Je suis dans le dev, et même si je ne fais pas la moyenne des appels reçus via freelance-info, je pense en avoir 3 par mois.
En comparaison les contacts emails/chat/telephone linkedin çà tourne clairement à plus du double.
Maintenant le truc avec Linkedin c'est qu'il faut accepter d'être mobile ou de travailler n'importe où en Europe ou faire du full remote.
Avec votre expertise, je pense que vous pourriez déjà augmenter votre TJ surtout que vous avez passé les certifs.
Comme vous, j'ai travaillé pendant plusieurs années pour le même groupe et j'avais envie de changement. Depuis j'ai un rythme de missions de 6 mois à 2 ans max.
Honnêtement, à lire vos compétences, je doute que votre âge puisse être un frein. Et je me répète mais essayez de monter votre TJ vous n'êtes ni junior, ni medior.
@Youcef > Ca depend réellement de la situation de chacun.
Pour ma part je suis en mission full remote pour un client étranger depuis le mois de mars, et le full remote est acté pour TOUS les collaborateurs (internes et ecternes) jusque janvier 2021.
Des prospects pour des missions FR j'en ai également et c'est vrai que je suis très surpris par le fait qu'on me demande de faire du présentiel.
Avec plus de 20k contagions par semaine en France quand d'autres pays sont à 300 ou 2k, 3k ou 5k par semaine et pratiquent le 100% remote, je pense sncèrement que le gouvernement français devrait arrêter de se mettre la tête dans le trou et accepter que s'il veut faire baisser la contagiosité du virus alors çà doit forcément passer par le 100% remote dans tous les secteurs et les positions qui peuvent se le permettre.
Il faut aussi voir que certains pays avaient mis l'obligation du 100% remote (lorsque faisable) aux entreprises au plus fort de la crise, au risque de leur mettre des prunes si elles ne l'appliquaient pas. En France çà n'a pas eu lieu...
Bref 20k+ contaminations sur 7 jous glissants en plein été. RDV est pris en octobre pour les nouvelles mesures de confinements et déplacements des populations.
J'ai eu quelques contacts pour des missions qui ne proposaient, à priori, pas le télétravail, et étant donnée que je suis actuellement staffé sur une mission full remote, je n'hésites pas à proposer le full remote ou 2 à 3 jours de présentiel dans le mois.
Lorsque je fais cette proposition, les commerciaux ne sont ni surpris, ni contre. Juste que certains n'ont tout simplement même pas demandé, et donc retourne vers leur client pour avoir l'info; quand d'autres me font comprendre qu'ils n'iront même pas demander au client et on en reste là.
Clairement je ne m'intéresse plus aux missions en présenciel, mais si c'est 2 ou 3 jours par mois je reste bien sûr ouvert.
Je pense que c'est difficile de trouver des missions full remote en France, mais j'ai des collègues/amis qui en ont trouvé. Pour ma part je n'ai trouvé que des missions à l'étranger qui proposent ce mode de travail.
conclusion: Il faut proposer ce que vous souhaitez. La recherche d'un poste et d'une ressource, c'est une recherche de matching. Et çà implique des concessions de part et d'autre lors de la discussion. Si l'une des parties tire toute la couverture pour lui ce n'est plus équilibré et donc çà n'est plus un matching (ou alorsu n matching biaisé).
itconsult a écrit : le cobol langage renové ? c'est une blague ? je suis etonné que ce langage soit encore utilisé. mon pere et mon grand-pere ont travaillé avec ca, c'etait l'epoque des cartes perforées
j'ai jamais bossé avec ca (dans les années 1990 C/C++ pour des grosses applis commerciales) et pourtant je suis plus tres jeune
Faut bien garder a l'esprit que la banque, l'assurance, la sante, la justice, les ministeres enfin bref 99% de ce qui fonde une societe est basee sur ces systemes.
A partir de la clairement aucun manager, absolument aucun quelque soit son niveau hierachique, n'aura des balls assez grosses pour lancer des projest de migrations. C'est ca la verite et la force du cobol :D
Il y a 5 ans j'etais sur un projet banque qui avait une partie MVS (Pas pour moi), mais j'etais surpris de voir deux jeunes sortants d'ecole aimer apprendre ca. Mais pourquoi pas, et maintenant ils sont tranquilles: ils sont capes et ils ont du job jusque la retraite :D
Dans 100 ans, 200ans, 300 ans y aura encore le cobol et les systemes qui les embarquent. C'est l'evidence.
Je debute sur un projet en full remote et sur le stack tech qui m'interresse. J'y suis malheureusement en tant que salarie et ce n'est pas reellement mon objectif.
Du coup, je suis en veille car j'aime monter sur le stack tech actuel. Et j'ai pas mal de contacts et de prospects et quelques entretiens en fait mais aucun d'eux n'acceptent le full remote maintenant. On me dit soit full presentiel, soit une alternance de 2 jours puis 3 jours de presentiel par semaine...
Donc je pense que le 100% teletravail n'est plus vraiment le mode considere.
Pourtant les chiffres de contaminations sont toujours parmi les pays les plus hauts en Europe. Du coup je n'ai pas vraiment apprecie que le president ait mis sa tete dans un trou et joue l'autruche qui ne veut pas voir hier soir lors de son speech en ne relancant pas le 100% teletravail pour les secteurs qui peuvent se le permettre...Bref...pas grave je reste en veille 🙂
resosyst a écrit : IBM a forme des milliers de personnes "gratuitement" au plus fort de la crise covid l'an dernier...
D'ou tenez vous cette information?
C'est une grosse fake news
A cause de la COVID et des difficultes qu'il y a eu a faire tourner les services, qui representent je pense plus de 99% des services de la planete ( assurance, banque, sante etc), IBM a ete oblige de former des milliers de personnes sur COBOL.
J'ai retrouve un article en Espagne, mais de memoire ca aussi eu lieu aux USA. Pour la France je ne sais pas mais je pense que c'est possible aussi.
Le "gratuit" est evidemment une posture pour ne pas dire "en galere et oblige" de le faire vue que forcement vous, moi, le monde en fait doit pouvoir continuer de faire et recevoir des paiements...
Je trouve que les tarifs Cobol sont sacrement hauts pour une technologie ou IBM a forme des milliers de personnes "gratuitement" au plus fort de la crise covid l'an dernier...
Sinon de ce que je comprends de l'etude c'est qu'il faut vraiment arreter de se prendre la tete a faire du dev, et plutot se lancer sur la niche qui n'est meme pas encore catalogue dans cette etude: traffiker digital et facturer la meme chose en s'amusant... Pour ma part je n'ai toujours pas pris de formation sur ca et je regrette un peu en fait.
Freelance91 a écrit : Natixis a arrêté plusieurs contrats et sous-traite en masse à leur filiale basée au Portugal donc même quand ils prennent des freelance c'est pour du court terme, pour former les Portugais qui vont récupérer le job 👎
C'est pas specialement propre a Natixis, j'ai ete sur un projet SG pilote en France mais dont les operations etaient en Espagne, puis 3 ans apres ils l'ont meme fait bouge jusqu'en Roumanie.
C'est l'avantage de l'UE, les boites peuvent faire du nearshore (PT, ES, IT, BE, DE) (ou du pas-trop-loin-shore dans le cas de Roumanie/Republique Tcheque par exemple).
C'est clair que lorsqu'on passe les billes sachant qu'on fermera a cle pour de bon notre equipe/departement ca motive deja beaucoup moins pour faire un transfert de competences propre... Mais bon on a choisi l'UE meme avec ses defauts.
Officiellement, et tout en restant poli, comme le rappelle notre bon "@Freelance91", la majorité des banques ne prennent pas de travailleurs indépendants en direct. Si vous avez un peu de temps pour me lire, je remets ici ce que j'avais posté il y a quelques temps, sur ce même forum :
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"Un peu d'histoire sur les sociétés bancaires de premier plan qui veulent de moins en moins travailler (voire pas du tout) avec des indépendants ou assimilés comme tels.
1) - Un travailleur indépendant est un "mercenaire" dans son principe : il trouve une mission pour un client avec un TJM lambda, puis s'aperçoit qu'il peut gagner davantage pour une autre mission plus intéressante ... du coup, il laisse le client, du jour au lendemain, "comme le pot sous la vache" et va se "régaler" sur l'autre mssion .... je vous laisse deviner que le premier client l'a un peu "en travers".
Cela a été un des facteurs déclencheurs.
2) - Un travailleur indépendant est un homme seul : en cas de maladie, d'absence, de décès ... qui le remplace sur les projets qu'il gère ou sur des tâches spécifiques par exemple ? Beaucoup de mssions stratégiques et des moins stratégiques en ont sérieusement pâtis. D'où, une "protection de remplacement" ... Si l'indépendant "passe" par une ESN (ou se fait porter), le client est rassuré, l'ESN se chargeant de trouver un remplaçant au frais de l'ESN évidemment.
Cela a été un autre des facteurs déclencheurs.
3) - De plus en plus d'ESN (les plus importantes de la place) sont référencées auprès des clients et sociétés bancaires car il y a des critères de plus en plus exigeants (nombre minimum de personnels SALARIES et PROFILS disponibles,travail dissimulé, accords cadres, contrôles sociaux et fiscaux, délais de paiement, ...). Le client final ne veut pas gérer tout cela avec un travailleur indépendant (même si l'on sait pertinemment que le "marché parallèle" fonctionne "plein tube" avec ce genre de client) et pour éviter le coup du "pot sous la vache".
Cela a été un autre des facteurs déclencheurs.
==> d'où la mise en place d'un processus plus souple : le CDI de (chantier) mission entre l'indépendant et l'ESN (cela rassure le client final et le déresponsabilise de tout litige avec les services de contrôles). De plus, cela leur permet aussi de mettre en place une sorte de "période d'essai", histoire de voir si le candidat (indépendant pour l'ESN, et pour le client final évidemment : double peine) fait l'affaire ou pas. En règle générale, le CDI de mssion entre l'ESN et le prestataire indépendant n'excède pas 5 à 10 jours (certaines ESN le font en une journée si ils ont des relations avec la DIRECCTE), le temps pour l'ESN de "montrer patte-blanche" vis-à-vis des services de la DIRECCTE et de l'URSSAF, puis de stopper la machine (tout cela est décrit dans le contrat et peut être modifié, amendé, corrigé en cas de besoin).
Et si il y a un contrôle intermédiaire des services fiscaux/urssaf : tu recommences la procédure ... (délai de 48 heures comme pour un "salarié").
==> cela peut poser des problèmes pour des indépendants "indépendants": mise en sommeil d'une société, voire carrément dissolution (si projets très longs), lourdeurs administratives ....
Ces tracasseries avec les banques amènent toujours à se demander si.... il y a "anguille sous roche", "renard dans le poulailler", "loup dans la bergerie" ... si ça sent le contrat déguisé (se demander "à qui profite le larcin" ?) "
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Il y a certes des "marchés parallèles" (ces mots sont prononcés par les services achats des mêmes protagonistes) : ils ne s'en vantent pas, mais quand les compétences viennent à manquer, ils n'hésitent pas à faire circuler les informations ... et il n'y a pas que les banques, il y a même plus de ruisseaux d'offres "parallèles" que vous ne pourriez l'imaginer (en cherchant correctement, on trouve .... la puissance des RSE et d'Internet est un bien préiceux, dans ces cas précis).
Il y a effectivement des métiers IT dans les banques qui offrent des TJM plus que satisfaisants, voire très satisfaisants : les DBA à minima niveau 3 ou 4 (pour les technologies Oracle, DB2, ...) et les "primes" d'astreinte (qui ne sont pas réservées qu'aux internes). Il y a quelques années, le parking principal d'une très grande banque parisienne ressemblait plus à un "paddock" de "Formule 3000" qu'à un parking employeur, à tel point qu'il a fallu demander (discrètement) à ces messieurs "de la tâche" de bien vouloir déplacer leurs splendides véhicules vers un parking "moins visible" de la rue. Si un prestataire a un véhicule plus "class" que le "Big Boss" de l'étabilssement ... alors où va-t-on ? Il n'y a plus de rrespect). 🙂
Il y a aussi les "développeurs commandos" : des (très) experts du code à double/triple compétences (IT/Métiers/Datas), très recherchés, pour la majorité en C/C++, Python, Perl et VBA (aussi étonnant que cela puisse paraître) et qui ont une connaissance très pointus en appels systèmes bancaires (Unix, z/OS, MVS, VMS, GCOS, OS/400, très peu de Windows) .
Des profils à hauts potentiels capables de "plonger" ou de "faire de la spéléologie" d'un code extérieur ou intérieur, en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire pour résoudre un bug "à la Corbeille" en "2 coups de cuillère à pot" ou de créer en "2 temps et 3 mouvements" un programme complexe pour ajouter un indicateur ou une fonction complexe ou une équation impalpable à 4 inconnues ... les TJMs pour ces profils sont (très corrects). Quelques principales compétences retenues : flexibilité, travail en équipe soudée, pas regardant sur les heures d'intervention : façons "Trois Mousquetaires" (Un pour tous et Tous pour un) couplées au Chevalier Bayard (Sans peur et sans reproche).Une fois les "commandos connus, on les retrouve dans des mssions inter-bancaires et pour la majorité de ceux-là, ils ont très rarement des "espaces vides" dans les contrats de mission : le "Cercle des développeurs-commandos de l'ombre"
Ce ne sont que quelques exemples, tirés de mes périgirinations et retours d'expériences habituelles, au sein de différentes structures et secteurs d'activités et d'actualité.
Je comprends votre corroux lorsque l'on vous propose des missions de développement à bas coût de TJM, basé sur de viles grilles tarifiaires ... pour des technologies du moment (vos compétences et périmètres n'étant pas connus, il est difficile de faire un parallèle).
Ceci dit, rien ne vous empêche de faire parti de ces groupes. Certes, "à l'impossible nul n'est tenu". Je connais certains développeurs qui ont franchi, non pas le "Rubicon", mais cette grande marche dans le développement d'expertise et qui font partie maintenant de ces petites "troupes d'élite" (pour reprendre quelques éléments de langage militaire).
Cela demande d'être à la pointe de ses techniques et de ses expertises, des remises en cause permanentes, de bonnes doses d'humilité, de ranger convenablement son orgueil à sa place, d'être toujours prêt et disponibles. Tout n'est pas "rose" de ce cercle fermé ... Un "faux pas" et hop ! c'est vous qui allez à la "corbeille" et dans ce cas, plus question de faire appel à vos services (il y a souvent des sommes et des processus importants en jeusi bien que la moindre erreur de code et de timing peuvent faire basculer la marmite dans un sens ou dans un autre.
En espérant avoir éclairé le chemin sombre de la forêt, telle une luciole en divagation, lors des soirs de printemps.
Bien à vous,
Yanolezard
Je pense que tout dev est capable de faire le pompier. La question n'est pas technique.
La question est plus personnelle: Est-ce que j'ai le temps de faire ca ou dois-je m'occuper de ma famille etc...
Faire le pompier je le faisais lorsque j'etais celibataire sans enfant, aujourd'hui c'est no-way. Mais ca n'est absolument pas une limitation technique, et je pense que c'est le meme cas pour tous les tecos' .
Je suis développeur informatique et à chaque fois qu'un recruteur me propose une mission chez la société générale il me dit qu'ils ont des grilles tarifaires et me donne un TJM pourri du style 400-450 euros.
Mais j'ai lu plusieurs posts sur le forum freelance-info où les gens disent que c'est dans la banque qu'on gagne le mieux en freelance. Ces gens là travaillent-ils en direct avec le client ou ont-ils une compétence plus spécifique qu'un générique "développeur spécialiste sur la techno labmda à la mode xxx", pour pouvoir se vanter de bons TJMs?
Ou bien est-ce les recruteurs qui se foutent de ma gueule?
Pour ma part, je suis aussi surpris que vous. J'ai egalement beaucoup de propositions a des TJ autour de 400e depuis l'an dernier sur des technos qui sont plutot en mode decouverte en France. Je trouve ca assez surprenant et peu motivant compare a ce que je trouve a l'etranger et toujours en full remote...
Bonjour
j'étais aussi tombé sur cet article, je ne sais pas si c'est exactement la même chose.
Le confirming a l'air dêtre aussi un service bancaire/ financié assimilé à un affacturage inversé;
Là la pratique de la SSII à l'air un peu différente. Le combo délai de paiement long et commission très importante pour revenir à un délai finalement légal me paraît quelque peu exagéré. Bien sûr le délai plus long peut être négocié contractuellement mais il doit bien s'agir d'une négociation...
Ouais en l'occurence, il n'y a aucune negociation possible. La boite propose ca et ce n'est pas ouvert a discussion. Dans le sens "a prendre ou a tout laisser tomber" quoi.
Lors de la prise de contact, la rh m'indique que les paiements s'effectuent a plus de 50 jours.
Dans la foulee, le contact m'indique qu'ils proposent la possibilite de souscrire (avec eux) a un systeme de "confirming" a un tarif journalier Y assurant que les paiements s'effectuent des que la facture est validee.
Est-ce que le "confirming" est une pratique courante ? Est-ce que ca a du sens pour le freelance d'adherer a ce systeme ?
En vous remerciant par avance pour vos idees/suggestions
Je ne vois aucune régions/pays selectionnable dans le combobox et quelque soit la recherche de mission avec ou sans filtre, aucune mission ne s'affixhe....
Quelqu'jn a fait un p'tit delete ou drop table? :s
Steph12 a écrit : On ne m'a jamais demandé ça... Je ne fournis rien d'autre qu'un CV.
Et je ne fournirai jamais rien d'autre,j'ai clairement autre chose à faire,le marché est beaucoup plus réactif que celui du salariat alors je préfère passer du temps à trouver des missions qui me plaisent qu'à écrire une lettre de motivation pour faire plaisir à un commercial d'ESN qui ne donnera peut-être jamais suite.Il faut leur faire comprendre qu'on est prestataire indépendant,pas salarié.
C'est pas tant le fait de leur faire comprendre qu'on n'est pas salarie le probleme.
C'est reellement comme vous le dites: Notre temps c'est notre argent et on ne peut pas se dedie a des taches specifiques sans avoir la garantie derriere que ce sera valorise... C'est le meme probleme que pour les tests techniques.
Paul92 a écrit : Lorsque j'ai eu mon diplôme et que j'ai commencé à chercher du travail, il y a déjà plus de 20 ans de ça, la lettre de motivation (manuscrite, quelle horreur ...) était la norme qui s'imposait à tous. Sauf qu'on l'envoyait avant d'avoir l'entretien, en même temps que le CV, pas après.
Suite à un long entretien chacune des parties a eu l'occasion de présenter ses attendus, ses compétences, de lever ses interrogations, et surtout de sentir si le courant pourra passer ou non, ainsi que la motivation de chacun pour poursuivre le processus. Je suis peut-être de la vieille école, mais envoyer une lettre à ce moment là ne me paraît pas cohérent. A la place du client je la considèrerais comme une tentative de rattrapage maladroite et limite obséquieuse.
Je suis totalement en phase.
Le but de l'entretien c'est justement de faire l'assessment. Cet assessment est valide pour les 2 parties, pas seulement pour le recruteur ou le client. Le candidat fait aussi son assessment pour voir si reellement les attentes client et la mission sont en phase avec ce qu'il recherche.
Durant cette conversation il est evident que les motivations vont rapidement etre appreciees, et en toute logique le courant passera d'une maniere fluide ou non.
Mon leitmotiv "Quand il y a un doute, c'est qu'il n'y a pas de doute" Du cioup je suis peut etre impulsif, et la nuit peut porter conseil mais la premiere impression reste souvent la bonne en ce qui me concerne.
On ne m'a jamais demande de lettre de motiv' depuis les 10 dernieres annees.
Par contre, ce qu'on me demande beaucoup plus depuis les 4 dernieres annees, c'est de passer des tests techniques qui deviennent au fil du temps tous plus pointus les uns que les autres. De tests techniques, c'est passe rapidement a mini-projet, puis finalement on arrive a des projets reels pour quelqu'un qui comme moi ne vit pas chez ses parents, qui doit faire la bouffe, le menage, et s'occuper de sa famille...Mais letterte dem otiv' non
Pour ma part j'ai cherche pendant de nombreux mois entre l'an dernier et cette annee, et finalement ne trouvant pas de mission en indep' en accord avec mes conditions, je me suis resigne pour le moment a repartir en salarie.
Mais meme la les salaires sont super bas je trouve. Le mois dernier j'avais trouve un poste de CTO dans une start-up, j'y ai fait 3 semaines mais cote salaire c'etait beaucoup trop bas alors je viens de changer. Pour le moment j'ai signe mon nouveau job avec le meme salaire qu'il y a 5 ans (... sacre regression quand meme 🙁 ).
Mais j'ai choisi de pouvoir travailler en full remote. Sur le job CTO c'etait seulement 2j en remote, mais je pense que c'etait un meilleur rythme au final, surtout pour moi nouvel arrivant qui ne connait pas comment fonctionne la boite... Du coup sur ce nouveau projet ca se passe pas trop mal, mais je me sens un peu trop isole en tant que nouvel arrivant et decideur sur les solutions backend... C'est un compromis a mesurer.
Le marche repart, pour le moment je n'ai pas encore trouve de mission en RP ou ils acceptent le teletravail meme apres la COVID. Si j'en trouve une qui accepte un rythme de 5j ou 6j de teletravail par mois apres la COVID, je reprendrais en indep'.
Concernant les commentaires relatifs a la concurrence en Europe ou encore plus loin, je ne pense pas que ce soit un reel probleme.
1) Faire du offshore avec +/-2H de decalage horaire, ce sera clairement jamais pour un poste specifique, mais bien pour un projet avec un CDS derriere
2) Faire du nearshore a +/-1H de decalage la y a aucun probleme ca se fait sans souci des lors que le client est ok pour des expenses quand/si il y a des deplacements a faire.
Pour ma part je fais du nearshore, et quand on fait du dev de toute facon on ne va pas se ballader physiquement sur des data center... Donc bon le dev ca se fait tres bien a distance. Meme de la gestion de projet se fait tres bien a distance, des lors que les scrum masters et cdp font un bon suivi, et que les outils collaboratifs sont bons: sur la mission CTO j'etais sur slack, maintenant je suis sur MS teams. Je prefere 1000x slack qui permet de suivre en live toute delivery sur repo git.
Le remote ca peut marcher, si les outils a mettre en place sont presents. Sinon ca complique les choses je pense.
Concernant les TJ, clairement je les trouve assez bas depuis l'an dernier. J'imagine que ca pourrait remonter dans les mois a venir...On verra bien.
itconsult a écrit : en effett l'URSSAF c'est une saloperie, c'est pour ca que les SSII existent (des parasites destinés a detourner le droit du travail)
Il faut revoir tout le systeme en effet...
Je suis d'accord avec vous qu'il y a des choses à revoir dans le système.
De base, le travail de prestation ne devrait existé qu'à la marge.
L'idée de la loi étant qu'un poste régulièrement attribué à une ressource externe ou a un CDD devraient en fait être transformé en CDI (d'où certaines requalifications quand les salariés se rebellent).
Il faudrait effectivement un vrai coup de pied dans la fourmilière pour mettre au clair :
Soit tous postes réguliers doit être un CDI. Les grandes entreprises doivent donc embaucher massivement afin de transformer 80% des postes de prestations, notamment les 1er échelons (les postes junior ne sont quasiment plus ouvert au CDI dans les grandes entreprises). C'est la fin de fait de la majorité des ESN qui fournissent uniquement de la main d'oeuvre en régie. on passe d'un ratio moyen de 60% interne / 40% presta à 95% interne / 5% presta. Ce sont vraiement des missions ponctuelles type remplacement ou poste hyper spécialisé qui sont assuré par des prestataires (salarié d'ESN ou freelance). Dans cette configuration, le nombre de freelance resterait limité (pas de multiplication de contrats et contraintes pour les services achats) et justifié.
Soit on reconnait que le modèle actuel n'est plus en phase avec l'esprit de la loi, ni avec la notion de plein emploi qui n'existe plus. On repose l'ensemble des règles afin de faciliter le travail de tout le monde, et faciliter les différents statuts. C'est un modèle qui reste à inventer. La complexité étant que les freelance sont nombreux mais finalement peu organisé et représenter face aux grands groupes et aux grandes ESN. Le risque étant que le nouveau modèle soit encore plus en notre défaveur. Mais on pourrait commencer par mieux reconnaitre le statut de travailleur indépendant, et lever les doutes législatifs sur l'emploi réguliers de travailleurs indépendants.
J'aime bien le second point mais dans l'absolu je pense qu'il faut laisser les gens travailler comme bon leur semble et retirer tous les freins.
Je me souviens d'une clause que j'avais sur un de mes contrats en SSII il y a quelques annees qui m'interdisait d'avoir un second employeur... A l'epoque ca ne m'importait pas, aujourd'hui je ne comprends pas ce que ca fout en clause de contrat.
Pareil aucune raison de limiter a 39/40 ou 45h le temps de travail. Si quelqu'un a envie de se faire 100h par semaine, ca ne regarde que cette personne donc je suis desormais totalement contre tous freins lier a un quelconque job.
Je vous remercie tous pour vos reponses qui mettent en lumiere de bien belles choses 😕.
C'est quand meme flippant que les services achats ne soient pas renvoyes dans leurs penates par les managers operationnels du domaine, qui eux savent reellement ce dont ils ont besoin.
Anthaus a écrit : Attention tout de même à ce que votre profil reste lisible pour les clients et commerciaux. Je suis dans ce cas, et je constate que les recruteurs/clients sont vite perdus quand on ne rentre pas dans les cases.
Je suis egalement dans ce cas. Comme je suis plutot versatile, agnostique aux technos et surtout que j'aime toucher a tout et ne jamais tomber dans une zone de confort, beaucoup de rh ou managers ont du mal a savoir me positionner.
Par contre j'ai quand meme constate une baisse significative du niveau des services rh IT en rapport a nos metiers compare a il y a 5 ou 6 ans encore.
Si je prends mon cas concret je dirais que la specialisation vient naturellement d'elle-meme avec les missions que vous allez faire.
J'ai travaille pendant longtemps en salarie de SSII donc ce qui se passe dans ce schema c'est que les commerciaux nous mettent une etiquette technique et fonctionnelle et nous renvoit des lors vers des missions pour des clients qui sont dans le meme coeur de metier que le client de la mission precedente. Est c'est comme ca qu'on acquiert l'expertise technique et fonctionnelle.
Attention ce qui est bon pour la SSII, peut ne pas l'etre pour la ressource IT.
Donc on monte en expertise fonctionnelle et technique sur un stack donne. Mais, et c'est important de garder ca en tete, on ne travaille jamais seul. Il y a d'autres equipes, d'autres systemes qui gravitent autour de notre projet et donc on apprend d'autres choses sans en etre expert. Apres si dans ce quelque chose il y a des afinites alors c'est a tout un chacun de decider d'approfondir ou non le topic.
Si vous faites attention au marche et aux missions actuellement ouverte depuis un peu moins d'un an, c'est comparable a rencontrer une licorne.
Quelques exemples que j'ai croise:
- un client recherche un dev frontend web en javascript qui soit egalement un data scientist capable de faire des modeles predictifs... Bref 2 metiers, 2 mondes qui n'ont rien a voir entres-eux mais qui sont dans la meme annonce pour 1 position ouverte.
- un client qui veut un dev FS et dans le stack techno indique on trouve java + python + Angularjs + Kibana + ... Bref un melange de tout et n'importe quoi.
Bref selon moi, ce sont souvent des offres qui sont ouvertes pour dev FS qui indiquent surtout que ce dont le client a besoin rellement seraient des architectes et des CTO capablent de rationaliser les stacks technos et faire baisser les couts a tous les echelons.
Ca va beaucoup plus loin que le simple couteau suise a ce niveau la. Ce sont des decisions manageriales qui ne sont pas prises ou que personne n'a le courage de vouloir prendre et qui au final font que le dernier manager dans la hierarchie se retrouve coince avec une enveloppe pour mettre une rustine sur une bombe a retardement :)
Donc pour repondre a votre question:
Une spoecialisation a la base n'est pas necessaire, mais en tant qu'indepedant finalement elle est inevitable et le plus vite possible c'est le mieux. Mais a cote de cette spe il faut imperativement avoir un bon "technologic breadth" et de bonnes connaissances metier des clients cibles afin de pouvoir rebondir rapidement sur les positions ouvertes.
Comme nombre de personnes depuis quelques temps je suis en recherche pour une nouvelle mission.
Pour des offres postees ici sur le site de freelance-info on m'a rappele a plusieurs reprises mais le plus souvent on me demande de venir en tant que salarie de la ESN en question.
Je me suis donc interroge, et au final j'ai eu la reponse suivante: Les clients finaux en ce moment ne veulent plus que l'on porte des indep' alors on doit les avoir comme salarie chez nous...
On sait tous ce qu'on vaut pour une ESN et c'est la raison pour laquelle on est indep' a priori....
Du coup est-ce que c'est en partie a cause du referencement qu'on en arrive a ces abberations ? Si, je pensais qu'il y avait une loi qui etait passee pour eliminer ca, ou pas finalement ?
Heu je pense que le seul truc vraiment important pour les consultants IT en France c'est l'arret du referencement.
La j'en suis a devoir faire des montages "alacon" pour pouvoir travailler dans le secteur. C'est du delire.
Le site de freelance info fonctionne pour les annnonces.
J'ai ete recontate plusieurs fois et tres rapidement mais sur des stacks de cniche ou il y a tres tres peu de personnes qui ont monte en competences dessus.
Ce phenomene est assez curieux/stupide: Les clients veulent des recrues capees de + de 3 ou 4 d'xp sur certains stacks alors qu'en France il doit y avoir en tout et pour tou 5 projets sur ces stacks.. On nage dans l'absurde.
Pour ma part j'ai ete contacte le mois dernier par une boite qui propose des cours ne mode bootcamp.Je n'ai pas donne de suite favorable car je ne connais pas assez bien le stack en question: 12 semaines de node.js a fond les ballons.
Par contre pour du dev ou du CDP je deplore que les entreprises n'acceptent pas le full teletavail (au moins en France). A partir du moment ou on n'est pas a se deplacer dans les serveurs, la presence physique au risque de se faire contaminer par le virus n'en vaut pas la chandelle desole.
J'attire également votre attention sur le fait que les bootcamps sont en force depuis uelques temps et nombre de personnes, notamment a cause de la covid, sont en reconversion dans ces bootcamps.
Donc au final on se retrouve en concurrence avec ces "junior" en IT mais experimenté dans d'autres domaines, et donc le marché est réeellement biaisé.
Je pense personnellement stopper de chercher en développeur et me mettre à faire des "conneries" du style "traficker digital". Le truc bien bidon qui ne demande que de connaître les outils marketing et publicitaires, et 0 coding et qui en ce moment est un des domaines les plus recherchés et les plus rémunérateurs.
Je suis dans le meme bain que toi. Je suis developpeur Oracle PL/SQL + Java maintenant depuis plus de 10 ans.
Il y a 4 ans j'ai decide de changer de stack en passant et me specialisant sur Django-Python. Et clairement c'est pas en France avec les 3 projets Django-Python ouverts que j'ai pu cape sur le stack.
Maintenant malheureusement en France en faisant du dev tu ne pourras qu'exceptionnellement taper dans du 600e+ en TJM. Pourquoi ?
Aujourd'hui en IT les boites qui gagnent sont celles qui sont ouvertes au full remote: Elles mettent en concurrence entres eux tous les dev dans toutes l'EU. Donc moi qui suis principalement sur le marche espagnol, je suis aussi en concurrence avec toi.. Bref ca biaise le marche.
Autre point: Avec la crise de COVID j'ai ete sidere de voir le nombre de personnes allant dans des boot-camp pour 2 ou 3 mois a faire a fond du javascript et devenir specialise dev fullstack js. Ce sont des personnes qui ne sont pas necessairement issues de cursus informatiques attention. Mais en sortant du boot camp, ils sont juniors donc evidemment ont des TJM super bas, mais hey ils sont en concurrence directe avec toi, avec moi avec n'importe quel dev fullstack au final.... Encore une fois ca biaise le marche.
Sinon a titre personnel, je n'ai aucune difficulte a considerer Java comme le nouveau Cobol. Le python grace a la puissance machine accessible aujourd'hui a remplace le java en tete des langages. Mais reellement c'est le js qui est monte en 3eme place qui est juste phenomenal et representatif de l'interet d'avoir des stacks js de bout en bout.
Comme toi j'aime enormement garder une main sur le technique, vouloir faire du TJM haut dans ce secteur, et c'est encore plus vrai en France, implique ou de viser une niche, ou de chercher un poste de CTO et la ca devient reellement interressant. Ou sinon il faut essayer de decrocher un job aux US la ou etre tech IT te paie a ta juste valeur.
AREMI a écrit : A part un probleme de conformité RGPD et un probleme avec la CNIL je vois pas trop le risque sur le vol de mot de passe pour le compte freelance-info. le probleme legal serait les données a caractere personnel.
Le dump de base sql est frequent, la plupart des entreprises ne s'en rendent meme pas compte, c'est deja bien qu'on est etait averti.
Moi j'utilise KeePass pour eviter l'utilisation d'un meme mot de passe sur tous les sites.
Heu pour les dump de BDD PROD, les donnees perso et d'autres definies par le metier sont a minima anonymisees (meme si c'est une pratique qui debute chez certains).
youcef91 a écrit : @a.CMS.
Alors oui , il m'a alloué à une tâche qui est complètement différente de mon métier ... moi je suis ingénieur achats industriels ( acheteur projet ) dans l'automobile ... et le client me sort " tu vas créer un portail d'échange électronique avec les fournisseurs " en gros je vais faire le métier d'un ingénieur spécialisé dans le développement informatique ... je ne sais pas comment faire parceque la c'est abusé et exagéré , le client veut utiliser un free-lance( en mode bouche trou ) pour justifier un budget a cramer . Le pire dans tout ça c'est que c'est une mission précaire de trois mois seulement ... aucune issue ni rien ... cela me rend nerveux car même si j'ai envie de realiser ce qu'il veut je ne pourrai pas parceque je n'ai pas les compétences pour
Ce serait pas PSA ton client ? Parce que clairement eux la gestion de projet informatiques ils ne connaissent pas (mais le pire c'est qu'ils ne veulent pas apprendre)...
hehe, on voit tous en effet ou est le probleme reel.
C'est vrai que je n'aurais pas pense a vouloir me poser comme referent pour une migration vers une solution aux normes.
Et vous avez entierement, c'est le bon contrepied.
Merci a vous pour m'avoir motive 😉
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