Grilles tarifaires des banques (SG, BNP...)

Bonjour "ShekelsChaser",

Officiellement, et tout en restant poli, comme le rappelle notre bon "@Freelance91", la majorité des banques ne prennent pas de travailleurs indépendants en direct. Si vous avez un peu de temps pour me lire, je remets ici ce que j'avais posté il y a quelques temps, sur ce même forum :
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"Un peu d'histoire sur les sociétés bancaires de premier plan qui veulent de moins en moins travailler (voire pas du tout) avec des indépendants ou assimilés comme tels.

1) - Un travailleur indépendant est un "mercenaire" dans son principe : il trouve une mission pour un client avec un TJM lambda, puis s'aperçoit qu'il peut gagner davantage pour une autre mission plus intéressante ... du coup, il laisse le client, du jour au lendemain, "comme le pot sous la vache" et va se "régaler" sur l'autre mssion .... je vous laisse deviner que le premier client l'a un peu "en travers".

Cela a été un des facteurs déclencheurs.

2) - Un travailleur indépendant est un homme seul : en cas de maladie, d'absence, de décès ... qui le remplace sur les projets qu'il gère ou sur des tâches spécifiques par exemple ? Beaucoup de mssions stratégiques et des moins stratégiques en ont sérieusement pâtis. D'où, une "protection de remplacement" ... Si l'indépendant "passe" par une ESN (ou se fait porter), le client est rassuré, l'ESN se chargeant de trouver un remplaçant au frais de l'ESN évidemment.

Cela a été un autre des facteurs déclencheurs.

3) - De plus en plus d'ESN (les plus importantes de la place) sont référencées auprès des clients et sociétés bancaires car il y a des critères de plus en plus exigeants (nombre minimum de personnels SALARIES et PROFILS disponibles,travail dissimulé, accords cadres, contrôles sociaux et fiscaux, délais de paiement, ...). Le client final ne veut pas gérer tout cela avec un travailleur indépendant (même si l'on sait pertinemment que le "marché parallèle" fonctionne "plein tube" avec ce genre de client) et pour éviter le coup du "pot sous la vache".

Cela a été un autre des facteurs déclencheurs.

==> d'où la mise en place d'un processus plus souple : le CDI de (chantier) mission entre l'indépendant et l'ESN (cela rassure le client final et le déresponsabilise de tout litige avec les services de contrôles). De plus, cela leur permet aussi de mettre en place une sorte de "période d'essai", histoire de voir si le candidat (indépendant pour l'ESN, et pour le client final évidemment : double peine) fait l'affaire ou pas. En règle générale, le CDI de mssion entre l'ESN et le prestataire indépendant n'excède pas 5 à 10 jours (certaines ESN le font en une journée si ils ont des relations avec la DIRECCTE), le temps pour l'ESN de "montrer patte-blanche" vis-à-vis des services de la DIRECCTE et de l'URSSAF, puis de stopper la machine (tout cela est décrit dans le contrat et peut être modifié, amendé, corrigé en cas de besoin).

Et si il y a un contrôle intermédiaire des services fiscaux/urssaf : tu recommences la procédure ... (délai de 48 heures comme pour un "salarié").

==> cela peut poser des problèmes pour des indépendants "indépendants": mise en sommeil d'une société, voire carrément dissolution (si projets très longs), lourdeurs administratives ....

Ces tracasseries avec les banques amènent toujours à se demander si.... il y a "anguille sous roche", "renard dans le poulailler", "loup dans la bergerie" ... si ça sent le contrat déguisé (se demander "à qui profite le larcin" ?) "
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Il y a certes des "marchés parallèles" (ces mots sont prononcés par les services achats des mêmes protagonistes) : ils ne s'en vantent pas, mais quand les compétences viennent à manquer, ils n'hésitent pas à faire circuler les informations ... et il n'y a pas que les banques, il y a même plus de ruisseaux d'offres "parallèles" que vous ne pourriez l'imaginer (en cherchant correctement, on trouve .... la puissance des RSE et d'Internet est un bien préiceux, dans ces cas précis).

Il y a effectivement des métiers IT dans les banques qui offrent des TJM plus que satisfaisants, voire très satisfaisants : les DBA à minima niveau 3 ou 4 (pour les technologies Oracle, DB2, ...) et les "primes" d'astreinte (qui ne sont pas réservées qu'aux internes). Il y a quelques années, le parking principal d'une très grande banque parisienne ressemblait plus à un "paddock" de "Formule 3000" qu'à un parking employeur, à tel point qu'il a fallu demander (discrètement) à ces messieurs "de la tâche" de bien vouloir déplacer leurs splendides véhicules vers un parking "moins visible" de la rue. Si un prestataire a un véhicule plus "class" que le "Big Boss" de l'étabilssement ... alors où va-t-on ? Il n'y a plus de rrespect). 🙂

Il y a aussi les "développeurs commandos" : des (très) experts du code à double/triple compétences (IT/Métiers/Datas), très recherchés, pour la majorité en C/C++, Python, Perl et VBA (aussi étonnant que cela puisse paraître) et qui ont une connaissance très pointus en appels systèmes bancaires (Unix, z/OS, MVS, VMS, GCOS, OS/400, très peu de Windows) .

Des profils à hauts potentiels capables de "plonger" ou de "faire de la spéléologie" d'un code extérieur ou intérieur, en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire pour résoudre un bug "à la Corbeille" en "2 coups de cuillère à pot" ou de créer en "2 temps et 3 mouvements" un programme complexe pour ajouter un indicateur ou une fonction complexe ou une équation impalpable à 4 inconnues ... les TJMs pour ces profils sont (très corrects). Quelques principales compétences retenues : flexibilité, travail en équipe soudée, pas regardant sur les heures d'intervention : façons "Trois Mousquetaires" (Un pour tous et Tous pour un) couplées au Chevalier Bayard (Sans peur et sans reproche).Une fois les "commandos connus, on les retrouve dans des mssions inter-bancaires et pour la majorité de ceux-là, ils ont très rarement des "espaces vides" dans les contrats de mission : le "Cercle des développeurs-commandos de l'ombre"

Ce ne sont que quelques exemples, tirés de mes périgirinations et retours d'expériences habituelles, au sein de différentes structures et secteurs d'activités et d'actualité.

Je comprends votre corroux lorsque l'on vous propose des missions de développement à bas coût de TJM, basé sur de viles grilles tarifiaires ... pour des technologies du moment (vos compétences et périmètres n'étant pas connus, il est difficile de faire un parallèle).

Ceci dit, rien ne vous empêche de faire parti de ces groupes. Certes, "à l'impossible nul n'est tenu". Je connais certains développeurs qui ont franchi, non pas le "Rubicon", mais cette grande marche dans le développement d'expertise et qui font partie maintenant de ces petites "troupes d'élite" (pour reprendre quelques éléments de langage militaire).

Cela demande d'être à la pointe de ses techniques et de ses expertises, des remises en cause permanentes, de bonnes doses d'humilité, de ranger convenablement son orgueil à sa place, d'être toujours prêt et disponibles. Tout n'est pas "rose" de ce cercle fermé ... Un "faux pas" et hop ! c'est vous qui allez à la "corbeille" et dans ce cas, plus question de faire appel à vos services (il y a souvent des sommes et des processus importants en jeusi bien que la moindre erreur de code et de timing peuvent faire basculer la marmite dans un sens ou dans un autre.

En espérant avoir éclairé le chemin sombre de la forêt, telle une luciole en divagation, lors des soirs de printemps.
Bien à vous,
Yanolezard

ShekelsChaser a écrit : Bonjour,

Je suis développeur informatique et à chaque fois qu'un recruteur me propose une mission chez la société générale il me dit qu'ils ont des grilles tarifaires et me donne un TJM pourri du style 400-450 euros.

Mais j'ai lu plusieurs posts sur le forum freelance-info où les gens disent que c'est dans la banque qu'on gagne le mieux en freelance. Ces gens là travaillent-ils en direct avec le client ou ont-ils une compétence plus spécifique qu'un générique "développeur spécialiste sur la techno labmda à la mode xxx", pour pouvoir se vanter de bons TJMs?

Ou bien est-ce les recruteurs qui se foutent de ma gueule?

Pour ma part, je suis aussi surpris que vous. J'ai egalement beaucoup de propositions a des TJ autour de 400e depuis l'an dernier sur des technos qui sont plutot en mode decouverte en France. Je trouve ca assez surprenant et peu motivant compare a ce que je trouve a l'etranger et toujours en full remote...

yanolezard a écrit : Bonjour "ShekelsChaser",

Officiellement, et tout en restant poli, comme le rappelle notre bon "@Freelance91", la majorité des banques ne prennent pas de travailleurs indépendants en direct. Si vous avez un peu de temps pour me lire, je remets ici ce que j'avais posté il y a quelques temps, sur ce même forum :
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"Un peu d'histoire sur les sociétés bancaires de premier plan qui veulent de moins en moins travailler (voire pas du tout) avec des indépendants ou assimilés comme tels.

1) - Un travailleur indépendant est un "mercenaire" dans son principe : il trouve une mission pour un client avec un TJM lambda, puis s'aperçoit qu'il peut gagner davantage pour une autre mission plus intéressante ... du coup, il laisse le client, du jour au lendemain, "comme le pot sous la vache" et va se "régaler" sur l'autre mssion .... je vous laisse deviner que le premier client l'a un peu "en travers".

Cela a été un des facteurs déclencheurs.

2) - Un travailleur indépendant est un homme seul : en cas de maladie, d'absence, de décès ... qui le remplace sur les projets qu'il gère ou sur des tâches spécifiques par exemple ? Beaucoup de mssions stratégiques et des moins stratégiques en ont sérieusement pâtis. D'où, une "protection de remplacement" ... Si l'indépendant "passe" par une ESN (ou se fait porter), le client est rassuré, l'ESN se chargeant de trouver un remplaçant au frais de l'ESN évidemment.

Cela a été un autre des facteurs déclencheurs.

3) - De plus en plus d'ESN (les plus importantes de la place) sont référencées auprès des clients et sociétés bancaires car il y a des critères de plus en plus exigeants (nombre minimum de personnels SALARIES et PROFILS disponibles,travail dissimulé, accords cadres, contrôles sociaux et fiscaux, délais de paiement, ...). Le client final ne veut pas gérer tout cela avec un travailleur indépendant (même si l'on sait pertinemment que le "marché parallèle" fonctionne "plein tube" avec ce genre de client) et pour éviter le coup du "pot sous la vache".

Cela a été un autre des facteurs déclencheurs.

==> d'où la mise en place d'un processus plus souple : le CDI de (chantier) mission entre l'indépendant et l'ESN (cela rassure le client final et le déresponsabilise de tout litige avec les services de contrôles). De plus, cela leur permet aussi de mettre en place une sorte de "période d'essai", histoire de voir si le candidat (indépendant pour l'ESN, et pour le client final évidemment : double peine) fait l'affaire ou pas. En règle générale, le CDI de mssion entre l'ESN et le prestataire indépendant n'excède pas 5 à 10 jours (certaines ESN le font en une journée si ils ont des relations avec la DIRECCTE), le temps pour l'ESN de "montrer patte-blanche" vis-à-vis des services de la DIRECCTE et de l'URSSAF, puis de stopper la machine (tout cela est décrit dans le contrat et peut être modifié, amendé, corrigé en cas de besoin).

Et si il y a un contrôle intermédiaire des services fiscaux/urssaf : tu recommences la procédure ... (délai de 48 heures comme pour un "salarié").

==> cela peut poser des problèmes pour des indépendants "indépendants": mise en sommeil d'une société, voire carrément dissolution (si projets très longs), lourdeurs administratives ....

Ces tracasseries avec les banques amènent toujours à se demander si.... il y a "anguille sous roche", "renard dans le poulailler", "loup dans la bergerie" ... si ça sent le contrat déguisé (se demander "à qui profite le larcin" ?) "
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Il y a certes des "marchés parallèles" (ces mots sont prononcés par les services achats des mêmes protagonistes) : ils ne s'en vantent pas, mais quand les compétences viennent à manquer, ils n'hésitent pas à faire circuler les informations ... et il n'y a pas que les banques, il y a même plus de ruisseaux d'offres "parallèles" que vous ne pourriez l'imaginer (en cherchant correctement, on trouve .... la puissance des RSE et d'Internet est un bien préiceux, dans ces cas précis).

Il y a effectivement des métiers IT dans les banques qui offrent des TJM plus que satisfaisants, voire très satisfaisants : les DBA à minima niveau 3 ou 4 (pour les technologies Oracle, DB2, ...) et les "primes" d'astreinte (qui ne sont pas réservées qu'aux internes). Il y a quelques années, le parking principal d'une très grande banque parisienne ressemblait plus à un "paddock" de "Formule 3000" qu'à un parking employeur, à tel point qu'il a fallu demander (discrètement) à ces messieurs "de la tâche" de bien vouloir déplacer leurs splendides véhicules vers un parking "moins visible" de la rue. Si un prestataire a un véhicule plus "class" que le "Big Boss" de l'étabilssement ... alors où va-t-on ? Il n'y a plus de rrespect). 🙂

Il y a aussi les "développeurs commandos" : des (très) experts du code à double/triple compétences (IT/Métiers/Datas), très recherchés, pour la majorité en C/C++, Python, Perl et VBA (aussi étonnant que cela puisse paraître) et qui ont une connaissance très pointus en appels systèmes bancaires (Unix, z/OS, MVS, VMS, GCOS, OS/400, très peu de Windows) .

Des profils à hauts potentiels capables de "plonger" ou de "faire de la spéléologie" d'un code extérieur ou intérieur, en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire pour résoudre un bug "à la Corbeille" en "2 coups de cuillère à pot" ou de créer en "2 temps et 3 mouvements" un programme complexe pour ajouter un indicateur ou une fonction complexe ou une équation impalpable à 4 inconnues ... les TJMs pour ces profils sont (très corrects). Quelques principales compétences retenues : flexibilité, travail en équipe soudée, pas regardant sur les heures d'intervention : façons "Trois Mousquetaires" (Un pour tous et Tous pour un) couplées au Chevalier Bayard (Sans peur et sans reproche).Une fois les "commandos connus, on les retrouve dans des mssions inter-bancaires et pour la majorité de ceux-là, ils ont très rarement des "espaces vides" dans les contrats de mission : le "Cercle des développeurs-commandos de l'ombre"

Ce ne sont que quelques exemples, tirés de mes périgirinations et retours d'expériences habituelles, au sein de différentes structures et secteurs d'activités et d'actualité.

Je comprends votre corroux lorsque l'on vous propose des missions de développement à bas coût de TJM, basé sur de viles grilles tarifiaires ... pour des technologies du moment (vos compétences et périmètres n'étant pas connus, il est difficile de faire un parallèle).

Ceci dit, rien ne vous empêche de faire parti de ces groupes. Certes, "à l'impossible nul n'est tenu". Je connais certains développeurs qui ont franchi, non pas le "Rubicon", mais cette grande marche dans le développement d'expertise et qui font partie maintenant de ces petites "troupes d'élite" (pour reprendre quelques éléments de langage militaire).

Cela demande d'être à la pointe de ses techniques et de ses expertises, des remises en cause permanentes, de bonnes doses d'humilité, de ranger convenablement son orgueil à sa place, d'être toujours prêt et disponibles. Tout n'est pas "rose" de ce cercle fermé ... Un "faux pas" et hop ! c'est vous qui allez à la "corbeille" et dans ce cas, plus question de faire appel à vos services (il y a souvent des sommes et des processus importants en jeusi bien que la moindre erreur de code et de timing peuvent faire basculer la marmite dans un sens ou dans un autre.

En espérant avoir éclairé le chemin sombre de la forêt, telle une luciole en divagation, lors des soirs de printemps.
Bien à vous,
Yanolezard

Je pense que tout dev est capable de faire le pompier. La question n'est pas technique.
La question est plus personnelle: Est-ce que j'ai le temps de faire ca ou dois-je m'occuper de ma famille etc...

Faire le pompier je le faisais lorsque j'etais celibataire sans enfant, aujourd'hui c'est no-way. Mais ca n'est absolument pas une limitation technique, et je pense que c'est le meme cas pour tous les tecos' .

J'ai fait une mission à la Société Générale, le TJM était moisi, le plus bas que j'ai jamais eu.
En discutant avec le commercial qui m'a placé sur la mission suivante, il m'avait expliqué:
"Je ne travaille pas avec la SG. C'est le plus gros pourvoyeurs de missions en France, du coup ils sont incontournables pour leurs fournisseurs, et en profitent pour proposer des TJM très bas."
Je ne sais pas s'il en va de même pour les autres banques. Les quelques offres de mission de la BNP qui sont parvenues jusqu'à moi m'avaient l'air davantage dans la norme, mais ça reste un échantillon trop faible pour que je puisse vraiment tirer des conclusions. Mais pour la SG, ça a vraiment l'air d'être leur politique.

Le contexte actuel fait que les clients (et donc aussi les banques) profitent de leur position pour réduire le budget alloué à la prestation. Je dirai autour de 10-15% de baisse si je me réfère aux offres à lesquelle j'ai pu accéder du monde bancaire (BNP, CA, SG, Natixis)

Anthaus a écrit : J'ai fait une mission à la Société Générale, le TJM était moisi, le plus bas que j'ai jamais eu.
En discutant avec le commercial qui m'a placé sur la mission suivante, il m'avait expliqué:
"Je ne travaille pas avec la SG. C'est le plus gros pourvoyeurs de missions en France, du coup ils sont incontournables pour leurs fournisseurs, et en profitent pour proposer des TJM très bas."
Je ne sais pas s'il en va de même pour les autres banques. Les quelques offres de mission de la BNP qui sont parvenues jusqu'à moi m'avaient l'air davantage dans la norme, mais ça reste un échantillon trop faible pour que je puisse vraiment tirer des conclusions. Mais pour la SG, ça a vraiment l'air d'être leur politique.

Il ne faut pas accepter la mission si le TJM est moisi.
Sinon, tu as pu connaître le prix payé par la SG? Parce que les parôles d'un commercial ...

Natixis a arrêté plusieurs contrats et sous-traite en masse à leur filiale basée au Portugal donc même quand ils prennent des freelance c'est pour du court terme, pour former les Portugais qui vont récupérer le job 👎

htnfr a écrit :

Anthaus a écrit : J'ai fait une mission à la Société Générale, le TJM était moisi, le plus bas que j'ai jamais eu.
En discutant avec le commercial qui m'a placé sur la mission suivante, il m'avait expliqué:
"Je ne travaille pas avec la SG. C'est le plus gros pourvoyeurs de missions en France, du coup ils sont incontournables pour leurs fournisseurs, et en profitent pour proposer des TJM très bas."
Je ne sais pas s'il en va de même pour les autres banques. Les quelques offres de mission de la BNP qui sont parvenues jusqu'à moi m'avaient l'air davantage dans la norme, mais ça reste un échantillon trop faible pour que je puisse vraiment tirer des conclusions. Mais pour la SG, ça a vraiment l'air d'être leur politique.

Il ne faut pas accepter la mission si le TJM est moisi.
Sinon, tu as pu connaître le prix payé par la SG? Parce que les parôles d'un commercial ...

Je suis d'accord. C'était seulement ma deuxième mission, j'étais un peu naïf. J'ai refusé des TJM plus élevés depuis ;-)
Non, je ne sais pas quel était le prix payé, mais le TJM des autres freelances n'était pas fou non plus. Cela-dit, la commerciale n'était pas super honnête, et je ne risque pas de retravailler avec cette SSII de si tôt.

Sur ma mission suivante par contre, le TJM était parfaitement décent, et le commercial qui m'y a placé considérait que les TJM de la SG étaient moisis.

commercial honnête = oxymore 😆

Comment faites-vous pour trouver des missions sur des progiciels financiers ( Sophis,summit, calypso...). J'ai une bonne connaissance de ces outils et je cherche une mission de support fonctionnel. Donc rien à voir avec du dev. Merci

Tako-tak a écrit : Comment faites-vous pour trouver des missions sur des progiciels financiers ( Sophis,summit, calypso...). J'ai une bonne connaissance de ces outils et je cherche une mission de support fonctionnel. Donc rien à voir avec du dev. Merci

C'est un marché de niche, il y a peu d'offres et toutes les banques essayent de délocaliser ces jobs via des projets RIP ( Roumanie, Inde, Philippines ).

Pour ce qui est de Sophis, Summit ... ces logiciels sont presque "morts", beaucoup de clients n'en veulent plus, parce qu'ils ont été rachetés par une boite d'incapables qui ne maitrise même plus ses propres softs ( l'éditeur est obligé de faire appel à des freelances pour gérer les projets, lol ).

https://www.freelance-info.fr/mission/support-progiciel-finance-it-f-h-1603210?hl=summit

Freelance91 a écrit : Natixis a arrêté plusieurs contrats et sous-traite en masse à leur filiale basée au Portugal donc même quand ils prennent des freelance c'est pour du court terme, pour former les Portugais qui vont récupérer le job 👎

j'ai été l'un ces freelances (via une ESN) qui a joyeusement formé une equipe au Portugal. Qd ceux ci sont devenu autonomes , j'ai été remercié
ca ma foutu des boules , car c'etait l'un de mes principaux clients , sur les 10 dernieres années , j'avais presque travaillé 5 ans la bas , via 3 missions :\
La société generale pousse pour que Bengalore soit de plus en plus autonome aussi , et a terme sur ma techno , tout se ferra en Inde

Il est temps pour moi de me reconvertir !

Freelance91 a écrit : Natixis a arrêté plusieurs contrats et sous-traite en masse à leur filiale basée au Portugal donc même quand ils prennent des freelance c'est pour du court terme, pour former les Portugais qui vont récupérer le job 👎

j'ai été l'un ces freelances (via une ESN) qui a joyeusement formé une equipe au Portugal. Qd ceux ci sont devenu autonomes , j'ai été remercié
ca ma foutu des boules , car c'etait l'un de mes principaux clients , sur les 10 dernieres années , j'avais presque travaillé 5 ans la bas , via 3 missions :\
La société generale pousse pour que Bengalore soit de plus en plus autonome aussi , et a terme sur ma techno , tout se ferra en Inde

Il est temps pour moi de me reconvertir !

Freelance91 a écrit : Natixis a arrêté plusieurs contrats et sous-traite en masse à leur filiale basée au Portugal donc même quand ils prennent des freelance c'est pour du court terme, pour former les Portugais qui vont récupérer le job 👎

C'est pas specialement propre a Natixis, j'ai ete sur un projet SG pilote en France mais dont les operations etaient en Espagne, puis 3 ans apres ils l'ont meme fait bouge jusqu'en Roumanie.
C'est l'avantage de l'UE, les boites peuvent faire du nearshore (PT, ES, IT, BE, DE) (ou du pas-trop-loin-shore dans le cas de Roumanie/Republique Tcheque par exemple).
C'est clair que lorsqu'on passe les billes sachant qu'on fermera a cle pour de bon notre equipe/departement ca motive deja beaucoup moins pour faire un transfert de competences propre... Mais bon on a choisi l'UE meme avec ses defauts.

ShekelsChaser a écrit : Bonjour,

Je suis développeur informatique et à chaque fois qu'un recruteur me propose une mission chez la société générale il me dit qu'ils ont des grilles tarifaires et me donne un TJM pourri du style 400-450 euros.

Mais j'ai lu plusieurs posts sur le forum freelance-info où les gens disent que c'est dans la banque qu'on gagne le mieux en freelance. Ces gens là travaillent-ils en direct avec le client ou ont-ils une compétence plus spécifique qu'un générique "développeur spécialiste sur la techno labmda à la mode xxx", pour pouvoir se vanter de bons TJMs?

Ou bien est-ce les recruteurs qui se foutent de ma gueule?

C'est le TJM standard pour un développeur expérimenté quand on passe par les grilles tarifaires de référencement. En IdF ils vous vendront généralement entre 450 et 520. Difficile d'aller au-delà.

A partir de combien vous considérez que vous avez un bon tarif, 500?

Freelance91 a écrit :

Tako-tak a écrit : Comment faites-vous pour trouver des missions sur des progiciels financiers ( Sophis,summit, calypso...). J'ai une bonne connaissance de ces outils et je cherche une mission de support fonctionnel. Donc rien à voir avec du dev. Merci

C'est un marché de niche, il y a peu d'offres et toutes les banques essayent de délocaliser ces jobs via des projets RIP ( Roumanie, Inde, Philippines ).

Pour ce qui est de Sophis, Summit ... ces logiciels sont presque "morts", beaucoup de clients n'en veulent plus, parce qu'ils ont été rachetés par une boite d'incapables qui ne maitrise même plus ses propres softs ( l'éditeur est obligé de faire appel à des freelances pour gérer les projets, lol ).

https://www.freelance-info.fr/mission/support-progiciel-finance-it-f-h-1603210?hl=summit

Merci pour ton retour Freelance91,

J'ai effectivement repéré cette offre, mais il est vrai qu'elles se font rares.

Les retours que j'ai eu sur cette plateforme sont souvent pour me proposé un CDI ( soit disant car le client refuse de travailler avec des freelance, bien que l'ESN est intermédiaire...

Quels sont les métiers/fonctions/technologies qui ont de l'avenir dans les banques en France et qui ne devrai pas partir à Porto/Bangalore/Prague ... dans les années à venir selon toi ? (Surtout pour des Freelances)

Tako-tak a écrit : Quels sont les métiers/fonctions/technologies qui ont de l'avenir dans les banques en France et qui ne devrai pas partir à Porto/Bangalore/Prague ... dans les années à venir selon toi ? (Surtout pour des Freelances)

Ce que je vois aujourd'hui rester en France là où je bosse c'est d'un côté la chefferie de projet (sauf les business analysts qui sont déjà en partie délocalisé), le pilotage de sujet de transformations de la DSI, tous ce qui est coach agile et compagnie. Aussi les comités transverse type gestion des risques financiers, inspection générale, la SSI.

De l'autre côté pour la partie technique je vois tout ce qui est projets techniques structurants pour la DSI où les devs/ops/whatever reste en France car ils ont des compétances fortes sur des technos vue comme innovante ou à la pointe. Donc en ce qui concerne la mis en place d'usines logicielles, les socles où les applis metiers seront déployés (que ce soit du cloud ou un socle on premise quelconque), les projets Big Data.

Et autour de ces projets internes DSI, reste eventuellement en France tout de même les "techos" (dev, ops, etc) sur les premiers projets metiers qui vont utiliser ces nouveaux socles car il n'y a pas forcément les compétances ailleurs. Mais je dirai que la situation de ces derniers est précaires car une fois que ces socles "innovants" seront maitrisé et mis à l'échelle, on repassera en mode usine avec la possibilité de délocaliser ces projets là (et des développeurs à l'étranger qui auront depuis maitrisé ces technos).

Votre dernière phrase est marrante, j'ai toujours comparé ce milieu à celui de la prostitution où les commerciaux des SSII sont des proxos.