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Je suis un pseudo

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Réponse postée 16 décembre 2024 16:01

Vous avez raison de vouloir mettre en place votre plateforme. Là n'est pas le soucis.

Les critiques à cet égard sont tout de même j'en suis convaincu utile à analyser pour vous éviter de vous prendre un torrent dislick vous amenant à comprendre "pourquoi autant d'animosité".

Je ne comprends pas pourquoi autant d'animosité. Nous tentons de fournir un service, s'il ne plait personne ne force à y aller.

Si mon post n'est pas le bienvenu, il sera modéré.

Je pense que des freelances peuvent tout à fait être sur plusieurs sites. La concurrence est toujours bonne. Et effectivement le service n'est pas le même qu'ici. Je ne voyais pas de mal à publier.

Nous essayons de faire notre plateforme, c'est tout.

Bonne journée à tous. Et Merci à ceux qui semblent plus ouverts.

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Réponse postée 15 décembre 2024 23:20

Un "analyseur de spectre logiciel" ? mmm je suis curieux, c'est ?

J'ai aussi travaillé dans les grands groupes de l'énergie, je sais modestement que non, pas d'ESN (plus, plus précisément).

De bon développeurs, il y en a partout et dans tous les pays. De bons développeurs, qui sont en majorité dans les ESN : non. La majorité en ESN ne le sont pas, parce qu'ils ne peuvent pas l'être et ce n'est pas ce qu'on leur demande. Si pour vous, même si je ne sais pas très bien ce que vous voulez dire par "analyseur de spectre logiciel", c'est une prouesse de développer ça, et trivialement, alors vous seriez surpris de voir ce que peuvent faire comparativement à quantité de développeurs égale entre le nombre dans une ESN vs freelance senior ou un développeur dans une agence web ...

"Oui, quand il ne peuvent pas faire autrement, ils passent par le "marché parallèle"" => Euh non. Tiens prenons le cas de Rte & EDF : ils emploient en direct des Freelances, je le sais, quand j'y bossais l'un d'eux nous avait "formé" (un bien grand mot sur un jour) sur l'utilisation de Git (que j'utilisais déjà depuis 2005...) et j'y étais à un poste de chef de projet, donc il n'y avait pas au dessus de moi pour savoir exactement ce qu'il se passait, hormis le chef de pôle, c'est-à-dire celui qui dirige tous le monde.

Et puis ... un peu moins d'égo mon cher ... le marché parallèle, c'est surtout l'ESN justement. C'est la définition d'un intermédiaire, le parallèle. Même si je sais que ça vous plait de croire l'inverse car l'ESN est une entité ou vous avez roulé votre bosse et que pour cette raison vous aimez y défendre votre bout de gras, parfois au détriment d'une réalité.

Ils ne passent absolument pas par un chasseur. Je ne sais pas d'ou vous sortez ça, puisque je peux encore vous le confirmer pas plus tard qu'il y a deux semaines... En tout cas, pas dans ces deux boites là. Et ça, ça n'est pas "parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement", c'est parce que les boites commencent à en avoir plein le fi** des ESN et à juste titre et qu'ils ne veulent plus payer une fortune pour un truc qui est livré en retard et à la fin ne marche pas ou pas comme prévu.

Par contre sorti de ces deux-là, je veux bien vous croire : Thalès, la DGA et consorts... Quoi que. J'ai aussi une connaissance en contrat de Freelance qui est en direct. Donc aucun intermédiaire. Mais oui, les ESN sont toujours présentes, c'est juste que une ESN en 2024/2025, ce n'est pas une ESN en 2010. Une ESN de 2024 le niveau est proche du pitoyable, en 2010 le niveau était redoutable. Ce qui a changé entre temps, c'est l'appât du gain et le fait de payer les développeurs 3 à 4 fois moins qu'avant dans ces boites et donc attirer majoritairement les profils juniors / non haut diplômés, qui composent au moins 80% de ces boites, toutes ESN confondues, alors oui, il y en a qui sont bon dans les ESN, et encore heureux mais non, ce n'est plus la majorité depuis belle lurette.

Sur le sujet des armées, je suis moi-même un ancien militaire, des freelances j'en ai vu passer, même dans une arme d'action comme la mienne. Et ces freelances là-encore n'étaient pas par des intermédiairse et je dirais même, surtout pas. Pour des raisons de sécurité. Généralement d'ailleurs, c'était les armées elles-mêmes qui allaient démarcher ces freelances et même parfois via des méthodes qui moi me paraissent surprenante, telle que LinkedIn... (parfois en mandatant un externe, fois via un service interne) Moyennant accréditation du candidat étant admissible, puis admise une fois accréditation passée si le candidat acceptais la mission.

Par contre oui, pour des choses bien moins sensible, les ESN sont toujours entrain de bosser pour les armées et je ne pense pas que ça changera. Exemple la réalisation des logiciels du Felin et j'en passe.

Et sinon ... j'ai bien vérifié auprès d'un avocat, un freelance n'est pas un sous-traitant. Il ne faut pas confondre un freelance qui bosse en sous-traitance, avec le freelance lui, AKA le développeur indépendant, qui lui n'est pas par essence un sous-traitant. Moi mon donneur d'ordre par exemple, mon client final, et bien... aucun contrat de sous-traitance. Le dernier en date une grosse boite pour réaliser un audit de code. Même si ok ... je veux bien croire que la majorité des freelances bossent comme des salariés et donc font de la sous-traitance, donc c'est un autre sujet que "juridiquement parlant, un "freelance/indépendant/travailleur-à-façon et autre vacataire"' est un sous-traitant", parce que ça, c'est faux, le "donneur d'ordre", c'est tout aussi bien le client final sans sous-traitance.

Bonjour "Je suis un pseudo" (il va falloir que je m'habitue à vos changements 😀)

1/ Je rejoins le propos de notre Estimable et Estimé "VincentB_" : juridiquement parlant, un "freelance/indépendant/travailleur-à-façon et autre vacataire"' est un sous-traitant, vis-à-vis du donneur d'ordre.

Je vous cite :

"EDF, Engie, etc, sont des grands comptes et grandes entreprises, mais ne sous-traitent pas, ni pour réaliser leurs produits, ni pour demander une expertise comme les gens comme moi, qui viennent faire des audits de code, des audits de sécurités ect. Ils contactent en direct."

Pas tout-à-fait d'accord avec ce que vous dites : j'ai toute une malle de projets, de produits et d'expertises de "haut-vol" sous-traitées à des ESN (je ne donnerais pas de noms, ni de projets, car je respecte les NDAs et la déontologie).

2/ Ayant travaillé pendant un certain nombre d'années en interne chez "Electricité & Co/Cie", puis en prestations freelance, par la suite, vous seriez surpris du nombre de développeurs "Web" et "Logiciels" portés, soit par des ESN, soit par des cabinets de recrutements, soit par des "nourrissons de tous poils" et j'en passe et des meilleures, il y a aussi des ESN "Dev" qui ont "pignon sur rue" dans certains domaines et des freelances aussi.

Les bons de commandes, je les ai vu bien en clair et j'en vois toujours passer, et des sérieux.

(PS : j'ai "piloté" de nombreux développeurs , non EDF, spécialisés en logiciels embarqués pour des produits quasi conçu et développés à 99 % par les les externes, pendant très longtemps)..., il ne faut oublier que l'informatique est un outil pour eux et ne sont pas des éditeurs de logiciels.

3/ Dans le domaine industriel, EDF possède effectivement quelques équipes Dev internes, mais beaucoup ne le sont pas ... Je connais bon nombre d'ESN, des petites comme des grandes, qui sont présentes depuis des lustres, avec une "armée" de développeurs en tout genre, et je peux dire qu'il y en a des excellents, voire des très bons, qui frisent la "haute altitude" (ce n'est pas la majorité, mais lorsque vous avez un gus, en face de vous, capable de vous concevoir, développer et programmer un analyseur de spectre logiciel, "en se morfalant un kouign-amann pour 6, en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire", on change un peu de discours).

Oui, quand il ne peuvent pas faire autrement, ils passent par le "marché parallèle" (en direct, avec les freelances). Et pour respecter un certain nombre de règles et de processus, la tendance "Direct Free" est à la baisse et même si les "pointures" sont là pour les accompagner, ils doivent passer par un "chausseur" pour des questions notamment d'interchangeabilité juridique ...(si vous êtes aux "abonnés absents" et que vous avez une place importante dans la chaîne, le projet, lui, ne s'arrête pas et parfois, ça peut faire mal).

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée 15 décembre 2024 22:42

Angular, c'est fait pour faire du web, pas du logiciel. Peu importe le reste de la formulation.
Moi je parle pas du C# ou autres, comme je l'avais indiqué et indépendamment de la notion de back ou frontend. Node c'est du backend pour du web, angular, c'est du frontend pour du web par exemple..

.Net c'est un framework de couche, Angular, c'est un framework web.
.Net ne repose pas forcément sur C#, tu peux aussi faire du C++ en langage, ect.

Asp c'est un framework web qui repose sur le framework de couche .net et Angular c'est un framework en langage Typescript qui à la fin pond du JavaScript.

.Net ça fait du compilé et Angular ça fait de l'interprété. C'est bon, c'est plus clair comme ça ? Tu comprends pourquoi je dit que non Angular on fait pas du logiciel ? Angular n'est pas fait pour faire du client riche, pour des raisons liée à la différence profonde entre du logiciel et du web. Interprété vs compilé, besoin d'internet pour fonctionner vs pas besoin d'internet pour fonctionner, protocole, couche OSI différente, besoin en performance, ect.

Le cordialement était bien.
Je suis un pseudo

Bonjour,

Juste comme ça mais Angular et quelques autres cités, ne sont pas fait pour faire du logiciel, mais du web.

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Réponse postée 15 décembre 2024 19:38

Mon avis, c'est que les missions en France, c'est fini, à moins d'un miracle, d'une relance d'ici 6 mois où les USA, l'Asie et d'autres gros acteurs viendraient investir ici sur des idées de startups, plutôt qu'elles ne partent dans les pays cités, car les charges y sont en moyenne 6 à 8 fois moins importantes.

Donc, dans cette perspective, si tu veux être, et/ou rester freelance, pas d'autre choix que de t'acharner et d'imposer tes TJM. Si tu ne t'acharnes pas, tu ne trouveras rien, la bonne époque est terminée depuis l'arrivée du COVID, et si tu n'imposes pas ton TJM de 800 euros, tu vas tomber sur toutes les pires boîtes de France, je peux te le garantir, et à la fin, tu vas te retrouver avec un crédit sur le dos à cause de leur défaut de paiement. Sans parler des intermédiaires (portage, ...) ou intermédiaires d'intermédiaires (ESN) qui vont te conduire dans les mêmes situations.

C'est quand il y a du remous que l'on voit les vrais marins, ceux qui savent naviguer malgré les vagues. Ça ne dispense pas de retourner en CDI un certain temps, il ne faut pas être idiot, s'il n'y a rien ... il n'y a rien. Mais il faut dissocier le fait qu'il n'y ait rien et le fait que dans ces situations, comme toujours, il y a ceux qui savent profiter des gens dans le besoin et, généralement, pour ces gens-là, ça se finit très bien, mais rarement pour ceux qui se sont fait exploiter et donc, les autres.

Moi, je suis 50/50 pour la mi-2025 : il y a 50 % de chances qu'on ait des projets de dingue qui sortent en France car, en vérité, comparativement à tous les autres pays au monde, factuellement, on a tout ici pour avoir des idées de génie et les produire, mais 50 % que les trop mauvaises situations géopolitiques à répétition, qui n'ont pas été en faveur de la France entre une gestion de l'Europe à la limite (pour ne pas dire totalement) du délit et de la tentative de faire couler les pays européens, et les évènements hors Europe, qui ont été de nombreuses fois provoqués pour nous impacter jusque chez nous en France, il ne faut pas se leurrer, ça va être très dur.

Et en bons bureaucrates et en mauvais visionnaires qu'ils sont, l'ensemble de la classe politique, en responsabilité ou non, n'a de cesse de faire de mauvais choix en se disant qu'il faut rajouter des taxes aux taxes et déplacer les taxes d'un endroit à l'autre, ainsi que de faire des économies de bout de chandelle là ou elles ne doivent pas être faite (aides sociales, chômage, ...) à la place de faire ce que fait un Elon Musk et un Trump, quoi qu'on en dise : redonner du pouvoir d'achat par une dépense excessive sur un instant T, qui est un retour sur investissement sur un instant T', sur moins de 5 ans.

Pendant que Musk envoie 50 fusées par mois dans l'espace, l'Europe en envoie une par an. Et ces fusées dans l'espace ne sont pas là pour faire joli, c'est une prédominance à travers les satellites, les technologies développées, les retours d'expérience, etc., qui retombent directement dans les poches des Américains. Et pour financer ça, ça n'a pas été par l'augmentation des charges, mais, comme je l'indique, par une dépense excessive à un instant qui s'est transformée en retour sur investissement et là clé a été sur un instant court. Car même si SpaceX c'est une boite qui a 20 ans, tous les moins de 5 ans, les milliards investis reviennent sous d'autres formats dans les poches de l'Amérique.

Nous, nos retours sur investissement, ils sont où ? EDF, qui devait revenir à 42 euros le mégawattheure, est limite encore plus cher qu'avant. Nos parcs éoliens en mer, qui font limite joli, avec aucune stratégie d'amélioration continue, etc. En bref, aucune notion de compétitivité, que des mots pour le faire croire, aucun acte pour le démontrer. Que des projets sans réelles réflexions, études d’impacts, de retours sur investissement, ect, mais à la place, des trucs ou tu a l'équivalent du mec qui bouge dans tout les sens dans une équipe de déménageur pour faire croire qu'il bosse pendant que les autres portent les cartons.

Quand je vois qu'on me propose régulièrement des contrats de freelance en Suisse, en Angleterre, en Espagne, ... et d'autres zones euro, en TJM de départ à 800/900 euros avec hotels et avions payés, et qu'en France, pour les mêmes missions, on me propose 450/500 euros (avec hôtel et déplacement à ma charge ou impactés sur ma facture) avec un recul en plus sur le télétravail histoire de bien faire reculer l'économie, il va falloir qu'ils comprennent, ceux qui nous gouvernent, que les Français ne pourront plus continuer encore longtemps à être essorés. Et, qu'ils comprennent que la bonne stratégie à échelle Européenne, n'est pas de se dire, on va imposer aux pays de payer 450/500 euros comme ça les gens resterons en France au lieu de trouver des missions en Suisse mais justement d'imposer aux entreprises d'être compétitive en leur permettant d'un côté de pouvoir payer 800/900 euros avec une suppression d'un bon paquet de charges et de l'autre, avec le fait de pousser au derrière pour qu'ils soient contraint de respecter les engagement contrairement aux absurdités comme le crédit d'impôts.

La France a littéralement perdu sa capacité à vouloir être le pays numéro un du monde. Aujourd'hui, c'est une espèce d'hydre qui est là pour représenter une idéologie utopiste sur fond de fausse bienveillance, à vouloir accueillir tout et n'importe qui au détriment du bien de sa propre population et donc au détriment de vouloir être compétitive et protectrice. Les wokes sont dans une idéologie auto-destructrice sur fond de racisme anti-blancs généralisés qui est finalement l'extension de la pensée d'extrême gauche et s'oppose quasiment à l'équilibre avec l'idéologie d'extrême droite qui en est devenue à être moins extrême et plus juste que la gauche... Donc c'est polarisation sur polarisation, au lieu de juste équilibre... Et quand on est polarisé, pour le dire autrement, quand on est endoctriné, on ne prends pas les meilleures décisions, on prends ce que l'on croit être les meilleures décisions. Ceci, c'est ce qu'il se passe en Europe, mais aussi dans bien d'autres pays du monde qui sombrent aussi dans une polarisation qui ne s'exprime pas par des extrêmes telles que nous les concevons en occident.

Et quand je vois le cirque politique à l'Assemblée tous les jours où ceux qui sont ici par réelle conviction, et non pas pour servir des intérêts, souvent les leurs, se comptent sur les doigts d'une main, j'ai mal à ma France. Je ne sais pas à quel moment on a pu en arriver là.

Tout ça pour dire que tout ceci, ces enjeux géostratégiques, ces mauvaises gestions, ces tentatives qui étaient bonnes par le gouvernement mais sont bloquées par des gens qui ne pensent avant tout qu'à eux et leur petite carrière, etc., donnent aujourd'hui que dans 6 mois, on sera sur du 50/50, et qu'aujourd'hui, il n'y a pas d'autre réelle stratégie pour des contrats de freelance en France, selon moi, que d'imposer son tarif et ses conditions avant de se dire que c'est mieux que rien, car ce "c'est mieux que rien", c'est une dette qui va revenir salement dans la tronche du freelance le jour où elle va arriver s'il décide de la contracter.

Entre DeVillepin, qui se rêve en sauveur de la France pour le prochain quinquennat et construit son discours petit à petit autour de ça alors qu'il côtoie ceux qui ont activement participé à mettre la France dans cette situation sans aucun état d'âme par appât du gain, entre Mélenchon et sa clique qui rêvent d'un anarchisme total sous le couvert d'une autre République, entre Le Pen, qui se rêve première dame depuis tant d'années au point d'être prête à "tuer le père", et tous les autres. Aucun(e), et je dis bien aucun(e), de nos personnages politiques n'est en mesure de nous faire aller du bon côté du 50/50. Tous ces gens, franchement... devraient commencer à penser à une reconversion. S'ils ne le font pas pour eux, qu'ils le fassent pour les Français(e)s. Des gens qui jouent contre l'intérêt de la France et de ses citoyens, la France ne peut plus en assumer encore une goutte de leur incompétence dans le vase qu'ils remplissent chaque jour.

Mais ça ne veut pas dire qu'un miracle ne peut pas arriver et qu'il ne faut pas dissocier le monde politique du reste, car non, tout n'est pas politique. Comme je l'ai évoqué, un "Elon Musk" (je n'en fais pas l'apologie, je ne suis pas en accord avec beaucoup de choses dans ses idées, même si je rejoins la nécessité de la "conquête" [pas dans le sens colonisation mais dans le sens évolution] martienne au plus vite) peut sortir des bois, qui sait ? La France peut être sauvée par ses cerveaux, qui sait ?

D'où aussi mon 50/50, car je sais, pour avoir été dans pas mal de pays, que nous avons une chance extraordinaire en France : sa capacité à produire des cerveaux. Mais j'espère juste que ces cerveaux seront patriotes et qu'ils auront le luxe de pouvoir l'être, parce qu'entre un TJM de 450 et 800, il ne faut pas être bête, le patriotisme a des limites qui s'entendent et des conditions pour pouvoir le permettre.

Hello all,

Moi qui suit en train de me demander (non en fait j'ai acté que je voulais transité de salariat vers entrepreneur) tous les sujets ici ou tout le monde cherche.. me fait peur.

Depuis un an j'ai constaté que mon profil de recherche en tant que salarié passait de 30 solicitation mensuel pour des poste en CDI full remote à 80/90K .. un tous les trois mois ?

Me faudrait donc un équivalent TJM à 800... pas simple j'ai l'impression que je vais devoir tempo et rester CDI le temps de ... et detecter la fin de la crise

J'avais reconstaté cependant une amelioration depuis début décembre, mais de ce que vous dites ca ne se répercute pas encore en freelance

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Réponse postée 14 décembre 2024 14:02

Michel en direct du bénin nous proposes son meilleur plan du moment

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Réponse postée 13 décembre 2024 23:38

Vous marquez un point.

Vous remarquerez que l'un des fers de lance de ce nivellement par le bas, Chris Scholly (bien sûr il n'y a pas que lui, deux trois youtubeurs qui font actuellement sensations sont dans ma ligne de mire quand j'écris ceci), a été banni à vie avant hier de LinkedIn. La raison évoquée, étant justement celle-là, nivellement par le bas à répétition. Il a donc perdu sa seule source principale de cerveaux naïfs manipulable.

Il y a bien du grand n'importe quoi dans le monde du freelance, mais la réalité du marché reprends le dessus à un moment ou un autre et j'ai quand même une réponse, que j'ai déjà apporté à votre questionnement : "Comment voulez vous que les clients s'y retrouvent entre la vrai élite technique en freelance et les opportunistes"

Déjà si la personne se pointe avec un bac + 5, navré mais pour moi ça importe. Il faut l'obtenir son bac + 5, il faut les passer les soutenances et tous les exams toutes les deux semaines dans une école de devs et derrière rien que cette base de départ démontre un candidat quand même plus sérieux qu'un mec qui sort d'un bootcamp de 3 mois par MikyCodeur pour ne nommer personne...

Ensuite, si le mec viens avec 10 ans d'expérience, avec 6 ou 7 langages, frameworks, ... dans les pâtes, et déjà des missions sur le besoin, je pense qu'il faut à un moment donné se détendre et arrêter de faire perdre du temps à tous le monde.

En tout cas pour ma part, que ce soit pour un CDI ou un Freelance, dès qu'on commence à me sortir que je vais faire un test technique, si je le découvre sur le tas ou pas, je me m'embête plus, dans le premier cas, je joue l'incompétent total ou je joue la carte du "je dois raccrocher on m’appelle" et dans le second, je ne renvoi tout simplement jamais le test à faire.
Un entretien technique à la rigueur, oui. Ça permet de voir comment la boite travail, ça leur permet de voir ce que je sais, comment je raisonne, ect, mais devoir commencer à entrer dans du live coding, à rendre un devoir comme un enfant et j'en passe, il faut arrêter les âneries à un moment donné.

Bientôt 40 piges, 25 ans de devs dans les pates dont 20 à me repousser quasiment tous les jours pour maîtriser les patterns, les architectures, me surpasser intellectuellement en algo et j'en passe, ce n'est pas pour finir dans une boite qui vas me sous payer et ou, me traiter comme un junior dès le processus de recrutement. Le fait de ne pas faire l'effort côté recrutement / client final de se renseigner sur la personne, de voir ce qu'elle a déjà fait, ect, est autant une forme d'irrespect que de pointer les mains dans les poches et pour ma part si on ne me respecte pas, je ne respecte pas en retour. Donc si on me prends pour un gosse et qu'on commence à me demander de rendre un devoir ou coder en live pour montrer que je sais ce que j'ai déjà démontré de nombreuses fois, navré mais ils vont le faire avec quelqu'un d'autre et se coltiner un mythomane qui triche pour des tests à la place d'un vrai senior qui n'a pas le temps pour ce genre de choses.

Donc c'est aussi ça le risque des tests, il faut savoir jauger et ne pas être un idiot qui ne réfléchit pas au cas par cas ou laisser les processus de recrutement à des gens qui ne sont pas compétent pour évaluer un dev.

Pour finir, quand vous dites "Encore une fois, pour pouvoir jauger le niveau d'un expert technique, il faut être à minima un expert technique soi-même. Donc à moins que le client n'ait en interne des seniors pour faire passer les entretiens, ils n'ont aucun moyen pour qualifier le niveau des consultants ..." => c'est bien ça tout le truc. Comment voulez-vous connaître le niveau d'une personne si personne n'a la capacité à connaître son niveau ? Parce qu'il ne faut pas se leurrer, les tests techniques, ça se triche et c'est même souvent un sujet. Alors que la séniorité réelle ça ne se triche pas. La maîtrise avancée des patterns, des bonnes pratiques, des langages, ect, les tests techniques si nombreux soient-ils ne les démontreront pas. Ce qui le démontrera, ce sera un échange verbale entre senior.

Donc soit la boite assume en réalité ne pas rechercher un profil senior car elle n'en a pas les capacités et donc arrête de faire perdre du temps à tous le monde, soit, la boite l'assume et se débrouille pour trouver un vrai profil senior pour conduire un entretien technique et non pas un test technique. Je sais bien que ça fait prétentieux, mais ça ne l'est pas. C'est de l'aigri bienveillant qui n'accepte pas sous prétexte que les derniers de la classe ne suivent pas de devoir aller moins vite.

Droopyann   

Quand je dis que ça sent pas bon, je pense surtout à l'obligation de venir sur site un 26 décembre ...

J'imagine :

  • Soit un "manager" qui est à la ramasse et tellement débordé qu'il ne trouve que le 26/12 de dispo dans son agenda

  • Soit un "manager" qui veut tester la docilité de son futur sous fifre

  • Soit un commercial qui voudrait placer quelqu'un d'autre avant, et vous garde sous le coude pour appâter le client.

Il y'aura 4 personne ( 3 internes et un externe) dans l'entretien et moi, ça doit être une culture dans cette boite ( gestion de patrimoine)

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Réponse postée 13 décembre 2024 20:25

Oui c'est vrai vous avez raison.

Je me permets de rapidement dériver : je vous rejoint sur ce point... Sauf que je vais prendre mon cas personnel, je travail avec de grands comptes, je ne passe par aucun sous-traitants (que sont par exemple les ESN) et ceux qui réalisent les produits chez ces grands comptes, ne sont pas non plus sous-traités. Dans la majorité des cas, on viens me démarcher directement, souvent via LinkedIn. (enfin... plus ou moins, j'ai pris aucune mission cette année pour pouvoir m'auto former après le ras le bol d'avoir démarché et avoir été refusé systématiquement car ils demandaient de venir en présentiels et que je ne fais pas, de présentiel ! Nein !!!)

Je ne parle pas pour vous, mais il y a souvent un amalgame entre grand compte et grandes entreprises en général.

EDF, Engie, ect, sont des grands comptes et grandes entreprises, mais ne sous-traitent pas, ni pour réaliser leurs produits, ni pour demander une expertise comme les gens comme moi, qui viennent faire des audits de code, des audits de sécurités ect. Ils contactent en direct.

Rte, ne réalise pas entièrement ses produits (dans le monde du dev), cette boite sous-traite à des freelances en majorité et a quelques entités ponctuelles internes de salariés. (Avant Rte faisait réaliser ses produits par des ESN, mais ils ont arrêtés depuis le carnage que produisait une célèbre ESN quand elle livrait les produits). Bien qu'à Rte il y ait des data-scientists, quelques devs, ect, mais ils ne font pas comme EDF, réaliser l'ensemble des produits par des équipes rémunérés pour ça qui sont officiellement sur ces postes, parce que ce n'est pas son coeur de métier, ni vocation légale. Même ça se fait, comme je l'indique en interne. EDF c'est une autre histoire, EDF produit l'électricité, RTE la transporte. EDF a besoin d'équipes de devs en tant que salariés. L'une comme l'autre, ne passent pas par des ESN.

Enfin, les grands comptes, oui, il est vrai, en général passent par des ESN, mais les grands comptes ne sont pas comme je viens de l'indiquer forcément de grandes entreprises, la notion de grands comptes est liés à un CA, pas à une taille et la différence est bien que subtile, importante. Ce n'est pas parce qu'une boite est énorme et fait beaucoup de CA, qu'elle passe par une ESN, c'est souvent d'ailleurs l'inverse. Elle fait réaliser ses produits en interne ou, par des freelances.

Avant on retrouvait les ESN sur ce type de structures, plus tellement aujourd'hui, elles ont énormément mutées. On les retrouvent toujours historiquement pour réaliser certains produits dans le spatial, et autres qui va demander beaucoup de monde, c'est surtout ça, le coeur d'une ESN, la volumétrie. Mais les projets tendent à démontrer de plus en plus que rajouter du monde sur un projet de devs, ne le fait ni avancer plus vite, ni mieux. Ce qui fait avancer vite un bien un projet de devs, c'est des gens compétents et bien formés.

Un développeur senior vaut 10 développeurs juniors en termes de productivité et coûte la moitié de ces 10 développeurs et ça, ils commencent à le comprendre de plus en plus, dans le bon et le mauvais sens du terme.

Bonjour,

Si j'ai bien compris :

1 - J'ai un projet à réaliser

2 - Pour cela, j'ai besoin d'un expert technique

3 - Je publie mon idée de projet sur votre site (je lance l'appel d'offres en résumé pour trouver un expert). Bon, je n'en dis pas trop non plus sur mon projet, histoire de ne pas me faire piquer mon idée (et donc je laisse l'expert dans le flou)

4 - J'attends des propositions des experts techniques

Est-ce correct?

Si oui: comment une personne qui veut réaliser par exemple une application mobile ou un site web ( un individu lambda) peut avoir la moindre idée de ce que ça coûte ? Comment ce tarif est-il déterminé ? Comment l'expert peut fixer un prix alors qu'il ne connaît pas les détails techniques ?

Je ne comprends pas très bien ce point.

Exemple de la conciergerie :

"Un site sobre et clair, chic et épuré et simple d'utilisation" . Un peu juste comme informations pour déterminer le coût de la prestation, non?

Et effectivement, publier votre annonce sur Free-Work, ce n'est pas très fair play...

J'ai l'impression que les prestations ne seront pas tout à fait celles attendues par le client. En tout cas, si j'ai besoin de développer mon appli, je ne publierai pas la demande de la sorte, 9 chances sur 10 que je me fasse avoir.

Ce n'est que mon avis.

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Réponse postée 13 décembre 2024 19:56

Pour moi la plateforme devrait être transparente.

La personne indique son projet, le besoin de son projet, ect : exemple j'ai besoin d'une plateforme web qui retrace l'historique de mon activité d'historien. La plateforme indique que ça va demander de quoi stocker, de quoi faire un crud, ...
La personne indique si elle veut du mobile, du cross-plateforme et j'en passe et ça sort une estimation de la plateforme.

Qui sera bien plus réalise que ce qui est actuellement présent, ou les gens demandent 1000 euros pour développer une plateforme complète qui en demanderait au minimum 70 000 et ou, c'est aux gens de dire combien ça coûte de faire leur produit à travers un "j'ai ça de budget"... quelle blague ! Demain je vais aller dans un magasin Ferrari et je vais dire que je veux qu'ils m'en construisent une pour 100 balles.

Charge ensuite à la plateforme et aux gens d'indiquer si leurs compétences matchent avec le projet et charge à la plateforme de trouver un moyen d'assurer le bon paiement du prestataire. Sinon, ce n'est qu'une plateforme non pas de mise en relation, mais de mise en concurrence.

L'intérêt d'une plateforme doit être autant du côté du prestataire que du client final, elle ne doit pas être comme ici, uniquement du côté de la plateforme qui te fous les annonces à l'arrache et prends de la commission dès qu'un pigeon tombe dans le filet.

Par contre je vois pas du tout l'intérêt de parler d'ESN ici ... Les ESN ne servent à rien sur ce type de projets de clients finaux, à part au pire, vampiriser et rajouter un autre intermédiaire d'intermédiaire. Parce que si ce ne sont pas des clients finaux qui postent sur la plateforme mais à la fin des intermédiaires, ou, ceux qui répondent aux offres, ce sont des commerciaux d'ESN ou autre cabinets, alors encore plus une raison pour ne pas avoir d'intérêt d'une telle plateforme.

Là en l'état actuel des choses, cette plateforme est un clone de coder . org, c'est-à-dire un cancer qui plombe notre métier en tirant les prix vers le bas et en faisant croire aux gens que ça coûte mille balle de faire un truc qui en demande 70 000. La logique de coder . org, c'est la même logique que de faire croire que construire une voiture c'est facile : Bah oui, il suffit d'un peu de ferraille, d'électronique, un peu d’essence et d'huile de coude et Hop ! on a une voiture ...

Quoi ? Non ? Ben si, je suis sûr, surtout avec l'IA, je met chatGPT qui va me guider, pas besoin de passer par un pro. Au pire, je demanderais à un junior ou un mec du tiers monde et voilà, j'aurais ma ferrari dans 4 jours. Bon allez ... je vais faire mieux que ça, je vais demander à un concessionnaire, qui va demander lui même à un concessionnaire, de passer par un pro qui sera en réalité derrière un junior du tiers monde mais qui va me facturer le prix d'un pro alors que lui sera payé le prix d'un junior, quand moi j'aurais payé la facture et le jour J, il lui trouverons un truc à reprocher pour diviser ce qu'il lui doivent pas 2.

Vivement Ma Ferraro, mon clone de la Ferrari qui sera plus proche du cheval que de la voiture ...

PS : je viens de voir l'article https://www.missiontalent.fr/blog/article/les-avantages-de-travailler-avec-des-sous-traitants-freelances-agences
Ils y indiquent qu'un freelance est un sous-traitant ... Un Freelance n'est pas un sous-traitant !

ça commence très mal ... dès la proposition de la plateforme, son branding et ensuite son blog ...

Bonjour,

Si j'ai bien compris :

1 - J'ai un projet à réaliser

2 - Pour cela, j'ai besoin d'un expert technique

3 - Je publie mon idée de projet sur votre site (je lance l'appel d'offres en résumé pour trouver un expert). Bon, je n'en dis pas trop non plus sur mon projet, histoire de ne pas me faire piquer mon idée (et donc je laisse l'expert dans le flou)

4 - J'attends des propositions des experts techniques

Est-ce correct?

Si oui: comment une personne qui veut réaliser par exemple une application mobile ou un site web ( un individu lambda) peut avoir la moindre idée de ce que ça coûte ? Comment ce tarif est-il déterminé ? Comment l'expert peut fixer un prix alors qu'il ne connaît pas les détails techniques ?

Je ne comprends pas très bien ce point.

Exemple de la conciergerie :

"Un site sobre et clair, chic et épuré et simple d'utilisation" . Un peu juste comme informations pour déterminer le coût de la prestation, non?

Et effectivement, publier votre annonce sur Free-Work, ce n'est pas très fair play...

J'ai l'impression que les prestations ne seront pas tout à fait celles attendues par le client. En tout cas, si j'ai besoin de développer mon appli, je ne publierai pas la demande de la sorte, 9 chances sur 10 que je me fasse avoir.

Ce n'est que mon avis.

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Réponse postée 13 décembre 2024 17:39

Parce que FreelanceDream

Quand vous commencez à cumuler 10, 20, 30 missions sur la technologie pour laquelle le client a besoin de vous, à un moment donné il faut arrêter ce mauvais sketch.

Quand on est freelance on ne fait pas des tests techniques, ont fait des entretiens dans le sens premier d'un entretien. Les entretiens ce sont des discussions de l'ordre de 30 minutes qui servent à démontrer si la personne connaît réellement son sujet, généralement, celui/celle en charge de ça, prends un des projets de la boite et demande d'expliquer ce que le projet fait, demande de parler des bonnes pratiques, soulever ce que la boite fait mal, ect. Et, à mesure ou la personne a des missions dans les pâtes, on ne lui fait pas passer d'entretien. Sinon à ce titre, allez faire passer un entretien à votre garagiste avant qu'il vous répare votre voiture.

Le freelance finalement ne fait pas l'affaire ? Pas de renouvellement le mois suivant et on en trouve un autre. Le salarié ne fait pas l'affaire ? s'il est en CDI, tant pis pour toi. S'il est en CDD, tu vas attendre la fin du CDD.

Dans tous les cas, le freelance ne se retrouve pas à devoir faire un test à rendre, du live coding ou ce genre de choses, en tant que freelance, sauf exception d'un free qui se lance.

Vous faites le comparatif par rapport à un salarié d'ESN ... comparatif pas tellement pertinent. On sais tous, freelance et salarié, que le niveau le plus médiocre se trouve chez les employés d'ESN. Parce que par exemple un développeur dans une ESN n'a pas le temps d'apprendre les bonnes pratiques, à réellement programmer, ect. Bref, à réellement être bon. Il est essoré et doit pondre du code. Sans parler que généralement le salarié d'une ESN est une personne sous diplômé ou sans diplôme, donc qui n'est pas forcément du genre à prendre au sérieux son métier.

Pas pour rien que le terme "pisseur" de code a été inventé pour désigner un salarié d'une ESN. Ce sont dans la très grande majorité des gens ultra spécialisé qui sont l'équivalent d'un employé d'une usine et dont le but chaque jour est de prendre un tiquet et de le réaliser. Ils ne font pas un travail de développeur, ils font avant tout un travail d'intégrateur. Evitez de demander à un développeur salarié d'ESN de prendre des initiatives, des responsabilités, d'être en lien directe avec le client à la place d'armées de gens qui ne servent à rien à coups de PO, PM, P[ce que vous voulez], de parler de réelle agilité, de parler de bonnes pratiques de développement et j'en passe. Ils vont être totalement à la ramasse et ce n'est pas leur faute, ils sont tout en bas de la pyramide, alors qu'un développeur est normalement tout en haut.

Avoir fait 15 ans dans une ESN, n'est un gage de rien et encore moins que rien puisque ça ne permet pas de démontrer que la personne soit douée, soit compétence ou soit passionnée. Avoir fait 15 ans en tant que freelance ou dans une agence web, est un gage de tout. Les agences web ne vivent pas tout comme les freelances, de fonds publics et de pistons, elles vivent du fait d'être réputées pour leur travail, tout comme les freelances.

Donc on ne peut pas mettre sur le même plan une personne qui sort d'une ESN dont la probabilité qu'il soit mauvais est de 9 chances sur 10 avec un freelance qui est quasiment obligé d'être bon et à la pointe s'il veut être employable, car lui son travail c'est de tirer vers le haut quand il intègre un projet. Ce n'est pas ce qui est demandé à un salarié dans une ESN, ce qui lui est demandé c'est que le projet marchouille le plus vite possible pour que la facture passe.

Soyons sérieux (je ne dit pas ça contre vous le soyons sérieux, je dit ça dans le sens, ce n'est juste pas comparable) et comme vous le dites, on attends d'un freelance un haut niveau technique, dont généralement aucun dans la boite est en capacité de mesurer l'étendu puisqu'ils n'ont pas son niveau.

Face à ça, deux solutions :
1 - on regarde les missions qu'à fait le freelance et c'est un go : ce qu'il se produit en général
2 - on laisse le soin à une personne qui n'a pas le niveau du freelance, d'évaluer son niveau. Un coup sur deux, celui qui évalue son niveau entre dans une guerre d'égo et n'accepte pas cette différence, ce qui conclu à ce que le freelance soit évincé, l'autre coup, la personne est juste totalement incapable de mesurer son niveau. Donc le point 2 reviens dans 90/95 des cas, à devoir aller sur le point 1.

Droopyann   

Quand je dis que ça sent pas bon, je pense surtout à l'obligation de venir sur site un 26 décembre ...

J'imagine :

  • Soit un "manager" qui est à la ramasse et tellement débordé qu'il ne trouve que le 26/12 de dispo dans son agenda

  • Soit un "manager" qui veut tester la docilité de son futur sous fifre

  • Soit un commercial qui voudrait placer quelqu'un d'autre avant, et vous garde sous le coude pour appâter le client.

Il y'aura 4 personne ( 3 internes et un externe) dans l'entretien et moi, ça doit être une culture dans cette boite ( gestion de patrimoine)

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Réponse postée 13 décembre 2024 17:26

Laurent, navré que cela vous vexe, je n'ai pas dit que votre plateforme valait 70k, relisez-bien, j'ai dit que la première offre que j'ai vu sur votre plateforme valait pour 70k et ils en demandaient 1k. En somme, vous êtes une sorte de coder . org, ce genre de plateforme qui tirent les prix vers le bas.

J'imagine que vous n'êtes pas du métier pour savoir réellement le coûts de ces choses. Je ne juge pas votre plateforme, je juge son contenu.
Je n'hésiterais pas une seule seconde à dénigrer les plateformes comme les vôtres qui nous tirent nous, les devs, vers le bas, ça, soyez-en assuré. Je serais toujours du côté de ceux qui font, pas de ceux qui exploitent.

A vous de me démontrer que j'ai tort et que vous ne tirez pas les prix vers le bas, contrairement à 100% des offres actuellement présente sur votre site et de repenser son branding pour ne pas avoir des sommes à la limite de la mauvaise blague de 1k pour une plateforme web entière à développer, même si je sais que trouver des clients finaux sérieux n'est pas une mince affaire. Ce que je vous souhaite.

Cdlt.

Bonjour,

Je n'ai pas compris le problème avec la plateforme. Une offre est déposée, répondent ceux qui le souhaite. Elle démarre seulement. Et se voudra à terme faite au service des freelance et agence.

J'imagine que vous avez fait mieux pour dénigrer notre travail comme cela. Pour info, la plateforme n'a pas coût 70000€ !! et met en relation des gens aussi. L'annonce en question a été fermé par nos soin, car le budget trop peu élevée.

J'imagine que vous n'êtes pas du métier pour passer 1 années à faire une plateforme. 😂

Cdlt,

Laurent.

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Réponse postée 13 décembre 2024 16:45

Bonjour,

Jamais entendu parlé de ce truc... Ca sent encore le nième CRM qui va duré 2 mois.

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Réponse postée 13 décembre 2024 16:42

D'accord avec 777, parce que ce type de client, ça se finit en facture payé des mois après ou non payée. Donc le risque d'avoir travaillé pour rien et en plus rater d'autres clients pour rien. L'expérience qui parle.

Droopyann   

Quand je dis que ça sent pas bon, je pense surtout à l'obligation de venir sur site un 26 décembre ...

J'imagine :

  • Soit un "manager" qui est à la ramasse et tellement débordé qu'il ne trouve que le 26/12 de dispo dans son agenda

  • Soit un "manager" qui veut tester la docilité de son futur sous fifre

  • Soit un commercial qui voudrait placer quelqu'un d'autre avant, et vous garde sous le coude pour appâter le client.

Il y'aura 4 personne ( 3 internes et un externe) dans l'entretien et moi, ça doit être une culture dans cette boite ( gestion de patrimoine)

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Réponse postée 13 décembre 2024 16:41

Bonjour,

Juste comme ça mais Angular et quelques autres cités, ne sont pas fait pour faire du logiciel, mais du web.

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Réponse postée 13 décembre 2024 13:39

Donc vous confondez votre expérience personnelle avec la réalité statistique et factuelle, puisque vous le corroborez par votre propre interprétation : "La logique voudrait que vous ayez raison, dans les faits je vois souvent le comportement contraire."

PS : dans mon cas votre réponse "J'espère que ces explications comblent le déficit de vos compréhensions." là encore n'a aucun sens, si ce n'est encore une fois appuyer vos déficits de compréhension sur fond d'égo ... N'hésitez pas à trouver une formulation plus judicieuse la prochaine fois.

PS2 : je ne vois aucun problème à ce qu'un CDI quitte un poste pour un meilleur poste. Bien sûr, le faire avec un minimum de tact, mais on sais tous qu'un salarié qui va annoncer vouloir quitter sa boite car une meilleure lui propose mieux, la boite qu'il va quitter ne vas pas hésiter à lui mettre des bâtons dans les roues, donc le mercenariat se justifie d'autant plus dans ce cas.

Mais je si décroche la mission aussi, je n'hésiterais pas à démissionner si je trouves mieux: à chacun ses intérêts

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Réponse postée 13 décembre 2024 13:21

Non plus j'ai jamais vu ça pour un contrat de Freelance.
Normalement un freelance ça ne passe pas des entretiens techniques ou ce genre de choses. C'est mis en relation avec le client final à qui il expose ses compétences et ensuite c'est un go / no go.

La boite que vous exposez semble un peu ... toxique.

Droopyann   

Quand je dis que ça sent pas bon, je pense surtout à l'obligation de venir sur site un 26 décembre ...

J'imagine :

  • Soit un "manager" qui est à la ramasse et tellement débordé qu'il ne trouve que le 26/12 de dispo dans son agenda

  • Soit un "manager" qui veut tester la docilité de son futur sous fifre

  • Soit un commercial qui voudrait placer quelqu'un d'autre avant, et vous garde sous le coude pour appâter le client.

Il y'aura 4 personne ( 3 internes et un externe) dans l'entretien et moi, ça doit être une culture dans cette boite ( gestion de patrimoine)

Réponse postée 12 décembre 2024 20:48

Il y a du vrai Yoshifree, mais on inverse souvent les rôles.
Les vrais mercenaires, ce sont ceux qui sont en salariat. Ils sont prêt à changer de boite sans aucun scrupule et quitter du jour au lendemain pour un meilleur salaire et de meilleures conditions. (ce qui se comprends)

Le Freelance lui quitte rarement sa mission, puisqu'il joue sa réputation et c'est sa réputation qui lui apporte des missions.

Mais je si décroche la mission aussi, je n'hésiterais pas à démissionner si je trouves mieux: à chacun ses intérêts

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Réponse postée 12 décembre 2024 20:27

Oups, suppression de mon message précédent. La poubelle à côté d'éditer c'est pas malin.

Je constate surtout que vous tenez à avoir raison alors qu'il suffit de vous relire pour voir vos contradictions, même si vous tentez de les défausser en éditant vos messages à tour de bras pour faire genre. Que vous souhaitiez absolument avoir raison pour tenter un exercice de style (ou parce que vous souffrez d'un problème psychologique qui fait que vous n'acceptez pas vos torts ?) ... bon, à la rigueur si ça vous divertis. Mais soyez au minimum logique dans vos contradictions, surtout quand dès votre 1e message vous dites "ne pose aucun problème." (heureusement ça aussi vous ne l'avez pas modifié entre temps)

Bref.

Hello, je ne pense pas que cela soit bloquant. Chez mon client actuel, il faut faire 2 jours sur site. Donc c'est à toi de t'organiser et habiter Nantes ou je suis ne pose aucun problème.

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Réponse postée 12 décembre 2024 19:41

Le principe d'un forum c'est de partager des avis. Si le miens ne vous plait pas, dommage pour vous.
Mais au vu de votre réponse, comme vous le dites, la mythomanie semble être le plus probable chez vous. Car je rappel mon précédent message qui ne faisait que dire que non, ce n'est pas simple de faire Nantes -> Paris; ça n'est pas vrai de dire que "ça ne pose aucun problème".

Hello, je ne pense pas que cela soit bloquant. Chez mon client actuel, il faut faire 2 jours sur site. Donc c'est à toi de t'organiser et habiter Nantes ou je suis ne pose aucun problème.

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Réponse postée 12 décembre 2024 19:19

Un peu surprenant votre message ...
2 jours sur site cela reviens à une fortune par mois en déplacement Nantes -> Paris.
Dans l'hypothèse ou vous le feriez matin et soir pour y aller et revenir, sans parler des retards des trains qui arrivent forcément et du fait qu'il y a environs 3 heures de trajet minimum en train l'allé, soit 6 heures par jour dans le train, ça vous couterais avec une réduction, dans les 400 euros par mois, juste pour le train donc largement plus en prenant en compte le bus et autre transport pour aller sur votre lieu de travail et facilement cette somme fois deux sans les réductions.
Dans l'hypothèse ou vous prendriez un hotel pour ces deux jours de travail, ça reviendrais a encore plus cher que l'hypothèse précédente.

Cumulé à ça les heures de sommeil en moins et tout le tracat, quand vous dites que ça ne pose aucun problème, permettez-moi d'émettre un gros doute. Etant moi même avant à Nantes, je suis très bien placé pour savoir l'enfer qu'est d'avoir une mission à Paris, Marseille, Rennes ou n'importe où à partir du moment il faut se déplacer.

Donc soit vous ne savez pas de quoi vous parlez ... soit ... vous n'êtes pas transparent.

Pour ma part désormais je n'accepte que des contrats à 100% en remote, sans aucune condition de négociation possible. Il m'arrive régulièrement le cas ou l'intermédiaire me dit que ce n'est pas possible et j'ai mes petites techniques pour quand même arriver à avoir un entretien avec le client final malgré l'intermédiaire bloquant. Environs 8 fois sur 10, le client final accepte que je sois en full remote, sans aucun jour de présence et avec mes conditions tarifaire.

Je sais user d'arguments imparable : pas de trajets à rembourser, d'hôtels, l'assurance d'une présence sans évènements imprévus à cause des bouchons, des trajets et autres qui arrivent forcément à cause d'un poste en présentiel et j'en passe.

Il y a en réalité largement plus de missions Freelance qu'avant et que ce qu'on en vois sur les divers articles, c'est juste que peu de personnes demandent explicitement "Je suis en télétravail et ça ne se négocie pas". Les gens au moindre petit coup de vents vont se cacher sous terre. Les gens dès que le client commence à vouloir imposer ses conditions baissent les yeux et font les béni-oui-oui. Donc forcément, ils se font manger tout cru, payer au rabais et le client profite, pendant que des gens comme moi bossent depuis des années comme ils l'entendent car ils savent s'imposer. Et ça, ça n'a rien à voir avec le fait d'être junior ou senior durant la négociation de son profil que l'on vends à un client.

En attendant, moi je ne perds pas 1000 euros par mois pour faire du présentiel en transport, je ne perds pas non plus 6 heures par jour, je ne pollue pas la planète, je n'encombre pas les rues, je ne met pas en danger les autres, je suis disponible réellement de 9h à 16h sur un rythme de 7h de travail et pleins d'autres choses qu'un présentiel ne pourra jamais égaler. Donc à la fin, je suis payé plus, j'ai une meilleure condition de vie, le projet avance plus vite et ça coute moins cher à l'employeur.

J'ai aussi vu depuis le début de l'année le cas d'intermédiaire qui avaient vu que j'avais réussi à négocier le full remote alors qu'ils faisaient les béni-oui-oui du client et allaient dans son sens quand il disait vouloir des jours de présentiels et sont revenus vers moi pour me demander comment j'ai fait. J'ai été plus malin qu'eux à leurs réponses, je leur ait dit que je n'allais pas explicitement leur montrer comment, mais que j'acceptais de faire un effort sur la commission si eux faisaient ce travail à ma place de négocier le full remote et d'y arriver.

Un seul depuis le début de l'année a réussi et je lui ait donné 50 euros par jour de mon TJM en échange pour le récompenser. Donc il était refais c'est plus que plusieurs contrats validés par semaine avec les autres, ce qui est normal, il a osé, il a gagné.

La leçon de tout ça c'est qu'un freelance qui n'impose pas ses conditions, est un freelance dont le salariat qui va pointer le bout de son nez sera une question de temps, souvent très court.

Donc pour répondre au sujet principal, ce n'est pas que c'est bloquant ou non d'être sur Paris, c'est qu'il va falloir apprendre que quand on est Freelance il faut savoir imposer ses conditions.

Hello, je ne pense pas que cela soit bloquant. Chez mon client actuel, il faut faire 2 jours sur site. Donc c'est à toi de t'organiser et habiter Nantes ou je suis ne pose aucun problème.

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Réponse postée 12 décembre 2024 13:33

Je fais régulièrement des contrats de développeur freelance en full remote avec l'Angleterre, la Suisse et la Belgique.

TJM moyen d'un développeur 5 ans d'expérience en Angleterre : 800 euros par jour vs 500 euros par jour en France
TJM moyen d'un développeur 5 ans d'expérience en Suisse : 1000 euros par jour vs 500 euros par jour en France
En espagne aussi ça a beaucoup augmenté ainsi qu'au portugal.

La France est l'un des pays de la zone Euro et de l'occident en général qui paie le plus mal les développeurs, qu'ils soient freelances ou salariés.
Je vois très rarement dans les missions en France des Freelances qui ne sont pas Français, même les espagnols refusent d'être payé un TJM d'un Français. Par contre, je vois très souvent des Français dans les missions des autres pays.

Les autres pays de la zone Euro augmentent les salaires et les TJM mais la France en contre partie trouve malin à la place d'augmenter les taxes ... N'importe quoi.

impossible de lutter contre le nearshore espagnol ou portugais

à paris impossible de s’aligner, le niveau de vie n’est pas le même, merci l’europe qui nivelle par le bas les salaires et tjm …

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Réponse postée 10 décembre 2024 13:25

J'ai eu le cas récemment d'une boite au luxembourg qui m'a contacté et m'a fait passé un test technique. Heureusement j'ai pris l'habitude pour les rares cas ou j'accepte de passer un test vu que je suis un profil senior, de lancer le projet à tester dans une VM et j'ai bien fait. C'était un faux test qui contenait un package qui avait pour but de récupérer des informations sensibles sur ma personne en scannant ma machine.

J'en ai informé les autorités et depuis je vois que l'annonce et la soi disant entreprise ont fermés leur compte. C'est toujours compliqué les contrats fait à l'étranger et toujours un risque.

Bonjour,

Je pense que vous prenez des risques pour rien. Je ne ferais pas.

Voici des exemples de sujet qui en parle :

Vous pouvez voir que ce n'est globalement pas conseillé.

Forum : Vos projets
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Réponse postée 10 décembre 2024 12:39

7% c'est énorme ...
Perso jamais je n'accepte une personne qui veut prendre autant.

Vous facturez 7% de quoi ? Du TJM sur la durée de la mission ? Et si elle est prolongée, vous continuez de facturer ?

Oui 7% de TJM du consultant sur toute la période travaillée

Si je lui trouve une mission ça réduit son temps d'intercontrat, de plus beaucoup de consultants ne savent pas prospecter et moi j'ai beaucoup d'opportunités entrante. Je fais signer un contrat d'apport d'affaires avant la mise en relation avec le cabinet

Forum : Votre activité
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Réponse postée 10 décembre 2024 12:38

Moi j'ai arrêté les cours dans les écoles. Déjà parce que j'étais constamment payés en retard et ensuite parce qu'en réalité ceux qui sont réellement intéressé ne sont pas la majorité d'une classe. J'ai aussi eu le coup d'une école qui savais qu'elle allait couler et a fait exprès de me payer en retard pour ... ne pas me payer tout court.

Mal payé et en plus perte de temps, il faut être sado. Dans mon réseau proche de freelance, soit environ 200 freelances, actuellement, les 2/3 sont sans missions depuis janvier. Donc un an complet sans mission. Certains ont retrouvés un CDI et cumule quelques petites missions les weekends en plus du CDI, mais tous les autres n'ont aucun contrat.

Dans mon réseau j'ai vu le cas de freelance accepter 300 euros de TJM contre habituellement 700 et de ce qu'ils m'en ont dit, ça a été les pires missions de leurs vies. Car ceux qui veulent payer le moins cher possible, dans 100% des cas, sont ceux qui vont faire une entourloupe à la fin pour tenter de ne pas payer.

Bonjour, je me pose la même question. Comme il me reste environ 4/5 ans avant la retraite, c'est plus facile d'envisager un CDI comme dernière mission, mais ça me fait quand même mal où je pense. Par contre, pour un CDI, l'âge est un gros problème.

J'envisage aussi les formations. Ca me déplairait pas de donner des formations ponctuelles en écoles d'ingénieur sur l'IAC, Terraform, AWS, Kubernetes, etc. Et il y a le côté transmission, l'expérience accumulée qui peut éventuellement aider les suivants, même si je ne me fais pas trop d'illusions là-dessus.

J'oubliais de préciser tant ça me semble évident que je n'envisage de CDI que chez un client final. A propos des CDI en ESN, je dis depuis longtemps que je suis trop jeune pour mourir :).

Personnellement, je ne me plains pas. J'en ai bien profité et je dis toujours : "j'ai choisi la vie sauvage, j'assume". Mais je pense souvent à ceux qui n'ont pas le matelas nécessaire pour absorber une période qui se prolonge et un futur pas folichon. Là, le passage en mode 'survie' est compliqué.

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Réponse postée 10 décembre 2024 12:32

Votre responsabilité est d'informer. La leur est de procéder à la mise en conformité. S'ils ne le font pas, c'est leurs problèmes.

Réponse postée 10 décembre 2024 12:29

Vous apprendrez que les refus, c'est le lot quotidien d'un développeur freelance. Même moi, avec un profil de développeur senior, reconnu modestement comme étant à la pointe dans la maîtrise des architectures, des bonnes pratiques et dans la connaissance avancée des langages que j'utilise, j'essuie des refus pour diverses raisons.

Souvent, parce que je suis trop cher, parce qu'il y a un écart trop important dans l'équipe qui se dit, à tort, que je vais être là pour les critiquer, ou bien encore, parce que, durant l'entretien, je tombe sur des gens qui n'acceptent pas de passer pour des incompétents auprès de leur hiérarchie, car il m'arrive régulièrement, durant les tests, de démontrer que ceux qui me les font passer s'y connaissent moins bien que moi.

Et en général, une guerre d'ego de leur côté s'engage. Dans ces conditions, je coupe la majeure partie du temps, cours à la discussion et je dis que je dois y aller, comprenez, j'ai autre chose à faire que d'intégrer une équipe toxique.

S'ajoute à cela aussi un fléau dans le monde du dev depuis des années : l'incompréhension totale du management pour le métier de développeur, qui met à la tête (chefferie de projet) des gens qui viennent leur donner des ordres. Ce qui est un non-sens, alors qu'un développeur est le sommet de la pyramide. C'est au développeur de dire au chef de projet ce dont il a besoin et les informations dont il a besoin. Ce n'est pas au chef de projet de dire au développeur quoi et comment le faire.

Et ça, beaucoup de boîtes n'admettent pas cette réalité, ce qui provoque des projets qui font échec sur échec et, à la fin, la simple personne qui postule pour un contrat dans ce type de boîte se retrouve, suite à des générations de mauvaises pratiques de ce genre, refusée pour un contrat.

Donc vous n'êtes pas un cas isolé, je connaît de nombreux freelances qui sont sans missions 6 mois voire parfois un an et je parle bien du monde du dev. Attention à ne pas confondre avec d'autres types de poste dans le monde de l'informatique. Dans le dev, les places sont chères et la rémunération très élevée, donc il y a eu un appel d'air depuis 2020 qui a bouché ce secteur.

Réponse postée 26 octobre 2024 14:18

Il me semble que vous ayez mal interprété ce que j'ai dit.

Quand moi je parle d'un jeune, je parle d'un jeune en terme d'expérience. Il n'y a pas beaucoup de vrais développeurs (c'est-à-dire supérieur à 5 ans d'XP), qui soient "jeunes". Et les "juniors" dans les boites de dev, sont loin d'être des profils de personnes qui ont 20/25 ans, détrompez-vous. Vous serez payé moins que les autres tant que vous aurez moins de 5 ans d'XP, sauf, si vous arrivez avec un bac + 5.

A propos du job alimentaire, alors ... je vous conseils de vous orienter vers l'une des écoles que je vous ai cité en fonction de ce que vous voudriez réellement faire en tant que dev et d'aller jusqu'au bac + 5. Il n'y a hélas pas 36 solutions.

Mais j'insiste, je parle de barrière à l'entrée : à la fin ce qui compte ce sont les compétences. Vous aurez beau avoir un joli bout de papier de polytechnique, si vous avez plus de 10 ans d'XP les boites s'en contre ficherons elles vont immédiatement regarder ce que vous avez dans le ventre et oui, votre diplôme fera une différence selon les situations, mais... pas tellement. Ca fait une différence en général pour vous, car avec un diplôme vous apprenez à réfléchir, à structurer votre pensée, à aller chercher les bonnes infos correctement, à avoir les bonnes relations (les gens: savoir distinguer les gens qui s'inventent une vie de dev et ceux qui ont une vie de dev), ect, ce qui vous vas vous éviter des pains dans la tronche d'erreurs qu'on met au moins 10 ans en général avant d'avoir si on ne fait pas un diplôme/rncp. C'est un raccourci de qualité et aussi une manière de rapidement voir ceux qui font les bon choix quand ils se reconvertissent, ou non.

Mais c'est un boulot pour tout les goûts sans jugement vous verrez, que vous soyez plus du genre à être seul dans votre coin en full remote, à être incapable de ne pas vivre sans les gens, ou autre, les gens s'en fichent ça reste globalement comme je l'ai dit, un boulot clairement au dessus des autres humainement parlant et intellectuellement et le fait que si vous voulez être bon pour être employable au-delà des ESN il va falloir que vous passiez vos soir et vos weekends à bosser dans votre coin.

Le plus dur et sans scrupule dans le boulot de dev, c'est la barrière des 5 ans, qui va vous mettre face à une réalité difficile à accepter, celle si vous êtes intellectuellement câblé pour ce job ou non et, si vous passez par une ESN, l'enfer potentiel de bosser dans ce type d'environnement.

Si vous n'êtes pas câblé pour ce n'est pas grave, l'intelligence humaine ne se résume pas à l'intelligence logique et c'est une erreur de penser que l'on est pas intelligent, si l'on a pas cette forme là d'intelligence.

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

Réponse postée 26 octobre 2024 13:49

Vous faites une erreur très fréquente concernant l'âge moyen des développeurs.

Moi j'ai fait des contrats de freelance chez Capgemini et CGI pour ne citer que ces ESN (à travers un intermédiaire, donc un intermédiaire d'intermédiaire ...), la moyenne d'âge n'est pas jeune, vous vous trompez là-dessus. Capgemini d'ailleurs la moyenne d'âge est plutôt aux alentours de 30/40 ans que 20/30 ans, donc vous êtes totalement dans les clous. Sopra effectivement est une ESN qui privilégie la "chair fraiche", la moyenne d'âge est entre 20 et 25 ans, mais c'est aussi parce que c'est l'une des ESN qui paie le moins et qui sais qu'elle va avoir un énorme turn-over.

Les ESN c'est là ou se retrouvent en majorité, les gens sans diplômes ou les gens qui se reconvertissent, donc c'est justement là ou il faut que vous postuliez au vu du parcours que vous exposez, mais c'est aussi là ou arriver à être bon développeur est le plus compliqué, car ça ne sera jamais l'objectif d'une ESN. Quand elle vous envoi en formation, c'est pour que vous soyez opérationnel sur les nouveaux besoins, par pour que vous soyez bon, ça ne lui apporte rien, à l'inverse d'une agence web par exemple ou elle a besoin que ses développeurs soient à la pointe.

Si vous aviez un RNCP niveau 7 (bac + 5) et plus de 10 ans d'expérience dans le dev, il aurait mieux valu postuler dans une agence web ou un éditeur de logiciels, comme vous dites. Déjà, parce que les salaires y sont 3 à 4 fois, littéralement, supérieurs aux ESN, parce que le niveau technique y est hautement au-dessus aussi et que vous travaillez sur les dernières technos, à l'inverse de ce que vous ferez dans une ESN (sauf des éditeurs de logiciels historiques dont ce n'est pas la vocation).

Et puis... comme RNCP et RNCP, il y a ESN et ESN, il y a des ESN ou vous bossez sur des trucs pour le CNES et des ESN ou vous faites des sites web... L'une n'est pas meilleure que l'autre pour ces raisons, mais vont avec les moyennes d'âges que je vous ai cité.
Mais globalement un truc sera toujours vrai dans une ESN, c'est le salaire et le niveau qui n'est pas là ou on va quand on veut avoir le meilleur salaire et le meilleur niveau. Mais si on fait l'impasse il y a des ESN qui sont importantes pour l'écosystème du métier de dev et se démènent pour organiser des events et pleins de trucs pour ceux qui aiment ça (bon c'est stratégique, c'est pour se faire connaitre et faire durer une image, bien sûr, mais il faut bien qu'il y ait un intérêt).

Vraiment, j'insiste, pour moi, votre problème est lié à votre manière de vous vendre, pas à votre employabilité. Perso, j'ai bientôt 40 ans et je fais des contrats de freelances chez des clients finaux, parfois (très rarement) chez des ESN, et sinon dans des agences web. Donc, l'âge dans le monde du dev, c'est une erreur de s'arrêter à ça, je le vois tous les jours.

D'autant plus que vous constaterez que si vous allez dans des conventions de dev, la moyenne d'âge est plutôt proche de la retraite que du berceau. C'est courant de voir des cheveux gris dans le monde du dev et moins courant de voir l'inverse et je dit ça de manière objective pour me balader souvent dans les salons et rencontrer pas mal de monde / boites à travers les missions.

Il faut se méfier d'un biais dans le monde du dev, qui est qu'il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus : beaucoup ne durent pas plus de 5 ans car ils se rendent compte qu'ils ne sont pas câblés pour ce métier, d'où l'impression erronée qu'il peut y avoir que c'est un métier de jeunes, mais en réalité, dans la grande moyenne des vrais devs, ça se situe aux alentours de 35/55 ans.

Allez au prochain DevFest par exemple et vous le verrez de vos propres yeux, les personnes de moins de 35/40 ans vous pourrez les compter sur les doigts d'une main alors que pourtant c'est blindé de monde. Après ... le monde du dev est un petit monde et en réalité, c'est aussi l'un des rares métiers ou il y a une très bonne ambiance et les gens s'apprécient réellement et ou le niveau est ultra élevé intellectuellement, c'est le côté positif qui va avec les nombreux "côtés" négatifs hardcore de ce job... Si vous passez la barrière des 5 ans (moins de 5 ans ou vous allez passer d'ESN en ESN avec des gens horrible et des manager les plus toxique qu'on puisse faire), la population et le boulot n'est plus du tout le même après.

Etre dev c'est un peu comme jouer à un jeu, plus vous montez en XP et plus ça vaut le coup, niveau salaire, qualité des gens que vous cotoyez et les missions que vous avez, ce qui n'est pas vrai en général dans les boulots ou, plus vous monter en XP et plus vous stagnez/pantouflez, sans parler des gens qui vous entoures qui sont de la même "qualité" (humainement et techniquement parlant) et le salaire qui grimpe à peine.

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

Réponse postée 26 octobre 2024 12:32

Pour moi, là, vous avez fait assez d'études, car si vous ne visez pas une spécialisation scientifique, vous perdez du temps. Que va vous apporter un diplôme d'ingénieur du CNAM si ce n'est pas pour continuer derrière sur un doctorat ? Rien. Car vous serez le cul entre deux chaises : d'un côté, les boîtes ne vont pas vouloir de vous, car vous n'êtes pas assez diplômé pour des postes purement scientifiques ; de l'autre, vous serez trop diplômé pour des postes d'intégrateur. Les seuls qui ne vont regarder ni l'un ni l'autre seront les ESN. Donc, se pose surtout là un choix de ce que vous voudriez faire en tant que dev. Si c'est pour être dev web, je réitère : vous avez fait assez d'études. Le bon choix pour continuer sur un bac +5 aurait été une école de développeur ; une école d'ingénieur ne vous mettra pas plus en avant qu'un bac +3 d'une école de dev. Un bac +5 d'une école de dev vous mettra plus en avant qu'un bac +5 d'une école d'ingénieur...

Un ingénieur passe un RNCP, souvent sur un double parcours diplôme/RNCP, mais dans les faits, bel et bien un RNCP, que vous soyez ingénieur diplômé de polytechnique, du CNAM, de l'école centrale, ou autres. C'est pour ça que je vous dit qu'il y a RNCP et RNCP. Les fac et les universités délivrent des diplômes par contre. Sur le doctorat, vous pouvez être doctorant via soit, un RNCP (niveau 8), soit un diplôme et, pour pouvoir faire un doctorat, il faut soit, un RNCP niveau 7, soit un diplôme bac + 5, la particularité d'un doctorat étant qu'il n'est pas obligé que votre diplôme suive exactement la fillière (exemple: vous pouvez avoir un RCNP niveau 7 chef de projet et continuer sur un Doctorat en intelligence artificielle).

Sur les niveaux :

  • RNCP niveau 5 : bac + 2 (ex. BTS, DUT)

  • RNCP niveau 6 : bac + 3 (ex. licence professionnelle)

  • RNCP niveau 7 : bac + 5 (ex. master, diplôme d'ingénieur)

  • RNCP niveau 8 : bac + 8 (ex. doctorat)

    RNCP qui ont du poids sur le marché en tant que dev :

  • Epita : RNCP + titre d'ingénieur logiciel CTI

  • Epitech : RNCP

  • IMIE : RNCP + titre de chef de projets niveau 7 (était le plus reconnu en CDP dans l'IT [il y a des CDP aussi hors de l'IT] mais il me semble qu'ils ne le font plus actuellement)

  • ENI : RNCP

  • Polytechnique : RNCP + titre d'ingénieur généraliste CTI

  • Ecole Centrale : RNCP + titre d'ingénieur généralisteCTI

  • Polytech : RNCP + titre d'ingénieur généraliste CTI

  • Ecole des mines : RNCP + titre d'ingénieur logiciel CTI

  • AFPA : RNCP

  • CNAM : RNCP + titre d'ingénieur généraliste CTI

    Sorti de ça, vous pouvez faire d'autres écoles que ce soit d'ingénieur ou dev... mais ça sera pour vous, pour apprendre des choses, pas pour vous vendre. Les entreprises vont regarder votre CV et poubelle. Si vous postulez chez Google, Microsoft, EDF ou autres grosses boites pour des postes de dev, à moins d'avoir un parcours ou vous avez roulé votre bosse avec 15 ans d'xp de dev, ça va être poubelle si vous ne passez pas par l'une des ces écoles. Il ne faut pas se leurrer. Et, celles qui vont quand même vous faire passer un entretien ça sera parce que votre profil les a intéressé, pas votre diplôme (la majorité des cas quand vous n'avez pas de diplôme ou un bac + 2 / 3)

    PS : seuls ceux étant titré CTI peuvent se qualifier légalement d'ingénieur, seuls ceux étant légalement Doctorant peuvent se qualifier de Docteur, seuls ceux étant légalement Titré Chef de projets peuvent se qualifier de chef de projets. Je sais que certains aiment dire "je suis ingénieur, je suis dev, je suis ce que tu veux" mais il y aussi des contraintes légales quand on parle d'un titre, d'un diplôme ou d'un doctorat. Ca n'empêche pas que certains font un travail d'ingénieur sans avoir le titre, font un travail de chef de projets sans avoir le titre, ect, bien sûr. Mais dans les faits le caractère légal associé fait que la boite prends un risque.

    Donc, sachez bien vendre votre diplôme de l'ENI ou AFPA je ne sais pas très bien du coup, et ça sera une très bonne chose par rapport aux autres. Il est temps de passer au concret et de faire du porte-à-porte pour trouver une boîte et d'aller dire coucou aux ESN, car elles vont s'arrêter à votre bac + 2 je peux vous le garantir, sauf si vous obtenez votre titre d'ingénieur ou que vous obtenez un RNCP niveau 6 ou 7, mais pas si vous n'avez pas obtenu. Ce que vous avez fait mais qui n'est pas terminer, elles vont juste s'en servir comme argument contre vous.

    Ca aurait été il y a 4 ou 5 ans, je vous aurait dit d'aller postuler dans une startup ou une agence web, mais depuis le sur-nombre d'après COVID désormais c'est mort, de chez mort, elles ne prennent que les bac + 5, si possible profil qui sont proche du senior, ou alors medior (donc > 10 ans et > 15 ans d'experience), notamment à cause des très mauvaises expériences à répétitions du niveau trop souvent médiocre de ceux qui sortent d'ESN, dans le monde du dev. Ce qui a aussi fait que désormais il a eu un boom des salaires dans les agences web et startup, un dev senior ça ne vaut pas moins de 70k par an sur le marché.

    PS 2 : attention aux arnaques quand on est junior, certaines ESN (il y a des ESN qui sont très bien je le répète) vous font croire qu'un développeur ça peut être payé 25/30k par an. Ne tombez pas dans le panneau, elles profitent de la crédulité d'une personne qui démarre et ne sais pas ce qu'elle vaut sur le marché de l'emploi en terme salarial, à coups de "oui mais vous n'avez pas de diplôme, oui mais vous n'avez qu'un bac + 2, oui mais vous n'avez aucune expérience". Je rappel la fourchette d'un développeur : junior (moins de 3 ans d'xp) c'est entre 40 et 45k dans une petite ville, senior (plus de 10 ans d'xp) c'est entre 70 et 75k dans une petite ville (donc les salaires sont au-dessus dans une grand ville). Et ça, ça n'a aucun rapport avec autre chose que ce que vaut un développeur sur le marché.

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

Réponse postée 26 octobre 2024 12:18

Vous ne pouvez pas avoir passé un RNCP AFPA à l'ENI dans le sens où votre parcours s'est forcément fait soit dans un centre AFPA, soit dans une école de l'ENI. À la rigueur, vous auriez hypothétiquement pu faire un diplôme de l'AFPA et passer votre soutenance dans un centre de l'ENI pour des raisons de problèmes de structures lors du passage de votre soutenance ou inversement. Si vous avez un RNCP de l'ENI, l'ENI fait partie des écoles qui sont réputées de mémoire. Donc c'est une bonne chose, tout comme un RNCP de l'AFPA.

Donc vous avez un RNCP solide, mais peut-être pas assez élevé par contre, car il y a un gap important entre un bac +3 et +5 en termes d'architecture, bonnes pratiques et autres, car je le répète, une boîte, à comparaison entre un bac +3 et +5, va choisir un +5.

Pour les projets perso que vous exposez, c'est très bien, il faut absolument les mettre sur votre CV avec le lien où on peut les consulter et les décrire. Le choix du CNAM pour un parcours de développeur a du sens, mais uniquement si vous partez sur un doctorat : docteur en intelligence artificielle, en réalité virtuelle, etc.

Et sur ce que vous dites pour la réorientation, effectivement, ce n'est pas une reconversion.

Là, si vous postulez dans une ESN et que, malgré votre bac +2 ou +3 de l'ENI (que vous avez obtenu), vous n'avez pas de poste, alors il y a un souci qui doit être plus profond. Les soucis de communication, ça, ce n'est pas le problème, les devs n'ont jamais été de bons communicants. Pour moi, je réitère, faites du porte-à-porte auprès d'ESN, évitez les mails ou les appels téléphoniques.

Par contre, un conseil, si vous avez "raté" les exams et les entrées des structures que vous exposez, je pense qu'il faut éviter de le dire (sauf si la question arrive), car, en général, un développeur qui rate des choses liées à la capacité de compréhension, ça ne passe pas du tout. Si ce sont des choses liées à la capacité de mémorisation, à la rigueur, ça se négocie.

Etes-vous sûr que le métier de développeur est réellement celui qui est fait pour vous ? Il n'y a pas de mal à cela, mais vous pouvez de nouveau vous réorienter vers les métiers du réseau et même si dev vous plait, de nos jours (devops, ect) ceux qui font du réseau font un peu de dev.

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

Réponse postée 26 octobre 2024 11:17

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

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