Micro puis EURL
thomastb
Bonjour à tous,
Je suis actuellement en micro-entreprise BNC avec VFL, TVA en régime simplifié. Je vais dépasser les plafonds pour la seconde année consécutive.
Je souhaite créer une EURL et cesser l'activité de ma ME, j'ai contacté un cabinet de comptables et je vais en profiter pour changer de banque pro. Je n'ai pas trouvé de discussion récente sur ce sujet.
Voici les sources que j'ai trouvé :
https://www.economie.gouv.fr/entreprises/cessation-activite-micro-entreprise-auto-entreprise
Vous devez déposer votre déclaration de résultat dans le mois qui suit le trimestre civil de la fermeture définitive de la micro-entreprise.
Avec ce régime, vous réglez en une seule fois l'impôt sur le revenu et les cotisations sociales obligatoires.
https://www.impots.gouv.fr/professionnel/questions/quels-delais-dois-je-respecter
Déclaration de résultats
Si vous relevez d'un régime réel (normal ou simplifié), vous devez souscrire en ligne, dans les 60 jours suivant la date de cessation, une dernière déclaration de résultats.
Si vous relevez du régime des micro-entreprises, vous devez uniquement déposer dans le même délai une déclaration de revenus n° 2042-C PRO sur laquelle vous inscrivez le chiffre d'affaires réalisé du 01 janvier jusqu'à la date de cessation.
Les résultats correspondants font l'objet d'une imposition immédiate à l’impôt sur le revenu.
Cette imposition a cependant un caractère provisoire. Elle vient en déduction du montant de l'impôt sur le revenu établi au titre de l'ensemble de l'année de cessation.
Par exemple, vous cessez votre activité le 15 février 2022. Vous devrez déposer une déclaration de revenus n° 2042 C PRO avant le 15 avril 2022. Une imposition immédiate sera établie suite à cette déclaration n° 2042 C PRO. Cette imposition viendra cependant en déduction de l'impôt sur les revenus 2022 qui sera établi en 2023 lorsque vous aurez effectué la déclaration de l'ensemble de vos revenus 2022 au printemps 2023
J'ai une interrogation concernant le calendrier : si je ferme la ME pour le 31/12/2022, est-ce que celle-ci pourra encaisser des factures (émises en 2022) au mois de janvier 2023 ? Celles-ci seraient inclues dans la déclaration de résultat cité ci-dessus j'imagine ? J'ai du mal à comprendre si le 2042 C PRO doit être rempli lorsque l'on est au versement forfaitaire libératoire.
Qu'en est-il de la CFE, si la ME a cessé son activité au 31/12 et que la société n'est pas encore créé (c'est le cabinet comptable qui fera les démarches) le 01/01/2023 ? Dois-je quand même remplir la déclaration de CFE reçue en décembre 2022 ?
Concernant la TVA, le 3ème lien plus haut indique de faire la déclaration CA12 dans les 60 jours suivant la cessation, ça semble clair. Je ne rate rien sur ce point ?
Merci d'avance à ceux qui pourront m'aiguiller.
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thomastb
Nombre de posts : 33Nombre de likes : 7Inscrit : 1 décembre 2020Petit up au cas ou certains se seraient retrouvés dans ce genre de situation, merci !
Freelance depuis 2021 -
VincentB_
Nombre de posts : 2445Nombre de likes : 970Inscrit : 11 juillet 2022Bonjour.
Réponse partielle.
En principe vous ne pouvez plus faire cette opération au 31 décembre 2022. C'est une mise en société d'EI et non une constitution d'EI donc il faut compter environ 3 mois de formalisation.
Si vous êtes en apport, il ne peut y avoir de hiatus entre la cessation de l'EI et la constitution. Si on cessait l'EI au 31 décembre 2022 la constitution de la société serait au 1er janvier 2023.
Pour la CFE due par l'EI si vous arrêtez au 31/12, elle est due pour 2022 et pas pour 2023. Mais vu ce que je vous ai dit plus haut...
Pour la CA12 c'est deux mois et non un.
Note : vous parlez tous d'arrêter vos EI (en général au micro) et de créer une société pour prendre le relais d'un coup de baguette magique quand vous dépassez les seuils... en oubliant le formalisme. C'est une grave erreur et un jour ça fera boum. Votre comptable accepte peut-être, pas moi.
Il faut soit commencer en EI micro et la passer au réel lors du dépassement, soit partir en SARLU micro et la passer au réel.
Avocat (non, pas celui qui se mange)