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Equivalence salaire brut vs revenus freelance
FreelanceDream
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FreelanceDream
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10 juin 2012
Bonjour à tous
En ce moment je facture à 480€/jour. En terme de chiffre d'affaire, ca me fait dans les 110 000/an
On vient de me proposer un poste en CDI très intéressant en terme de carrière et de poste et j'aimerais connaitre l'équivalent de mon CA de freelance en terme de salaire brut annuel.
En ce moment je facture à 480€/jour. En terme de chiffre d'affaire, ca me fait dans les 110 000/an
On vient de me proposer un poste en CDI très intéressant en terme de carrière et de poste et j'aimerais connaitre l'équivalent de mon CA de freelance en terme de salaire brut annuel.
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kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012doanduyhai a écrit : Bonjour à tous
En ce moment je facture à 480€/jour. En terme de chiffre d'affaire, ca me fait dans les 110 000/an
On vient de me proposer un poste en CDI très intéressant en terme de carrière et de poste et j'aimerais connaitre l'équivalent de mon CA de freelance en terme de salaire brut annuel.
Autant comparer des choux et des carottes.
Vous gagnerez forcément moins d'euros en tant que salarié. En contrepartie vous avez la sécurité de l'emploi, des congés payés, des indemnités chômage en cas de licenciement etc. A vous de voir si ces avantages compensent la baisse de revenus. -
mixomatose
Nombre de posts : 7214Nombre de likes : 13Inscrit : 12 février 2008
+1kzg a écrit : Autant comparer des choux et des carottes.
Vous ne pourrez jamais avoir le même disponible en CDI. Mais par contre,en plus des avantages sités par kzg, vous aurez droit au CE, et la retraite complémentaire ARRCO/AGIRC.calculette de charges sociales TNS indépendant en ligne, comparateur simulateur Autoentrepreneur EI EURL http://www.entrepriseindividuelle.info/Calc_CharSoc.php -
Tcharli
Nombre de posts : 2527Nombre de likes : 3Inscrit : 21 novembre 2008
🤣 Quel humour grinçant !kzg a écrit :
En contrepartie vous avez la sécurité de l'emploi (...) des indemnités chômage en cas de licenciementEx-courtier en assurances néo-retraité, rangé des voitures. Opinions sur le forum à titre personnel et non professionnel. Protection sociale des Travailleurs Non Salariés et SASU. En MP, bons courtiers pour prévoyance, mutuelle, retraite, RC PRO -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
Bah non c'est vrai. Ah je vois votre point (en anglais, i see your point) 🤣 il serait plus juste de dire "vous avez une relative sécurité de revenus".Tcharli a écrit :
🤣 Quel humour grinçant !kzg a écrit :
En contrepartie vous avez la sécurité de l'emploi (...) des indemnités chômage en cas de licenciement
Un salaire fixe tous les mois, et des indemnités en cas de licenciement. En freelance, vous pouvez gagner 3 fois plus pendant 2 mois et ensuite plus rien pendant 6 mois. -
Nolive
Nombre de posts : 143Nombre de likes : 0Inscrit : 21 septembre 2011
Bonjour,doanduyhai a écrit : Bonjour à tous
En ce moment je facture à 480€/jour. En terme de chiffre d'affaire, ca me fait dans les 110 000/an
On vient de me proposer un poste en CDI très intéressant en terme de carrière et de poste et j'aimerais connaitre l'équivalent de mon CA de freelance en terme de salaire brut annuel.
D'accord avec KZG et Mixomatose sur le fait que la comparaison est difficilement soutenable pour tout ce qui a été évoqué.
Toutefois mathématiquement parlant vous pouvez toujours considérer qu'en freelance, 110 000 € donne 66 000 € de rémunération nette (IR déjà payé) et que de fait un équivalent salaire serait de 85 000 € brut (pour avoir à peu près le même net) mais dans ce cas il faut aussi prendre en compte les impôts qui ne sont pas encore décomptés.
J'ajouterais aussi aux précédents avantages/inconvénients le fait qu'en tant qu'indépendant certains achats liés à votre activité sont pris en charge par votre société. -
FreelanceDream
Nombre de posts : 134Nombre de likes : 95Inscrit : 10 juin 2012Merci à Nolive pour la réponse précise.
Evidemment que les statuts CDI/freelance ne sont pas comparables. Là n'est pas la question.
Je voulais plutôt savoir combien je dois demander en brut annuel (CDI) pour avoir la même rémunération nette après impôts que j'ai actuellement avec mon chiffre d'affaire... -
mixomatose
Nombre de posts : 7214Nombre de likes : 13Inscrit : 12 février 2008
Il te faudrait un salare brut annuel de 102k€.doanduyhai a écrit : Je voulais plutôt savoir combien je dois demander en brut annuel (CDI) pour avoir la même rémunération nette après impôts que j'ai actuellement avec mon chiffre d'affaire...
C'est là que ça va être légèrement difficile à négocier. 😉calculette de charges sociales TNS indépendant en ligne, comparateur simulateur Autoentrepreneur EI EURL http://www.entrepriseindividuelle.info/Calc_CharSoc.php -
FreelanceDream
Nombre de posts : 134Nombre de likes : 95Inscrit : 10 juin 2012Il n'y a qu'en France qu'on considère un expert technique à plus de 100k€ est impossible. C'est un salaire de directeur. Or un technique sans responsabilité de gestion au même salaire qu'un directeur, c'est mentalement pas possible.
Aux USA, les meilleurs profils techniques émargent largement au même niveau que les directeurs commerciaux/marketing.
J'ai parlé avec un directeur commercial d'une startup technique, c'était un ancien DBA. Verrait on ça en France ...
Dans la boite de ma femme, ils paient des prestataires pour "manager" les projets à 900€/jour, c'est une régie donc long durée.
Oui vous avez bien lu, 900€/jour pendant plusieurs années.
Quel indep, même en étant expert ultra pointu, peut demander un tel tarif sur une mission longue durée ? -
kzg
Nombre de posts : 2927Nombre de likes : 4Inscrit : 2 mai 2012
Ah pour ce qui est de demander tout le monde peut le faire 🤣 🤣doanduyhai a écrit : Quel indep, même en étant expert ultra pointu, peut demander un tel tarif sur une mission longue durée ?
Pour l'obtenir c'est une autre paire de manches. Mais c'est possible. J'en connais. Et ce n'était pas des experts ultras pointus. Pour avoir travaillé avec eux, c'était de bons exécutants sans plus. A plus de 900€. C'est comme ça. -
Olivier_M
Nombre de posts : 1498Nombre de likes : 88Inscrit : 17 mars 2010J'en connais aussi qui facturent à 900 euros ou plus sur des missions de long terme, et je ne désespère pas de les obtenir également en réussissant à me passer totalement d'intermédiaire.
Pour répondre à la question initiale, j'arrive au même chiffre que Nolive en appliquant un rapport de 1,3 : 110.000 euros de C.A en freelance sont équivalent à 85.000 euros de salaire brut. Calcul purement mathématique qui ne prend pas en compte les "à-côtés" ni les avantages annexes de chacun des 2 statuts.Directeur de projet / Banques / Gérant majoritaire depuis 2001 / SARL à l'IS -
FreelanceDream
Nombre de posts : 134Nombre de likes : 95Inscrit : 10 juin 2012En sachant que je fais acheter par la boite le matos info (laptop...), rembourser la carte Navigo et les repas le midi, ce serait un peu plus que 85 000 je pense. Il faut aussi compter l'IRPP -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010
Bonjour,Olivier_M a écrit : J'en connais aussi qui facturent à 900 euros ou plus sur des missions de long terme, et je ne désespère pas de les obtenir également en réussissant à me passer totalement d'intermédiaire.
Je rebondis sur ce mode de fonctionnement pour connaitre les motivations pour « des missions de long terme » qui semblent constituer un objectif pour beaucoup d’indépendants notamment lorsque le tarif appliqué leur apparait acceptable.
En effet, si ce mode de fonctionnement amène une relative sécurité sur le moyen terme j’en perçois notamment les inconvénients suivants (qui ne constituent que ma vision personnelle) :
- un même client, un même environnement de travail et peut-être un manque de variété dans le travail cela peut devenir lassant, de plus, dans ce cas je ne vois pas de différence fondamentale avec un salarié sauf pour le revenu,
- on ne peut pas avoir de « bonnes surprises » vu que tout est programmé dans la durée ; le CA maximal est dans ce cas connu d’avance ce qui me semble peu motivant,
- et probablement peu de marge de manœuvre dans la négociation vu que je suppose qu’un couloir tarifaire de + ou – 30% maximum devrait constituer un couloir déjà très large.
Depuis longtemps j’ai délibérément migré vers un fonctionnement totalement différent avec un fractionnement extrême des prestations quant à leur durée tout en excluant progressivement les intermédiaires.
Nos objectifs dépendent probablement de nos situations respectives, mais je m’interroge sur les motivations de certains indépendants à rechercher en priorité des missions longues et exclure par là des missions de durée moyenne voire même courte. -
findus
Nombre de posts : 3815Nombre de likes : 11Inscrit : 10 avril 2007michel95, chacun son point de vue,
je vous rejoins sur le coté "train train" et missions sans intérêts au bout de 1 an,
mais de l'autre coté, si on me signe 10 ans de CA à 900€/j je pense que je m'accroche 🤣EURL / IS depuis 2008 -
Olivier_M
Nombre de posts : 1498Nombre de likes : 88Inscrit : 17 mars 2010Je vais répondre en évoquant mon cas et donc un avis très personnel (et trop long, je m'en aperçois à la relecture !).
La mission longue, c'est plus de visibilité et plus de sécurité. Si le chiffre d'affaires maxi est connu longtemps à l'avance, le CA minimum est assuré, et quand on est freelance, savoir qu'à 99% on a l'assurance d'avoir des revenus pour les 6 mois / 12 mois / 18 mois à venir est inestimable.
A contrario, les missions courtes demandent beaucoup plus d'investissement, notamment en temps, en prospection. C'est beaucoup plus aléatoire, et il faut disposer de pré-requis sérieux pour être capable d'enchaîner les missions courtes : soit un bon carnet d'adresse, soit un bouche-à-oreilles favorable, soit une expertise pointue, soit une offre et une démarche particulièrement étudiée… sujet déjà abordé dans un autre fil.
Aujourd'hui, j'essaie de plus en plus d'avoir des missions courtes parce que je dispose d'une expertise pour laquelle la demande est forte et l'offre encore rare. Mais avant que je ne puisse travailler ainsi, si je regarde mes 10 premières années en tant que freelance, je constate que mes meilleures années ont toujours été liées à des missions très longues.
La règle me semble être assez simple : à moins d'être raisonnablement certain de pouvoir enchaîner les missions courtes et jongler entre plusieurs clients, mieux vaut privilégier la régularité (et donc des missions longues) que le tarif journalier. En terme d'organisation, de visibilité et de tranquillité, mieux vaut facturer 200 jours par an à 400 euros que 80 à 1000 (sous entendu : et passer 120 jours par an à prospecter, chercher des clients et s'angoisser. Bien sur l'équation n'est pas la même pour celui qui choisi délibérément de travailler 80 jours par an et de partir en vacances le reste de l'année). Pour ma part, et jusqu'en 2011, il est clair que les années où j'ai privilégié la "quantité" m'ont rapporté plus, en moyenne, que celles ou j'ai privilégié la "qualité". Ce n'est plus vrai aujourd'hui, mais c'est parce que j'arrive à travailler à plein temps en cumulant les contrats courts.
Je crois aussi qu'il faut disposer d'une certaine expérience pour privilégier les missions de courte durée : il faut savoir avec précision ce que l'on peut espérer en terme de missions, être capable d'estimer avec précision la difficulté que l'on aura à obtenir des contrats…. et disposer de la trésorerie permettant d'aborder la prospection avec sérénité. Toutes choses qui, je crois, s'acquièrent avec l'expérience.
Enfin, quand on a un crédit sur le dos, ce qui doit être la majorité d'entre nous, il est clair que le banquier apprécie grandement que l'activité soit régulière d'un mois à l'autre !
Concrètement, aujourd'hui, j'ai un client pour lequel je travaille 2 à 3 jours par semaine, sur un projet de long terme, et d'autres clients pour lesquels j'interviens de manière ponctuelle, sur des volumes de quelques jours, à des tarifs plus élevés. Le mix m'assure un revenu minimum, tout en ne "capant" pas le CA maximum, qui dépend de ces courtes missions. Si demain mes compétences n'étaient plus si demandées, il est clair que de nouveau je privilégierais des missions longues, quitte à revoir un peu à la baisse mes tarifs.
Sur le fond, je vous rejoint cependant tout à fait : je trouve beaucoup plus motivant et intéressant les missions courtes, exactement pour les arguments que vous citez : plus de diversité, pas le temps de se lasser, des vraies missions "d'expert" et non "d'assistant", une totale maîtrise de l'équation temps de travail / temps chômé et la possibilité de développer en parallèle d'autres projets.
J'espère bien pouvoir continuer ainsi, mais ne conseillerais certainement pas à ceux qui se lancent en freelance de faire de même sans une bonne expérience. on en revient toujours au même point : il faut connaître son métier, mais il faut aussi connaître son marché.Directeur de projet / Banques / Gérant majoritaire depuis 2001 / SARL à l'IS -
michel95
Nombre de posts : 632Nombre de likes : 45Inscrit : 14 juillet 2010
Aujourd’hui peut-être mais dans quelques années findus sera peut-être plus exigeant ? 🤣findus a écrit : mais de l'autre coté, si on me signe 10 ans de CA à 900€/j je pense que je m'accroche 🤣
Ce n’est jamais trop long à partir du moment où les arguments sont intéressants.Olivier_M a écrit : Je vais répondre en évoquant mon cas et donc un avis très personnel (et trop long, je m'en aperçois à la relecture !).
C’est bien ce sous-entendu qu’il faut chercher éviter et c’est un problème que j’ai résolu très difficilement.Olivier_M a écrit : En terme d'organisation, de visibilité et de tranquillité, mieux vaut facturer 200 jours par an à 400 euros que 80 à 1000 (sous entendu : et passer 120 jours par an à prospecter, chercher des clients et s'angoisser.
Je reste relativement serein du côté de la prospection car au fil des années j’ai mis en place une stratégie de prospection multicanal (c’est long et il faut beaucoup tester). Quand cela fonctionne très bien ceci permet d’être directement contacté par les prospects si bien que dans ce cas ces derniers se retrouvent en position de demandeur ce qui permet d’éviter les négociations et les RV vu qu’il s’agit de prestations courtes.
Je constate également que si l’on veut multiplier les prospects il vaut mieux disposer de plusieurs types de prestations à vendre.
Dans mon cas, à une certaine époque, j’ai vendu beaucoup de prestations relatives à l’écriture de spécifications fonctionnelles pour des logiciels métiers, je réalise encore ces prestations occasionnellement qui sont rentables car je travaille au forfait.
J’ai ensuite étendu à des prestations périphériques mais liées.
Et j’ai enfin proposé des prestations très différentes avec parfois un rapport plus ou moins lointain avec l’informatique.
Disposer d’un catalogue de prestations suffisamment fourni c’est très efficace, on augmente les chances de drainer des prospects et donc incidemment de vendre plus de prestations.
Or, plus on a de prospects plus on trouve de clients, et plus on a de clients plus on en trouve de nouveaux ne serait-ce que par le bouche à oreille.
L’augmentation du nombre de prospects a de plus un effet collatéral très intéressant c’est qu’il permet de tester des augmentations de tarifs pour les nouveaux devis notamment dans les périodes de forte charge.
Au final, mon constat personnel, c’est que pour que tout ceci fonctionne bien, il s’agit essentiellement une affaire de marketing efficace consistant à exploiter un marché existant et suffisamment ouvert.
Peut-être, pour ma part avec l’expérience, les tests et la multiplication des contacts on connait précisément les besoins des prospects donc on communique de manière ciblée sur des segments demandeurs. Cette segmentation est très utilisée en marketing.Olivier_M a écrit : Je crois aussi qu'il faut disposer d'une certaine expérience pour privilégier les missions de courte durée : il faut savoir avec précision ce que l'on peut espérer en terme de missions, être capable d'estimer avec précision la difficulté que l'on aura à obtenir des contrats…. et disposer de la trésorerie permettant d'aborder la prospection avec sérénité. Toutes choses qui, je crois, s'acquièrent avec l'expérience.
A mon avis si l’on arrive à terme à une prévalence des prestations courtes non seulement on augmente mécaniquement le CA mais en plus on peut se rendre moins tributaire des clients ; en tout cas c’est ce qui se passe pour moi et qui évite de passer par la case négociation.Olivier_M a écrit : Concrètement, aujourd'hui, j'ai un client pour lequel je travaille 2 à 3 jours par semaine, sur un projet de long terme, et d'autres clients pour lesquels j'interviens de manière ponctuelle, sur des volumes de quelques jours, à des tarifs plus élevés. Le mix m'assure un revenu minimum, tout en ne "capant" pas le CA maximum, qui dépend de ces courtes missions. -
iPaaad
Nombre de posts : 104Nombre de likes : 0Inscrit : 22 novembre 2014J'ai récemment bossé sur une plateforme de test d'un tunnel bien connu en IDF.
La responsable de la plateforme facturait 2.000€/J.
Je signe! 🙂