Free-Worker-1273389
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Réponse postée 26 octobre 2024 14:18
Il me semble que vous ayez mal interprété ce que j'ai dit.
Quand moi je parle d'un jeune, je parle d'un jeune en terme d'expérience. Il n'y a pas beaucoup de vrais développeurs (c'est-à-dire supérieur à 5 ans d'XP), qui soient "jeunes". Et les "juniors" dans les boites de dev, sont loin d'être des profils de personnes qui ont 20/25 ans, détrompez-vous. Vous serez payé moins que les autres tant que vous aurez moins de 5 ans d'XP, sauf, si vous arrivez avec un bac + 5.
A propos du job alimentaire, alors ... je vous conseils de vous orienter vers l'une des écoles que je vous ai cité en fonction de ce que vous voudriez réellement faire en tant que dev et d'aller jusqu'au bac + 5. Il n'y a hélas pas 36 solutions.
Mais j'insiste, je parle de barrière à l'entrée : à la fin ce qui compte ce sont les compétences. Vous aurez beau avoir un joli bout de papier de polytechnique, si vous avez plus de 10 ans d'XP les boites s'en contre ficherons elles vont immédiatement regarder ce que vous avez dans le ventre et oui, votre diplôme fera une différence selon les situations, mais... pas tellement. Ca fait une différence en général pour vous, car avec un diplôme vous apprenez à réfléchir, à structurer votre pensée, à aller chercher les bonnes infos correctement, à avoir les bonnes relations (les gens: savoir distinguer les gens qui s'inventent une vie de dev et ceux qui ont une vie de dev), ect, ce qui vous vas vous éviter des pains dans la tronche d'erreurs qu'on met au moins 10 ans en général avant d'avoir si on ne fait pas un diplôme/rncp. C'est un raccourci de qualité et aussi une manière de rapidement voir ceux qui font les bon choix quand ils se reconvertissent, ou non.
Mais c'est un boulot pour tout les goûts sans jugement vous verrez, que vous soyez plus du genre à être seul dans votre coin en full remote, à être incapable de ne pas vivre sans les gens, ou autre, les gens s'en fichent ça reste globalement comme je l'ai dit, un boulot clairement au dessus des autres humainement parlant et intellectuellement et le fait que si vous voulez être bon pour être employable au-delà des ESN il va falloir que vous passiez vos soir et vos weekends à bosser dans votre coin.
Le plus dur et sans scrupule dans le boulot de dev, c'est la barrière des 5 ans, qui va vous mettre face à une réalité difficile à accepter, celle si vous êtes intellectuellement câblé pour ce job ou non et, si vous passez par une ESN, l'enfer potentiel de bosser dans ce type d'environnement.
Si vous n'êtes pas câblé pour ce n'est pas grave, l'intelligence humaine ne se résume pas à l'intelligence logique et c'est une erreur de penser que l'on est pas intelligent, si l'on a pas cette forme là d'intelligence.
Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.
Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.
Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.
Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).
C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.
Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.
Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.
Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).
Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.
Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.
Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :
Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.
Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.
Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)
Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.
Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...
Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.
Réponse postée 26 octobre 2024 13:49
Vous faites une erreur très fréquente concernant l'âge moyen des développeurs.
Moi j'ai fait des contrats de freelance chez Capgemini et CGI pour ne citer que ces ESN (à travers un intermédiaire, donc un intermédiaire d'intermédiaire ...), la moyenne d'âge n'est pas jeune, vous vous trompez là-dessus. Capgemini d'ailleurs la moyenne d'âge est plutôt aux alentours de 30/40 ans que 20/30 ans, donc vous êtes totalement dans les clous. Sopra effectivement est une ESN qui privilégie la "chair fraiche", la moyenne d'âge est entre 20 et 25 ans, mais c'est aussi parce que c'est l'une des ESN qui paie le moins et qui sais qu'elle va avoir un énorme turn-over.
Les ESN c'est là ou se retrouvent en majorité, les gens sans diplômes ou les gens qui se reconvertissent, donc c'est justement là ou il faut que vous postuliez au vu du parcours que vous exposez, mais c'est aussi là ou arriver à être bon développeur est le plus compliqué, car ça ne sera jamais l'objectif d'une ESN. Quand elle vous envoi en formation, c'est pour que vous soyez opérationnel sur les nouveaux besoins, par pour que vous soyez bon, ça ne lui apporte rien, à l'inverse d'une agence web par exemple ou elle a besoin que ses développeurs soient à la pointe.
Si vous aviez un RNCP niveau 7 (bac + 5) et plus de 10 ans d'expérience dans le dev, il aurait mieux valu postuler dans une agence web ou un éditeur de logiciels, comme vous dites. Déjà, parce que les salaires y sont 3 à 4 fois, littéralement, supérieurs aux ESN, parce que le niveau technique y est hautement au-dessus aussi et que vous travaillez sur les dernières technos, à l'inverse de ce que vous ferez dans une ESN (sauf des éditeurs de logiciels historiques dont ce n'est pas la vocation).
Et puis... comme RNCP et RNCP, il y a ESN et ESN, il y a des ESN ou vous bossez sur des trucs pour le CNES et des ESN ou vous faites des sites web... L'une n'est pas meilleure que l'autre pour ces raisons, mais vont avec les moyennes d'âges que je vous ai cité.
Mais globalement un truc sera toujours vrai dans une ESN, c'est le salaire et le niveau qui n'est pas là ou on va quand on veut avoir le meilleur salaire et le meilleur niveau. Mais si on fait l'impasse il y a des ESN qui sont importantes pour l'écosystème du métier de dev et se démènent pour organiser des events et pleins de trucs pour ceux qui aiment ça (bon c'est stratégique, c'est pour se faire connaitre et faire durer une image, bien sûr, mais il faut bien qu'il y ait un intérêt).
Vraiment, j'insiste, pour moi, votre problème est lié à votre manière de vous vendre, pas à votre employabilité. Perso, j'ai bientôt 40 ans et je fais des contrats de freelances chez des clients finaux, parfois (très rarement) chez des ESN, et sinon dans des agences web. Donc, l'âge dans le monde du dev, c'est une erreur de s'arrêter à ça, je le vois tous les jours.
D'autant plus que vous constaterez que si vous allez dans des conventions de dev, la moyenne d'âge est plutôt proche de la retraite que du berceau. C'est courant de voir des cheveux gris dans le monde du dev et moins courant de voir l'inverse et je dit ça de manière objective pour me balader souvent dans les salons et rencontrer pas mal de monde / boites à travers les missions.
Il faut se méfier d'un biais dans le monde du dev, qui est qu'il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus : beaucoup ne durent pas plus de 5 ans car ils se rendent compte qu'ils ne sont pas câblés pour ce métier, d'où l'impression erronée qu'il peut y avoir que c'est un métier de jeunes, mais en réalité, dans la grande moyenne des vrais devs, ça se situe aux alentours de 35/55 ans.
Allez au prochain DevFest par exemple et vous le verrez de vos propres yeux, les personnes de moins de 35/40 ans vous pourrez les compter sur les doigts d'une main alors que pourtant c'est blindé de monde. Après ... le monde du dev est un petit monde et en réalité, c'est aussi l'un des rares métiers ou il y a une très bonne ambiance et les gens s'apprécient réellement et ou le niveau est ultra élevé intellectuellement, c'est le côté positif qui va avec les nombreux "côtés" négatifs hardcore de ce job... Si vous passez la barrière des 5 ans (moins de 5 ans ou vous allez passer d'ESN en ESN avec des gens horrible et des manager les plus toxique qu'on puisse faire), la population et le boulot n'est plus du tout le même après.
Etre dev c'est un peu comme jouer à un jeu, plus vous montez en XP et plus ça vaut le coup, niveau salaire, qualité des gens que vous cotoyez et les missions que vous avez, ce qui n'est pas vrai en général dans les boulots ou, plus vous monter en XP et plus vous stagnez/pantouflez, sans parler des gens qui vous entoures qui sont de la même "qualité" (humainement et techniquement parlant) et le salaire qui grimpe à peine.
Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.
Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.
Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.
Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).
C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.
Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.
Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.
Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).
Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.
Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.
Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :
Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.
Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.
Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)
Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.
Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...
Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.
Réponse postée 26 octobre 2024 12:32
Pour moi, là, vous avez fait assez d'études, car si vous ne visez pas une spécialisation scientifique, vous perdez du temps. Que va vous apporter un diplôme d'ingénieur du CNAM si ce n'est pas pour continuer derrière sur un doctorat ? Rien. Car vous serez le cul entre deux chaises : d'un côté, les boîtes ne vont pas vouloir de vous, car vous n'êtes pas assez diplômé pour des postes purement scientifiques ; de l'autre, vous serez trop diplômé pour des postes d'intégrateur. Les seuls qui ne vont regarder ni l'un ni l'autre seront les ESN. Donc, se pose surtout là un choix de ce que vous voudriez faire en tant que dev. Si c'est pour être dev web, je réitère : vous avez fait assez d'études. Le bon choix pour continuer sur un bac +5 aurait été une école de développeur ; une école d'ingénieur ne vous mettra pas plus en avant qu'un bac +3 d'une école de dev. Un bac +5 d'une école de dev vous mettra plus en avant qu'un bac +5 d'une école d'ingénieur...
Un ingénieur passe un RNCP, souvent sur un double parcours diplôme/RNCP, mais dans les faits, bel et bien un RNCP, que vous soyez ingénieur diplômé de polytechnique, du CNAM, de l'école centrale, ou autres. C'est pour ça que je vous dit qu'il y a RNCP et RNCP. Les fac et les universités délivrent des diplômes par contre. Sur le doctorat, vous pouvez être doctorant via soit, un RNCP (niveau 8), soit un diplôme et, pour pouvoir faire un doctorat, il faut soit, un RNCP niveau 7, soit un diplôme bac + 5, la particularité d'un doctorat étant qu'il n'est pas obligé que votre diplôme suive exactement la fillière (exemple: vous pouvez avoir un RCNP niveau 7 chef de projet et continuer sur un Doctorat en intelligence artificielle).
Sur les niveaux :
RNCP niveau 5 : bac + 2 (ex. BTS, DUT)
RNCP niveau 6 : bac + 3 (ex. licence professionnelle)
RNCP niveau 7 : bac + 5 (ex. master, diplôme d'ingénieur)
RNCP niveau 8 : bac + 8 (ex. doctorat)
RNCP qui ont du poids sur le marché en tant que dev :
Epita : RNCP + titre d'ingénieur logiciel CTI
Epitech : RNCP
IMIE : RNCP + titre de chef de projets niveau 7 (était le plus reconnu en CDP dans l'IT [il y a des CDP aussi hors de l'IT] mais il me semble qu'ils ne le font plus actuellement)
ENI : RNCP
Polytechnique : RNCP + titre d'ingénieur généraliste CTI
Ecole Centrale : RNCP + titre d'ingénieur généralisteCTI
Polytech : RNCP + titre d'ingénieur généraliste CTI
Ecole des mines : RNCP + titre d'ingénieur logiciel CTI
AFPA : RNCP
CNAM : RNCP + titre d'ingénieur généraliste CTI
Sorti de ça, vous pouvez faire d'autres écoles que ce soit d'ingénieur ou dev... mais ça sera pour vous, pour apprendre des choses, pas pour vous vendre. Les entreprises vont regarder votre CV et poubelle. Si vous postulez chez Google, Microsoft, EDF ou autres grosses boites pour des postes de dev, à moins d'avoir un parcours ou vous avez roulé votre bosse avec 15 ans d'xp de dev, ça va être poubelle si vous ne passez pas par l'une des ces écoles. Il ne faut pas se leurrer. Et, celles qui vont quand même vous faire passer un entretien ça sera parce que votre profil les a intéressé, pas votre diplôme (la majorité des cas quand vous n'avez pas de diplôme ou un bac + 2 / 3)
PS : seuls ceux étant titré CTI peuvent se qualifier légalement d'ingénieur, seuls ceux étant légalement Doctorant peuvent se qualifier de Docteur, seuls ceux étant légalement Titré Chef de projets peuvent se qualifier de chef de projets. Je sais que certains aiment dire "je suis ingénieur, je suis dev, je suis ce que tu veux" mais il y aussi des contraintes légales quand on parle d'un titre, d'un diplôme ou d'un doctorat. Ca n'empêche pas que certains font un travail d'ingénieur sans avoir le titre, font un travail de chef de projets sans avoir le titre, ect, bien sûr. Mais dans les faits le caractère légal associé fait que la boite prends un risque.
Donc, sachez bien vendre votre diplôme de l'ENI ou AFPA je ne sais pas très bien du coup, et ça sera une très bonne chose par rapport aux autres. Il est temps de passer au concret et de faire du porte-à-porte pour trouver une boîte et d'aller dire coucou aux ESN, car elles vont s'arrêter à votre bac + 2 je peux vous le garantir, sauf si vous obtenez votre titre d'ingénieur ou que vous obtenez un RNCP niveau 6 ou 7, mais pas si vous n'avez pas obtenu. Ce que vous avez fait mais qui n'est pas terminer, elles vont juste s'en servir comme argument contre vous.
Ca aurait été il y a 4 ou 5 ans, je vous aurait dit d'aller postuler dans une startup ou une agence web, mais depuis le sur-nombre d'après COVID désormais c'est mort, de chez mort, elles ne prennent que les bac + 5, si possible profil qui sont proche du senior, ou alors medior (donc > 10 ans et > 15 ans d'experience), notamment à cause des très mauvaises expériences à répétitions du niveau trop souvent médiocre de ceux qui sortent d'ESN, dans le monde du dev. Ce qui a aussi fait que désormais il a eu un boom des salaires dans les agences web et startup, un dev senior ça ne vaut pas moins de 70k par an sur le marché.
PS 2 : attention aux arnaques quand on est junior, certaines ESN (il y a des ESN qui sont très bien je le répète) vous font croire qu'un développeur ça peut être payé 25/30k par an. Ne tombez pas dans le panneau, elles profitent de la crédulité d'une personne qui démarre et ne sais pas ce qu'elle vaut sur le marché de l'emploi en terme salarial, à coups de "oui mais vous n'avez pas de diplôme, oui mais vous n'avez qu'un bac + 2, oui mais vous n'avez aucune expérience". Je rappel la fourchette d'un développeur : junior (moins de 3 ans d'xp) c'est entre 40 et 45k dans une petite ville, senior (plus de 10 ans d'xp) c'est entre 70 et 75k dans une petite ville (donc les salaires sont au-dessus dans une grand ville). Et ça, ça n'a aucun rapport avec autre chose que ce que vaut un développeur sur le marché.
Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.
Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.
Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.
Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).
C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.
Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.
Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.
Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).
Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.
Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.
Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :
Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.
Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.
Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)
Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.
Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...
Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.
Réponse postée 26 octobre 2024 12:18
Vous ne pouvez pas avoir passé un RNCP AFPA à l'ENI dans le sens où votre parcours s'est forcément fait soit dans un centre AFPA, soit dans une école de l'ENI. À la rigueur, vous auriez hypothétiquement pu faire un diplôme de l'AFPA et passer votre soutenance dans un centre de l'ENI pour des raisons de problèmes de structures lors du passage de votre soutenance ou inversement. Si vous avez un RNCP de l'ENI, l'ENI fait partie des écoles qui sont réputées de mémoire. Donc c'est une bonne chose, tout comme un RNCP de l'AFPA.
Donc vous avez un RNCP solide, mais peut-être pas assez élevé par contre, car il y a un gap important entre un bac +3 et +5 en termes d'architecture, bonnes pratiques et autres, car je le répète, une boîte, à comparaison entre un bac +3 et +5, va choisir un +5.
Pour les projets perso que vous exposez, c'est très bien, il faut absolument les mettre sur votre CV avec le lien où on peut les consulter et les décrire. Le choix du CNAM pour un parcours de développeur a du sens, mais uniquement si vous partez sur un doctorat : docteur en intelligence artificielle, en réalité virtuelle, etc.
Et sur ce que vous dites pour la réorientation, effectivement, ce n'est pas une reconversion.
Là, si vous postulez dans une ESN et que, malgré votre bac +2 ou +3 de l'ENI (que vous avez obtenu), vous n'avez pas de poste, alors il y a un souci qui doit être plus profond. Les soucis de communication, ça, ce n'est pas le problème, les devs n'ont jamais été de bons communicants. Pour moi, je réitère, faites du porte-à-porte auprès d'ESN, évitez les mails ou les appels téléphoniques.
Par contre, un conseil, si vous avez "raté" les exams et les entrées des structures que vous exposez, je pense qu'il faut éviter de le dire (sauf si la question arrive), car, en général, un développeur qui rate des choses liées à la capacité de compréhension, ça ne passe pas du tout. Si ce sont des choses liées à la capacité de mémorisation, à la rigueur, ça se négocie.
Etes-vous sûr que le métier de développeur est réellement celui qui est fait pour vous ? Il n'y a pas de mal à cela, mais vous pouvez de nouveau vous réorienter vers les métiers du réseau et même si dev vous plait, de nos jours (devops, ect) ceux qui font du réseau font un peu de dev.
Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.
Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.
Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.
Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).
C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.
Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.
Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.
Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).
Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.
Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.
Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :
Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.
Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.
Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)
Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.
Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...
Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.
Réponse postée 26 octobre 2024 11:17
Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.
Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.
Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.
Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).
C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.
Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.
Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.
Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).
Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.
Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.
Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :
Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.
Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.
Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)
Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.
Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...
Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.
Réponse postée 25 octobre 2024 15:07
20 ans d'XP freelance vous avez sûrement du avoir cette situation de nombreuses fois, non ?
Votre questionnement devient... bizarre... Vous auriez déjà dû le savoir.
Moi je ne fais pas de signature de "contrat" dès le départ, c'est-à-dire de contrat de prestation avec le client final, puisque ça c'est à la suite d'un entretien avec le client final ou au moins ses équipes qui le définissent (toujours avec une ESN).
J'envoi un mail type en réponse à leur démarchage (mail, tel, ou autre) et leur démande de dire "oui, j'accepte blablabla" avec les conditions que je vous ai cité. Ca a valeur ensuite légale et souvent ça me suffit.
Ensuite j'envoi un contrat si ça conclu ou, s'ils me l'envoient je le modifie pour qu'il me corresponde. J'ai vu le cas d'un contrat qui a fait le ping pong pendant 6 mails de Docusign et à la fin n'a conclu à rien, l'ESN voulait absolument que j'accepte des conditions qui m'auraient posés des problèmes. Des trucs loufoques limites illégales du type "je dois rembourser le client si x chose se produit", "ils se réservent le droit de ne pas me payer tant que le client ne les a pas payé",... gros lol.
Bonjour Maladoui79,
Il est important de toujours négocier votre contrat ou de venir avec votre propre contrat. En tant que freelance, vous êtes en B2B et non en position de salariat. Sinon, il est « normal » qu’une ESN en profite et abuse de votre position.
Vous auriez pu voir qu’il était nécessaire de négocier pour faire retirer ces clauses si elles vous dérangeaient, par exemple, si vous aviez eu la démarche automatiquement de négocier le contrat. Vous n'avez pas à vous laisser impressionner, c'est le niveau 0 de la gestion d'entreprise que d'imposer ses conditions.
Au début j'étais dans votre position, on m'appelait et après plus rien. En général c'était uniquement pour prendre des informations sur mes autres clients afin de les démarcher. Depuis dès qu'on me contacte, je fourni immédiatement mon contrat et re-demande un autre appel une fois qu'il est signé. Dans le contrat je leur interdit de demander des recommandations ou quelques informations que ce soit sur mes précédentes missions et j'y impose par exemple l'une des conditions auquel vous faites face.
Ca filtre immédiatement celles qui sont sérieuses et celles qui me rappellent et tentent quand même de modifier mon contrat, je ne vais pas plus loin. Avec l'expérience j'ai appris que certaines choses côtés Freelances ne doivent pas être négociable. Même quand on se dit "au moins j'ai une mission", car à la fin, c'est le risque d'avoir travaillé et ne pas être payé ou plus grave. Ca n'assure pas cependant plus de contrats, comme tout le monde pour moi c'est la deche 2024. On mange des croutons de pain.
Si vous êtes du genre à préférer le full remote : ça n'est pas négociable. Pas de 1 jour par mois, pas de 1 jour par semaine. Pas de 1 jour tous les trois mois.
Si vous voulez sécuriser le recrutement, pas d'interdiction de postuler chez le client final, ect.
Elles font les mortes pendant 3/4 mois mais reviennent vers vous si vous avez un profil solide, car elles savent qu'elles sont perdantes si elles ne passent pas par vous. Il faut aussi savoir être patient dans ce métier.
Réponse postée 25 octobre 2024 14:20
Bonjour Maladoui79,
Il est important de toujours négocier votre contrat ou de venir avec votre propre contrat. En tant que freelance, vous êtes en B2B et non en position de salariat. Sinon, il est « normal » qu’une ESN en profite et abuse de votre position.
Vous auriez pu voir qu’il était nécessaire de négocier pour faire retirer ces clauses si elles vous dérangeaient, par exemple, si vous aviez eu la démarche automatiquement de négocier le contrat. Vous n'avez pas à vous laisser impressionner, c'est le niveau 0 de la gestion d'entreprise que d'imposer ses conditions.
Au début j'étais dans votre position, on m'appelait et après plus rien. En général c'était uniquement pour prendre des informations sur mes autres clients afin de les démarcher. Depuis dès qu'on me contacte, je fourni immédiatement mon contrat et re-demande un autre appel une fois qu'il est signé. Dans le contrat je leur interdit de demander des recommandations ou quelques informations que ce soit sur mes précédentes missions et j'y impose par exemple l'une des conditions auquel vous faites face.
Ca filtre immédiatement celles qui sont sérieuses et celles qui me rappellent et tentent quand même de modifier mon contrat, je ne vais pas plus loin. Avec l'expérience j'ai appris que certaines choses côtés Freelances ne doivent pas être négociable. Même quand on se dit "au moins j'ai une mission", car à la fin, c'est le risque d'avoir travaillé et ne pas être payé ou plus grave. Ca n'assure pas cependant plus de contrats, comme tout le monde pour moi c'est la deche 2024. On mange des croutons de pain.
Si vous êtes du genre à préférer le full remote : ça n'est pas négociable. Pas de 1 jour par mois, pas de 1 jour par semaine. Pas de 1 jour tous les trois mois.
Si vous voulez sécuriser le recrutement, pas d'interdiction de postuler chez le client final, ect.
Elles font les mortes pendant 3/4 mois mais reviennent vers vous si vous avez un profil solide, car elles savent qu'elles sont perdantes si elles ne passent pas par vous. Il faut aussi savoir être patient dans ce métier.
Réponse postée 25 octobre 2024 10:22
En phase avec vous. Je vais prendre mon expérience, j'ai commencé à dev dans les années 90 quand j'étais gosse.
On apprenait les rudiments d'un langage sur un bouquin qu'on trouvait, et le reste tout reposait sur l'intelligence.
Ça ne suffit plus de nos jours, il faut aussi avoir une mémoire d'éléphant, du relationnel, de la remise en question constante car, d'une année à l'autre, beaucoup de choses changent dans notre propre langage, alors le framework, je n'en parle même pas, etc. De plus, il faut parler l'anglais couramment, avoir une bonne orthographe avec la généralisation du remote et plein d'autres trucs.
Quand je vois des écoles qui forment des devs en six mois / un an et demi ou des parcours pour être dev du type Bac pro. Quelle vaste mauvaise farce, alors que de nos jours, sans maîtrise de plusieurs patterns, bonnes pratiques, frameworks, etc., on ne peut juste même pas commencer à bosser. Un bac + 5 est déjà limite alors du "sur le tas" ou "formation CPF", soyons sérieux.
Additionné à ça qu'il faut énormément de pratique solo qui demande de bosser 15/20 heures par jour parfois pour arriver à comprendre des concepts ou les maîtriser.
C'est sûr que faire de l'admin système ou autre que le boulot de dev, à la rigueur je peux comprendre qu'une formation moins hard et moins longue soit requise, mais quand même, car avec l'arrivée de l'IA et le sur-nombre en cours et à venir, ceux qui n'ont pas au minimum un bac + 5 ce n'est même pas la peine ...
sans présumer de vos capacité, mais à partir d'un certains âge, et comme l'ont déjà dit plusieurs intervenants avant moi, si la technique n'est pas un domaine dans lequel vous vous éclatez naturellement (hors pro) et que vous le fassiez sans réellement avoir expérimenté le développement ou les opérations très techniques, alors vous pourriez être déçu. De plus même si vous être encore relativement jeune (j'ai 50 ans), je peux vous affirmer que malgré toute la bonne volonté du monde, l'apprentissage IT va être un peu rude. Après si vous êtes sure de vous, que vous avez déjà mené dans votre expérience pro et perso des sujets IT pointus mais qu'il vous manque des compléments techniques et/ou de la légitimité via un diplôme, alors FONCER !! c'est le moment à ce niveau de carrière
Réponse postée 24 octobre 2024 13:33
Pouvez-vous etayer ? Les cotisations en faveur des aides sociales par exemple, ne sont pas en rapport avec "la gauche", ou "la droite" d'ailleurs, selon la définition même de ce qu'est la gauche ou la droite.
Par contre si vous parlez du taux infâme de prélèvements dans tous les sens que nous avons, effectivement je vous rejoins. Mais quand on regarde aux amériques ce qu'est dans un pays "full" de droite ou si vous avez à un moment donné de votre vie un soucis financier, c'est la rue et la misère assurée avec une probabilité de s'en sortir après plutôt faible, un pays tout à droite est autant flippant. Idée que l'on retrouve souvent en Angleterre.
De même si vous regardez un pays comme la chine qui est tout à gauche ou l'individu n'a pas le droit d'exister en tant que tel mais est dans un collectivisme centralisé par un pouvoir uniformément idéologique, ce n'est guère mieux. Idée que l'on retrouve souvent en Afrique par exemple ou le clan est > à l'individu, l'état est > au clan, ect qui font que par exemple les mariages à la fin se retrouvent souvent arrangés et non décidés.
La France est un pays extremement a gauche sur le plan économique, c'est rare de trouver + a gauche. Même les LR pourraient être considéré comme a la gauche de la gauche dans d'autres pays
Réponse postée 23 octobre 2024 14:52
Bonjour,
Tout le monde est dans ta situation, ce n'est pas toi.
Réponse postée 23 octobre 2024 13:09
"Je plussoie totalement Droopyann. Il suffit de passer 30 minutes sur ce forum pour voir à quel point on détourne le micro."
Auriez-vous des exemples ? Vraiment pertinents j'entends. Se pose aussi peut-être problèmes de systèmes permettant des analyses en France ?
Si vous, vous constatez des soucis, si ce n'est pas le cas, pourquoi n'y a t'il toujours rien en France permettant de remonter automatiquement ces soucis (avec des filtres pour ne pas avoir de fraude), en faire des stats, ect et déterminer, dans la partie micro, les fraudes sont majoritairement ici, pour cette raison et prendre immédiatement des mesures sans devoir faire réformes sur réformes et avoir donc quelque chose de modulaire et "dynamique" ...
Enfin bref, fin du débat pour moi, je reste convaincu que c'est contre productif cette réforme et que le coeur du problème n'est pas compris ce qui produit à trouver des solutions qui ne sont pas les bonnes.
Salut,
Dimanche 20 octobre : une partie du texte a été rejeté (dont l'amendement en question) donc les informations présentes dans cet article ne plus certaines.
Donc pour le moment info en classement vertical.
Bonne journée.
Réponse postée 23 octobre 2024 12:49
""Je bosse à fond 1 an et demi et après je prends 6 mois de vacances pour ne pas dépasser le plafond 2 années de suite, ça passe ?"" => Et ?
Si la personne peut se prendre 6 mois de vacances, ça ne sera pas via des aides, elle ne le pourra pas ou si elle le peut, ça sera au RSA, donc la micro ne changera rien. Si ce n'est pas en micro, ça sera autrement et justement, ça incitera à être dans l'illégalité à la place. Et une personne au RSA n'est pas une personne à traquer. Dans la priorité des aides qui partent dans de "mauvaises choses" : dans le meilleur des cas, un RSA c'est 8 000 euros par an. On ne va pas flinguer une économie avec ça, on va juste permettre à des gens de se remettre dans le circuit. Des retraités au bout de leurs vies de pouvoir prendre un temps avant la retraite, des gens en burnout d'en sortir. Ou effectivement, de gens qui vivent de traffics d'en vivre ou des profiteurs professionnels de prendre sans avoir jamais donné et là, ce n'est pas la micro qui va changer quoi que ce soit.
On a bien plus urgent à faire sur ce type de spectre comme les "fameuses aides au développement" ou plutôt aides aux ruinements de la France. Quand on raisonnement comme ça à l'échelle d'un pays, c'est pour avoir un retour sur investissement. Et quel retour ça produit ça ? Des gens qui arrivent par bateaux entiers avec une haine visceral de l'Europe ... Que de démago et de manque de réflexion ...
Si elle a bossé 1 an pour six mois de "vacances", cette personne, il y a deux choses :
de la morale => personne n'a à juger ce que les gens font de leurs vies. Nous ne sommes pas là pour nous exploiter les uns les autres et croire qu'il est naturel de passer 8 heures par jour de sa vie à faire autre chose que ce que l'on aimerait réellement faire. (autant que possible tout du moins)
c'est qu'elle a ensuite de quoi vivre pour les six prochains mois et donc a cotisé et le reste, elle fait ce qu'elle veut de son argent.
Donc là encore, navré, mais je ne sais pas ce que vous pensez de ce que j'oppose, mais de votre côté, vous n'êtes ni pertinents moralement, ni stratégiquement viables à l'échelle de la gestion d'un pays de mon point de vue.
Salut,
Dimanche 20 octobre : une partie du texte a été rejeté (dont l'amendement en question) donc les informations présentes dans cet article ne plus certaines.
Donc pour le moment info en classement vertical.
Bonne journée.
Réponse postée 23 octobre 2024 12:33
Je vois, merci pour ces réponses.
Si l'argument est de lutter contre le travail au black, je ne vois pas ce qu'abaisser jusqu'à 50k va changer, à part encore plus les inciter à faire du black. Le bon raisonnement, au contraire, aurait été justement d'augmenter le plafond...
En plus, argument encore moins valable, qu'une personne qui bosse au black est encore plus traçable, puisqu'elle verse directement sur son compte en banque cet argent au black... on voit bien que l'émetteur est la même personne, même si elle est passée par son compte perso plutôt que le compte de l'entreprise pour verser sur le compte, par exemple, du mec freelance qui a été payé au black. Et même si c'est versé sur un compte pro, ça revient au même. Ils ne vont pas payer en espèces, c'est tout aussi flagrant...
Concernant les charges "réelles", là encore... normal qu'ils aient peu de charges, c'est justement tout l'intérêt de ce format, ils sont l'entreprise. Vraiment, y'a rien qui donne raison à abaisser à part un raisonnement plutôt niais qui va être contre-productif.
Parce que perso, je préfère 1000 auto-entrepreneurs qui tentent des business et, au pire, donnent des idées à ceux qui sont plus aptes qu'eux à avoir une boîte, que 1000 entrepreneurs au régime "réel", qui passent leurs journées à tout faire pour éviter de payer des charges. Car c'est ce qu'il se passe. La première chose à laquelle on pense quand on passe de micro à entreprise, c'est "comment je vais faire pour payer moins".
Donc le problème n'est pas réellement dans le format de cette entreprise qui, de mon point de vue, est une très bonne chose et qui mériterait justement une hausse du plafond que l'inverse, mais un problème de vérification lié à des rentrées d'argent et de pertinence de ces rentrées.
Car si un freelance bossait 3 mois et encaissait 2 000 euros, soit, ça voudrait dire qu'il est junior et qu'il n'a pas le choix, soit, comme maintenant, il n'y a juste pas de boulot, soit, le cas évoqué, il reçoit 2 000 euros déclarés et le reste sur son compte (ou un compte dérivé même "non traçable"). Donc il serait facile de comparer qui émet.
En tout cas, moi, je n'ai jamais vu de ma vie un auto-entrepreneur faire du black... donc non, ça ne doit pas être courant, pas en tout cas, dans l'IT. Dans le bâtiment, oui, là je veux bien croire, ou dans ce type d'activité.
Et puis... sur le fait de payer moins d'impôts... déjà, les charges ont augmenté à 27%, cumulées aux impôts, à la fin c'est énorme, l'État prend la moitié du CA... et c'est justement plein pot l'auto-entreprise. Donc je ne vois toujours pas d'arguments pertinents.
Dans l'idée que je m'en fais, un système (un pays) intelligent, c'est justement celui qui arrive à prendre le moins et fonctionner le mieux, pas à prendre le plus et fonctionner le moins. L'état investit et rembourse sur le dos des Français, soyons sérieux cinq minutes, à quel moment ça, c'est de la gestion d'un pays. Il y a des milliards d'entreprises en France, pas un seul au gouvernement ne se dirait "comment font les boîtes pour générer de l'argent ?" => Réponse : en ayant un produit à vendre et vendre, à l'échelle d'un pays, ne veut pas forcément dire un rapport à l'argent. C'est un rapport à comment faire en sorte que des biens et des services puissent se faire.
Donc c'est à l'État de trouver des solutions pour avoir des choses à vendre et il y a de quoi faire, les pays du monde entier n'attendent que ça, soit d'acheter aux entreprises privées les produits qu'elles produisent, soit d'acheter les idées qu'elles produisent. Peut-être serait-il temps de se demander comment l'État peut arriver, lui aussi, à être dans ce schéma, comme il le faisait avec EDF par exemple...
Personne ne veut nous acheter ? On s'adapte, (en plus de faire des batteries pour comprendre comment se remettre dans le jeu) et on trouve quand même des solutions pour être dans cette logique de prendre moins et faire mieux (bien sûr comme tout ça a une limite).
Les Français ont investi dans EDF et ça leur a(vait) rapporté (avant le sabordage). Il manque donc clairement des structures publiques qui rapportent de l'argent afin de rembourser le déficit et faire baisser toutes les charges. Donc des structures qui rapportent de l'argent et non pas coutent de l'argent aux français. Au lieu de ça, ils investissent bêtement sans réellement comprendre ce qu'ils font et sans réellement comprendre les enjeux au niveau planétaire... Ils sont tous dans leurs petites bulles, à vouloir avoir raison et "gagner" et "combattre" et "...". Les mecs ... c'est ça le niveau ? Au niveau de l'état ? Au niveau de ministre ? Mais virez moi tout ça bordel ! Le sens de l'état ce n'est pas le sens du "moi j'ai raison et mon égo est statisfait" ...
L'équation est pourtant simple :
- les gens doivent avoir à payer le moins de charge possible et avoir le plus de pouvoir d'achat possible.
- L'état doit être le plus sécuritaire (et non pas autoritaire) pour eux (Racisme, antisémitisme, homophobie, vol, viol, ect) et contre les autres pays (bombe atomique, parc militaire, policier, fonctions publiques, ... constamment au top et en mesure de faire face) et compétitif envers les autres pays possible (avoir constamment des choses à vendre non pas (seulement) via les entreprises qu'un état a (privées ou publiques), mais peut-être surtout, via ce que l'état a : EDF, demain d'autres manufactures, entreprise, brevets, ou que sais-je.
Après que les mec veulent nous refaire une ZAD et habiter en autonomie totale sur leur lopin de terre sans n'avoir rien à payer. Deal with it. Les gens doivent avoir le droit de vivre sans être ponctionné à mesure ou ils ne font rien de mal. C'est à l'état d'être stratège hors l'état désormais est tactique ... il pense à petite échelle (et encore) mais grand échelle, au secours.
Donc l'équation => On met tout ça dans la moulinette en entrée, on le passe dans le cerveau et les mains de ceux qui doivent porter ces responsabilités et on itère sur le résultat... Je sais bien que ça fait prétentieux et sorti de son chapeau, mais pourtant, même au niveau de l'Élysée, ils ne sont pas fichus de penser réellement de manière globale et de s'adapter à l'échelle locale, avec des stratégies d'évitements et de contournement pour se défendre, d'amélioration continue, de remise en question constante, etc. Enfin quoi ... Ils ont oubliés à quoi ça sert à la base des trucs simples comme une culture ou une tradition ? C'est aussi pour avoir un truc à "vendre" face aux autres, à remettre en question pour s'adapter, être compétitif, ect, bref, faire en sorte que les gens puissent vivre avec un but final simple : la paix. Je ne sais pas ou est passé tout ça, peut-être que patrick est parti en taule avec ou qu'au fond ce n'est qu'une vaste rêverie perverse tout droit sorti d'un bouquin de bruno et que c'est moi qui idéalise une France / un monde, qui ne pourra par définition jamais exister. Non eux, ils pensent binaire : le monde est capitaliste, ou est c*mmuniste, sinon, il n'est pas.
En attendant, ça préfère pondre de l'énarque (comme si c'était à ce genre d'école de produire des gens qui sont à ce type de fonction, meilleure blague aussi celle-là...) qui phagocyte l'intérêt premier des Français : leur souveraineté, au détriment de leur ego surdimensionné et de leur certitude qu'il y a le peuple et qu'il y a eux... Ou pondre des yéyés totalement lunaires qui ne produisent pas une mesure pertinente, mais ça fait un "quota". Ça me bouffe cette incompétence généralisée...
Donc avant de penser à un ménage du statut micro, il faudrait surtout penser à un énorme ménage de toute cette caste politique. On ne va pas pouvoir continuer à bâtir sur des ruines (qui sont les résultats de leurs stratégies) alors que les autres sont déjà dans l'espace. Le différentiel n'en est plus un, là, c'est juste une différence. Entre un monde qui se sépare de plus en plus en deux blocs, qui ne sont ni plus ni moins que l'émanation des visions extrême gauche et droite qui sont en train de se généraliser, et une France qui est de moins en moins en capacité de le comprendre. Pendant ce temps, la Chine sera demain l'acteur majeur numéro un, l'Afrique la population la plus nombreuse, et la petite France en train de se demander pourquoi tout le monde s'en sert comme ballon de foot. Il va aussi être temps que ça se réveille là-haut, la France c'est le second pays le plus grand au monde avec ses surfaces maritimes et le pays capable d'être une puissance qui rivalise avec la Chine et les USA à elle seule. C'est un peu l'histoire du doberman qui a peur du teckel tout ça.
- Ah non j'oubliais "pourquoi aller dans l'espace, on n'a qu'une planète, vivons tous nus dans l'herbe verte jusqu'à la fin de la terre pendant qu'en face ça nous pille et nous brule".
Salut,
Dimanche 20 octobre : une partie du texte a été rejeté (dont l'amendement en question) donc les informations présentes dans cet article ne plus certaines.
Donc pour le moment info en classement vertical.
Bonne journée.
Réponse postée 23 octobre 2024 10:43
Quelqu'un aurait la logique pertinente à baisser le plafond à 50k ? Une micro-entreprise est autant un problème que ça aux yeux de l'état, finalement ?
Salut,
Dimanche 20 octobre : une partie du texte a été rejeté (dont l'amendement en question) donc les informations présentes dans cet article ne plus certaines.
Donc pour le moment info en classement vertical.
Bonne journée.
Réponse postée 23 octobre 2024 10:39
Bonjour valon,
Navré d'apprendre votre situation, par contre, ne pas déclarer est une très mauvaise idée. Sur ce que vous encaissez, même si c'est le fruit de votre travail, une partie ne vous appartient pas, il appartient à l'état. Vous n'auriez pas du, même si votre situation était compliquée, les dépenser. Ce n'est pas un découvert que vous avez à votre banque ou à la fin de toute façon c'est votre argent. Ici, cet argent n'est tout simplement pas le vôtre et l'état ne rigole pas du tout avec ça. Au moyen âge l'impôt c'était des marmules de 90kg qui venaient les prélever aux paysans, de force. S'il n'avaient pas de quoi payer il n'y avait pas d'histoire de délais ou de crédit, ils se servaient dans ce qu'il y avait à disposition (meuble, lit, femme, ...). Et cela ne réduisait pas pour autant au prochain passage ce qu'il devait la dernière fois en plus de la prochaine. On peut dire que cette mentalité n'a pas changée depuis.
Je vous invite à contacter l'URSAFF au plus vite pour expliquer que votre retard serait dû à une erreur. Je vous invite à vous tourner vers votre banque pour demander un crédit ou des organismes qui ne vérifient pas votre situation du type cofidis (mais par contre vous allez avoir un crédit sur le dos pendant un moment à cause de leur système qui fait que vous ne faite que rembourser autre chose que réellement le crédit. Avec ce genre d'organisme il faut faire un crédit et le ressembourser ensuite en totalité sinon vous ne vous en sortez plus).
Sinon à aller voir au plus vite un conseillé de la CAF et lui expliquer votre situation afin de voir si vous auriez le droit au RSA (ce que vous n'aurez pas si vous avez travaillé moins de cinq ans dans votre vie).
Donc non, votre "omission" ne vas pas, du tout, passer à la trappe.
Réponse postée 22 octobre 2024 12:37
Je plaisantais mon cher Bogoss.
Oui possible, votre argument, ou simplement si vous etiez du genre poli qui ramasse une carte et la redonne, ça se tiendrais ?
c'est un entretien junior pour un CDI.
pour un FREELANCE, on ne pose pas ces questions, ou alors votre interlocuteur est à la rue !
Réponse postée 22 octobre 2024 12:34
Tu m'a tué 😆🤣🤣🤣🤣🤣
Réponse postée 22 octobre 2024 10:32
J'avoue aussi que l'idée d'un syndicat est une très bonne idée. Pourquoi personne n'y a pensé avant. Ah oui, peut-être parceque ça va finir comme la CGT, infiltré d'escrocs qui sont là pour servir les intérêts des patrons et non des salariés.
@FreelanceDream: Un pseudo n'est qu'un pseudo, j'ai 10 ans d'exp, pas besoin d'envoyer des pics.
Réponse postée 22 octobre 2024 08:12
C'est vrai qu'il y a vite l'illusion de voir que à la fin du mois, quand arrive 10 000 / 12 000 euros sur le compte, être freelance est un avantage certain sur le CDI. On se dit "je suis riche", "il m'aurait fallu au moins 3 mois de CDI pour faire ça".
On oublie vite ou ignore, que l'URSAFF et les impôts pointent leurs nez, et puis après viennent les assurances, les tenus de comptes, ect et, le lissage à faire sur 12 mois et là ... la perspective du CDI prends vite du sens, si on ne travaille pas toute l'année, en plus, avec un TJM correct, car ça devient contre productif, on fini par gagner moins qu'un CDI mensuellement.
Hello,
Permets moi de t'arrêter de suite en pensant passer freelance uniquement pour gagner plus de sous. Tu risque de tomber de haut. Après en fonction du secteur tu as peut-être raison ...
Tu sera très vite confronté à la réalité du terrain de ce que les collègues ont pu remonter.
Mais tu as raison, tente l'expérience et vois ce que ça donne, ce serais dommage de passer à coté d'une envie 😉
Réponse postée 22 octobre 2024 07:48
Je constate que ce bon vieux bogoss, qui, malgré avoir réussi à sortir de sa dépression — et je l'en félicite —, n'a toujours pas changé d'un iota : ni de mentalité, ni de réflexion sur la vie en faisant preuve d'introspection et non de dogmatisme, ni dans son besoin d'écrire des choses qui confortent ses idées au détriment de la réalité. Dommage !
Bravo à Vincent d'être là pour exposer que nos connaissances, que l'on pense être certaines, soient remises en question (quoi que, vous aussi, cher Avocat, parfois vous faites des erreurs dans ce que je lis de vous, même si c'est beaucoup moins courant. Après, je peux le comprendre, vos interventions ne sont peut-être pas toujours dans votre domaine d'expertise, mais elles sont toujours plus sensées que les nôtres dans le domaine de la légalité).
Réponse postée 22 octobre 2024 06:50
Deux choses :
Sur Malt et consorts, le TJM n'importe pas. J'ai déjà eu l'occasion de faire une étude dans un contexte que je ne citerai pas où nous avons testé, sur un panel de nombreux freelances, l'impact des TJM. Ceux qui mettaient des TJM à plus de 600 euros étaient finalement autant contactés, voire plus, que ceux qui mettaient de faibles TJM. Parmi les principales raisons, un TJM inférieur à 500 euros provoque un biais chez toute la chaîne de recrutement (client final, intermédiaire, ...) d'un manque de compétence. Dans la grande majorité des cas, en tant que freelance, le client veut quelqu'un d'immédiatement opérationnel.
Il n'y a juste réellement plus de missions. Quand je dis plus, c'est plus. Il reste quelques missions en full présentiel ou avec 1 à 2 jours de télétravail, mais le TJM n'est là, pas encore le facteur déterminant. (et quelques missions en full remote, mais rares, c'est pour les chanceux)
Si vous êtes sur un TJM < 500 euros, les gens qui vont venir vers vous seront des profils de clients finaux sans argent et de très médiocre qualité (il y a toujours des exceptions, mais elles sont aussi rares que de gagner au loto). Ces gens-là vont vous dire : "Moi, sur Coder.org, on me propose 2 000 euros pour faire mon application mobile, qui vaut normalement 150 000 euros à faire, alors désolé, mais vous êtes trop cher, ou alors faites un geste.", donc je vous laisse imaginer à quel point ça ne sert à rien de négocier avec eux. Leur produit ne sortira jamais, ils vont s'embourber dans des crédits à la consommation et, si par miracle il sort, il ne marchera pas. Ces gens-là, vous aurez beau faire ce que vous voulez pour leur expliquer, vous serez quand même perdant à la fin et, surtout, ils vous auront emmené dans le tourbillon de leur déchéance. Faire réaliser un projet informatique, par un freelance, une agence ou une ESN, ça coûte, qu'on l'admette ou non. Certains s'imaginent devenir millionnaires avec leur site Wix, je leur laisse leurs rêveries. Le projet marche quand il a du sens, qu'il est croisé avec des gens qui ont de réelles compétences et qu'il est croisé avec une vraie vision stratégique associée à de l'investissement. Ça ne veut pas dire qu'il faut forcément avoir 150 000 euros pour faire son projet, mais qu'il faut être conscient que si son projet a un certain coût, on ne pourra pas continuer de se mentir et de tenter de duper les autres longtemps.
Si vous êtes à un TJM > 600 euros, les gens attendent de vous de quoi sérieusement démontrer votre expertise et les filtres sont nombreux. Pas de diplôme ? Bon courage. Une petite faute en entretien ? Bon courage. Pas de recommandation (je parle des recommandations sur les compétences, comme celles que propose LinkedIn, par exemple, pas des recommandations du type "j'ai travaillé avec lui, il est super", ça ne vaut plus grand-chose désormais, les gens ont compris que c'était du bullshit). C'est sûr que si, sur votre profil, on voit des chiffres conséquents, 10 voire 15 recommandations sur une compétence, vous faites une différence flagrante, mais si ceux qui ont fait les recommandations sont des gens crédibles qui bossent dans des boîtes sélect, là forcément, vous êtes clairement mis en avant. Mais ça ne fait pas tout, l'important, c'est le réel, les vraies compétences. Celles à démontrer sur l'instant. Pas celles d'un coding game ou d'un test technique sur place "alors voici l'IDE, code" qui, là aussi, sont du bullshit (trop de facteurs négatifs interviennent, tels que le stress). Non, les vrais tests où, pendant 30 minutes voire une heure, ça parle et ça regarde réellement ce que vous avez sous le capot avec des questions techniques. Là, vous ne pouvez pas tricher et c'est là qu'on voit réellement votre capacité de réflexion.
Donc oui, vous pouvez baisser votre TJM. Faites le test, mettez-le même à 250 ou 300 euros s'il le faut et revenez dans deux semaines, vous verrez que vous n'aurez toujours pas plus de clients. Même en période d'abondance.
Il paraît que, d'après les diverses statistiques qu'on me relaie, mi-2025 ça va beaucoup mieux reprendre, en tout cas dans l'IT, car il y a et va y avoir des réformes structurelles en France qui vont nécessiter beaucoup de projets de startups, mais pas seulement, afin de faire passer notre pays à un autre niveau sur ce plan pour des raisons de géostratégie. Il va y avoir, par exemple, pour les villes, beaucoup de réformes pour les rendre économes au possible et beaucoup plus avancées (des lampadaires solaires, des passages piétons lumineux, etc. Sans parler des avancées dans la robotique et les hologrammes que les études indiquent sur les cinq prochaines années qui vont être impressionnantes). Donc il va clairement y avoir des besoins. Mais des besoins qualifiés, pas du "paki ou offshorien". Ce sera le moment de rappeler aux entreprises le comportement qu'elles ont eu avec nous durant ces trois dernières années à nous prendre de haut et à rabaisser nos TJM autant que possible, car là, la vapeur va s'inverser. Ce qu'il va falloir absolument empêcher, c'est l'invasion de la main d'œuvre "étrangère" (pour moi, étrangère n'est pas lié à une couleur ou autre, bien sûr. Moi je suis totalement contre le racisme ou autre. Est Français de mon point de vue toute personne qui a la nationalité et qui respecte nos us et coutumes. Mais simplement un problème sur cette année qui va être franco-français) sinon 2025 va être un dumping social qui va définitivement enterrer le métier et normaliser la médiocrité à travers le rabaissement au possible des TJM et des salaires. À la fin, ça va être contre-productif et coûter plus cher pour tout le monde, tant pour les entreprises qui vont perdre de l'argent en pensant en gagner que pour nous. Et là, navré, mais ça va demander un investissement de la part de toutes et tous. Bien sûr, ça ne signifie pas que ceux qui sont réellement au-dessus du lot sont à exclure côté main d'œuvre "étrangère", mais ce n'est pas en faisant de la quantité qu'on fait de la qualité, et donc ce n'est pas en laissant passer n'importe qui qu'on obtient ce qu'on espérait. Les démonstrations des années précédentes, depuis au moins 40 ans, le prouvent. En tout cas, ce que je dis s'appuie sur ces stats et prédictions/prévisions sur le besoin de réforme à venir à partir de mi-2025 et surtout, dans notre domaine, jusqu'à un certain moment, le temps de la "refonte" des divers pays européens. Vu le paquebot que c'est, j'imagine qu'on peut raisonnablement dire qu'on en a au moins pour 10 bonnes années de besoins et de changements dans tous les sens, qui risquent d'être une aubaine si c'est bien géré ou un véritable cauchemar si ça ne l'est pas. D'autant plus que les retours d'expérience démontrent qu'on doit (les divers pays d'Europe) jouer dans la même équipe, mais en même temps qu'on ne peut pas se faire confiance : le cas de l'allemagne avec EDF et la France en démonstration. C'est un jeu de "je te donne tu me rends" / "je vais faire mieux et plus vite que les autres" qui va se lançer entre les pays Européens et de "je dois sécuriser avant tout mon pays" / "Ne reproduisons pas la faille des années précédentes ou mon voisin use de stratégie pour flinguer mon industrie / pays" dans les pays Européens. Donc forte compétition entre pays Européen à venir, forts enjeux de cohérence et de maintien de la paix et de la stabilité face aux pays Extra-Européens à venir aussi, tout en faisant en sorte que les pays Européens ne soient pas les uns contre les autres puisque ça commence de plus en plus à parler de parcours normalisés dans les scolarités avec une année obligatoire dans un autre pays Européen afin de favoriser et "casser" la barrière de la différence.
En attendant, il faut prendre son mal en patience et, pour ma part, je dirais que le mieux serait de repartir sur un CDI. Pas de continuer à forcer et baisser son TJM. Ça ne sert à rien, il n'y a juste plus rien, sauf pour quelques chanceux ou personnes déjà bien établies (donc pistonnées). La situation que nous avons depuis 3 ans est littéralement la conséquence de politiques qui ont visé à détruire l'occident, pas tant que ça la politique de notre pays, même si ça y a contribué aussi en bonne partie. Je pense là, immédiatement, à la politique d'un certain Monsieur Lemaire, par exemple... (mais pas que, il y a eu beaucoup, beaucoup de fautes. Espérons que ces fautes vont se transformer en expérience). Paradoxalement, ça a permis à l'occident et à l'Europe de se rapprocher (ce qui est une très bonne chose, pourvu qu'enfin nous puissions nous libérer de nos différences apparentes qui ne sont au fond que des biais et des à priori, même si, bien sûr, ils tirent racine dans une réalité qu'il ne faut pas négliger. Donc ne pas tomber dans l'idiotie d'une vision woke d'extrême gauche ou d'entre-soi d'extrême droite. En tout cas, de mon point de vue), mais aussi, hélas, de s'éloigner du reste du monde. (Là encore, hélas, ce n'est pas tellement un choix, c'est plus actuellement un besoin ; une disparité est en train d'apparaître qui scinde de plus en plus le monde en deux entre ceux qui veulent aller de l'avant et ceux qui veulent aller de l'arrière. Tout l'enjeu est de trouver le juste milieu.)
Ainsi que de mettre en plein devant le pif l'odeur de ce que les divers gouvernements européens ont tenté de cacher depuis belle lurette avec des traîtrises devenues un sport national dans les divers pays sur tous les plans et la normalisation de l'exploitation des autres. Il suffit de voir les usines en France en 2024 ou de vouloir postuler dedans, je vous souhaite bon courage si vous ne passez pas par un réseau à la limite du mafieux d'un pays du tiers-monde et donc je vous souhaite bon courage si vous habitez en campagne sans diplômes pour trouver un job.
Espérons que tout cela, et la relance de mi-2025, ne sera pas le prétexte idéal pour les extrêmes (les extrêmes anti-France/blancs et l'inverse qui, au final, sont très bien représentés par les partis politiques extrêmes) de justifier une candidature qui serait réaliste jusqu'à l'Élysée, car ce serait un véritable carnage au lieu d'être peut-être enfin une vraie chance de relance.
Réponse postée 21 octobre 2024 07:37
Ça ne se fait plus tellement des ESN qui travaillent avec les armées, ça se faisait, il est vrai, il y a 15/20 ans. Les ESN font désormais surtout des sites web et des applications mobiles. Le reste, elles font des logiciels pour des entreprises privées (exemple : les logiciels qui seront utilisés dans une usine).
C'est surtout désormais Thales qui n'est pas une ESN et parfois Atos qui est une ESN, mais dans le cas d'Atos, il se trouve qu'un certain monsieur Breton nous l'a "coulé" (Pas tellement en réalité, c'est surtout sa passation qui a provoqué un déluge, mais ça survit encore à coups de perfusion de nos impôts mais ça ne va pas durer dix ans). Peut-être était-ce à des fins de donner ces projets à d'autres ESN, peut-être était-ce juste une certaine vision de la gestion qui n'a pas manifestement marché, mais dans les faits, l'état financier est là et les armées ne la privilégient plus et, aussi, ne privilégient plus aucune ESN tout court à cause de tous ces déboires qui leur ont aussi causé du tort (le cas Atos des logiciels qui arrivent défaillant est une mode répandues depuis un moment chez les ESN) : logiciels arrivés en retard, qui ne marchaient pas, etc. Pour l'avoir vécu, c'était très pénible quand on se retrouve à utiliser des outils qui plantent en plein théâtre d'opération. Les armées et la médiocrité n'étant pas trop compatible, vous vous doutez bien qu'une fois, pas deux.
Ça se fait par contre de plus en plus, des indépendants qui travaillent avec les armées, surtout ainsi, de nos jours. Donc directement avec eux, mais par contre, tu n'est pas accrédité comme ça. De plus pour les consultants indépendants, ils privilégient ceux qui ont un parcours militaire. Et ils réemploient ensuite majoritairement les mêmes, pour des raisons évidentes de sécurité.
Je le dit car modestement, je suis moi même un ancien militaire qui ait travaillé avec ces indépendants et avec les boites qui fabriquaient les logiciels des armées pour diverses missions. Donc je connais un peu mon sujet.
Donc à votre question, tentez surtout de postuler directement chez eux plutôt que par une ESN, surtout si vous êtes déjà officier de sécurité, je ne vois pas pourquoi vous voudriez en plus un intermédiaire. Mais la réponse à votre question est : oui. Vous devez généralement cumuler les deux habilitations.
Après c'est comme tout, ça dépends de ce que vous y faites. Si vous y êtes en tant que consultant infrastructure réseau, l'accréditation forcément est moins importante (élevée) que si vous y êtes en tant que consultant développeur, l'accréditation sera au max étant donné la sensibilité à laquelle vous aurez accès derrière ...
Vu que manifestement vous passez par une ESN qui ferait encore ça, serait-il possible de savoir qu'elle est cette esn ?
bonjour à tous,
en fait, la question est : un indépendant qui travaille pour l'armée, par le biais d'une ESN, doit-il cumuler l'habilitation en tant que personne physique, ET l'habilitation en tant que personne morale, vu qu'il est juridiquement une société sous-traitante ?
Je précise que l'ESN dispose déjà d'un officier de sécurité.
S'il y a des indep. qui sont obtenu leur habilitation dans ces conditions, ou si des personnes ou des infos, cela serait sympa de partager leur retour.
Merci.
Réponse postée 21 octobre 2024 06:02
Moi, j'ai eu beaucoup de "conflits" cette année. Ce fût une année difficile je n'ai jamais été à ce point dans des relations conflictuelles juste pour avoir des contrats ou pour trouver un poste en CDI, car je ne transige pas sur le 100 % remote et je ne transigerai pas. Au moins 20 entretiens depuis le début de l'année avec des entreprises différentes, et toutes, pour du CDI ou du freelance, voulaient m'imposer du présentiel à coups de "oui oui, on est en full remote, mais ... on demande juste à venir une fois par mois, ou mais ... on demande juste à venir pour des évènements, des ... ceci, des cela" Oui ok. Tu n'est pas en full, remote. Merci, au revoir.
Certains recruteurs et cabinets de recrutement m'ont pris de haut en me disant que ce n'était pas à moi d'imposer les conditions et qu'en gros, moi, j'étais un exécutant dans un rouage. Ca aussi ce comportement de leurs parts c'est nouveau et il vient du sur-nombre et de l'exploitation de pauvres gens dans des pays "moins riches". Alors ils se sentent pousser des ailes. Et ces mêmes boîtes sont revenues vers moi 4 à 5 mois après en me disant : "Finalement ... les devs que l'on a pris ... ce qu'ils ont produit, ça ne marche pas très bien ... est-ce que ... tu pourrais faire des interventions pour refaire l'architecture, terminer des projets, etc."
Je ne me suis pas gêné de leur dire qu'ils aillent bien se faire enfouir (bien sûr avec les formes) et qu'ils assument leurs comportements.
Oui, il faut être conscient que sans emploi on ne vit pas. Moi, je remercie chaque jour les entreprises/clients qui m'emploient, mais il ne faut pas non plus oublier, ce qu'ils ont manifestement oublié suite à l'après-COVID, que sans les freelances/salariés, il n'y a pas de boîte et qu'on n'est pas leurs chairs à canon. L'équation est simple : tu me paies mal, je bosse mal. Tu ne me donnes pas les conditions de travail que je veux : je ne bosse pas.
S'ils ne veulent pas de mes conditions, pas de souci, ils vont voir ailleurs tout comme moi je vais voir ailleurs si je ne veux pas des leurs, mais qu'on ne revienne pas vers moi, même 20 ans après, et faire comme si de rien n'était, c'est mort. S'il faut être au point d'en finir à bosser dans une usine plutôt qu'une boite de dev, je préfère encore ça, au moins j'assume être pris pour un c*n dans une boite qui m'exploite, plutôt qu'une boite qui profite de ma passion sur mon dos. Ce sont des milliers d'heures passées à repousser les limites de ma passion et être au maximum de ce que je peux être dans mon domaine, ce n'est pas pour à la fin donner la confiture aux cochons. Je sais ce que je rapporte, je sais ce que je vaut, je suis totalement d'accord de moduler tout ça selon les profils des boites (jusqu'à une limite faut pas déconner le mec qui veut une appli mobile qui fasse le café pour 10k il va voir les neuneus de coder . org et il m'embroute pas. Il repassera me voir dans six mois quand ça ne marchera toujours pas et qu'en guise d'appli il aura un carré qui tourne), je suis aussi ok pour ne pas de mon côté me sentir pousser des ailes, mais pas de respect de l'autre côté = pas de respects du mien.
Désormais je vois que les boites commencent à reparler du full remote CDI, d'ailleurs j'ai un entretien la semaine prochaine pour une boite en full remote, mais vient la seconde source de conflit : le salaire. Encore la semaine dernière j'ai vu dans une grande ville comme Nantes, sur linkedin, un poste pour un développeur 5 ans d'expérience sous Symfony, payé 35/40k ... Il faut vraiment, mais vraiment arrêter ce mauvais sketch. D'autant plus qu'avec un salaire pareil, ils osaient faire un recrutement en trois étapes et faire passer des tests techniques. C'est le salaire d'un développeur 0 année d'XP et 0 diplômes dans une ville paumée ça, sûrement pas, le salaire d'un dev 5 ans d'XP et en plus, dans une grande ville.
Salut Bieliever ,
Le FREE LANCE en ce moment c'est la dèche totale y a rien tient toi bien une ESN qui m'appelle pour me proposer une mission de
15 jours en déplacement pour Toulouse .
C'est surréaliste j'ai cru que c'était le patron d'EMMAUS
Pour ton affaire je te conseil de postuler en CDI t'aura du taf et un salaire régulier même si c'est pas bézef !
Sur le forum il y a beaucoup de monde qui galère .
Réponse postée 21 octobre 2024 05:29
"Il m' a tester pour voir si j'allais la ramasser , a ton avis qu''est que cela signifie ?"
Que tu devais passer sous le bureau ?
Blague à part, clairement demander à un Freelance des questions du type "vos qualités / défauts" => mort de rire.
Je crois que je me lève et je dit tchao.
c'est un entretien junior pour un CDI.
pour un FREELANCE, on ne pose pas ces questions, ou alors votre interlocuteur est à la rue !
Réponse postée 20 octobre 2024 08:59
Très bon article, merci pour ça
Je confirme, même 2 articles pour mieux comprendre :
N'hésitez pas si vous avez encore des questions après lecture.
Réponse postée 20 octobre 2024 08:46
Freelance avec le bon statut, car tu génères 3 à 5 fois plus qu'un salaire et cotise aussi plus qu'un salaire de fait. Donc ta retraite est plus élevées.
Réponse postée 20 octobre 2024 06:56
Pour une personne qui veut un pc portable et qui bosse dans l'IT, des pc de loisir comme ce que tu as évoqué, franchement c'est pas terrible
l'ARM est quand même bien au dessus niveau perf pour un lambda mais le NPU est encore au dessus et quand on bosse dans l'IT c'est que l'on cherche, et, le top du top du moment ça reste le M2 Ultra en ARM, donc du mac pro version pc portable (perso je n'aime pas Mac, je préfère linux, je déteste cet usine à carte bancaire ou il faut payer une fortune pour la moindre chose).
Le mieux sorti d'Apple, c'est le intel i9 ultra, avec au minimum 64go de ram (idéalement plus de 100) et une RTX dernier modèle. On trouve qu'Apple est cher, mais c'est autant voire plus quand on fait une configuration sérieuse pour un dev.
Faites le test de faire tourner avec ollama, llama3.1 en 405b (ça vous donnera clairement l'équivalent d'un ChatGPT 3.5 turbo, voire mieux, sans payer un abonnement et en étant en confidentialité totale. Donc ça vaut le coup autant pour une boite qui a des devs que pour un dev freelance sur tout les plans) sur un M2 ultra vs un intel I9 ultra, vous verrez que les performances restent supérieure sur mac malgré tout, mais par contre dans le second cas, vous pourrez vraiment tout, de chez tout, faire tourner.
Faite le test de le faire tourner sur un intel I9 ultra qui gère le NPU (donc de l'architecture spécialisé pour de l'IA) et vous verrez que c'est encore au dessus du M2 ultra qui pourtant s'en sort plus que bien.
En plus, contrairement à de l'Apple, on fait vraiment tout tourner : des jeux vidéos, des logiciels, du linux, un windows (du dualboot ou du wsl) ou n'importe quoi, et c'est aussi ça qu'on cherche dans l'IT et, la durée de la batterie est équivalente, surtout, si vous bosser sur du linux et que vous gérez réellement / savez ce que vous faites et ne faites tourner que des processus indispensables, qui vous sécurises. Ou que sur du windows, vous avez fait un gros ménage de bloatware, blindé avec un parefeux solide et tout le reste.
Donc à la fin des fins, le top du top du pc pour un développeur, même une personne qui n'est pas dev mais bosse dans l'IT, ça reste une configuration du type Dell XPS avec des puce NPU mais là au secours le porte feuille :
- https://www.dell.com/fr-fr/shop/ordinateurs-portables-dell/ordinateur-portable-xps-16/spd/xps-16-9640-laptop/cn96008cc?ref=variantstack
Avec les configuration poussées au max (sinon autant ne pas le prendre ...) : I9 ultra 5.1Ghz, RTX 4070, 64Go de ram (idéalement plus de 100go), au moins de 2To (idéalement 4) car les modèles ça prends de la place, de la ram, ça a besoin d'une carte GC dédiée (ce qu'on ne trouve pas en grand public) ou, une carte graphique dernier cris étant la plus puissante possible (ce qu'on trouve en grand public) : le total ça fait du 4000 euros.
Conclusion : pour faire une équipe de dev avec ce qui se fait de mieux en pc pour bosser sans avoir à se prendre la tête : les derniers mac, pour faire une équipe de dev avec le top du top pour bosser, du Dell XPS avec de la configuration au max.
Sorti de tout ça, effectivement le pc que vous évoquez semble pas mal, mais pour du loisir.
Ca réponds implicitement à tes questions et pour parler du pc que tu évoques : non le X64 ne sera pas mort au contraire, non il n'est pas concurrent à du mac d'après ce que j'en vois, oui ça m'impacte énormément en tant que dev, ect.
Si tu gérais le parc informatique de ta boite et que tu venais me voir avec ça pour que je bosse en tant que dev, franchement, je change de boite. Par contre tu viens me voir avec l'XPS que j'ai cité, là, j'ai des étoiles dans les yeux et surtout à la fin, c'est énormément d'argent gagné pour la boite en comparaison de ce que coute le PC entre le gain de temps de productivité (faire tourner une IA localement, ça assure que quoi qu'il arrive, le dev est ce compagnon et qu'en plus, il n'y ait ni de frais à faire en abonnement, ni de risque à prendre en fuite de données, ni rien d'autre et donc ça fait gagner un temps colossale quand le dev à une question, est bloqué ou autre de pouvoir faire ça et donc vu d'une boite, beaucoup d'argent), le fait que ce soit générique (tout ceux qui sont dans l'IT peuvent avoir de l'XPS, seule des déclinaisons sont à faire en fonction des postes : un dev forcément on lui met tout au max, un admin système, pas besoin d'une RTX dernier cris, ect et donc tu pourrais vraiment moduler selon les postes et donc, optimiser. Alors qu'avec du mac tu ne le peux pas)
Hello,
Je ne pense pas qu’il y ai une grosse crainte à avoir pour Intel et son archi x64 (évolution de l’architecture CISC (issue des historiques 16/32 bits)).
L’arrivée de Snapdragon sur ce secteur entre uniquement en concurrence les fondeurs sur les architectures ARM (dérivé des architectures RISC de mémoire (à confirmer/infirmer svp)), donc Apple et dans une moindre mesure AMD, mais non négligeable (c‘n’est pas un petit hein) (AMD sur architecture dérivée du RISC (issu de l’acquisition des technos ALPHA/ALPHA APX de chez DEC (processeur, mais aussi bus de données (une bombe ce qu’il avait fait DEC… y a qu’à voir… AMD))).
Alors y a quoi de neuf côté processeurs ? Ben à part un fondeur qui se lance sur un nouveau marché pour lui, désolé rien de nouveau !! (ha si un éditeur OS/logiciel qui se (re)lance/(re)tente dans l’intégration verticale… Microsoft)
"Oui, mais si, AVEC le M3…" … Hop ! hop ! hop ! "A l'ouest rien de nouveau", certes petit à petit la pomme cherche à intégrer ses propres archis en lieu et place de celles d’ARM (rappel la pomme est un expert de l’intégration vertical maitrisée de bout en bout la chaine de production et de valeurs), mais elle n’en reste pas moins à s’appuyer sur des fondamentaux issu du RISC (je vous dis, rien de nouveau)(j'allais dire en plus ce sont pas des innovateurs, mais je vais encore me faire lyncher).
"Oui mais la partie graphique…" Quelque soit le fondeur, les gpu embarqués sont de mieux en mieux, et ce valent bientôt presque (pour les GPU et processeur spécialisés voir NVIDIA et AMD (encore eux ?!) et peut-être quelques autres hypers spécialisés inconnus sur marché de niches extrêmes…ben et la pomme ? quoi la pomme ? pom ?! pom ?! pom ?!).
(remarque : pour apple, je n'ai rien vraiment contre leurs produits en vérité, ils ne sont pas si mauvais loin de là, mais je vous les laisse)
Alors pourquoi Snapdragon essaie de se lancer là-dedans ? Ben, il maîtrise quand même leur sujet et font des processeurs pour des "devices" dans la mobilité quand même au top. Mais il y a un autre fondeur dans ce secteur qui commence à lui tapoter le popotin, même si on parle moins de lui (exemple d’un "device" avec un Mediatek, en plus à ce pris, ils n'ont même pas à rougir, même si peu connue ce n'est pas qu'une petite marque)) (sans parler des fabricants de "devices" eux-mêmes concepteurs/fondeurs de leurs propres puces (Samsung, Huawei)).
Voyant leur cible de marché… PC portable, en plus pour avoir jeté un œil, ce n’est pas sur de l’entrée de gamme qu’ils se positionnent (pure stratégie commerciale basée sur leur image de marque, est-elle justifiée/méritée ? moi je sais pas trop).
Concernant les portables, j’aime bien avoir un équipement (sur) performant qui me tiendra longtemps (en croisant les doigts)… avant-dernier portable ASUS Rogue i7/GTX980M/32go/1 double SSD RAIDE 0 (totalement inutile) + dd 750go, poids 3.7kg (sans le chargeur) prix 2 350€ durée de vie 7 ans), le dernier un HP i5/igpu m130/16go/SSD 128 go +dd 1go (dd… décédé au bout de 8 mois), prix 990€ durée de vie 2,5 ans (toujours en vie en backup, j’ai changé il y a quelque mois pour un autre "form factor"… adieu les portables).
Donc pour en revenir à la cible de Snapdragon, notamment sur le pc portable pour entrer sur le marché… ben je ne sais pas, ok les évènements passés ne préfigurent pas des événements présents ou à venir. Mais la démarche me fait un peu penser à DEC en son temps (voir un peu plus haut). En plus il se lance en partenariat et concurrence avec Microsoft, bizarre comme stratégie, en sachant que Microsoft tend à vouloir passer vers de l’intégration verticale.
Un petit aparté suite aux prix constatés, un petit versus pc portable vs … transportable !
Il y 6 mois marre de mon portable, ce que je voudrais y a (presque) pas (un peu énervé avec dalle 18/19 pouces) et ce qui s’en approche (17,3") trop cher et puissance non nécessaire (ok je fais un peu de montage vidéo et CAO/modélisation 3d à mes heures perdues, mais pas besoin de surpuissance d’un gpu dédié non plus (même mobile M (ou e-gpu pour le plus fortuné en boitier externe)))). Ma solution : j’ai fait l’acquisition d’un "NUC" (mini pc) de chez GEEKCOM un A8 AMD R9/780M (ça m’a fait rire, il fut un temps Nvidia 780m)/32 go/ssd 2to, j’ai couplé ce petit machin à un écran 18,5"qHD (2,5k), poids total avec l’alim moins d’un kilo (bon ok il faut ajouter le clavier, la souris, la cam et l’enceinte bt, je m’en fous je les avais avant 😁, et même avec un pc portable ça m’est nécessaire), bon aller 1,5kg du coup, et combien pour le chien dans la vitrine ? combien ? ben 980€ pour le A8, 160€ pour l’écran soit env. 1 150€ donc vs quelques configs sur Snapdragon 15,6" (quand c’est pas 14,4"), 16go et juste 1 to pour 1 450€/1500€ de base (pour des perfs qui sont/semble être plus ou moins équivalentes (car les écarts sérieux, ils ne sont pas flagrants, ou au niveau rapport qualité/puissance/prix pas dans le sens ou ça va pour les "portables" (rex perso sur 6 mois d’utilisation d’un transportable vs mes expériences et besoins sur portables))).
Bon OK, en mobilité, je suis mort (je m’en fous, je n’ai jamais bossé/ne bosse dans les transports ou transits). Solution de contournement en cours d'étude : je suis en train de voir pour prendre une "powerbank light" sortant du 19/20vcc ou 220vac (poids <500g et env. 130€) … je vais pouvoir frimer en TGV à regarder un film de boules en grand écran son à fond (oops, j’étais pas sur le casque bt mais sur l’enceinte bt… ha mince !)
Plus sérieusement, pour ceux/celles qui seraient à envisager un changement de portable, envisager un transportable, je vous assure, c'est pas mal.
Pour finir sur Snapdragon, ben faut voir, mais je ne suis pas convaincu, donc si d’autres ont testé.
(désolé pour le hors sujet).
Bon weekend
petite précision ARM = tout sous licence $$$
Réponse postée 19 octobre 2024 03:24
"En effet, le médecins généralistes ont des tarifs assez bas"
il me semble qu'entre ce que l'état complète et le reste un médecin généraliste ça reste du 4 à 5000 euros par mois, net d'impots.
Tarifs assez bas ... pas sûr.
Bonsoir
Entre 2018 et 2024, l'inflation en France a été de 22.7% (source).
Tien c’est bizarre ce n’est pas du tout ce que présente ou indique votre source. Cependant en cherchant la VF de cette article (certes plus succincte) vous y découvrirez que l’évolution de cet indice a été de 16,1% (somme de l’évolution mensuelle à la hausse et à la baisse sur les 72 mois couvrant la période du 03/2018 à 02/2024 pour ces 2 articles). 16,1%, ce qui y est assez éloigné des 22,7% que vous annoncez, du coup pourriez-vous expliciter/sourcer ces 22.7% svp ?
Baguette: 0.88€ -> 1.10€ (source)
Prix m2 (location) paris: 24€ -> 32€ (source)
A part la différence de prix entre l’IdF et d’autres régions, certes il y a un écart de prix, et cela est connu, mais je ne vois pas le rapport avec l’évolution des prix tel que vous essayez de le présenter (inflation).
SMIC: 1,498€ -> 1,766€
Donc oui, le smic sur la période du 01/2018 au 01/2024 a augmenté de 17,9%, soit 1,6% de plus que l’inflation sur la même période, et ???.
Consulation généraliste: 25€ -> 30€ (décembre 2024)
Alors là mesdames monsieur, je vais vous poser un truc qui va vous défriser la calvitie… dans les années 80/90 une consultation me coutait entre 50 à 100 francs, soit env. 20 à 22 euros en tenant compte de l’inflation écoulée depuis. Ben dit donc, ils s’en font du gras, les cochons, entre 20/22€ et 30€, et ils se plaignent en plus… non mais je vous jure ! 🤣🤣 Blague à part, je reste consterné que les tarifs autorisés à nos médecins généralistes conventionnés soient aussi bas, et très sincèrement je pense qu’un tarif plus vers les 40 à 50 euros serait plus en rapport avec leur activité et ce qu’ils apportent (et supportent).
Faut pas oublié que un agent SNCF sans le bac va prendre sa retraite a 55 ans et toucher en moyenne 1.3 millions d'euros en tout de retraite contre des peanuts pour les indépendant, peut importe le status (Sylvain Catherine, prof d'écononie @ Wharton).
Alors je vois bien ce que vous voulez exprimer, enfin je crois 😇 mais désolé là c’est classement vertical : on vous balance un plat fait par un "chef du cru" (je reconnais qu’il a un beau parcours, mais d’ici à le poser comme une référence, désolé y un sérieux gap), donc un plat où l’on trouve des patate qu’on mélange avec des carottes et qu’on remélange avec des poireaux et qu’on mixe sur un beau graphique… ben désolé, la soupe pour moi c’est comme les rillettes, c’est pas mon kiffe, je vous la laisse. Par contre, si vous avez les éléments source avec la/les méthode d’interprétation, pourquoi pas en rediscuter (ça pique ma curiosité).
Concernant les autres points il y en a où je suis bien d’accord, mais pas sur tous (et je ne vais pas rentrer dans un débat stérile…).
Bonne soirée.
Réponse postée 18 octobre 2024 16:24
Merci pour ces remarques Vincent.
"gardant que le concept et les mécaniques" juste changer l'emballage ("version numérique") et ajouter un joli ruban ("adapter/modifer certaines règles")... non, ce n'est aucunement du plagiat, c'est de la violation de propriété intellectuelle/industrielle
Réponse postée 17 octobre 2024 22:01
"meilleur qualité" un salarié d'une ESN, qu'un freelance qui joue sa carrière à chaque mission ?
Permettez-moi un doute.
Le problème des ESN, surtout en ce moment, c'est qu'elles font passer leurs salariés en interco en premier (logique, on ferait pareil à leur place) pour limiter leur perte (a defaut de faire un bénéfice). Donc quasi aucune chance à mon avis de trouver via une ESN sauf si dans certains secteurs. Le mieux reste de prospecter ou faire jouer le réseau.
En plus, si tu passes par une ESN, elle pourra facilement gonfler ton tarif pour rendre celui de son interne plus intéressant. Bref...
Quand le marché était porteur et elles manquaient de ressource, là oui on pouvait aller les voir et elles étaient forcées de bosser avec nous, sinon on bossait pour la concurrence, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas, et ce jusqu'à la fin de la crise.