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compte titre societe IS
freesas
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freesas
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21 décembre 2010
bonjour,
certains ont-ils ouvert un compte titre en dehors de leur banque pro?
je pense à des sociétés en ligne, bourse direct ou autre.
si oui chez qui et ouverture simple ou paperasse à gogo?
merci
certains ont-ils ouvert un compte titre en dehors de leur banque pro?
je pense à des sociétés en ligne, bourse direct ou autre.
si oui chez qui et ouverture simple ou paperasse à gogo?
merci
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lael
Nombre de posts : 826Nombre de likes : 152Inscrit : 17 janvier 2018Tous les courtiers n'acceptent pas les sociétés.
Au niveau paperasse c'est pas si compliqué, il y a juste un kbis à transmettre et préciser des informations sur l'activité, CA, etc...
Et l'habituel questionnaire de connaissance avec les informations relatives au gérant comme si ouvrait un compte titre à son propre nom.
C'est pas mal pour placer un peu d'excédent de trésorerie qu'on ne souhaite pas sortir immédiatement de la société mais au niveau fiscalité c'est pas du tout intéressant.
Car un compte titre détenu en direct on aurait eu à s'acquitter juste du PFU et avec un PEA on aurait même pu être exonérés d'IR.
Alors qu'un compte titre détenu par le biais d'une société on doit s'acquitter de l'IS en plus, donc fiscalité plus lourde.Et les rendements des placements pas trop risqués ne sont pas folichons à court terme à cause des frais de courtage etu du rendement très faible des fonds obligataires ou monétaires, donc j'ai un peu laissé tombé.
Au final j'ai préféré mettre une partie de cet excédent de trésorerie dans le crowdfunding.
C'est des placements obligataires sur des durées pré-déterminées (6mois à 3ans) avec des rendements de 7 à 12% (9.5% en moyenne).
Les rendements sont assez élevé car c'est du "financement de fonds propres" ce qui rentre dans la catégorie "risqué" même si en pratique le taux de défaut est assez faible (entre 0.3 et 0.6% selon les sources) donc si on diversifie suffisament (au moins 10 opérations différentes), le risque est assez limité.
L'avantage c'est que presque toutes les plateformes acceptent les sociétés. -
freesas
Nombre de posts : 566Nombre de likes : 9Inscrit : 21 décembre 2010humm je dois confondre trésorerie et réserves?
bref je fais aussi du crowfunding en perso mais il y a des echecs (donc pertes)
La responsabilité du gérant est-elle engagée, imaginons j'ai 100K de reserves je fais du crowfunding et accuse 50% de pertes, en dehors de la perte financiere, est-ce que je prends d'autres risques?
coté fiscalité je ne comprends pas car on est limité à 15% d'IS donc moins que IRPP+CSG, ca capitalise dans la societe et en sortie ca sera dividendes ou rem classique. -
lael
Nombre de posts : 826Nombre de likes : 152Inscrit : 17 janvier 2018En société : IS (15% si taux réduit) + PFU (30%). Tant que tu conserves dans la société et réinvestis tu paies effectivement que l'IS, mais il faudra bien sortir l'argent à un moment donné.
En direct : PFU (30%) voire uniquement CSG (17.2%) si fait via un PEA-PME
Le "crowdlending" pour du prêt à des sociétés, il y a effectivement pas mal de défauts de remboursement (plus de 10% sur certaines plateformes!) et les taux ne sont pas forcément intéressants.
En ce moment c'est surtout des prêts type PGE (l'Etat garanti 90% du montant prêté) plafonnés à 2% la première année et 4-6% ensuite (jusqu'à 5ans). La différence du PGE classique c'est que ce n'est pas accordé par une banque car aucune n'a accepté le dossier de financement.
Mais le gros inconvénient c'est qu'il y a jamais de sûretés (hypothèque, caution solidaire du gérant, etc...) pour ce type de "prêts de trésorerie" donc c'est compliqué quand ça se passe mal.
Pour le crowdfunding immobilier les taux sont bien plus élevés et il y a souvent un fort taux de pré-commercialisation (50%+) sur les programmes et des sûretés (hypothèques et caution solidaire des gérants ou d'autres sociétés immobilières avec un patrimoine immobilier conséquent).
Donc en sélectionnant bien ses programmes en fonction de la pré-commercialisation, des sûretés et des autres données du programmes (taux de marge, localisation, prix de vente, etc...) le risque est assez faible (mais le risque de perte totale du capital reste présent, il faut en être conscient) et les gains non négligeables (8-12%).
Pour se couvrir d'un point de vue gérance je pense qu'il faut bien modifier l'objet de la société en conséquence (placements financiers et immobiliers) et diversifier les placements à différent niveau de risque.
Car faire "all in" sur un placement qualifié de "risqué" par la notation AMF, c'est clairement assimilable à une faute de gérance s'il y a de la casse à mon avis.
Mais en plaçant en parallèle sur 10 placements "risqués" ça suffit à rendre le portefeuille "diversifié" et faire baisser le niveau de risque.
C'est l'astuce qu'utilisent les financiers depuis des dizaines d'années et qu'est d'ailleurs en train d'utiliser la BPI avec son fond qui sort justement aujourd'hui.
Mais il ne faut quand même pas pour autant mettre tous ses oeufs dans le même panier.