Acheter un appartement avec une EURL en SCI ?

La réponse m'intéresse également 😉

Bonjour,

Petit up

Je suis dans le même cas, j'aimerai acheter avec une part perso, une part de mon EURL
est-ce qu'une SCI apporterait un avantage ?
est-ce que l'EURL peut prendre en charge l'emprunt histoire d'avoir un avantage fiscal ?

Merci

up ... un expert pour répondre à cette question qu'on se pose, certains d'entre nous ?

Bonjour,

Il a déjà souvent été répondu à ce type de question.

Avant tout achat par votre eurl, posez vous les questions suivantes :
- Comptez vous garder l'eurl autant de temps que le bien immobilier ? En cas de cession du bien, il y aura value à calculer.
- Savez vous qu'il n'y a pas de value pour une résidence principale, mais qu'il y en a une pour un bien pro ?
- Savez vous qu'un emprunt professionnel c'est 15 ans max et que l'amortissement d'un bien immobilier c'est 30 ans minimum ? Vous aurez la trésorerie pour financer le différentiel ?
- Savez vous que l'amortissement pratiqué sera pris en compte dans le calcul de la value ?
...

Prenons le cas où l'EURL peut investir sans emprunt, puis elle le loue.
L'année où elle le fait, elle génère un déficit reportable.

Par la suite, je vois l'avantage d'avoir une petite rentrée de CA assez fiable, ce qui lui assure une base.

Une EURL info a-t-elle le droit de louer un appart à un particulier si le CA généré < 10% du CA annuel en moyenne ?

La value, c'est la plusvalue éventuelle ?
Le cycle n'est pas approprié ... 😃

Bonjour,

jmolive a écrit : Prenons le cas où l'EURL peut investir sans emprunt, puis elle le loue.
L'année où elle le fait, elle génère un déficit reportable.

Par la suite, je vois l'avantage d'avoir une petite rentrée de CA assez fiable, ce qui lui assure une base.

Une EURL info a-t-elle le droit de louer un appart à un particulier si le CA généré < 10% du CA annuel en moyenne ?

La value, c'est la plusvalue éventuelle ?
Le cycle n'est pas approprié ... :D

Quel déficit est généré l'année de l'achat ?

Un bien immobilier (y compris frais d'achat) s'amortit sur 30 ans minimum. Le gros œuvres minimum 15 ans. Les autres travaux 10 ans minimum. Ce n'est pas parce que c'est acheté cash que cela n'est pas une immobilisation.

Bonjour,

Si je reprends l'idée de jmolive avec un exemple: achat cash d'un appart à 300k€
D après hmg, l'amortissement comptable se fait en 30 ans. Donc 10k€ par exercice comptable.
On peut donc compter un déficit de 10k€ chaque année.

Si le bien est incorporé dans le capital de l eurl, et bien on peut se verser 30k€ de dividendes sans charges sociales
De plus, sur ces 30k€, il y aura 10k€ sans IS (amortissement immobilier), et le reste à 15%

Bref ... si je ne me trompe pas, l'idée de jmolive est loin d être mauvaise.

Bonjour,

Pour qu'un montant soit dans le capital, il faut faire une augmentation de capital. Acheter un bien n'en fait pas une.

Cela suppose aussi que vous ayez une activité pendant toutes ces années et une activite suffisante pour être rémunérer et dégager un résultat de 30k (30k compte tenu des 10k d'amortissement et des revenus éventuels de loyer).

ah, on ,e peut pas incorporer le bien immo de l eurl dans son propre capital ... ok.
ca aurait été trop facile ;)

Merci hmg

Et un box de garage ?

Plus largement, dans quoi une entreprise peut-elle investir, avec un amortissement le plus court possible, et qui lui fait une rentrée de CA différée et fiable ?

C'est ce fait qu'on ne puisse pas faire de réserve sans subir l'IS qui nous pourrit la vie.
Avant sans les cotisations sociales sur dividendes, il y avait une sorte d'équilibre.

jmolive a écrit : C'est ce fait qu'on ne puisse pas faire de réserve sans subir l'IS qui nous pourrit la vie.
Avant sans les cotisations sociales sur dividendes, il y avait une sorte d'équilibre.

En quoi est-ce que cela vous "pourrit la vie" ? Pour un même CA, le net que vous conservez est inférieur à ce qu'il était avant, c'est tout. Il faut juste se mettre en tête que c'est désormais la norme et s'habituer à ce nouvel équilibre.

Je parle d'un mécanisme qui permet de lisser les revenus et compense les trous de rentrée de CA.
Ce mécanisme coute aujourd'hui 15%.
Avant, un équilibre existait par compensation des taxes sur dividendes vs charges sur rémunération.

Pas d'IJ, pas de chomage, et même pas de possibilité de provisionner iso-coût.

J'aimerai provisionner l'équivalent de 2 ans de petits revenus pour avoir cette sorte d'assurance sans passer par un organisme externe qui va y ajouter des règles incroyables dans lesquelles je n'aurai pas confiance.

Rémunérez vous et placez votre "assurance" sur un support sans risque qui rapporte un peu genre assurance vie en euros.

Comme calculé sur un thread récemment, hormis un taux marginal d'IR à 41%, cela reste la solution la plus rentable.

Seul problème, si les années de galères vous ne parvenez pas a vous rémunérer au moins 6000€, vous ne validez pas vos trimestres. Mais ça ne parait insurmontable d'atteindre au moins ce minimum.

Seule solution si cela vous chagrine : payer les 15% d'IS.

kzg a écrit : En quoi est-ce que cela vous "pourrit la vie" ? Pour un même CA, le net que vous conservez est inférieur à ce qu'il était avant, c'est tout. Il faut juste se mettre en tête que c'est désormais la norme et s'habituer à ce nouvel équilibre.

Allez, je lance une rumeur:
le RSI pourrait disparaitre. Du coup, notre situation risque de changer à nouveau
L info viendrai de Jean Michel banlier, President de la CMA des deux sevres.

voir la video du débat du SNE avec ce president de la CMA, à partir de la 20eme minute et 4 secondes.
je cite:
"Ne vous inquiétez pas, dans deux ans il n'y aura plus de RSI. Vous verrez ce que je vous dis. (...) on demande la rattachement à la filière generale (...)"

Bref, tous en SASU ????? 😕

Sujet déjà abordé il est vrai, à savoir faut-il prendre tout en rémunération ou laisser et payer l'IS.

Mais est-ce possible de tout prendre en rémunération, de ce faire sa "provision chômage" et, en cas d'année sans CA, d'alimenter le compte courant d'associé et se rémunérer avec de façon à valider les 4 trimestres ?

Syphax, aurais-tu un lien vers cette video ?
Merci

j ai édité mon message précédent pour y mettre le lien vers la video youtube, mais il faut attendre la validation d'un modérateur ....

Sinon j essaie de le faire passer ici -->
3 w

youtube.com/watch?t=1200&v=_fmEC9HopO4

J'ai regardé la vidéo, ça m'a fait mal à la tête tellement leur mode de revendication est de hurler à tout va.

Bon déjà, je ne me reconnais pas la dedans, ce sont des artisans / commerçants, pas des libéraux.

Ensuite, très franchement, je veux bien entendre que le RSI soit à la rue, qu'il y ai des pb avec certaines retraites/remboursement.. (pas eu l'occasion de rencontrer ce genre de problème, mais admettons).

Mais j'aimerai bien qu'on me donne des exemples d'entreprises qui ferment à cause du RSI.

Entendons nous bien : si une entreprise n'a pas mis de côté ses charges sociales, alors elle est mal gérée.
Mais ce n'est pas de la faute de l'organisme collecteur si le chef d'entreprise est incapable de gérer sa boite correctement.

Pas que ça soit simple, mais n'exagérons rien : il suffit d'être un minimum carré et il n'y a aucune surprise.

Ça m'énerve au plus haut point ces gens qui râlent alors que la faute leur incombe en premier lieu.

Enfin pour conclure sur l'extrait cité par syphax : on en reparlera quand ca sera une proposition de loi. Mais là ce sont juste des paroles en l'air d'un élu de la CMA..

breizh29 a écrit : Mais est-ce possible de tout prendre en rémunération, de ce faire sa "provision chômage" et, en cas d'année sans CA, d'alimenter le compte courant d'associé et se rémunérer avec de façon à valider les 4 trimestres ?

Votre "provision chômage" mieux vaut la constituer sur un compte d'épargne personnel.
Le seul point bloquant comme le dit Tap, c'est de pouvoir vous rémunérer un minimum pour valider les trimestres retraites. Le plus simple, et pas trop cher, est peut être de garder 10 ou 12K€ de trésorerie pour couvrir la rémunération minimum en cas de CA nul sur 1 ou 2 exercices.
Si vous faites un CA nul sur plus de 2 années consécutives, vous avez un problème plus grave.

Un CA nul sur 1 ou 2 ans ??? et pourquoi attendre tout ce temps ???
personnellement je me donne 6 mois. si je ne trouve rien, je cherche un contrat en tant que salarié. Après, il y a aussi les missions que je ne considère pas actuellement car le tarif pratiqué est trop bas par rapport à mon tarif moyen. donc en fin de compte, il n'y a que des options possibles...

L'exemple de CA nul est sur 1 an dans le cas d'une année de vacances.

Bien évidemment si pas de CA au bout de 6 mois dans le cas d'une activité normale, c'est qu'il y a effectivement un problème.

Mais il ne faut pas non plus croire qu'il est si simple que ça de fermer son entreprise et retrouver un cdi.

breizh29 a écrit : L'exemple de CA nul est sur 1 an dans le cas d'une année de vacances.

Bien évidemment si pas de CA au bout de 6 mois dans le cas d'une activité normale, c'est qu'il y a effectivement un problème.

Mais il ne faut pas non plus croire qu'il est si simple que ça de fermer son entreprise et retrouver un cdi.

Je ne sais pas pour vous mais personnellement, on me propose souvent des CDI que je refuse gentiment...

Tant mieux pour vous, mais tout dépend de votre secteur d'activité, du TJM que vous avez actuellement, du salaire en CDI qu'on vous propose, de la région, etc.....

Moi aussi on m'en propose des CDI mais quand je vois le salaire proposé par le client, je ne parle pas des SSII car c'est encore pire, il faut vraiment être dans la mouise pour accepter.

Encore une fois, je ne parle pas de consultant à 500/600 € jours, mais de profil entre 300 et 400 € jours.

Bonjour,

Un CA nul sur une année sabbatique, il faut pouvoir le financer.

En effet, rappelez vous que les cotisations complémentaires CIPAV se payent sur une base N-2 et que si on prend des dividendes pour compenser un manque de revenus, il faudra payer des cotisations sociales dessus.

Cela demande donc un bon calcul et de préférence une année à cheval sur deux exercices.

Bonjour
Je n'ai pas lu attentivement tous les échanges mais je réagi car j'ai été dans le même cas il y a quelques années. Je suis une EURL soumise à IS. J'ai toujours travaillé depuis chez moi et je souhaitais faire un achat immobilier financé par mon EURL et par moi même à titre personnel. J'ai consulté un avocat spécialisé et un comptable qui me l'ont déconseillé pour différentes raisons qui ont dûes être évoquées. Ils m'ont conseillé de procéder de la manière suivante :
- créer une SCI avec ma femme et faire un emprunt au nom de la SCI pour acheter le bien immobilier
- ensuite, la SCI loue une partie du logement à mon EURL et une partie à nous mêmes (ma femme et moi même).
Un contrat de location a été établi entre l'EURL et la SCI. L'EURL (mon bureau) se trouve dans l'appartement et une pièce lui est dédiée dans laquelle je travaille. Pour déterminer le prix du loyer, nous nous sommes basés sur le prix au mètre carré dans le quartier.
En gros : les mensualités du prêt sont payés par la SCI (moi à titre perso + ma femme). Puis l'EURL verse son loyer à la SCI.

Un conseil : pour ce genre d'opération, allez voir des spécialistes (avocat spécialisé ou comptable), qui vous guideront même si c'est un peu cher