comtabilité compte titre

Non. On verra en fin d'année fiscale avec mon comptable. Je n'ai pas énormément d'opérations cela devrait aller. Je macherai le plus possible le travail en faisant le meilleur export possible d'interactive broker. Mais c'est fou que certains EC ne se spécialisent pas dans ce secteur il y a un réel manque.

Mon retour d'expérience concernant les achats et ventes d'actions en "titres vifs" :

Mon expert-comptable (EC) n’utilise pas l’Imprimé Fiscal Unique (IFU) ; il comptabilise chaque opération individuellement (achat, vente, dividende).

Je constate également que certains experts-comptables ne maîtrisent pas forcément les particularités des investissements boursiers. Le mien, par exemple, a insisté pour que je paie de l'impôt sur les sociétés (IS) sur une plus-value latente… alors que les titres vifs ne sont imposables qu'au moment de la vente des actions. En effet, les titres vifs sont traités fiscalement de manière différente des OPCVM et des ETF. J’attends sa réponse pour corriger cette erreur.

Merci pour le REX.

Ah effectivement s'il doit gérer chaque opération, il peut tirer la tronche ou fait augmenter son prix de prestation.

Pour l'IS sur les plus-value latentes, c'est aussi l'info que j'ai eu du mien, ce qui m'a clairement refroidi et donner envi de refaire mes calculs entre nom propre et société. Dans son explication il explique qu'a chaque bilan, on valorise la partie actifs sur leur valeur au moment de la "photo" des comptes. Si le marché est bas ou haut en fin d'année, cela peut donc impacter votre comptabilité.

Sérieux comment on peut payer des impots sur de l'argent qu'on a pas touché encore ?

Bonjour,

Pas forcément. Il est possible dans certains cas d'enregistrer des opérations au global si un document les récapitule. C'est ce document qui est enregistré.

Je considère que le FIFO sur titre concerne les titres qui passent par les comptes de trésorerie classique et les entreprises dont c'est l'activité principale. Pour celles qui ont un compte IB pour un simple placement, la prise en compte du relevé annuel convient (attention, le document est sur année civile, cela ne convient donc pas à une personne ayant un exercice décalé).

En ce qui concerne l'IFU pour l'entreprise, il est normal de ne pas l'enregistrer. Il ne prend en compte que certaines données. Il peut donc y en avoir qui manquent.

merci pour l'info. Pénible en effet.

Je pense à la facilité : sortir en nom propre pour les transactions (ca revient au même sur des montants qui entrent sur un PEA, entre payer la flat taxe en année 0 ou la payer en année X d'un montant plus gros : mettons 10k aujourd'hui, tu retires 30% tu arrives à 7K. Si tu fais un x3 en quelques années tu arrives à 21k. Si maintenant tu laisses les 10k, tu fais un x3 et tu sors en dividende, tu arrives aussi à 21k)

Pour l'idée de créer une AE ou une 2e société pour faire une holding, je viens de trouver l'info, aucun intéret : (et impossible en AE)

https://www.legalplace.fr/guides/creer-societe-trading/

Bonjour,

En fait, c'est assez compliqué de comparer les deux. Notamment car on n'a pas ici clairement les règles exactes d'imposition des gains à titre personnel et parce que l'on ne connait pas le résultat de l'entreprise. Je tente un exemple ci-dessous pour expliquer le problème.

Déjà : on est en SASU à l'IS (pas en EURL car là pas de flat à 30% systématique). Donc les personnes en EURL, ce n'est pas possible de partir sur des dividendes avec 30% de flat (dont ps).

Exemple : Ce sera plus parlant avec 30k qu'avec 10k (car à 10k pas de changement d'IS si ce sont les seuls gains et frais de l'entreprise).

30k dans l'entreprise, qui rapportent x 3 frais déduits, cela donne 90k. Si on suppose que le reste des activités de l'entreprise font 0 de résultat, on aura un résultat de 60k (90-30). Sur ces 60k, il y a l'IS à 15% puis 25%. En effet, avant de les sortir, il y a l'IS à payer. Il est donc possible de prendre 60-10,75=+/- 49k de dividendes à 70%, restent : +/- 34,5k de dividendes nets d'impôts.

30k sortis en perso, qui rapportent x 3 frais déduits (s'il est possible d'avoir les mêmes offres comme pro et comme particulier avec les mêmes frais) : 30 x 70% = 21k. 21k x 3 = 63k. Il faut ensuite payer prélèvements sociaux (17,2%) et IR (disons à 30% avec abattement de 40% si ce produit le permet) : 63 - 63x17,2 - 63x.6x30% = 63 - 11 - 11 = 41k, si pas d'abattement on est à 34k, si IR à 41% sans abattement on est à 27k.

Donc :

• Le résultat de l'entreprise change l'IS avant dividendes.

• Le régime d'imposition du placement est très important en SASU IS vous récupérez un montant net d'IR à la sortie, pas toujours dans les placements.

• Vous prenez comme hypothèse de calcul un gain dont vous ne pouvez pas être certain.

• Il faut dans tout choix de montage choisir les risques que l'on accepte de prendre (en fonction de l'objectif qui peut être divers) ou de s'orienter vers la solution la plus stable. Ce choix est indépendant des risques du placement lui-même.

NB : Précision sur "objectif qui peut être divers". Il est souvent sous-entendu sur les forums que l'objectif est d'avoir un revenu maximal. Or, ce n'est pas toujours le cas pour tout le monde. Certains voudront un revenu stable avec une activité mesurée, d'autres une couverture sociale, d'autres une sécurité pour mener un projet qui leur tient à coeur en parallèle d'une autre activité, d'autres une solution pour légaliser une de leur passion, d'autres un moyen de lancer l'activité d'une personne de leur famille, d'autres d'investir pour le futur, d'autres cotiser un maximum à la retraite... Bref, il y a de nombreux objectifs qui n'ont pas tous les mêmes besoins. Sans compter que chaque objectif peut avoir des niveaux très différents. Par exemple, entre la personne qui est célibataire, veut le rester et désire gagner un maximum pour partir à la retraite à 30 ans et celle qui a une famille et qui veut un revenu maximum pour les études de ses enfants, les risques que la personne voudra prendre ne sont pas les mêmes.

Le cas typique est l'objectif "retraite". Généralement, jusqu'à 50-55 ans, les gens considèrent que la retraite est loin. Puis vers 50 ans, on commence à s'interroger sur sa carrière, sur ses placements, sur ses pensions futures... Et d'un coup, gagner beaucoup une année devient secondaire par rapport au fait de cotiser à la retraite pour l'améliorer. Racheter des trimestres pour travailler moins longtemps commence à titiller par exemple.