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Conseils : Portage, démission/rupture et freelance (ou pas)?
Tourbillonne
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Tourbillonne
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5 octobre 2018
Bonjour à tous,
Pardonnez mon titre un peu flou, mais je suis comme vous pourrez le constater dans une situation floue moi aussi.
Je suis actuellement en portage salarial depuis janvier 2019. J'ai toujours été chez le même client final, dans la même mission, sans interruption. La crise actuelle nous étant tous tombée dessus par surprise, ma mission a soudainement pris fin vendredi, le client renvoyant tous ses prestataires. Il refera appel à moi dès que la situation économique le repermettra, si je suis encore disponible, mais ça risque de ne pas être avant 2-3 mois.
Je me retrouve donc dans une situation délicate : pas de revenus, pas d'indemnisation non plus (peu d'espoir de toucher le chômage technique promis par l'Etat). De futurs mois à venir avec un salaire de 0€. J'ai la possibilité de demander une rupture conventionnelle avec ma société de portage mais les délais sont longs, et ça ne sera pas avant fin mai (donc 2 mois 1/2 de salaire à 0€). Je ne sais pas quoi faire et j'ai besoin de vos précieux conseils.
- Si je fais une rupture conventionnelle, selon ma société de portage je toucherai mes droits pleins au chômage, car ils ne prendraient pas en compte les dernières semaines à 0€ pour estimer le montant de mes droits.
- Si je reste dans ma société de portage et ne commence pas de nouvelle mission avant mettons 2 mois, je mettrai 12 mois de travail ininterrompu + 2 mois pour retrouver mes droits pleins au chômage (car à partir de septembre 2020, les 12 derniers mois sont comptés, peu importe si on a eu des mois sans travail).
- Si je démissionne... aucune idée ? Je n'ai pas droit au chômage évidemment, mais est-ce que mes droits seront sauvegardés pour quand j'en aurai besoin, par exemple si je retrouve une mission de 6 mois et que je fais une rupture conventionnelle à l'issue de ces 6 mois ?
L'idée de garder mes droits au chômage c'est principalement pour plus tard créer ma boîte (SASU ou EURL ? Il faudra que je choisisse), et toucher le maximum d'aides au moment où je le ferai (ACRE et ARCE). Je ne me sens pas particulièrement prête pour le faire fin mai (à l'issue de la rupture conventionnelle), je déteste l'idée d'être forcée par les évènements sur un tel choix... Mais n'est-ce pas pourtant le choix le plus optimal ?
D'un autre côté, si je reste en portage les X mois où je serai sans travail + 12 mois, j'aurai gagné plus (mon TJM augmentant) donc de meilleurs indemnités... Mais qui dit que l'ACRE et l'ARCE ne vont pas changer d'ici là ? Personne n'est devin.
Je suis complètement perdue... Qu'en pensez-vous ?
Merci d'avance !
Pardonnez mon titre un peu flou, mais je suis comme vous pourrez le constater dans une situation floue moi aussi.
Je suis actuellement en portage salarial depuis janvier 2019. J'ai toujours été chez le même client final, dans la même mission, sans interruption. La crise actuelle nous étant tous tombée dessus par surprise, ma mission a soudainement pris fin vendredi, le client renvoyant tous ses prestataires. Il refera appel à moi dès que la situation économique le repermettra, si je suis encore disponible, mais ça risque de ne pas être avant 2-3 mois.
Je me retrouve donc dans une situation délicate : pas de revenus, pas d'indemnisation non plus (peu d'espoir de toucher le chômage technique promis par l'Etat). De futurs mois à venir avec un salaire de 0€. J'ai la possibilité de demander une rupture conventionnelle avec ma société de portage mais les délais sont longs, et ça ne sera pas avant fin mai (donc 2 mois 1/2 de salaire à 0€). Je ne sais pas quoi faire et j'ai besoin de vos précieux conseils.
- Si je fais une rupture conventionnelle, selon ma société de portage je toucherai mes droits pleins au chômage, car ils ne prendraient pas en compte les dernières semaines à 0€ pour estimer le montant de mes droits.
- Si je reste dans ma société de portage et ne commence pas de nouvelle mission avant mettons 2 mois, je mettrai 12 mois de travail ininterrompu + 2 mois pour retrouver mes droits pleins au chômage (car à partir de septembre 2020, les 12 derniers mois sont comptés, peu importe si on a eu des mois sans travail).
- Si je démissionne... aucune idée ? Je n'ai pas droit au chômage évidemment, mais est-ce que mes droits seront sauvegardés pour quand j'en aurai besoin, par exemple si je retrouve une mission de 6 mois et que je fais une rupture conventionnelle à l'issue de ces 6 mois ?
L'idée de garder mes droits au chômage c'est principalement pour plus tard créer ma boîte (SASU ou EURL ? Il faudra que je choisisse), et toucher le maximum d'aides au moment où je le ferai (ACRE et ARCE). Je ne me sens pas particulièrement prête pour le faire fin mai (à l'issue de la rupture conventionnelle), je déteste l'idée d'être forcée par les évènements sur un tel choix... Mais n'est-ce pas pourtant le choix le plus optimal ?
D'un autre côté, si je reste en portage les X mois où je serai sans travail + 12 mois, j'aurai gagné plus (mon TJM augmentant) donc de meilleurs indemnités... Mais qui dit que l'ACRE et l'ARCE ne vont pas changer d'ici là ? Personne n'est devin.
Je suis complètement perdue... Qu'en pensez-vous ?
Merci d'avance !
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Okapi
Nombre de posts : 11Nombre de likes : 0Inscrit : 5 novembre 2018Bonjour,
ma mission s'est arrêtée aussi, j'ai fait une rupture avec ma société de portage pour toucher mon chômage pour toujours avoir une rentrée d'argent. je vais juste puiser dans mon capitale chômage. a chaque fois que je termine une mission je fais ça le temps de trouver une autre mission. en janvier 2020 j'ai touché 10 jours de chômage + 12 jrs de prestations.
ça ne t'empêchera pas de monter un dossier pour l'acre ETC. pour toucher l'acre faut être chômeur. c'est obligatoire. -
Tourbillonne
Nombre de posts : 8Nombre de likes : 0Inscrit : 5 octobre 2018Merci à toi pour ta réponse.
Comme je le disais dans mon message, je peux faire une rupture conventionnelle avec ma boîte de portage mais elle ne sera effective que fin mai, avec les délais. Je me demande donc si ça vaut le coup... Je n'aurai de toute façon pas d'indemnisation chômage avant juin puisque je ne serai déclarée au chômage qu'au 1er juin du coup.
Je ne sais pas comment ça marche pour le calcul des droits, comment ça se "recharge", si ma société de portage me dit vrai quand ils me disent que même avec les mois d'avril et mai sans salaire, j'aurai des droits pleins car les dernières semaines ne vont pas compter, etc. Est-ce que ce trou de quelques mois sans salaire (ce qui sera le cas que je demande une rupture conventionnelle ou non, si je ne retrouve rien d'ici fin mai) vont me pénaliser longtemps dans le calcul de mes indemnités, etc.
Je suis toujours autant perdue, help 🙁 -
BabyFoot-IT
Nombre de posts : 33Nombre de likes : 0Inscrit : 19 avril 2019Je pensai que la rupture conentionelle , c etait 3 semaines , maxi 1 mois ! - Utilisateur supprimé
Oui, je confirme, c'est en général 3 semaines incompressible pour avoir l'homologation de la DIRECCTE pour la rupture conventionnelle. Mais cette période de pandémie, cela peut-être plus long.BabyFoot-IT a écrit : Je pensai que la rupture conentionelle , c etait 3 semaines , maxi 1 mois ! -
hmg
Nombre de posts : 26942Nombre de likes : 438Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Euh...
Je ne me suis pas penché dessus depuis longtemps, mais il me semble que pour l’homologation c’est : si la direccte ne réagit pas la rupture est homologuée.Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas. -
BabyFoot-IT
Nombre de posts : 33Nombre de likes : 0Inscrit : 19 avril 2019En effet, mais j'ai cru entendre parler que la DIRECTE refusait les RC en cette période de COVID19. :s -
hmg
Nombre de posts : 26942Nombre de likes : 438Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Voir les derniers textes.Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas.