là, sur ma nouvelle mission, je reste globalement dans le même "monde" technologique. Par contre, je me retrouve sur des questions et outils très techniques, avec tout un ensemble de langages et outils nouveaux. Et je dois dire qu'il m'a bien fallu 3 semaines pour que mes neurones se rallument.
Ergo, il faut s'imposer de changer de temps en temps, avant que la léthargie prenne totalement le dessus. 🤣
Mes autres missions étaient dans les 6-18 mois avec plutôt du 11-13 mois.
mixomatose a écrit : Je vis à la campagne, ça ne dérange que les renards et les corbeaux.
Je vais te dénoncer à Cécile Duflot ! 😲
🙂
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