L'avènement des mauvais payeurs et de la mauvaise foi
Free-Worker-107185
Hello la communauté,
Il est un sujet qui est largement évité dans le blog, les mauvais payeurs et la mauvaise foi qui sont de plus en plus répandus dans les grandes structures et les ESN qui se vantent de leur bonne esprit.
Quand on oublie de vous dire que votre contrat est en back to back , donc si l'ESN facture au client elle vous paie sinon vous ne recevrez rien.
Que le petit chef de projet qui supervise vos travaux et qui brille pas son incompétence notoire refuse de valider vos travaux. cette même incompétence qui l'a conduit à ce poste pour éviter de faire de l'ombre à son manager, et l'incompétence après tout est une qualité qu'i faut mettre en avant plus que le management.
D'aucun dirons que c'est chacun pour soit , et que ce type de mépris envers le travail d'autrui se répand de plus en plus. D'autres feront l'autruche comme d'habitude pour éviter tout problème et une minorité seulement comprendra que l'informatique est en pleine transformation , finis l'éleveur au consommateur , maintenant il faut passer par les sous traitants qui ne pensent que CA et résultat net, les intermédiaires véreux, sans compter les arrangements à l'amiable entre acheteur et sous-traitant.
Tel Michel Edouard Leclerc nous voyons les DSI des grands groupes venir nous expliquer comment est l'informatique de demain, eux qui n'ont jamais mis les pieds dans une salle machine et pour qui le cloud est moyen de réduire le CAPEX, pas de changer de paradigme .
Le marche demande toujours plus de profils, toujours plus de tout, mais tout se réduit, l'informatique entre dans une nouvelle ère, la pénurie de main d'oeuvre enfle, les ESN se concentrent, les structures intermédiaires tondent les free-lance en prenant 20% et plus sans vergognes ...
Je vous laisse aux possibles pensées que ces écrits susciteront ...
- Utilisateur supprimé
OK.
- Utilisateur supprimé
Salut,
on revient à la base : quel contrat as-tu signé ?
Unité d'oeuvre : la journée ?
Une partie au forfait ?
-
Droopyann
Nombre de posts : 3730Nombre de likes : 1865Inscrit : 21 mai 2018Bonjour,
Réflexion très intéressante.
Pour ma part, j'ai eu la chance jusqu'à présent de ne pas avoir eu ce genre de comportement dans mes missions.
Peut être aussi parceque je suis assez "relou" dès le départ pour éviter les interlocuteurs à problème, va savoir. Je ne me sens pourtant pas à l'abri d'avoir un jour de tels soucis.Sur le fond, effectivement, il y a eu des évolutions avec les structures importantes (grosse PME, grand groupe ...).
Notamment, le passage des transactions vers les services achats font à mon sens énormément de mal.
On met en place des process, des grilles de salaires, ... et au final, on déconnecte l'achat de prestation informatique de l'opérationnel.
On objective le résultat des acheteurs sur des critères financiers (réussir à diminuer de x% le TJM par exemple) et on ne regarde pas le résultat opérationnel (cohérence des équipes, expériences, intégration ...). Cela entraîne mécaniquement une baisse de la compétence et donc des coûts projets finalement plus important.De même, l'appel à des prestations externalisées type "centre de service" n'est pas une garantie d'économie.
Le TJM des profils génériques vendus dans les "CDS" sont souvent tirés vers le bas. Résultat, les personnes sont moins bonnes et changent plus régulièrement (une fois formée, elles partent vers de meilleurs tarifs, que ce soit en indep ou freelance). Le temps sur les projets est facilement augmenté de 50%, ce qui au final donne un TJM beaucoup moins rentable. Et les surcoûts d'accompagnement / suivi font qu'au final, l'entreprise cliente est perdante.Je digresse un peu mais il me semble qu'il y a un lien.
-- Yann EURL IS depuis 2019