FreeWorker-777
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Réponse postée 4 mars 2025 08:51
Bonjour Yohann.H,
Discussion tout à fait intéressante...
Mon opinion sur les points que vous soulevez:
Le marché se base pas seulement sur la valeur d'une entreprise a l'instant T mais aussi de ses prévisions...
Cela est vrai pour les entreprises qui ne sont pas concernées par le point suivant (trading intra-day), je ne pense pas que Dassault ou Thalès entrent dans cette catégorie (Ils me font plus penser à Atos, même si vendre des armes aujourd'hui est bien tristement plus rentable que livrer des logiciels et des services informatiques).
Investir dans une petite société qui a besoin de 250 000 € afin de développer une application mobile considérée comme novatrice est une autre démarche qui elle va créer de la valeur, pas de la spéculation. Je préfère ce genre d'investissement à moyen et long terme (sur ce point nous sommes en phase je pense). Cest le but de la capitalisation: donner les moyens à une entreprise de développer son activité.
Pour ce qui est du trading intra-day...
Il serait intéressant de connaître le pourcentage des transactions de ce type dans une journée "classique" (le genre de journée où les politiques ne font pas de déclarations fracassantes par exemple). Je ne possède aucun chiffre sur le sujet (je n'ai pas creusé), je pense néanmoins et au "pifomètre" que cela concerne la grande majorité en nombre et en volume et sur toutes les places boursières. Je vais essayer de trouver quelques informations sur ce point pour confirmer ou infirmer.
(Cela peut nous ramener au point précédent)
Et enfin, une action est un titre de propriété. Vous possédez 0.00000000001% d'une société...
Tout à fait d'accord. C'est un titre de propriété... mais côtée sur une place déterminée, dans une devise déterminée, à un instant "T".
Exemple:
Vous possédez 10% de titres Total. L'action tombe à 0,00000000001 €.
J'ai posé cette question à Charles Gave (via son site IDL, la réponse a été apportée lors d'une émission "Questions / Réponses" sur YouTube) -> Selon lui, cela ne change rien, vous restez propriétaire de 10 % de la compagnie (car il part du principe que l’action ne peut pas valoir 0 €, et que tant que vous ne vendez pas, vous n’avez rien perdu).
J'ai posé la même question à son collègue “éconoclaste” Olivier Delamarche (dans un live avec Sylvain Tiger): Selon lui, vous êtes ruiné !!!
Qui a raison ? Je suis plus convaincu par la réponse d’Olivier Delamarche, en tout cas celle de Charles Gave (sur ce sujet) me semble légère.
Remarque : le même raisonnement peut s’appliquer sur une obligation d'état (nous parlons également de titre de propriété).
2 questions sous-jacentes (et qui vont dans le sens de la réponse d'Olivier Delamarche):
Pourquoi en 1929 les banquiers de New York se sont soudainement jetés du 18ème étage du jour au lendemain?
Quid des remprunts russes?
La situation aujourd’hui me paraît assez comparable sur certains points (je dis bien “sur certains points”) sur la "bulle" spéculative et sur l'incapacité de l'état à honorer ses dettes.
Ce qui est fort dommage, c'est que l'éducation nationale ne nous donne pas envie de nous intéresser à l'économie (enfin, c'est mon opinion, l'économie est un sujet central et on la présente de manière barbante au lycée).
Nous ne serions certainement pas dans une situation aussi dramatique si la culture populaire économique existait dans notre pays.
PS : je m'intéresse beaucoup aussi à Tom Benoit qui vulgarise très bien la question de la dette.
Bonne journée.
Sans surprise, le discours de Trump a fait du bruit aux infos et une perspective de remilitarisation de l'Europe : Thales et DASSAUT AVIATION font du +17% actuellement (avec du +56% a la pré ouverture) . C'était prévisible ce week end
Réponse postée 3 mars 2025 09:38
Trump a l'air de bien s'amuser également avec le cours des cryptos...
Du grand n'importe quoi.
Sans surprise, le discours de Trump a fait du bruit aux infos et une perspective de remilitarisation de l'Europe : Thales et DASSAUT AVIATION font du +17% actuellement (avec du +56% a la pré ouverture) . C'était prévisible ce week end
Réponse postée 3 mars 2025 09:18
Bonjour,
Excellent exemple qui démontre bien la décorrélation (et surtout le mode opératoire, la communication par exemple) entre la cotation d'une entreprise et sa capacité à produire.
Les gros investisseurs sur le marché ne conservent en moyenne leurs actions que quelques secondes (de mémoire, c'est moins d'une seconde, Charles Gave avait donné le chiffre exact dans une de ses émissions, ça doit se retrouver facilement sur youtube).
Une action passe de main en main. Il n'y a aucune valeur ajoutée "concrète", juste de la spéculation. Le but d'acheter n'est pas de contribuer au développement d'un groupe,, mais simplement de réaliser une plus-value en 3 minutes.
Que valent par exemple réellement Dassault ou Thalès (par rapport à leur production industrielle et / ou leurs services) ? La moitié ? Le tiers ?
Sans surprise, le discours de Trump a fait du bruit aux infos et une perspective de remilitarisation de l'Europe : Thales et DASSAUT AVIATION font du +17% actuellement (avec du +56% a la pré ouverture) . C'était prévisible ce week end
Réponse postée 3 mars 2025 08:50
Bonjour MeRevoilà,
Après avoir lu les commentaires, il n'y a pas de doutes, nous sommes bien en France.
"Nul n'est censé ignorer la loi"... comme celle-ci est de plus en plus composée de zones grises, nous voilà bien avançés, ça en devient risible (enfin pour ceux qui regardent le sujet de loin, beaucoup moins marrant quand on est directement concerné). Et c'est vrai dans à peu près tous les domaines.
Je veux bien que le contexte entre en ligne de compte, mais quand vous vous retrouvez sur le banc des accusés au tribunal pour avoir cassé le nez d'un inconnu qui était entré chez vous en pleine nuit avec des intentions peu louables, ça en dit long sur le droit et surtout sur son interprétation.
J'ai appelé il y a peu de temps 3 centres des impôts dans mon département pour une question d'ordre fiscale (afin d'être certain de prendre la bonne décision). Résultat: j'ai obtenu 2 réponses opposées + 1 vote blanc (un administratif dans toute sa spendeur que j'ai probablement dérangé pendant sa sieste, vers 15h30 du matin et qui n'a pas pris la peine d'essayer de comprendre ma problématique).
Passer par un expert, comme vous indiquez dans votre message, est une sage décision. Il est toutefois vraiment pathétique d'être dirigé par des clowns qui nous pondent des milliers de page de code (travail / pénal / etc...) qui se contredisent les unes avec les autres.
Mon commentaire ne fera certainement pas pencher votre décision d'un côté ou d'un autre, c'est simplement pour vous rappeler que de toute façon vous jouez constamment à pile ou face avec la justice dans ce pays, selon ce que vos interlocuteurs (ou vos persécuteurs, au choix) auront mangé à midi...
Comme disait Coluche: "En France, il y a l'avocat qui connait bien la loi, et il y a l'avocat qui connait bien le juge".
Bonne journée.
Réponse postée 28 février 2025 14:22
Décorrélation totale entre la valeur boursière des grands groupes et leur réelle activité économique.
Les banques ne sont pas épargnées.
Bah, avec l'IA, dans 2 ans, ils pourront dégager 50% au moins de leurs prestataires en IT... et dans d'autres secteurs : avocats, conseillers juridiques, etc...). Et ils pourront ainsi optimiser leurs profits.
En ce début 2025, les cours boursiers des Banques françaises ont bien monté. Alors que dans l'ensemble, ces banques réduisent leurs coûts en IT avec des coupes budgétaires drastiques !
Réponse postée 28 février 2025 14:19
J'ai envie de dire que les allemands savent gérer un gouvernement de compromis c'est leur mode de fonctionnement
Cela était vrai quand leur économie tournait à fond.
Aujourd'hui, les grands groupes industriels tirent la langue (même si l'Allemagne va mieux que la France, ce qui n'est pas un exploit en soi, vu qu'il n'y a plus d'industrie en France).
Des grands industriels allemands commençent à se barrer aux USA (primes diverses offertes par l'oncle Sam aux entreprises qui viendront s'installer chez eux, pas de taxes à l'import, coût de l'énergie 3 à 4 fois moins cher,...).
Politiquement, les divergences entre les 3 gros blocs sont profondes. Les allemands sont dotés d'un pragmatisme certain. On va voir si ce pragmatisme peut absorber les difficultés à venir.
J'apporte un complément suite aux élections en Allemagne.
Pas de remarques d'ordre politique.
Simplement le constat que nos amis germaniques vont se retrouver, au vu de la situation de leur assemblée, dans le même foutoir que la France: difficilement gouvernable. Regardez la répartition des blocs politiques, on se croirait chez nous lol.
Gros avantage de l'Allemagne : elle a un taux d'endettement d'environ 60%, contre 115% en France (par rapport au PIB).
Second avantage: si la guerre prend fin en Ukraine, et que les allemands ne sont pas trop c0ns, ils peuvent relancer leur économie via Nord Stream (un des 4 tuyaux est encore opérationnel, le pragmatisme des russes et des allemands peut accélérer la réparation des 3 autres pipes).
Allez, un pronostic : Explosion de la zone Euro en 2025 ou 2026 ? Je ne serais pas étonné.
Combien de temps les allemands vont accepter de payer pour la France ?
Réponse postée 28 février 2025 09:00
Bonjour Yohann,
Je me permets quelques remarques :
certaines entreprises se portent très très bien : dans le luxe (quoi qu'on en dise), Total, Air liquide, VInci etc
Oui, ces entreprises comme Air Liquide, LVMH ou encore Total se portent effectivement très bien. Mais quel est le pourcentage de leur production réalisé en France? Il est proche de 0 !!!! Il ne reste que le siège social et quelques bureaux en France. On peut même envisager qu'elles aillent se faire côter à New York, l'idée fait son chemin chez Total par exemple.
Et comme ces entreprises sont diversifiées
Exact, elles se sont structurées de manière à ce qu'elles soient anti-fragiles. Mais leur anti-fragilité n'a aucun lien avec la France, c'est leur système de production et de distribution qui est très bien pensé.
Pour le monde IT, ceci ne regarde que moi mais il y a une bulle énorme.
100% d'accord avec vous.
Vous avez 1 000 fois raisons de citer Charles Gave, vous pourriez ajouter Marc Touati, Olivier Delamarche, Tom Benoit et d'autres encore. Des gens qui nous éclairent sur notre situation actuelle, sans filtres. La réalité n'est pas toujours agréable à entendre, mais je la préfèrerai toujours au metaverse. Quand je pense à notre ex-ministre de l'économie qui nous disait il y a encore quelques mois que les trente glorieuses étaient de retour... je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer.
Et concernant la dette, il y a de quoi effectivement enrager...
Dernière remarque: La faiblesse de la culture économique des français fait également peur (c'est peut-être d'ailleurs le point le plus inquiétant).
Bonne journée.
Bonjour,
Pour moi tout le CAC n'est pas a mettre à la poubelle, certaines entreprises se portent très très bien : dans le luxe (quoi qu'on en dise), Total, Air liquide, VInci etc. Et comme ces entreprises sont diversifiées, un impact en France ne signerait pas du tout leur arrêt de mort.
Ca fait un moment que je rage dans mon coin en voyant le problème de la dette qui ne fait qu'augmenter. On emprunte a nouveau des obligations pour rembourser les intérets de la dette précédente, mais jamais le capital. C'est du n'importe quoi ! Charles Gave disait dans un interview récemment que la grosse crise de 29 venait des crédits et des actions, et que la prochaine, comme on apprend de nos erreurs en sécurisant les anciennes failles, que la prochaine crise viendra des états et des obligations. Donc des obligations d'état (OAT). Je partage bien son avis, un jour il faudra bien payer car les créanciers n'accepteront pas un bankroot facilement.
Pour le monde IT, ceci ne regarde que moi mais il y a une bulle énorme. Acheter du Nvidia avec un PER de 100 c'est totalement déconnant, identique à la bulle IT des années 2000. C'est pour cette raison que j'ai vendu, à tort, fin 2023 en pensant mettre une épuisette. Force est de constater que le marché a toujours raison et que je n'aurais pas du vendre Amazon, Microsoft, et d'autres moins connus qui ont fait un +100%. Peut etre que la bulle éclatera en 2025 mais pas sur, Nvidia vient de publier des résultats encore bons...
Réponse postée 27 février 2025 16:50
très en vogue, l'usurpation d'identité.
et avec l'IA, cela ne va pas aller en s'arrangeant.
Salut Eric ,
J'ai vu ton site : ils affichent des gros TJM allant jusqu'à 940 euros par jours pour un IT Project manager .
C'est un premier indice qui te permet de croire qu'en réalité il n ' y a pas de mission derrière .
Deuxième indice : Donneurs d’ordres 110 ; Clients finaux, DSI, Chefs de service.. Consultants ; Experts IT, Chefs de projet ...1674
Troisième indice : Sur leurs site Web , il ne présent pas la société parce qu'il n' y a rien à présenter , il n' y a que la possibilité de s'inscrire et de se connecter .
https://root.rmenu.fr/home au menu ce soir il y a arnaque !!!!!!!😀😀
Réponse postée 27 février 2025 16:44
j'imagine avoir un CDI une fois sur place
Je ne connais pas votre destination en Asie, mais pour trouver du boulot là-bas (à un salaire décent), c'est funky (je parle en connaissance de cause, je connais assez bien plusieurs pays dans lesquels j'aurais souhaité m'installer. On m'a proposé par exemple il y a quelques années un poste d'ingénieur de production à HCM Ville au Vietnam payé 800 USD / mois, le salaire local... il est compliqué de partir en Asie en conservant son salaire français, à moins de s'expatrier avec une boîte internationale, mais ça c'est un autre sujet)
Vous avez le temps de réfléchir sur ce point, pensez-y tout de même.. Concentrez-vous pour le moment sur votre structure et la manière d'optimiser vos gains avant de partir.
Bonjour,
Je ne suis pas spécialiste des structures juridiques, mais compte-tenu de la facilité avec laquelle on ouvre et on ferme une EI, et vu votre projet à court terme, cela me paraît intéressant de partir sur une EI au régime Micro.
Si vous bénéficiez de l'ARCE et de l'ACRE, ce sera encore mieux.
SInon vous pensez conserver votre EI quand vous serez en Asie (en travaillant via un visa Digital Nomad par exemple) ? Ou est-ce que vous fermez votre EI quand vous quittez la France ? Attention au nombre de jours que vous passerez dans chaque pays, vous pouvez vous retrouver avec de mauvaises surprises fiscales.
Je peux me tromper, vous verrez ce que vous dirons les autres intervenants.
Réponse postée 27 février 2025 16:19
Bonjour,
Je ne suis pas spécialiste des structures juridiques, mais compte-tenu de la facilité avec laquelle on ouvre et on ferme une EI, et vu votre projet à court terme, cela me paraît intéressant de partir sur une EI au régime Micro.
Si vous bénéficiez de l'ARCE et de l'ACRE, ce sera encore mieux.
SInon vous pensez conserver votre EI quand vous serez en Asie (en travaillant via un visa Digital Nomad par exemple) ? Ou est-ce que vous fermez votre EI quand vous quittez la France ? Attention au nombre de jours que vous passerez dans chaque pays, vous pouvez vous retrouver avec de mauvaises surprises fiscales.
Je peux me tromper, vous verrez ce que vous dirons les autres intervenants.
Réponse postée 27 février 2025 16:04
Bonjour,
J'imagine que le client peut refuser les 2 candidatures à cause de ce doublon ?
Oui, le client peut très mal prendre le fait que votre CV soit arrivé 2 fois sur son bureau via 2 ESN différentes.
Si vous avez l'occasion de vous en expliquer avec lui, ce serait l'idéal. Vous n'êtes pas fautif.
Si l’ESN A ne parvient pas à me placer chez un client, j'imagine qu'elle peut annuler mon embauche pendant ma période d'essai?
Ben oui.... C'est un peu le principe de la période d'essai 🙂, l'ESN peut mettre un terme au contrat durant les 3 ou 4 premiers mois. Ceci est valable pour vous également, vous pouvez partir facilement pendant cette période (en règle générale, votre préavis est de 48 heures, à vérifier sur votre contrat de travail).
Pour revenir au sujet du CV envoyé 2 fois par 2 ESN différentes :
Pour éviter ces envois de CV en doublons, je demande systématiquement et par écrit aux ESN de n'envoyer mon CV qu'après un accord écrit de ma part). Cela m'évite des situations comme celle à laquelle vous êtes actuellement confronté.
Dans votre cas, c'est plus compliqué car vous ne pouviez pas savoir que l'ESN A avait également une éventuelle mission à pourvoir chez le client C.
Réponse postée 27 février 2025 15:34
J'apporte un complément suite aux élections en Allemagne.
Pas de remarques d'ordre politique.
Simplement le constat que nos amis germaniques vont se retrouver, au vu de la situation de leur assemblée, dans le même foutoir que la France: difficilement gouvernable. Regardez la répartition des blocs politiques, on se croirait chez nous lol.
Gros avantage de l'Allemagne : elle a un taux d'endettement d'environ 60%, contre 115% en France (par rapport au PIB).
Second avantage: si la guerre prend fin en Ukraine, et que les allemands ne sont pas trop c0ns, ils peuvent relancer leur économie via Nord Stream (un des 4 tuyaux est encore opérationnel, le pragmatisme des russes et des allemands peut accélérer la réparation des 3 autres pipes).
Allez, un pronostic : Explosion de la zone Euro en 2025 ou 2026 ? Je ne serais pas étonné.
Combien de temps les allemands vont accepter de payer pour la France ?
Réponse postée 27 février 2025 15:21
"Dévoyer" = pervertir
On dirait la devise de l'URSSAF
Si.
Il suffit de voir l'évolution des contentieux et des pratiques sur 30 ans.
Désolé mais ça n'a pas grand chose à voir à mon avis.
"Dévoyer" = pervertir. Il y a donc une dimension de morale dans le terme....
Il n'y a rien d'immorale dans le fait qu'une SSII fasse appel à des indépendants.
Ce qui est discutable, c'est que bien souvent, ni les SSII, ni leurs clients finaux ne connaissent et/ou ne "respectent" le statut d'indépendant et ce que cela implique. Et c'est ce qui explique à mon sens les contentieux et les pratiques auxquels vous faites références.
Réponse postée 27 février 2025 15:18
On a l'impression qu'en France TOUT est fait pour tuer l'initiative.
Pas étonnant qu'il y ait autant d'entrepreneurs à jeter l'éponge...
Désolé mais le fait de faire une mission longue en régie, ce n'est pas du salariat déguisé en soit.
Il y a salariat déguisé (et donc possiblement un risque de requalification de contrat) si un lien de subordination entre le consultant et son client est établi. Si le client vous donne des ordres, ne vous laisse pas poser vos jours off à votre guise...etc...
Le seul fait d'être en régie en mission longue n'est pas du tout du salariat déguisé. Ca n'a donc rien d'un dévoiement de quoi que ce soit.
Réponse postée 27 février 2025 15:15
Bonjour Droopyann,
Si je suis bien votre raisonnement, il n'y a qu'une solution: interdire aux Freelances de travailler avec des intermédiaires pour des clients finaux, et les forcer à signer un CDI chez une ESN. Mais alors cette règle devra également être adoptée pour tous les métiers ! (ben oui, le salariat déguisé ne concerne pas que le secteur de la IT)
Excepté quelques indépendants qui ont un carnet d'adresses leur permettant de se mettre en relation directe avec le client final, il ne va pas rester grand monde sur ce forum...
Remarque : j'ai abordé plus haut dans cette discussion la question du référencement qui "bloque" les indépendants et qui les oblige à passer par une ESN (le serpent qui se mord la queue, on en revient au problème du départ, le salariat déguisé...).
Désolé mais le fait de faire une mission longue en régie, ce n'est pas du salariat déguisé en soit.
Il y a salariat déguisé (et donc possiblement un risque de requalification de contrat) si un lien de subordination entre le consultant et son client est établi. Si le client vous donne des ordres, ne vous laisse pas poser vos jours off à votre guise...etc...
Le seul fait d'être en régie en mission longue n'est pas du tout du salariat déguisé. Ca n'a donc rien d'un dévoiement de quoi que ce soit.
Réponse postée 27 février 2025 14:52
Bonjour,
Sujet particulièrement intéressant. Je ne suis pas économiste, je ne travaille pas sur les marchés financiers, j'essaie simplement de comprendre et de m'informer auprès de personnes qui vulgarisent très bien ces informations.
Alors, mon avis sur la question...
Beaucoup de pays connaissent aujourd'hui une situation où les marchés financiers / boursiers se portent très bien (et battent même des records) alors que leurs économies réelles sont à la ramasse. Bref, cela sent la "bulle" à des kilomètres.
La France fait partie de ces pays. Quand on jette un oeil sur le CAC 40, on a l'impression que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que l'économie est florissante. Bah, j'aurais tendance à penser le contraire.
Second problème: la monnaie. Nous sommes confrontés à un grave problème par rapport aux taux d'intérêts: quelque soit ce qui va se produire, les conséquences vont faire mal (notamment par rapport au dollar US):
Soit les taux augmentent: dans ce cas, on finit de flinguer ce qui reste de notre économie (c'est à dire pas grand chose), et la trappe à dettes de la France devient officiellement ingérable (elle l'est déjà quasiment aujourd'hui), les remboursements des emprunts seront alors le 1er poste de dépenses de la France d'ici quelques mois (entre 60 et 70 milliards / an, plus que les ministères de la Défense ou de l'Education Nationale)
Soit les taux baissent (hypothèse peu probable, notamment en prévision des annonces des agences de notation Moody's, Standard & Poors, etc...) et notre monnaie risque de s'effondrer. Et compte-tenu de notre balance commerciale (nous importons bien plus que nous exportons), ça ne me rends pas spécialement serein
Point qui nous concerne directement : Avez-vous vu les prévisions des directeurs d'achats pour le secteur des services en France pour 2025 (chiffres INSEE / EUROSTAT) ? Catastrophiques ! Depuis quelques années, c'est le secteur des services qui masquaient (plus ou moins) la récession en France. Alors si les services se vautrent, comme cela semble être le cas pour Sopra / Steria, que va t-il rester? Le tourisme et la gastronomie ?
En résumé:
Marchés boursiers en hausse alors que l'économie est au plus mal
Quid des taux d'intérêts qui vont probablement augmenter et précipiter la France vers la trappe à dettes
Secteur des services qui s'effondre
On parlera du record de faillites d'entrerpises en 2024 dans un autre post...
Conclusion : La France sera en 2025 dans une zone de fortes turbulences. Please fasten your belt...
Réponse postée 27 février 2025 09:45
Je complète mes propos (ou je les résume, à votre guise).
Un client a besoin d'une ressource (ponctuellement ou durablement).
3 solutions s'offrent à lui:
Soit il connaît la ressource (il a déjà travaillé avec elle, il en a été satisfait) et signe un contrat commercial avec cette entité (EI, SASU, etc...)
Soit il ne veut pas s'embêter avec la recherche et confie cette tâche à un cabinet de recrutement qui ne prendra sa commission qu'une seule fois
Soit il embauche un salarié (en le recherchant lui-même, ou par un cabinet de recrutement qui ne prendra sa commission qu'une seule fois)
Finalement, la solution est simple, non ?
Bonjour,
C'est pourtant assez logique.
Le client final demande à l'ESN que cette dernière lui rende compte de l'activité de ses salariés. Sans doute de façon assez précise. C'est très possible puisque le lien de subordination entre les salariés et l'ESN permet à l'ESN d'assurer un contrôle étroite sur ses agents.
Si vous passez travailleur indépendant. l'ESN ne pourra légalement plus exercer un tel contrôle sur vous et le client ne pourra vous concernant plus bénéficier d'un rapport aussi précis sur votre travail. On comprend donc qu'elle refuse ce changement et elle en a évidemment le droit.
Si on maintient ce contrôle étroit alors que vous passez indé il y a alors risque de requalification en salariat non déclaré et il est évident que le client ne veut pas en entendre parler (et l'ESN sans doute non plus...).
NB : rappelons qu'être salarié de l'ESN c'est la situation normale et que la pratique des indés travaillant pour des ESN qui travaillent pour un client final est un dévoiement du système...
Réponse postée 27 février 2025 09:23
Bonjour,
NB : rappelons qu'être salarié de l'ESN c'est la situation normale et que la pratique des indés travaillant pour des ESN qui travaillent pour un client final est un dévoiement du système...
Dans le système actuel, voici un cas pratique et fréquent:
Question : Comment un indépendant peut-il travailler en direct avec un client final si sa structure n'apparaît pas dans la BDD du service Achats du même client final (en d'autres termes, s'il n'est pas référencé)?
Réponse: Il ne peut pas (sauf dans de très rares exceptions).
Allez expliquer à la BNP ou à la BPCE que le référencement est un "dévoiement" du système, ça devrait les faire marrer.
Vous pouvez espérer travailler en direct pour une PME, ou obtenir une mission via votre réseau (et encore, ce n'est même pas sûr, cela dépendra là encore du référencement côté Achats). Mais cela reste marginal.
Vous pouvez utiliser les mots que vous voulez (dévoiement du système, salariat déguisé, etc..), c'est du blabla. Un des véritables problèmes vient du fait qu'on empêche dans 90% des cas un indépendant d'être en relation directe avec un client final via ce p^$tain de référencement.
Je vous propose donc de supprimer purement et simplement le référencement. Et d'obliger toutes les sociétés soit à faire appel à des indépendants sans intermédiaires, soit via des cabinets de recrutements. Et vous n'avez alors plus besoin des ESN.
Problème résolu !
Si vous voyez une autre alternative, je suis preneur.
Bonjour,
C'est pourtant assez logique.
Le client final demande à l'ESN que cette dernière lui rende compte de l'activité de ses salariés. Sans doute de façon assez précise. C'est très possible puisque le lien de subordination entre les salariés et l'ESN permet à l'ESN d'assurer un contrôle étroite sur ses agents.
Si vous passez travailleur indépendant. l'ESN ne pourra légalement plus exercer un tel contrôle sur vous et le client ne pourra vous concernant plus bénéficier d'un rapport aussi précis sur votre travail. On comprend donc qu'elle refuse ce changement et elle en a évidemment le droit.
Si on maintient ce contrôle étroit alors que vous passez indé il y a alors risque de requalification en salariat non déclaré et il est évident que le client ne veut pas en entendre parler (et l'ESN sans doute non plus...).
NB : rappelons qu'être salarié de l'ESN c'est la situation normale et que la pratique des indés travaillant pour des ESN qui travaillent pour un client final est un dévoiement du système...
Réponse postée 2 février 2025 18:02
Bonjour,
Merci pour votre réponse.
J'ai eu la confirmation écrite de mon futur employeur (pour mon poste en CDI) que cette activité de développement en EI n'était pas concurrente et ne posait pas de problème donc.
Je vais pouvoir donc rajouter une seconde activité dans le Guichet Unique.
Bonjour,
Il est important de voir ce qui est écrit dans votre contrat CDI. Il peut y avoir des clauses sur les activités extérieures à l'entreprise.
Là où ça simplifie, c'est que vous n'êtes à priori pas sur le même domaine, donc pas de problèmes de concurrence vis-à-vis de votre employeur CDI.
Pour la micro, si votre nouvelle activité ne génère pas de revenu, pourquoi à ce stade faire des changements ?
Eventuellement, mettez le en activité secondaire, et si ça décolle, faite le changement.
Réponse postée 16 janvier 2025 10:54
Bonjour,
Plusieurs personnes hier vous ont apporté des éléments de réponse (transparence avec l'ESN et le client, argumentaires, etc...):
https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/besoin-de-conseils-pour-une-situation-delicate
Pourquoi créez vous une nouvelle discussion sachant, en plus, que votre entretien a lieu ce jour (puisqu'hier il avait lieu demain). N'est-ce pas un peu tard?
Je ne comprends pas votre démarche (ni sur le fond, ni sur la forme). SI vous n'arrivez pas à "trancher" à 2 heures de votre entretien, pour le coup ça va probablement mal se passer.
Bon courage quand même !
Réponse postée 16 janvier 2025 10:43
Oui, vous devez simplement ne pas oublier de provisionner une somme afin de régler les indemnités liées à la RC (dans le cas de figure où la période d'essai a pris fin), et ainsi il n'y aura aucun problème.
Pour la prochaine fois, je vous conseille de privilégier un contrat CDI avec une société de portage, accompagné d’une période d’essai. Cela offre une grande flexibilité, car la période d’essai peut être facilement rompu en cas de besoin et vous aurez les ARE, bien sûr selon votre situation.
Réponse postée 15 janvier 2025 12:51
Bonjour,
Depuis, l'EPS m'a proposé une rupture à l'amiable que j'ai refusé
Je vois 2 solutions:
Vous démissionnez
Vous acceptez la rupture conventionnelle (si l'EPS l'accepte, compte-tenu que vous avez déjà refusé cette option ET si vous avez provisionné de quoi payer les indemnités relatives à la RC)
Il y a peut être d'autres solutions, je ne les connais pas.
[ EDIT ] Travailler pour une EPS ne fait pas de vous un salarié comme un autre, vous apportez votre mission, l'EPS va vous salarier moyennant une commission, vous changez de mission quand bon vous semble et vous quittez l'EPS par une RC). Voilà un exemple de fonctionnement entre une EPS et un "indépendant EPS".
Bonne journée.
Réponse postée 15 janvier 2025 10:38
Il est important de faire preuve de transparence avec l'ESN et le client final.
Préparer son argumentaire est important afin de ne pas se retrouver "piégé" par cette question.
Bonjour,
Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas le seul dans ce cas, le cas d'une "rupture brutale" ou mission de courte durée, c'est la réalité du marché de nos jours, les managers, commerciaux et acheteurs ont en conscience.
Vous avez déjà pu décrocher un entretien avec le client, n'hésitez pas a évoquer cette expérience chez le même groupe si cela à un rapport avec la mission a venir, car chaque projet à son propre manager chef de projet; Donc des sensibilités différentes, ils peuvent se montrer compréhensif, surtout si vous êtes restés en bon terme avec le même groupe
Réponse postée 15 janvier 2025 10:11
Bonjour,
Corrigez-moi si j'ai mal compris.
Pourquoi cette mission n'apparaît pas sur votre CV? Est-ce de votre fait ou est-ce un choix de l'ESN?
Si c'est le choix de l'ESN, demandez leur:
La raison de l'absence de cette expérience dans votre CV adressé au client
Quel discours tenir face au client
Une réponse écrite s'impose évidemment.
Si vous avez choisi de "masquer" cette expérience en ne l'indiquant pas sur votre CV.... ça ne sent pas bon. L'ESN qui va vous présenter est-elle informée que vous avez déjà travaillé pour ce client? Si la réponse est non, là vous êtes vraiment dans une situation délicate...
Si vous avez déjà travaillé pour cette banque, soyez certain (à 99%) que le client va s'en apercevoir.
Votre entretien a lieu demain. Donc votre CV est déjà chez le client. Essayez de trouver un argument qui tient la route pour expliquer pour quelle raison le CV ne contient pas cette expérience... Pour ce qui est de l'argument en lui-même, là tout de suite, je ne vois pas...
Réponse postée 14 janvier 2025 13:58
Quel individu normalement éduqué pourrait croire à la fable d'un système de retraite par répartition ?
Cela a bien fonctionné pour les raisons évoquées dans mon message. Mais aujourd'hui, les critères ne sont plus réunis pour que la retraite par répartition puisse fonctionner comme il y a 30 ans.
On a les politiques que l'on mérite, et désolé, mais le peuple lâche et stupide ne deviendra pas courageux et intelligent par un coup de baguette magique.
Cela s'appelle l'éducation, pour les petits et les grands. La culture économique en France par exemple est très faible. Peu de gens s'intéressent aux causes et aux principes fondamentaux qui ne sont pourtant pas si complexes à comprendre.
« Si vous ne vous occupez pas de la politique, elle s’occupera de vous ».
Tout n'est pas perdu. Nous en sommes à ce stade en raison principalement de choix politiques lâches et stupides, nous nous en sortirons par des choix politiques courageux et intelligents.
On a les politiques que l'on mérite, et désolé, mais le peuple lâche et stupide ne deviendra pas courageux et intelligent par un coup de baguette magique.
Quel individu normalement éduqué pourrait croire à la fable d'un système de retraite par répartition ?
Réponse postée 14 janvier 2025 13:49
En ce qui concerne nos métiers:
Regardez ce que l'IA était capable de faire il y a 5 ans -> Rien de sensationnel !
Regardez ce que l'IA est capable de faire aujourd'hui -> Des choses objectivement impressionnantes (pas que du développement), même si nous devons repasser derrière elle pour corriger et valider
De quoi l'IA sera t-elle capable dans 5 ans? Peut-être se substituer à nous dans de bien nombreux domaines (1), qui sait.
L'IA évolue de manière exponentielle.
(1) : je pense que ce sera bien moins que 5 ans, je mets un billet sur 2026 / 2027 pour une accélération encore plus fulgurante de l'IA dans beaucoup de secteurs d'activités.
Réponse postée 14 janvier 2025 13:39
Bonjour @Philgood20,
Ne serait-ce pas l'occasion d'embaucher des DEV juniors dont la tâche ne consistera qu'à s'assurer que l'IA a livré à peu près ce qu'on lui a demandé de réaliser?
Il peut effectivement y avoir un ou deux profils senios (en support des juniors, pour les cas complexes), mais pourquoi en engager davantage?
Malheureusement, il n’y a pas que les développeurs Salesforce ; ce constat s’applique à tous les développeurs. Ce métier est en agonie et n’est plus aussi rentable, c’est un fait, quoi qu’en disent les influenceurs et autres blablateurs qui cherchent encore à vendre du vent aux gens…
Réponse postée 14 janvier 2025 13:20
2-3 intermédiaires qui prennent de la marge à chaque fois, forcément.
De là à proposer un TJM à 250 €.
250 € x 251 jours travaillés (nombre de jours ouvrés en 2025) = 62 750 € (CA). Sans prendre un seul jour de congé !!!
Enlevons les charges URSSAF, impôts, autres cotisations, et charges courantes (loyer, EDF, santé, etc...), il reste combien en fin de mois?
Tenth Revolution Group — Mission freelance Développeur .NET Île-de-France | Free-work
250/300 de TJM en Ile de France ...
Réponse postée 14 janvier 2025 12:42
Bonjour Michel,
Comme de nombreux intervenants sur ce forum, évoluant dans la prestation informatique depuis plus de 20 ans, j'en ai vu des vertes et des pas mûres. Mais alors là.... nous sommes vraiment dans une situation spéciale. Une belle m.i.e.r.d.a !!!
notre génération en paie les frais, ca fait 30 ans que ca dure !!!
Je suis de votre avis. Le problème est structurel, ne date pas d'hier et n'a jamais été traité sur le fond.
L'exemple des retraites est parfait:
Années 50 / 60 : 8 ou 9% de croissance, un taux de fécondité / natalité très haut, et 4 actifs (pas de chômage à cette époque) pour un retraité -> Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, dixit Candide
Années 2020: pas de croissance (décroissance même si on supprime la planche à billets), taux de fécondité / natalité en chûte libre (1,6 en 2024, le renouvellement de la population ne peut se faire que si le taux de natalité est au minimum de 2,1), et 1,7 actif (en comptant les personnes sans emplois) pour 1 retraité -> Oh surprise, cela ne marche plus !!!
Je n'évoque même pas les questions IA, diplomatie, mondialisation, etc.... rien que les arguments ci-dessus se suffisent pour nous indiquer que les années à venir risquent d'être douloureuses si nous ne changeons pas de cap très rapidement.
Comment voulez-vous que ça marche ? N'importe quelle personne qui sait faire une règle de 3 comprend le problème (il semblerait qu'un de nos anciens ministres de l'économie ne connaissait pas ce principe mathématique de base).
Comme faire comprendre à ceux qui pratiquent la politique de l'autruche que nous ne vivons pas dans le même monde qu'il y a 50 ans, tout a changé et nous refusons depuis 30 ans de nous adapter. Et on s'étonne ensuite d'être confronté à des problèmes !
Tout n'est pas perdu. Nous en sommes à ce stade en raison principalement de choix politiques lâches et stupides, nous nous en sortirons par des choix politiques courageux et intelligents.
Remarque sans rapport avec la discussion : Félicitations à Charlie DALIN ! Sacré bonhomme !
Bonjour,
C'est Michel, je suis basé en ARA près de Grenoble, que voulez-vous que l'on dise sur cette proposition, que ce pays est le tiers-monde de l'emploi ? Oui c'est exact, et notre génération en paie les frais, ca fait 30 ans que ca dure !!!
Réponse postée 14 janvier 2025 10:49
Très fort.... Un prestataire qui coûte moins cher qu'un salarié.
Là ça devient du grand art!
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