gazole3
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Réponse postée 13 décembre 2024 13:38
La logique voudrait que vous ayez raison, dans les faits je vois souvent le comportement contraire.
J'ai été mercenaire sur la fin de ma période ESN. Je me suis dit que j'allais démissionner à chaque fin de mission (puis des collègues devenus amis, freelances, m'ont convaincu de passer le cap.
En contrepartie, le freelance devrait savoir quand sécuriser sa position et asseoir sa réputation, et j'ai vu trop de situations dans lequels ils se sont mis en risque, juste parce qu'ils ont voulu gratter d'un côté.
J'entends bien vos arguments, la raison le fait s'entendre. Je constate juste, de mon simple œil de spectateur, un comportement paradoxalement inverse : les plus gros mercenaires que j'ai vus (une bonne dizaine) étaient tous des freelances qui se sont mis dans des situations pas possibles, à la surprise de beaucoup. J'en déduis juste que l'esprit de mercenariat ne dépend pas du statut (freelance/salarié), mais seulement de l'état d'esprit de la personne. Dommage pour eux de se mettre en risque quand ils sont freelances.
J'espère que ces explications comblent le déficit de vos compréhensions.
Mais je si décroche la mission aussi, je n'hésiterais pas à démissionner si je trouves mieux: à chacun ses intérêts
Réponse postée 13 décembre 2024 12:50
@1273389 : très étrange, pourquoi donc un salarié (j'entends, de "client final") serait encore plus un mercenaire qu'un freelance ou un prestataire ? Le seul état d'âme de mercenaire est celui qui plaque tout sans se soucier pour grappiller quelques euros de plus. Un exemple : je suis passé du client A au client B (fin de mission chez A, recommandation par celui qui m'a remplacé pour reprendre sa place chez B) et j'ai vu un freelance passer de A chez B également seulement pour gratter 20 euros de TJM. Bon, en toute honnêteté, le contexte était très tendu chez A et beaucoup plus "pépère" chez B (qui plus est, B a complètement respecté les consignes Covid contrairement à A qui voulaient que tout le monde vienne s'entasser dans le premier déconfinement fini...).
Ce freelance s'est fait blacklisté chez A. Osef dirait les mercenaires ; c'est juste dommage parce qu'il y a étrangement beaucoup de mouvements entre A et B et il s'est fait barré un client chez qui il pourrait revenir en cas de secours, comme dans la situation actuelle.
Je ne suis pas d'accord sur ce fait : le mercenaire se soucie qu'il soit en CDI, consultant chez un presta ou freelance. Qu'il ne vienne pas se plaindre après s'il récolte ce qu'ils sèment. Certains s'en fichent d'être blacklisté. D'autres devraient comprendre qu'il y a parfois des conséquences annexes. Mon environnement technologique est très petit, il suffit juste que j'entende un prénom et je sais qui c'est... et je sais ce qu'il a fait chez tel ou tel client, de bien ou de pas bien, et il est déjà blacklisté par avance.
Mais je si décroche la mission aussi, je n'hésiterais pas à démissionner si je trouves mieux: à chacun ses intérêts
Réponse postée 29 août 2024 10:38
Situation avant d'être freelance
Situation avant d'être freelance
J'étais à 7 ans d'expérience. J'avais quitté une SSII qui m'avait gardé en mission. Je pensais que ma nouvelle SSII avait bien compris que j'étais pas un bleu, mais elle continuait à faire des petits s*loperies. Individuellement, rien de grave, mais mis bout à bout c'était usant.
En mission (que j'ai acceptée à contrecœur au début), que des freelances. L'un d'eux venait de court-circuiter sa SSII en rompant la période d'essai et revenant immédiatement en freelance en passant par eux :D (mais je connaissais a commerciale, et elle passait son temps elle-même à entuber les SSII pour lesquelles elle bossait donc elle a trouvé le geste plutôt élégant :D).
Il discutait déclarations, URSSAF, etc. avec les autres au déjeuner. Au bout de quelques semaines il m'a dit "J'ai jusqu'à la fin de ta mission pour te convaincre de passer freelance". Je lui ai répondu que j'étais déjà convaincu. Mais j'avais du mal à le faire ; il voulait déjà que je fasse pareil et que je court-circuite la SSII, mais j'avais pas le courage. J'ai attendu la fin de la mission.
Finalement, ma mission n'a pas duré 3 ans mais une seule, ce qui a précipité mon choix.
J'ai demandé la Rupture Conventionnelle à la SSII. Au début elle a rechigné (elle les gardait pour d'autres récalcitrants) mais a finalement accepté mais fallait que je le dise à personne :D (de toute manière, j'avais interdiction de parler aux jeunes diplômés parce que je les pervertissais :D)
En plus, elle a fait un truc complètement illégal, à savoir poser des congés a posteriori sur mon intercontrat du début. Mais bon, j'ai eu la RC et c'était le plus important pour garder l'ARE.
Est-ce qu'avant de quitter votre CDI vous aviez déjà trouvé une mission (ou à défaut des pistes sérieuses), ou alors vous n'aviez aucune opportunité en vue mais vous vous êtes tout de même jeté à l'eau ?
Pour répondre à ta question : j'ai créé ma structure qu'à partir du moment que j'avais une mission. Mais si tu as une Rupture Conventionnelle, il faut d'abord passer par la case Pole Emploi avant toute chose.
J'imagine que tu t'es renseigné, mais au doigt levé 80% des freelances ont attendu d'avoir des droits (licenciements, RC) pour pouvoir un maintien d'ARE. Ca aide beaucoup. Surtout que la première année est un peu difficile (disons que tu manges beaucoup de pâtes). Donc autre conseil : si t'as un peu de réserve, c'est mieux.
A partir de là, j'ai (sur les conseils sur ce forum) d'abord cherché une mission, et seulement à ce moment fait ma boîte. Cela peut être très rapide, je suis passé à la CCI et pour 80 euros j'ai été bien accompagné. Le plus important c'est d'avoir une RC Pro, et il faut un numéro de SIRET temporaire (de mémoire). Mais ça ne prend pour quelques jours. Pendant ces deux jours, la SSII intermédiaire m'a un peu tanné :D
Après, c'est sûr qu'il y a d'autres situations. Je connais des gens qui s'entendent très bien avec leur client, qui eux-mêmes ont poussé le consultant à passer freelance :D ils avaient donc la mission avant.
Réponse postée 13 août 2024 12:10
Oui oui, je suis réveillé, antivax, hydroxycholoroquine, platitude de la Terre, tout ça.
J'ai ressenti un frétillement début juin, au point où j'ai eu plusieurs positionnements ce qui est beaucoup plus qu'avril ou mai : deux sont mêmes allés jusqu'à des entretiens, dont l'un d'eux s'était validé et j'étais censé commencer cette semaine, avant que le client ne se rétracte. L'autre, le client est en standby car il y a des changements politiques forts et peut-être un revirement de la gouvernance des projets.
En théorie de comptoir, je pense que les législatives précipitées ont fortement ralenti cet élan de juin, alors que certaines équipes voulaient certainement staffer avant les Jeux Olympiques. On est bon pour attendre septembre en espérant que le marché re-frétille. Encore une fois, sensation que j'ai eue, un ou deux appels par jour, des CV envoyés au client, et même des entretiens.
Réponse postée 5 août 2024 11:48
@FreelanceDream : j'essaie de passer par mon réseau mais c'est mort. Un de mes anciens clients a ouvert deux postes (un Business Analyst, l'autre technique pour remplacer la personne que j'ai remplacée). L'ancien directeur de projet est parti, j'ai envoyé un mail à son successeur (prenom.nom@clientpointcom), aucune réponse. J'ai laissé un message : aucun rappel. Je suis un peu vexé car tous mes collègues sont revenus au moins une fois, ils essaient tous de faire passer mon CV mais aucun pour dire si je suis "mal vu" pour une raison ou pour une autre.
@p0ulp3 : effectivement, j'ai fixé au début un montant. C'est ce que j'ai fait avec mon client précédent alors que le marché était tendu. Disons que les astres se sont alignés. Comme le dit Droopyann, les fourchettes, c'est surtout le bas. On m'a déjà donné comme exemple : si tu vas chez l'épicier et que tu achètes une barre chocolatée, et qu'il te dit "ça coûte entre 1 et 3 euros, tu choisis", bien sûr que l'on va payer un euro. Cela dit, les SSII ont tendance à être un peu subtiles. Elles essaient de vous tirer très bas puis remontent légèrement pour dire qu'elles sont professionnelles et qu'elles sont pas comme les autres.
Exemple, si vous demandez 600, elles vont répondre un truc du genre "les concurrents sont 20% en-dessous". Vous sortez la calculette, vous dites "Donc ça fait 480" et elles vont répondre "Mais non, on va pas se baisser autant... on vous laisse à 520, vous voyez on est sympas on va pas vous mettre dans la mouise"
Ma dernière mission s'est terminée fin février. Cela fait donc 5 mois que je suis en intercontrat.
Je pense que mon CV a au total été envoyé sur une dizaine de missions. Je précise que j'essaie d'orienter vers Business Analysts, donc je suis en concurrence avec ceux qui ont fait ça depuis longtemps + les jeunes sortis d'école de commerce qui ne connaissent rien à l'IT mais qui veulent bosser dans "la tech". Même si j'oriente bien mon CV, il a quand même une vocation technique. Cela a plu à mon dernier client, mais apparemment pas les autres qui veulent vraiment un "full fonctionnel" même s'il ne comprend rien à l'architecture, même macro, d'un projet.
Depuis environ le 10 juillet, j'ai réorienté mon CV vers du dev.
J'ai eu trois pistes sérieuses : dans l'une d'elles, je devais remplacer une consultante de SSII qui partait en congés mat, on a super bien accroché sur nos démarches et nos manières de faire et elle a assuré que ça collait à 100% (pas une commerciale donc, elle avait vraiment de l'enthousiasme et était contente d'être remplacée par quelqu'un qui avait un état d'esprit similaire). Réponse du client : fermeture budgétaire suite au rachat par un autre groupe.
Pour Offre #2, le presta avait planté le client. La SSII a cherché en express avant qu'elle rouvre l'AO. Le client m'a validé tout de suite, mais manque de pot les achats l'ont poussé à ouvrir une autre AO, et il y a sûrement une autre SSII qui est passé en baissant le tarif (j'avais proposé qu'on le baisse par la suite mais c'était trop tard). Pour le coup, le client a un peu relâché la garde et à plusieurs reprises à la fin de l'entretien, avait fait comprendre qu'il validait ma candidature.
Pour Offre #3, je viens, on devait avoir une validation juste avant le départ en vacances fin juillet de la chef de projet. Cela s'est bien passé, on avait fait des projets en commun et on a connu les mêmes personnes, je l'ai sentie très intéressée. Peut-être qu'elle avait validé quelqu'un d'autre, mais le commercial m'avait dit qu'il n'y a plus aucun signe de vie et que l'AO avait disparu du site. D'ordinaire, il voit au moins si elle a été clôturée, ce qui ne semble pas le cas.
Evidemment, ce sont des dires de commercial, je ne saurai jamais qu'elle est la vérité vraie. Mais c'est bon, je suis pas fragile au point de la mal le prendre si un client préfère prendre quelqu'un d'autre, que ce soit par compétences, ressenti ou parce que je le TJM du voisin est inférieur de 20 euros au mien...
Bref, j'ai souvent en général 1 échec avant de retrouver une mission, là c'est 3... Et puis 5 mois ça commence à faire long, sans compter le mois d'août qui va bien sûr être complètement mort.
Réponse postée 1 août 2024 12:04
Ma dernière mission s'est terminée fin février. Cela fait donc 5 mois que je suis en intercontrat.
Je pense que mon CV a au total été envoyé sur une dizaine de missions. Je précise que j'essaie d'orienter vers Business Analysts, donc je suis en concurrence avec ceux qui ont fait ça depuis longtemps + les jeunes sortis d'école de commerce qui ne connaissent rien à l'IT mais qui veulent bosser dans "la tech". Même si j'oriente bien mon CV, il a quand même une vocation technique. Cela a plu à mon dernier client, mais apparemment pas les autres qui veulent vraiment un "full fonctionnel" même s'il ne comprend rien à l'architecture, même macro, d'un projet.
Depuis environ le 10 juillet, j'ai réorienté mon CV vers du dev.
J'ai eu trois pistes sérieuses : dans l'une d'elles, je devais remplacer une consultante de SSII qui partait en congés mat, on a super bien accroché sur nos démarches et nos manières de faire et elle a assuré que ça collait à 100% (pas une commerciale donc, elle avait vraiment de l'enthousiasme et était contente d'être remplacée par quelqu'un qui avait un état d'esprit similaire). Réponse du client : fermeture budgétaire suite au rachat par un autre groupe.
Pour Offre #2, le presta avait planté le client. La SSII a cherché en express avant qu'elle rouvre l'AO. Le client m'a validé tout de suite, mais manque de pot les achats l'ont poussé à ouvrir une autre AO, et il y a sûrement une autre SSII qui est passé en baissant le tarif (j'avais proposé qu'on le baisse par la suite mais c'était trop tard). Pour le coup, le client a un peu relâché la garde et à plusieurs reprises à la fin de l'entretien, avait fait comprendre qu'il validait ma candidature.
Pour Offre #3, je viens, on devait avoir une validation juste avant le départ en vacances fin juillet de la chef de projet. Cela s'est bien passé, on avait fait des projets en commun et on a connu les mêmes personnes, je l'ai sentie très intéressée. Peut-être qu'elle avait validé quelqu'un d'autre, mais le commercial m'avait dit qu'il n'y a plus aucun signe de vie et que l'AO avait disparu du site. D'ordinaire, il voit au moins si elle a été clôturée, ce qui ne semble pas le cas.
Evidemment, ce sont des dires de commercial, je ne saurai jamais qu'elle est la vérité vraie. Mais c'est bon, je suis pas fragile au point de la mal le prendre si un client préfère prendre quelqu'un d'autre, que ce soit par compétences, ressenti ou parce que je le TJM du voisin est inférieur de 20 euros au mien...
Bref, j'ai souvent en général 1 échec avant de retrouver une mission, là c'est 3... Et puis 5 mois ça commence à faire long, sans compter le mois d'août qui va bien sûr être complètement mort.
Réponse postée 10 juillet 2024 06:41
Bonjour,
Je ne pense pas que Mme Anita Rousseau passe sur ce forum. Inutile donc de faire passer un témoignage auprès d'elle. Le mieux est de trouver son numéro dans les pages jaunes.
Réponse postée 27 juin 2024 09:11
J'ai ressenti un frétillement début juin, au point où j'ai eu plusieurs positionnements ce qui est beaucoup plus qu'avril ou mai : deux sont mêmes allés jusqu'à des entretiens, dont l'un d'eux s'était validé et j'étais censé commencer cette semaine, avant que le client ne se rétracte. L'autre, le client est en standby car il y a des changements politiques forts et peut-être un revirement de la gouvernance des projets.
En théorie de comptoir, je pense que les législatives précipitées ont fortement ralenti cet élan de juin, alors que certaines équipes voulaient certainement staffer avant les Jeux Olympiques. On est bon pour attendre septembre en espérant que le marché re-frétille. Encore une fois, sensation que j'ai eue, un ou deux appels par jour, des CV envoyés au client, et même des entretiens.
Réponse postée 27 juin 2024 08:58
Rebonjour free-fullremote,
Je vous remercie de vos conseils. Tout ceci, nous l'avons bien vu. Je ne vais donc pas tergiverser plus longtemps sur cela. Ma compagne me raconte ses journées le soir au dîner, je lui rappelle qu'elle n'est pas employée (malgré tout, les clients donnent des directives) mais partenaire commerciale. Elle reconnaît également que parfois lui faire front donne plus de respect (notamment sur ces histoires d'urgence absolue puis le client part au ski une semaine sans être disponible).
Souvent, le ton commence à monter à force de "Mais je sais tout ça !". Si elle sait tout ça, inutile de lui dire plus. Après, je déplore qu'elle finisse souvent par céder. Ce sont désormais ses problématiques, pas les miennes.
Je clôture donc cette disgression, et vous remercie pour cet échange (même s'il revient souvent sur ce forum, c'est juste que c'est compliqué de se retrouver car le moteur de recherche n'est pas bon)
Bonjour free-fullremote,
Votre sujet est un marronnier qui ne pousse non seulement pas tous les ans, mais tous les mois ! Les sujets les plus fréquents sur free-work sont, au doigt levé :
Pourquoi les clients n'aiment pas le full-remote
2023-2024 : la crise ! incroyable je ne suis plus courtisé comme avant et je galère pour avoir une mission
La plateforme freework ne fonctionne pas quand on postule aux offres.
Voici factuellement les résultats obtenus :
J'ai postulé à beaucoup d'offres. Je n'ai plus les statistiques, car j'ai perdu mon compte l'année dernière.
La seule fois où j'ai eu une mission, c'était également la seule fois où la personne m'a répondu. Le reste du temps, mon CV est au mieux "vu", au pire laissé dans les limbes. J'y reviendrai plus tard. Mes autres missions sont : 2 par réseau, une autre parce qu'une autre plateforme de freelance a vu mon CV sur freework :D
J'ai eu par contre beaucoup de contacts par des ESN. Les ESN voient mon CV sur freelance, me contactent. Une fois en contact avec l'ESN, les résultats sont indépendants de freework.
Constat : quand j'ai des touches, c'est parce que la SSII vient trouver mon CV et m'appelle, en passif, alors que mon CV est à disposition.
Nous constatons donc tous, globalement, que postuler à des offres donnent peu de résultat (je dis bien "peu", parce que sur 4 missions en tant que freelance, j'ai eu une mission longue en postulant à une annonce sur freework).
Quelles sont les raisons de cette inefficacité ?
freework (ainsi que ses plateformes concurrentes) préfèrent les listes fermées, et cela je peux comprendre, mais cela évite l'exhaustivité. Il y a plein de mots-clefs qui pourtant font partie de mon CV, ma carrière qui ne sont pas sur freework. En contrepartie, il y a plein de mots-clefs qui font hyperdoublons... Le matchmaking est compliqué.
Mais selon moi, la raison fondamentale est l'absence de transparence sur le processus. La question est surtout : comment pousser les ESN à clôturer leur annonce lorsqu'elles ont au moins un candidat ? Ou alors lorsque l'AO de leurs clients est terminée ? De sorte que l'on ne voit par exemple que les annonces ouvertes ? Bref, les annonces sont laissées à l'abandon, puis clôturées par défaut, un peu comme un avis de recherche traine sur Facebook pendant des mois sans qu'on sache si la personne ou l'animal a été retrouvé...
Je suppose aussi quelque chose : les ESN mettent leurs coordonnées et s'attendent à ce que les candidats le voient. Or, elles sont modérées par le site ; résultat : elles jettent leurs lignes à la mer, en attendant qu'on vienne les recontacter. Mais elles n'ont rien, et il suffit que l'AO soit terminée ou qu'elles aient trouvé un candidat autrement et elles ne se souviennent même plus qu'elles ont mis une annonce... ou la laissent à l'abandon. Bref, l'impossibilité de pouvoir contacter directement les ESN.
Une solution pourrait être de mettre un processus plus profond. Par exemple, forcer les ESN à répondre à chaque offre, ne serait-ce en cliquant sur "refuser" la candidature, pour avoir le droit de continuer à utiliser la plateforme. Maaaaiiiis... Le problème n'est-il pas que seules les ESN sont clientes, et pas les indeps ? Il faut donc les chouchouter. Et surtout, elles viendront se plaindre si elles sont des statistiques négatives. A l'inverse des sites comme le bon coin, où il faut frôler le 99% pour que l'on s'assure qu'on est un vendeur de qualité...
Concernant le fait qu'il y a peu de clients finaux, je ne suis pas sûr de comprendre votre question. En tout cas une chose est sûre : la probabilité pour qu'une boulangerie trouve un développeur en tombant sur freework est faible. En cherchant sur le net, elle va certainement plutôt tomber sur des sites comme Fiverr, elle va poser une question "comment trouver quelqu'un pour faire mon site web" sur Facebook et se faire assaillir de personnes. Si d'aventures le boulanger tombe sur Freework, il va certainement trouver trop complexe de faire une annonce - et surtout ne va pas ouvrir le portefeuille pour un service qu'il n'est pas sûr d'avoir. Les réseaux sociaux, professionnels et non-professionnels, seront infiniment plus simples.
Réponse postée 26 juin 2024 07:39
Non, ma compagne ne met pas plus d'un mois pour faire un site vitrine. Elle met plus d'un mois pour faire un site plus complet, avec par exemple génération de factures, back-office pour génération de contenu, etc. (au passage, les clients demandent de la génération de contenu, puis comme ils ne savent pas quoi faire, demandent à ma compagne d'aller chercher elle-même les références produits chez les fournisseurs et de remplir des billets de blog). Quand elle propose donc un devis pour 8000 euros, la réaction des clients c'est "Oui mais mon amie qui a fait la même école de commerce a eu un site pour 500 euros". Un site complètement raté, fait sous Wix, et dont le prestataire a disparu fissa (souvent en off-shore).
Suite au budget (et surtout besoin qui était beaucoup moindre), ma compagne propose un site vitrine qui coûtera beaucoup moins.
Le problème est qu'elle ne facture pas au forfait-jour, mais au forfait global. Sauf que les clients ne sont jamais disponibles pour faire une recette. Sauf que les clients tentent de faire passer des "mais on a dit au téléphone que vous me ferez un truc comme sur Facebook qui va chercher directement des textes sous ChatGPT" sauf que les clients veulent une image alignée au milieu pixel perfect alors qu'elle est déjà au milieu (en fait, ils la voulaient à gauche, mais bon ils sont un peu bigleux, et de mauvaise foi). Ils envoient un mail le dimanche soir pour avoir le site de recette car "il faut absolument mettre en prod dans 3 jours" puis partent ensuite 15 jours en vacances à l'Ile Maurice, sans être disponible.
De ce fait, elle sera bien payée 8000 euros. La charge de travail est la même ; la date de livraison dépassée parce que le client annule. C'est la raison pour laquelle je dis qu'elle est payée 8000 euros en plus d'un mois, même si elle a fait un travail effectif d'un mois - plus la fatigue mentale d'aller courir derrière le client, puis de recevoir un texto le dimanche à 23h30 parce qu'il faut absolument que tout soit prêt le lendemain.
Bonjour free-fullremote,
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2023-2024 : la crise ! incroyable je ne suis plus courtisé comme avant et je galère pour avoir une mission
La plateforme freework ne fonctionne pas quand on postule aux offres.
Voici factuellement les résultats obtenus :
J'ai postulé à beaucoup d'offres. Je n'ai plus les statistiques, car j'ai perdu mon compte l'année dernière.
La seule fois où j'ai eu une mission, c'était également la seule fois où la personne m'a répondu. Le reste du temps, mon CV est au mieux "vu", au pire laissé dans les limbes. J'y reviendrai plus tard. Mes autres missions sont : 2 par réseau, une autre parce qu'une autre plateforme de freelance a vu mon CV sur freework :D
J'ai eu par contre beaucoup de contacts par des ESN. Les ESN voient mon CV sur freelance, me contactent. Une fois en contact avec l'ESN, les résultats sont indépendants de freework.
Constat : quand j'ai des touches, c'est parce que la SSII vient trouver mon CV et m'appelle, en passif, alors que mon CV est à disposition.
Nous constatons donc tous, globalement, que postuler à des offres donnent peu de résultat (je dis bien "peu", parce que sur 4 missions en tant que freelance, j'ai eu une mission longue en postulant à une annonce sur freework).
Quelles sont les raisons de cette inefficacité ?
freework (ainsi que ses plateformes concurrentes) préfèrent les listes fermées, et cela je peux comprendre, mais cela évite l'exhaustivité. Il y a plein de mots-clefs qui pourtant font partie de mon CV, ma carrière qui ne sont pas sur freework. En contrepartie, il y a plein de mots-clefs qui font hyperdoublons... Le matchmaking est compliqué.
Mais selon moi, la raison fondamentale est l'absence de transparence sur le processus. La question est surtout : comment pousser les ESN à clôturer leur annonce lorsqu'elles ont au moins un candidat ? Ou alors lorsque l'AO de leurs clients est terminée ? De sorte que l'on ne voit par exemple que les annonces ouvertes ? Bref, les annonces sont laissées à l'abandon, puis clôturées par défaut, un peu comme un avis de recherche traine sur Facebook pendant des mois sans qu'on sache si la personne ou l'animal a été retrouvé...
Je suppose aussi quelque chose : les ESN mettent leurs coordonnées et s'attendent à ce que les candidats le voient. Or, elles sont modérées par le site ; résultat : elles jettent leurs lignes à la mer, en attendant qu'on vienne les recontacter. Mais elles n'ont rien, et il suffit que l'AO soit terminée ou qu'elles aient trouvé un candidat autrement et elles ne se souviennent même plus qu'elles ont mis une annonce... ou la laissent à l'abandon. Bref, l'impossibilité de pouvoir contacter directement les ESN.
Une solution pourrait être de mettre un processus plus profond. Par exemple, forcer les ESN à répondre à chaque offre, ne serait-ce en cliquant sur "refuser" la candidature, pour avoir le droit de continuer à utiliser la plateforme. Maaaaiiiis... Le problème n'est-il pas que seules les ESN sont clientes, et pas les indeps ? Il faut donc les chouchouter. Et surtout, elles viendront se plaindre si elles sont des statistiques négatives. A l'inverse des sites comme le bon coin, où il faut frôler le 99% pour que l'on s'assure qu'on est un vendeur de qualité...
Concernant le fait qu'il y a peu de clients finaux, je ne suis pas sûr de comprendre votre question. En tout cas une chose est sûre : la probabilité pour qu'une boulangerie trouve un développeur en tombant sur freework est faible. En cherchant sur le net, elle va certainement plutôt tomber sur des sites comme Fiverr, elle va poser une question "comment trouver quelqu'un pour faire mon site web" sur Facebook et se faire assaillir de personnes. Si d'aventures le boulanger tombe sur Freework, il va certainement trouver trop complexe de faire une annonce - et surtout ne va pas ouvrir le portefeuille pour un service qu'il n'est pas sûr d'avoir. Les réseaux sociaux, professionnels et non-professionnels, seront infiniment plus simples.
Réponse postée 25 juin 2024 15:02
Tout à fait, j'ai un compte qui stocke uniquement mon CV et un autre pour la participation au forum. Je me suis emmêlé les pinceaux.
Merci pour orangina rouge, avec qui je suis souvent en phase concernant le ressenti global du monde du freelancing, que ce soit aujourd'hui en crise et globalement.
A proprement parler, j'entends par "technologies gros comptes" les logiciels & progiciels à licence que seuls les gros comptes peuvent se permettre de payer. Pouvoir payer 3000 modules et je ne sais combien de licence pour SAP, ou pour des outils de BPM de manière générale. Des ETL payant comme Informatica ou Datastage. Il y a toujours des alternatives gratuites ou peu chères, mais j'entendais bien ces grosses licenses, dont les gros comptes sont friands.
Désuètes ? Non, parce qu'elles continuent à évoluer et il y a des nouveaux produits toutes les décennies.
Contre-productives ? Certainement, quand on essaie de prendre un nouveau produit, qui a sa propre philosophie et architecture, et qu'on essaie de faire migrer l'architecture legacy sans penser à faire de changement de paradigme.
Concernant les 8000 euros de CA faites par un dev web, je veux bien que vous développiez. Les 8000 euros de CA, ma compagne se les fait en plus d'un mois, et quand ça se passe très bien. Je connais très mal ce marché et je n'ai que son propre son de cloche. Il y a beaucoup de petites boites qui l'appellent pour du sur-mesure, mais c'est plutot des sites à 2000-3000 euros. Un peu plus que du vitrine où montrer trois produits et il faut appeler ensuite directement la boutique (pas de e-commerce, base de recherche très faible).
Mais elle a beaucoup de clients qui veulent juste débloquer une petite fonctionnalité que le précédent prestataire. Elle finit par les prendre en pitié et payer une misère... Et nous nous disputons souvent quand je lui dis qu'il faut qu'elle explique à leurs clients qu'elle n'est ni leur employée, ni leur bonniche. Elle doit faire un devis, et le client a tout droit de refuser. Mais souvent les clients l'appellent le week-end pour avoir une Rolls Royce dès le lundi.
Bonjour free-fullremote,
Votre sujet est un marronnier qui ne pousse non seulement pas tous les ans, mais tous les mois ! Les sujets les plus fréquents sur free-work sont, au doigt levé :
Pourquoi les clients n'aiment pas le full-remote
2023-2024 : la crise ! incroyable je ne suis plus courtisé comme avant et je galère pour avoir une mission
La plateforme freework ne fonctionne pas quand on postule aux offres.
Voici factuellement les résultats obtenus :
J'ai postulé à beaucoup d'offres. Je n'ai plus les statistiques, car j'ai perdu mon compte l'année dernière.
La seule fois où j'ai eu une mission, c'était également la seule fois où la personne m'a répondu. Le reste du temps, mon CV est au mieux "vu", au pire laissé dans les limbes. J'y reviendrai plus tard. Mes autres missions sont : 2 par réseau, une autre parce qu'une autre plateforme de freelance a vu mon CV sur freework :D
J'ai eu par contre beaucoup de contacts par des ESN. Les ESN voient mon CV sur freelance, me contactent. Une fois en contact avec l'ESN, les résultats sont indépendants de freework.
Constat : quand j'ai des touches, c'est parce que la SSII vient trouver mon CV et m'appelle, en passif, alors que mon CV est à disposition.
Nous constatons donc tous, globalement, que postuler à des offres donnent peu de résultat (je dis bien "peu", parce que sur 4 missions en tant que freelance, j'ai eu une mission longue en postulant à une annonce sur freework).
Quelles sont les raisons de cette inefficacité ?
freework (ainsi que ses plateformes concurrentes) préfèrent les listes fermées, et cela je peux comprendre, mais cela évite l'exhaustivité. Il y a plein de mots-clefs qui pourtant font partie de mon CV, ma carrière qui ne sont pas sur freework. En contrepartie, il y a plein de mots-clefs qui font hyperdoublons... Le matchmaking est compliqué.
Mais selon moi, la raison fondamentale est l'absence de transparence sur le processus. La question est surtout : comment pousser les ESN à clôturer leur annonce lorsqu'elles ont au moins un candidat ? Ou alors lorsque l'AO de leurs clients est terminée ? De sorte que l'on ne voit par exemple que les annonces ouvertes ? Bref, les annonces sont laissées à l'abandon, puis clôturées par défaut, un peu comme un avis de recherche traine sur Facebook pendant des mois sans qu'on sache si la personne ou l'animal a été retrouvé...
Je suppose aussi quelque chose : les ESN mettent leurs coordonnées et s'attendent à ce que les candidats le voient. Or, elles sont modérées par le site ; résultat : elles jettent leurs lignes à la mer, en attendant qu'on vienne les recontacter. Mais elles n'ont rien, et il suffit que l'AO soit terminée ou qu'elles aient trouvé un candidat autrement et elles ne se souviennent même plus qu'elles ont mis une annonce... ou la laissent à l'abandon. Bref, l'impossibilité de pouvoir contacter directement les ESN.
Une solution pourrait être de mettre un processus plus profond. Par exemple, forcer les ESN à répondre à chaque offre, ne serait-ce en cliquant sur "refuser" la candidature, pour avoir le droit de continuer à utiliser la plateforme. Maaaaiiiis... Le problème n'est-il pas que seules les ESN sont clientes, et pas les indeps ? Il faut donc les chouchouter. Et surtout, elles viendront se plaindre si elles sont des statistiques négatives. A l'inverse des sites comme le bon coin, où il faut frôler le 99% pour que l'on s'assure qu'on est un vendeur de qualité...
Concernant le fait qu'il y a peu de clients finaux, je ne suis pas sûr de comprendre votre question. En tout cas une chose est sûre : la probabilité pour qu'une boulangerie trouve un développeur en tombant sur freework est faible. En cherchant sur le net, elle va certainement plutôt tomber sur des sites comme Fiverr, elle va poser une question "comment trouver quelqu'un pour faire mon site web" sur Facebook et se faire assaillir de personnes. Si d'aventures le boulanger tombe sur Freework, il va certainement trouver trop complexe de faire une annonce - et surtout ne va pas ouvrir le portefeuille pour un service qu'il n'est pas sûr d'avoir. Les réseaux sociaux, professionnels et non-professionnels, seront infiniment plus simples.
Réponse postée 25 juin 2024 07:16
Bonjour free-fullremote,
Votre sujet est un marronnier qui ne pousse non seulement pas tous les ans, mais tous les mois ! Les sujets les plus fréquents sur free-work sont, au doigt levé :
Pourquoi les clients n'aiment pas le full-remote
2023-2024 : la crise ! incroyable je ne suis plus courtisé comme avant et je galère pour avoir une mission
La plateforme freework ne fonctionne pas quand on postule aux offres.
Voici factuellement les résultats obtenus :
J'ai postulé à beaucoup d'offres. Je n'ai plus les statistiques, car j'ai perdu mon compte l'année dernière.
La seule fois où j'ai eu une mission, c'était également la seule fois où la personne m'a répondu. Le reste du temps, mon CV est au mieux "vu", au pire laissé dans les limbes. J'y reviendrai plus tard. Mes autres missions sont : 2 par réseau, une autre parce qu'une autre plateforme de freelance a vu mon CV sur freework :D
J'ai eu par contre beaucoup de contacts par des ESN. Les ESN voient mon CV sur freelance, me contactent. Une fois en contact avec l'ESN, les résultats sont indépendants de freework.
Constat : quand j'ai des touches, c'est parce que la SSII vient trouver mon CV et m'appelle, en passif, alors que mon CV est à disposition.
Nous constatons donc tous, globalement, que postuler à des offres donnent peu de résultat (je dis bien "peu", parce que sur 4 missions en tant que freelance, j'ai eu une mission longue en postulant à une annonce sur freework).
Quelles sont les raisons de cette inefficacité ?
freework (ainsi que ses plateformes concurrentes) préfèrent les listes fermées, et cela je peux comprendre, mais cela évite l'exhaustivité. Il y a plein de mots-clefs qui pourtant font partie de mon CV, ma carrière qui ne sont pas sur freework. En contrepartie, il y a plein de mots-clefs qui font hyperdoublons... Le matchmaking est compliqué.
Mais selon moi, la raison fondamentale est l'absence de transparence sur le processus. La question est surtout : comment pousser les ESN à clôturer leur annonce lorsqu'elles ont au moins un candidat ? Ou alors lorsque l'AO de leurs clients est terminée ? De sorte que l'on ne voit par exemple que les annonces ouvertes ? Bref, les annonces sont laissées à l'abandon, puis clôturées par défaut, un peu comme un avis de recherche traine sur Facebook pendant des mois sans qu'on sache si la personne ou l'animal a été retrouvé...
Je suppose aussi quelque chose : les ESN mettent leurs coordonnées et s'attendent à ce que les candidats le voient. Or, elles sont modérées par le site ; résultat : elles jettent leurs lignes à la mer, en attendant qu'on vienne les recontacter. Mais elles n'ont rien, et il suffit que l'AO soit terminée ou qu'elles aient trouvé un candidat autrement et elles ne se souviennent même plus qu'elles ont mis une annonce... ou la laissent à l'abandon. Bref, l'impossibilité de pouvoir contacter directement les ESN.
Une solution pourrait être de mettre un processus plus profond. Par exemple, forcer les ESN à répondre à chaque offre, ne serait-ce en cliquant sur "refuser" la candidature, pour avoir le droit de continuer à utiliser la plateforme. Maaaaiiiis... Le problème n'est-il pas que seules les ESN sont clientes, et pas les indeps ? Il faut donc les chouchouter. Et surtout, elles viendront se plaindre si elles sont des statistiques négatives. A l'inverse des sites comme le bon coin, où il faut frôler le 99% pour que l'on s'assure qu'on est un vendeur de qualité...
Concernant le fait qu'il y a peu de clients finaux, je ne suis pas sûr de comprendre votre question. En tout cas une chose est sûre : la probabilité pour qu'une boulangerie trouve un développeur en tombant sur freework est faible. En cherchant sur le net, elle va certainement plutôt tomber sur des sites comme Fiverr, elle va poser une question "comment trouver quelqu'un pour faire mon site web" sur Facebook et se faire assaillir de personnes. Si d'aventures le boulanger tombe sur Freework, il va certainement trouver trop complexe de faire une annonce - et surtout ne va pas ouvrir le portefeuille pour un service qu'il n'est pas sûr d'avoir. Les réseaux sociaux, professionnels et non-professionnels, seront infiniment plus simples.