Utilisation perso de la trésorerie

je pense que cela s'appelle une rémunération sinon ça ressemble à une faute de gestion.

A moins que vous soyez une banque, auquel cas cela s'appelle crédit. 🤣

Pourquoi ne pas vous faire une avance sur frais par exemple ? C'est pas très "propre", mais ça peut vous dépanner en attendant et ça reste autorisé.
Je crois qu'il faut utiliser le compte 425 mais ça demande confirmation par un comptable.

icedmac a écrit : Pourquoi ne pas vous faire une avance sur frais par exemple ? C'est pas très "propre", mais ça peut vous dépanner en attendant et ça reste autorisé.
Je crois qu'il faut utiliser le compte 425 mais ça demande confirmation par un comptable.

Ca existe une avance sur frais ?
Me semblait qu'un compte courant d'associé ne pouvait être débiteur (convention interdite) ?

Calimero a écrit : Me semblait qu'un compte courant d'associé ne pouvait être débiteur (convention interdite) ?

C'est vrai, mais dans l'exemple donné, il ne s'agit pas de "taper" dans un compte d'associé, mais de celui de la société.

Naturellement, si le compte d'associé est créditeur cet associé peut prélever autant qu'il veut dans la limite de ce que y a apporté.
Enfin, telle est ma compréhension du sujet.

Effectivement dans cet exemple, le CCA est vide, c'est juste un emprunt de quelques semaines. Le but est d'éviter de comptabiliser ce transfert comme rémunération ou comme dividende.

Le coup de l'avance sur frais est pas mal si c'est légal.

mcont a écrit : C'est vrai, mais dans l'exemple donné, il ne s'agit pas de "taper" dans un compte d'associé, mais de celui de la société.

Oui, pour transférer vers le compte courant d'associé (d'un point de vu comptable, je parle pas de "comptes bancaires), s'il ne s'agit ni de rémunération, ni de dividendes, ni de remboursement de frais déjà réglés par l'associé.

mcont a écrit : Naturellement, si le compte d'associé est créditeur cet associé peut prélever autant qu'il veut dans la limite de ce que y a apporté.
Enfin, telle est ma compréhension du sujet.

Tout à fait. Tant que le compte courant est créditeur, et dans le respect des conventions établies avec les autres associés, vis à vis de la société, un associé pour retirer de l'argent de son compte courant.

Par contre, un CCA débiteur, je crois pas que ce soit toléré.

Calimero a écrit : Par contre, un CCA débiteur, je crois pas que ce soit toléré.

je n'ai jamais parlé de mouvement du compte d'associé.
Je ne connais pas les écritures correspondantes c'est pour ça qu'un comptable pourrait nous les fournir.

Ce dont je suis sûr, c'est l'existence des avances sur frais.

Comment font les employés, qui n'ont pas de CB au nom de la société, pour payer les frais de missions (à l'étranger par ex pour que ce soit encore plus important comme montant) ?

Une remarque de néophyte : que se passe-t-il si on ne fait rien au niveau comptable (pas de déclaration de rémunération, ni de dividende, ni transfert concernant le compte courant d'associé).

La question revient à ceci : doit-on justifier au niveau comptable un flux de trésorerie ? A la limite, je transfert 10k€ du compte pro vers le compte perso et je les rend le lendemain.

icedmac a écrit : Comment font les employés, qui n'ont pas de CB au nom de la société, pour payer les frais de missions (à l'étranger par ex pour que ce soit encore plus important comme montant) ?

A ceci près qu'il ne s'agit pas d'employés ici, mais de dirigeants/associés, qui ont un régime particulier, me semble.

fperard a écrit : que se passe-t-il si on ne fait rien au niveau comptable (pas de déclaration de rémunération, ni de dividende, ni transfert concernant le compte courant d'associé).

La question revient à ceci : doit-on justifier au niveau comptable un flux de trésorerie ? A la limite, je transfert 10k€ du compte pro vers le compte perso et je les rend le lendemain.

Je pense que cela s'appelle "abus de biens sociaux", avec toutes les conséquences que cela entraine .... 🤣

Calimero a écrit : A ceci près qu'il ne s'agit pas d'employés ici, mais de dirigeants/associés, qui ont un régime particulier, me semble.

Donc si je termine le raisonnement, dès qu'on a des parts dans la société, on ne pourrait pas en bénéficier ?

C'est ma compréhension de la situation.
Mais n'étant ni avocat, ni expert-comptable, tu comprendras que je ne te le certifierai pas. 😉

Attendons l'avis d'un érudit.