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capital de ... 200 k€
freemanuu
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freemanuu
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10 mai 2014
Bonjour,
Je pense avoir une idée de génie et je vous en fait part :p
En gros, mon EURL et moi même alors fonder une SCI et on achete un appart à 250k€ que je louerai à une personne que je connais.
Je mettrai 50k€, mon pere 10k€ (car je dois impliquer quelqu'un d autre que moi meme pour faire une sci), et mon EURL le reste (190k€, dont 140k€ en emprunt).
Je pense pouvoir payer mon emprunt en 2 ans. (à condition d'oublier mon projet initiale de travailler 6mois/ans)
Au bout des deux ans, l'EURL pourra avoir comme capital 200k€, et je pourrai donc me verser 20k€ de dividendes par ans.
Si je renouvèle le processus, je passerai à 40k€ de dividendes :)
Vous me confirmez que c est faisable ?
Je n'aurai pas d'intégration fiscale .... faudra que je vérifie si c est grave. Sinon mon EURL prendra 95% des parts de la SCI et elle remboursera sur 3 ans
il y a toujours le problème que je ne pourrai pas fermer mon EURL, mais je ne compte pas le faire.
Super idée, non ? 8)
Je pense avoir une idée de génie et je vous en fait part :p
En gros, mon EURL et moi même alors fonder une SCI et on achete un appart à 250k€ que je louerai à une personne que je connais.
Je mettrai 50k€, mon pere 10k€ (car je dois impliquer quelqu'un d autre que moi meme pour faire une sci), et mon EURL le reste (190k€, dont 140k€ en emprunt).
Je pense pouvoir payer mon emprunt en 2 ans. (à condition d'oublier mon projet initiale de travailler 6mois/ans)
Au bout des deux ans, l'EURL pourra avoir comme capital 200k€, et je pourrai donc me verser 20k€ de dividendes par ans.
Si je renouvèle le processus, je passerai à 40k€ de dividendes :)
Vous me confirmez que c est faisable ?
Je n'aurai pas d'intégration fiscale .... faudra que je vérifie si c est grave. Sinon mon EURL prendra 95% des parts de la SCI et elle remboursera sur 3 ans
il y a toujours le problème que je ne pourrai pas fermer mon EURL, mais je ne compte pas le faire.
Super idée, non ? 8)
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Paul92
Nombre de posts : 1754Nombre de likes : 336Inscrit : 1 avril 2012
J'espère quand même qu'on peut encore profiter de la vie à 55 ans, mais oui l'idéal c'est de pouvoir travailler moins.kzg a écrit :
Ah, devenir rentier, le fameux graal 🤣freemanuu a écrit : Du coup, si au mois d’aout, vous vous levez et vous voyez que ca ne sert plus à rien de bosser pour vous rémunérer, et bien vous pourrez bosser pour que votre holding puisse investir votre argent dans par exemple une SCI. Le but ultime étant alors de devenir rentier 😉
Si vous espérez devenir rentier en travaillant comme freelance, revoyez vos calculs. C'est peut être possible mais vous n'y arriverez pas avant 50 ou 60 ans et encore en bossant les jours fériés.
Donc, bosser à fond pendant x années pour pouvoir se tourner les pouces ensuite ?
Bof bof. Et si vous passez sous un bus en année x+1 ? 🤣
Et puis bon, vous passez vos meilleures années (celles où vous avez l'énergie et la force) assis dans un bureau d'une tour de la Défense ou d'ailleurs, et 20 ans plus tard vous vous retrouvez seul sur votre canapé avec des rhumatismes et tout ce temps libre à tuer.
Car quoi faire quoi ensuite ? Vous êtes déjà resté sans travailler, sans aucun contact professionnel ne serait-ce qu'un an ou deux ? On s'ennuie vite. La transition n'est pas évidente. Voilà pourquoi je préfère pour ma part continuer à travailler juste ce qu'il faut (c'est à dire un peu moins chaque année) et passer le reste de l'année en vacances ou sur des projets perso (qui deviennent rémunérateurs, du coup l'année suivante j'ai encore moins besoin de travailler etc.)
Enfin bon courage dans vos recherches
🤣
Le souci c'est comment faire lorsqu'on est indépendant? Lorsqu'on effectue essentiellement des missions longues le client veut le plus souvent du tout ou rien. Quand il vous recrute c'est tout de suite et pour bosser à fond, et quand il n'a plus besoin de vous c'est au revoir aussi sec. Un presta aux 3/5èmes ça ne l'intéresse pas, même une mission aux 4/5èmes avec une visibilité correcte et où on ne vous fera pas faire du 8h-20h les 4 jours où vous êtes là devient de plus en plus compliquée à trouver. Et lorsqu'on fait des missions très courtes là aussi ce n'est pas simple de refuser des clients au profit de la concurrence. Surtout qu'à moyen terme ça doit clairement plomber votre réputation. Après il reste les périodes d'intermission, mais passer la semaine à attendre fébrilement que le téléphone sonne, ce n'est pas vraiment des vacances. -
Olivier_M
Nombre de posts : 1498Nombre de likes : 88Inscrit : 17 mars 2010Au contraire, sur du très long terme, c'est parfois le client qui vous demande de n'intervenir que 2 ou 3 jours par semaine : parce qu'il y a des travaux récurrents à réaliser, et parce que le client n'a pas un budget lui permettant de payer un prestataire à plein temps. Bien sur, dans ce cas, ce n'est pas pour faire de la gestion de projet, mais, par exemple : participer aux travaux de clôture comptable chaque fin de trimestre, ou mettre en place les montées de version d'un progiciel spécialisé chaque semestre.
Refuser des missions courtes n'est pas non plus un problème : vous refusez toujours parce que vous ne pouvez répondre à toutes les demandes, pas parce que ce mois-là, vous avez envie de profiter de la vie et ne prévoyez de travailler que 2 jours par semaine ! Par ailleurs, sur les missions courtes, c'est souvent vous que le client veut, parce que vous êtes spécialiste / avez bonne réputation / êtes le seul expert dans les environs. Les clients comprennent souvent qu'enchaîner des missions courtes est beaucoup plus contraignant en terme de planning, et si c'est possible, acceptent de différer votre intervention d'une semaine ou 2 si vous n'êtes pas disponible.
La vraie limite, de mon point de vue, sur les missions courtes, c'est qu'il est vraiment compliqué de s'occuper de plus de 3 clients simultanément.
Je crois aussi qu'il y a des pré-requis pour pouvoir travailler ainsi : être un spécialiste d'un domaine pointu sur lequel il n'y a pas trop de concurrence, ou avoir une bonne réputation et des clients fidèles (ça existe !), ou avoir un bon carnet d'adresse / réseau. ou un peu de tout ça. Si vous arrivez à ce résultat, vous passez vos semaines à vous excuser de ne pas être disponible, pas à attendre que le téléphone sonne !
C'est vrai du conseil et ça l'est aussi de toutes les autres professions : un bon consultant, c'est celui qui connait son boulot et le fait parfaitement bien ; Mais un consultant "professionnel", c'est celui qui connait son marché. Ca fait une grande différence.Directeur de projet / Banques / Gérant majoritaire depuis 2001 / SARL à l'IS -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010
Si, c’est simple. Le problème ce serait plutôt l’inverse et ne pas pouvoir refuser car l’on n’a pas suffisamment de demandes. Il ne faut pas hésiter à prospecter quand on a un bon plan de charge quitte à refuser du travail. Pour un prospect, un consultant qui refuse du travail signifie qu’il est demandé. Il se retrouve alors plutôt en position de force. A l’inverse le consultant qui est en position de demandeur sera souvent acculé à négocier.Paul92 a écrit : Et lorsqu'on fait des missions très courtes là aussi ce n'est pas simple de refuser des clients au profit de la concurrence.
Non, aucun risque lorsque l’on évolue sur un marché suffisamment ouvert.Paul92 a écrit : Surtout qu'à moyen terme ça doit clairement plomber votre réputation.
C’est tout le problème. La prospection doit se faire de manière continue y compris pendant les périodes de forte activité. Pour pouvoir être contacté cela suppose que l’on s’appuie sur une approche commerciale permettant de générer des prospects. Dans mon cas cela a pris 10 ans à mettre en place.Paul92 a écrit : Après il reste les périodes d'intermission, mais passer la semaine à attendre fébrilement que le téléphone sonne, ce n'est pas vraiment des vacances.
Oui, très probablement un peu de tout cela à des degrés plus ou moins importants selon les cas. Selon ma propre expérience j’ajouterais qu’il faut avoir une méthode de démarchage commercial efficace qui fait que ce sont les clients qui viennent nous chercher et non l’inverse. Il est donc essentiel de savoir se faire connaitre.Olivier_M a écrit : Je crois aussi qu'il y a des pré-requis pour pouvoir travailler ainsi : être un spécialiste d'un domaine pointu sur lequel il n'y a pas trop de concurrence, ou avoir une bonne réputation et des clients fidèles (ça existe !), ou avoir un bon carnet d'adresse / réseau. ou un peu de tout ça. Si vous arrivez à ce résultat, vous passez vos semaines à vous excuser de ne pas être disponible, pas à attendre que le téléphone sonne !
Il n’est pas gênant qu’il existe une forte concurrence si l’on a réussi à mettre en place un système différenciant. Comme il s’agit de la vente de services il est quand même possible de vendre à des tarifs élevés hors standards si les prestations sont courtes.
Oui, la connaissance du marché est vraiment importante. Il faut de plus que ce marché soit le plus ouvert possible sinon les limites sont vite atteintes. Il peut arriver que le marché soit très peu porteur auquel cas il faut parfois envisager une réorientation.Olivier_M a écrit : C'est vrai du conseil et ça l'est aussi de toutes les autres professions : un bon consultant, c'est celui qui connait son boulot et le fait parfaitement bien ; Mais un consultant "professionnel", c'est celui qui connait son marché. Ca fait une grande différence. -
Paul92
Nombre de posts : 1754Nombre de likes : 336Inscrit : 1 avril 2012Oui, d'après ce que je comprends de vos témoignages, avant de pouvoir refuser une mission, il faut s'être fait une belle clientèle qui sera prête à accepter vos refus. Car dans le cas inverse vous allez vite être sur la liste noire.
J'ai aussi remarqué en pratique qu'il était compliqué de prospecter quand on effectue des missions longues (> 6 mois) et à plein temps. Souvent on doit refuser une mission, pour tout un tas de raisons possibles (parce que votre client actuel vous a finalement prolongé, parce que vous avez trouvé mieux, parce que vous ne vous êtes pas entendu avec l'intermédiaire, etc). Et il est certain que tous les clients ne le prennent pas forcément bien (alors que lui-même trouve par contre parfaitement normal de pouvoir choisir entre plusieurs candidats, mais bref 🙄 ). -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010
Pas tout à fait. Ceci peut être vrai si l’on évolue dans un milieu fermé.Paul92 a écrit : Oui, d'après ce que je comprends de vos témoignages, avant de pouvoir refuser une mission, il faut s'être fait une belle clientèle qui sera prête à accepter vos refus. Car dans le cas inverse vous allez vite être sur la liste noire.
Par contre si l’on cible une clientèle ouverte (donc pouvant générer beaucoup de prospects) nous ne sommes plus tributaires clients. Par ailleurs, il ne peut être question de « liste noire » et il n’est pas nécessaire de « s'être fait une belle clientèle ». Donc le problème d’« accepter vos refus » n’existe pas dans ce cas.
Par exemple un consultant qui écrit des spécifications fonctionnelles pour des logiciels applicatifs peut potentiellement toucher toutes les entreprises. Il en est également de même pour un freelance qui conçoit des sites Internet. Pour celui qui est obligé de passer par des SSII à cause du référencement c’est beaucoup plus compliqué.
Comme l’a écrit Olivier_M précédemment il faut bien connaitre son marché.
Oui, et plus les missions sont courtes moins l’on se trouve dépendant des clients.Paul92 a écrit : J'ai aussi remarqué en pratique qu'il était compliqué de prospecter quand on effectue des missions longues (> 6 mois) et à plein temps.🙄 ).
Si l’on se retrouve lié par une longue mission on est alors coincé par la mission et on doit alors refuser d’autres prestations qui auraient pu nous intéresser à cause de nos engagements qui sont alors bloquants.
J’ai progressivement résolu ce problème car je n’effectue plus que des prestations ponctuelles ; il faut alors être capable de trouver suffisamment de clients pour disposer d’une charge suffisante.