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Création portage, ESN
Crescendo
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Crescendo
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28 août 2020
Bonjour à vous jeunes entrepreneurs... (JOKE)
Plus sérieusement je suis actuellement free-lance, en cours d’étude pour la création d’une ESN et idéalement société de portage.
Étant donnée que la société de portage ne peut trouver de mission pour ses clients, l’ESN s’en chargerait et permettrais de couvrir ainsi plus de cible, les salariés (portage, ou non) et les free-lance.
Le but serait de commencer doucement, avec quelques ressources que chacun des associés pourrait amener ( potentiels salariés, poste ouvert, ou autre). Le principe étant que chacun apporte quelque chose de manière assez équitable.
Idéalement des free-lance, notre facturation actuelle sera recueilli par notre ESN à laquelle nous facturerons via nos société personnelles un moment qui nous permettrai à terme de « cotiser » pour le même montant et ainsi créer une trésorerie qui permettrai de couvrir d’éventuelles inter contrat mais aussi de recruter idéalement des commerciaux qui pourront prospecter et agrandir le portefeuille client...
Voilà pour les grandes lignes, si vous avez un projet qui va dans ce sens, des avis/critiques (constructives) de ce projet, tout est bon pour l’améliorer.
N’hésitez aussi pas à me contacter pour en discuter.
Merci!
Plus sérieusement je suis actuellement free-lance, en cours d’étude pour la création d’une ESN et idéalement société de portage.
Étant donnée que la société de portage ne peut trouver de mission pour ses clients, l’ESN s’en chargerait et permettrais de couvrir ainsi plus de cible, les salariés (portage, ou non) et les free-lance.
Le but serait de commencer doucement, avec quelques ressources que chacun des associés pourrait amener ( potentiels salariés, poste ouvert, ou autre). Le principe étant que chacun apporte quelque chose de manière assez équitable.
Idéalement des free-lance, notre facturation actuelle sera recueilli par notre ESN à laquelle nous facturerons via nos société personnelles un moment qui nous permettrai à terme de « cotiser » pour le même montant et ainsi créer une trésorerie qui permettrai de couvrir d’éventuelles inter contrat mais aussi de recruter idéalement des commerciaux qui pourront prospecter et agrandir le portefeuille client...
Voilà pour les grandes lignes, si vous avez un projet qui va dans ce sens, des avis/critiques (constructives) de ce projet, tout est bon pour l’améliorer.
N’hésitez aussi pas à me contacter pour en discuter.
Merci!
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Freelance91
Nombre de posts : 3131Nombre de likes : 678Inscrit : 17 janvier 2007Et comment allez-vous vous faire référencer chez les grands comptes ? 😃 -
Freelance&plus
Nombre de posts : 111Nombre de likes : 23Inscrit : 28 janvier 2007Attention l’ESN ne peut être société de portage.
J’espère que c’est constructif -
Crescendo
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 2Inscrit : 28 août 2020
Oui, justement, c’est pour cela que je précise qu’en ouvre une ESN et une société de portage (séparé) on aura une plus grosse couverture des différents profils.methodit a écrit : Attention l’ESN ne peut être société de portage.
J’espère que c’est constructif
Le référencement ne se se fait jamais a la création de la société. Il lui faut le temps de grossir un peu, mais en attendant passer par les boites qui ne demandent pas de référencement, et pour celles qui le demandent (je pense notamment aux banques, domaine dans lequel je suis d’ailleurs), on pourrait passer par d’autres société référencée. La marge sera évidemment plus faible mais permettra au moins d’avancer en terme de construction de trésorerie, mais aussi en terme de nombre de ressource.Freelance91 a écrit : Et comment allez-vous vous faire référencer chez les grands comptes ? Very Happy -
Freelance91
Nombre de posts : 3131Nombre de likes : 678Inscrit : 17 janvier 2007Et quelle est votre valeur ajoutée par rapport à toutes les ESN déjà existantes ? -
Crescendo
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 2Inscrit : 28 août 2020Je me dis d’abord que la valeur ajoutée doit être par rapport aux « ressources ». Le client fera affaire avec nous si celle ci lui convient.
Pour répondre à la question je dirais l’honnêteté (ou la clarté par rapport à ce qu’on propose dans le contrat), et l’adaptabilité en fonction de ce que la personne recherche.
Il y a une jungle d’ESN, le freelancing/portage de démocratise et prendra une part de plus en plus grande et il reste des miettes ou plus à prendre. Sur un marché aussi gros et si chacun en travaillant de l’intérieur a déjà un petit réseau, des tuyaux a transformer ou autres, je pense qu’il y a possibilité de faire quelque chose.
Et on ne va pas se le cacher, mais le rapport d’un salarié a une SSII ne compte pas vraiment, je ne sais même pas s’il a compté un jour. Nous sommes pour la plupart (la totalité?) plus attaché au client final qu’à notre employeur (freelance ou pas). -
Olivier_M
Nombre de posts : 1498Nombre de likes : 88Inscrit : 17 mars 2010
C'est exactement ce que j'ai fait, avec 3 amis consultants, il y a quelques années. Voici quelques points auxquels nous avons été confronté :Crescendo a écrit : Idéalement des free-lance, notre facturation actuelle sera recueilli par notre ESN à laquelle nous facturerons via nos société personnelles un moment qui nous permettrai à terme de « cotiser » pour le même montant et ainsi créer une trésorerie qui permettrai de couvrir d’éventuelles inter contrat mais aussi de recruter idéalement des commerciaux qui pourront prospecter et agrandir le portefeuille client...
- l'un des associés qui décide de redevenir salarié
- l'un des associés qui décide de s'arrêter de bosser 1 an et se lance dans une reconversion professionnelle
- des associés aux compétences valorisées très différemment par le marché : l'un de nous a un tarif presque double des autres
Tous ces points sont à prévoir en ce qui concerne les "contributions" de chacun et les éventuels "bénéfices"
Par ailleurs, la plupart de nos clients (banques, établissements financiers) fixent des critères minimum de référencement à plusieurs millions d'euro de chiffre d'affaires, autrement dit, nous en sommes très loin. Pire, certains clients nous ont déconseillé d'essayer de nous faire référencer chez eux au motif que "tu as des compétences rares, pour toi, on pourra toujours s'arranger et te faire bosser, si tu te fais référencer chez nous, il faudra que tu colles à la grille de facturation, bien inférieure à ton tarif"
Au final, il est probable que l'on mette un terme à cette aventure d'ici un an ou deux. Par contre, le fait de pouvoir se reposer sur les autres, mettre nos contacts en commun, se conseiller mutuellement, est très intéressant, et ça nous a permis de placer quelques consultants freelances.
Je te conseille aussi d'être particulièrement rigoureux dans la rédaction des statuts de votre structure commune. pour notre part, nous sommes en SAS, ce qui nous permet des clauses statutaires sur-mesure. Notamment, nos statuts précisent que nous avons chacun exactement le même nombre d'actions, donc 25% de la société (ce qui a permis de loger ces actions dans des PEA). Toutes les décisions sont prises à la majorité des 3 quarts. Si l'un de nous souhaite vendre ses parts, l'égalité devra être maintenue : soit il les vend toutes à un tiers, qui deviendra associé, soit en cas de refus d'agrément de ce tiers ses actions seront rachetées par la société et annulées, de sorte que les 3 associés restants auront chacun 33,33%. Bref, à tout moment, il doit y avoir une stricte égalité entre les associés. De même, au cas où la mésentente s'installe entre nous, une clause permet à 3 associés, s'ils sont d'accord, d'exclure le 4ème d'autorité.
Dernier conseil : même si ce sont des amis, il faut tout mettre sur la table avant de se lancer, tout se dire, y compris ce que l'on apprécie pas forcément chez les autres, ce que l'on cherche à travers cette association, ce que l'on veut pour soi et pour la société. Aucun non dit. Ça évite bien des embrouilles plus tard.Directeur de projet / Banques / Gérant majoritaire depuis 2001 / SARL à l'IS -
Crescendo
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 2Inscrit : 28 août 2020
Ouaw, merci pour cette contribution!Olivier_M a écrit : C'est exactement ce que j'ai fait, avec 3 amis consultants, il y a quelques années. Voici quelques points auxquels nous avons été confronté :
- l'un des associés qui décide de redevenir salarié
- l'un des associés qui décide de s'arrêter de bosser 1 an et se lance dans une reconversion professionnelle
- des associés aux compétences valorisées très différemment par le marché : l'un de nous a un tarif presque double des autres
Tous ces points sont à prévoir en ce qui concerne les "contributions" de chacun et les éventuels "bénéfices"
Première question, pourquoi autant décidé de passer à autre chose? Était-ce rentable? Combien de salarié/free-lances avez vous actuellement en contrat?
Concernant les contributions, effectivement, c’est pour cela que je souhaite que tout le monde contribue du même montant (laissant au moins à celui qui a le plus faible tjm assez pour avoir des revenus correct). C’est bien sûr réajustable au fil du temps.
Je souhaite aussi que chacun soit à parts égale.
Pour le référencement je comprends la logique, je n’en fais pas un lubie, au contraire on peut faire sans au début et de toute façon nous n’y serons pas éligible avant de grossir.
Concernant votre boîte, qu’en adviendra-t-il une fois que vous aurez arrêté? Ou n’est-ce pour l’instant pas vraiment acté? -
Olivier_M
Nombre de posts : 1498Nombre de likes : 88Inscrit : 17 mars 2010Nous n'avons pour l'instant rien décidé, mais si nous passons à autre chose, ce sera parce que cette expérience commune n'aura pas vraiment permis de développer quoi que ce soit. Ça n'a certainement pas été négatif, pas du tout, mais il n'en sera pas ressorti de franche "amélioration" par rapport au schéma traditionnel où nous bossons chacun de notre côté, ce qui ne nous empêche pas de continuer à nous entraider, nous échanger des contacts etc...
Je crois qu'au plus fort de l'activité, nous avions placé 3 consultants et que la sous-traitance représentait 40% de notre chiffre d'affaires. Ça reste très modeste, et bien moins ambitieux que ce que tu envisages de faire. Actuellement, nous n'en avons plus aucun. Il n'y a jamais eu de salarié, car même si nous avons eu des opportunités, se posait la question de "quoi faire après la fin de la mission ?"
Je pense aussi que ta proposition de demander à tout le monde de laisser la même somme dans l'entreprise, en s'ajustant sur celui qui a le plus faible TJM est une excellente idée. Ça vous permettra en outre d'augmenter exceptionnellement ce montant en fonction de vos projets. Par contre, il te faudra prévoir le cas où l'un des associés subit un inter contrat de longue durée, ou fait face à des dépenses imprévues, et se trouve incapable de verser sa quote-part.
Autre point, j'ignore combien d'associés tu envisages de solliciter, j'imagine que plus vous serez nombreux, plus vous disposerez de ressources pour vous développer, mais attention aux aspects logistiques. Je te donne un exemple concret : la gestion des factures. Tu sais que les numéros doivent se suivre, sans interruption. En ce qui nous concerne, rien qu'à 4 consultants et 3 sous-traitants, ça pouvait déjà s'avérer très complexe : ne pas confondre les factures émises et les factures reçues, il y a celui qui se trompe de numéro, il y a celui qui est chroniquement en retard pour facturer, il y a celui qui se trompe dans le montant, ou qui doit appliquer un taux de TVA différent parce que son client est à l'étranger ou en Outre-Mer, celui qui oublie un jour ou en facture un de trop, celui qui en vertu d'un accord spécifique avec son client doit facturer un nombre de jours différents de ce qu'il a effectivement bossé... Bref, pour nous qui sommes peu nombreux, c'est déjà particulièrement fastidieux. Et tu n'y couperas pas : il faudra impérativement que la facturation de votre société soit gérée par une seule et même personne pour éviter les erreurs. Celui qui s'y collera devra y consacrer pas mal de temps. Et je n'ai même pas parlé des clients qui renâclent à payer ou qui payent des montants qui ne correspondent à aucune facture.
Au chapitre des points positifs, les clients sont ravis d'avoir pour interlocuteurs des consultants, qui connaissent leur métier de banquier ou d'assureur, et non des commerciaux. Ça facilité grandement le contact, et très souvent les clients jouent la transparence en annonçant clairement leur budget, ce qu'ils ne feraient probablement pas face à un pur commercial. L'idée est qu'en connaissant le métier et les problématique de ton client, tu es en mesure de le mettre en garde, de lui donner des astuces ou une vision du futur probable de son projet : les rendez-vous de prospection ne sont pas de simples rendez-vous commerciaux, le client en tire des infos utiles pour lui, et même si ça ne débouche sur aucun contrat dans l'immédiat, le rendez-vous est profitable au client. Certains savent s'en souvenir quelques mois plus tard (ou au minimum, acceptent avec joie de te recevoir de nouveau lorsqu'ils lancent des projets supplémentaires).
Avec les sous-traitants, ça c'est aussi toujours très bien passé. Nous sommes avant tout consultants, et nous avons à coeur de ne pas faire à autrui ce que l'on aimerait pas que l'on nous fasse. Mais attention, du coup, parce que l'on veut que tout le monde y trouve son compte -au premier chef celui qui va faire le boulot et le client final- ça nous a parfois amené à "porter" un contrat pour moins de 5% de marge, et jamais plus de 15%. La plupart du temps, nous étions à 10%. Et nous assumons toujours le risque d'impayé : le sous-traitant est toujours payé, quoi qu'il advienne. Avec un peu de recul, ça a été assez naïf (surtout quand il a fallut batailler plusieurs mois avec un client pour se faire payer alors que celui-ci allait droit vers le dépôt de bilan, où lorsque nous nous sommes rendus compte qu'entre les délais contractuels et les retards de paiement, nous avions plus de 100K€ de créances en attente -à notre échelle, c'était vraiment beaucoup)
Cette mise en commun de moyens nous a aussi permis de bénéficier de davantage de crédibilité, tant auprès des clients qu'auprès des ESN. Certaines ont compris le fonctionnement actuel du marché et n'ont pas hésité à s'associer avec nous sur certains contrats : nous mettons en avant notre expertise sur des sujets pointus, l'ESN met en avant sa capacité à fournir rapidement des ressources humaines, et nous faisons une réponse commune à un appel d'offre.
Je ne saurais trop t'encourager à concrétiser ton projet. Je pense qu'il est indispensable que la profession s'organise, et cela passe nécessairement par des regroupements et la mise en commun de compétences et des savoirs faire de chacun. Je pense aussi que la manière dont tu envisages cette association est la bonne : strictement égalitaire, simple. D'ailleurs, c'est que l'on observe en ce moment, avec des boîtes qui "regroupent" des freelances. Le problème étant que la moitié ne sont pas très sérieuses, et que toutes ont en commun d'être dirigées par des financiers, et non des consultants, dont le but ultime est de devenir millionnaires grâce au boulot d'autrui (je ne critique pas, mais au final, pour nous consultants, il n'y a pas de plus-value par rapport à n'importe quelle ESN lambda). Par contre, ne néglige pas la "paperasse", qui sera vite très, très lourde, ni le fait que parmi tes associés, tous n'auront pas la même implication ni la même contribution dans l'entreprise. Essaie d'être sur qu'ils partagent ta vision et ton ambition, ou au minimum, qu'ils verseront leur contribution annuelle au pot commun sans discuter l'usage qui en sera fait s'ils ne veulent pas s'impliquer.
Donne nous des nouvelles sur le forum.Directeur de projet / Banques / Gérant majoritaire depuis 2001 / SARL à l'IS -
Phl-1
Nombre de posts : 6Nombre de likes : 1Inscrit : 14 mars 2020Bonjour
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