Alors, Macron ou Marine ? :wink:

Macron + des législatives bien à droite, ça devrait peut-être faire un gouvernement OK.

Moi ce qui m'agace c'est de voir tous ces suceurs et suceuses qui se cherchent des places 😕

Tiens tu prends NKM : elle a sucé, Sarko, elle-même puis Juju, puis Fifi et maintenant Macroone ...🙄

Et après ça s'estomaque sur celui qui a la faiblesse de rémunérer légalement sa femme à rien foutre comme tant le font souvent .... ou ne font encore que acte de présence.

D'ailleurs "les jetons de présence" 🤣 rien que le mot est incroyable.
Elle en avait pas Péné, pas de chance, ça l'aurait couvert.

Bonjour,

Paul92 a écrit : La vraie ironie c'est de pleurnicher en permanence contre la concurrence étrangère, l'uberisation, etc, puis de sortir de belles tirades sur notre beau modèle juste avant les élections. C'est vraiment une logique que je ne comprends pas.

Sinon que soit l'un ou l'autre la situation personnelle de chacun ne bougera pas de toute façon. Ca fait bien longtemps que j'ai arrêté de croire que les politiques ont une quelconque influence sur mon activité.

J'ai plus peur des réactions militantes dans un premier temps. Regardez la GB après Brexit, regardez les US après Trump : augmentations des actes et crimes racistes. Que se passera-t-il si certains se pensent confortés et appuyé par plus de 30, 35, 40 ou 45% voire plus ?

Dans un second temps, on nous annonce déjà la couleur : pas content de l'assemblée : Dissolution immédiate et référendum pour changer le code électoral. Quelles bêtises pourront se trouver dans un texte pour lequel les français ne pourront dire que oui ou non ? Et quelle sera la mobilisation pour conserver un code électoral quand plus de 50% des français ont voté pour des candidats qui voulaient le changer ?

Ensuite, il y aura les réactions aux mesures prises en fonction des déceptions qu'elles envendreront. Dans les villes extrémistes, des choix économiques ont été pris supprimant des aides aux plus démunis et aux associations culturelles et sportives. Sans parler de mesures discriminatoires et liberticides. Quelles seront les réactions quand ces électeurs après l'espoir populiste qui leur est donné ? Et celles des autres ?

Nous vivons sans inflation depuis bien plus qu'une génération. Les électeurs ont oubliés leurs conséquences et les difficultés qu'engendre au quotidien la planche à billet dont on abuse. Et je ne parle même pas de la guerre et du fait que nous n'en avons pas eu sur le territoire métropolitain depuis plus de 70 ans.

Mais la dissolution c'est un droit du président, et tous l'ont fait lorsqu'ils n'avaient pas une assemblée favorable. Changer le mode de scrutin, c'est aussi indispensable.

L'élection présidentielle majoritaire à deux tours a été mise en place par de Gaulle pour être certain d'obtenir le pouvoir en tombant contre un communiste en finale. Avec la désignation des députes en suivant le même mode de scrutin, avec en plus l'attache locale, il s'assurait ainsi une majorité largement supérieure à la réalité de l'opinion.

Remarquons que tous ses successeurs ont conservé ces modes de scrutin même lorsqu'ils les critiquaient violemment alors qu'ils étaient dans l'opposition. Ces deux modes de scrutin sont aujourd'hui obsolètes lorsqu'on prétend vouloir entrer dans la modernité et la maturité démocratique, ils sont d'ailleurs quasi uniques en Europe.

Pour les futures déceptions, Macron aussi en connaîtra. On en reparlera à la rentrée lorsqu'il voudra imposer sa loi travail qu'il n'avait pas eu le courage d'assumer à l'époque où il était ministre, ou qu'il devra affronter une nouvelle crise économique (probable à brève échéance). Face aux insoumis, à Le Pen, et à une droite revancharde.

Nous, informaticiens, consultants, prestataires de service "haut de gamme", sommes du bon côté de la mondialisation. Il faut en avoir conscience au-delà des chiffres économiques qui masquent trop souvent les réalités. Il faut avoir conscience qu'il y a des millions de personnes au chômage, des millions d'autres, salariés ou à leur compte, qui travaillent dur sans s'en sortir et qui ont perdu l'espoir que leur situation s'améliore. Contrairement à ce qu'a déclaré Attali ce ne sont pas des anecdotes, il est nécessaire de leur trouver une vraie place dans la société, qui ne passe pas par de l'assistanat (seule réponse que nous avons su apporter ces dernières décennies) dont ils ne veulent pas forcément.

Paul92 a écrit : La vraie ironie c'est de pleurnicher en permanence contre la concurrence étrangère, l'uberisation, etc, puis de sortir de belles tirades sur notre beau modèle juste avant les élections. C'est vraiment une logique que je ne comprends pas.

Si un repli sur soi économique nous mènerait à des catastrophes, comme au Venezuela (ou en Argentine il y a quelques années ou encore plus loin dans le bloc de l'Est), c'est clair qu'il ne faut pas ne rien faire contre le dumping social international, qui a été favorisé au départ non pas par ces pays mais par les importateurs.

De croire que les pays occidentaux ne devaient être que des pays de service et non d'industrie, comme je l'entendais quand j'étais lycéen il y a 30 ans, a été une grave erreur.

Les prochains gouvernement doivent absolument tenir compte de cela: en augmentant un peu les droits douanes sur certains produits, en protégeant mieux les salariés des entreprises qui périclitent: il est suicidaire de se lancer dans du protectionnisme effréné mais il l'est tout autant de ne rien faire et d'être interdit de se protéger un minimum comme le TAFTA, CETA le préconisent.

À lire différents articles, on voit que le rejet de ces accords est partagé par beaucoup de monde y compris les gens les plus centristes.

Bonjour,

phili_b a écrit : De croire que les pays occidentaux ne devaient être que des pays de service et non d'industrie, comme je l'entendais quand j'étais lycéen il y a 30 ans, a été une grave erreur.

Oui, une grave erreur. Surtout en France !

Elle date en fait du milieu des années 70, quand nos Enarques et dirigeants ont pensé que l'industrie classique était morte et qu'il fallait consacrer l'essentiel de notre énergie à la haute technologie (Airbus, TGV, Ariane,...), au luxe et au tourisme.

40 ans après nous sommes obligés d'acheter des machines allemandes ou italiennes pour faire tourner nos usines et des pans entiers d'activités industrielles ont été supprimés. Un vrai désastre, quand on voit par exemple l'Allemagne qui a su préserver son tissu de PME.

Un désastre, qu'on ne rattrapera jamais. Il faut penser autrement aujourd'hui, ne pas imaginer qu'il y a des gens providentiels qui vont tout régler (ils ont déjà fait assez de dégâts, ou en feront d'autres) mais s'appuyer sur les initiatives de terrain, la vraie démocratie participative où chacun à son niveau fait évoluer l'emploi, l'environnement, les habitudes de consommation, les services,...

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François