L'avenir du développement web
Free-Worker-301294
Désolée pour ce titre un peu mystérieux😆, je voulais receuillir des témoignages/ avis de développeurs web (et de tout le monde en fait) sur l'évolution des demandes dans ce secteur
Je me suis reconvertie il y a u peu plus d'un an dans le développement web après plusieurs années sur des applis "lourdes" en .net, winforms,etc. Je me suis reformée à PHP en gardant aussi asp.net et toutes les technos front-end + une formation en graphisme pour faire du développement sur mesure.
Sauf que jusqu'à présent (après une vingtaine de missions) je n'ai que des demandes pour Worpdress (et parfois Wiix mais là je refuse XD).
Parfois c'est de la création de thèmes sur mesure à partir de maquette donc je développe mais la plupart du temps j'ai des propositions pour la migration/ la refont / les mises à jours et correctifs de sites voire de la création mais à partir de thème existants.
Je travaille majoritairement avec des TPE et propose la création de template sur-mesure plus chers que les autres presta donc ça me paraissait plutôt normal. Mais à présent je reçois aussi de plus en plus de demandes de start-up ou même de "grosses" entreprises pour la création de sites WP avec Divi ou Elementor. Je ne critique pas ces constructeurs de page qui sont pratiques (si on gère bien le côté performance) mais plus ça va moins je code (hormis quelques personnalisation de css, éventuellement la création de plugins si pas déjà existants, ce qui se fait rare).
Bon c'est plutôt une bonne nouvelle car je me plaignais il y a à peine un mois de voir passer peu d'annonces de grandes entreprises sur ces technos 😆.
Mais j'ai l'impression que les sites "traditionnels" sont réservés à des usages bien spécifiques et que l'avenir du développement web est de plus en plus orienté vers le less voire no-code. Qu'en pensez-vous ?
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Droopyann
Nombre de posts : 3675Nombre de likes : 1828Inscrit : 21 mai 2018Bonjour Laura,
C'est très intéressant comme sujet, je suis étonné que personne n'ai rebondi.
Je pense que le no-code ou code-less est effectivement l'avenir quand on y réfléchit. Et que le développement en tant que tel sera réservé à des situations très précise, nécessitant des développements très particuliers.
En effet, développer "maison" nécessite des investissements important que ce soit à la mise en oeuvre où à la maintenance.
Quel est le retour sur investissement pour un site institutionnel ?
Quel est le retour sur investissement quand vous lancez une activité (de commerce ou d'autre) sans pouvoir savoir à l'avance si celle-ci va marcher ?
Economiquement, commencez par des choses simples semblent le plus pertinent. Et le no-code ou le codeless est simple 😉
Après, ça attriste forcément l'ancien développeur que je suis 😢-- Yann EURL IS depuis 2019 -
yanolezard
Nombre de posts : 289Nombre de likes : 285Inscrit : 5 décembre 2016Bonjour à toutes et à tous,
Voilà un joli sujet qui ne manque pas de charme et de couleurs : l'avenir du développement Web (et pas que ...)
L'Âge d'Or du développement a vécu ... j'ai commencé à développer très tôt fin des années 70 ... j'ai pratiqué, suivi, formé pendant quelques décennies à temps plein/partiel/partagé ... entrecoupé de périodes salariées (8 entreprises finales), de périodes employeur (4 salariés et demi) et de périodes "sof lone wolf" (3 sociétés et actuellement une qui dure depuis 14 ans avec de multiples clients), dans les différentes activités de développement (local/offshore, indoor/outdoor, sous-traitance, direct), de secteurs d'activités variés (mode, nucléaire, distribution, industrie, services, assurance, formation, ressources humaines, militaire, aéronautique, métiers de bouche, professions règlementées, industries de pointe, d'architectures biscornues (grand système, moyen système, mini système, micro, caculateurs industriels, automates industriels et robotiques), des technologies d'avenir (lourd, léger, riche, web, massivement parallèle, temps réel "mou/dur", embedded) et des langages, parfois "morts-nés" et d'autres plus "classiques" comme les Cobol, Fortran, PL/1, Forth, Modula2, Prolog, C, Pascal, Ada, Basic, Java, Assembleurs jusqu'au Scala, Go, F#, Python, Perl, Erlang, Camel, Web (Javascript, PHP, Node)... j'en passe et des meilleurs .... A ces époques, on savait s'adapter et tirer parti de nos expériences pour en créer d'autres ... La "belle bulle internet" a tout fait sauter, le passage du franc à l'euro, l'avancée du Web, l'appel du "glouton" (c'est aussi un animal aux USA) BigData, l'arrivée du Cloud, l'apparition de l'informatique quantique ... On peut dire tout ce que l'on veut, cela reste du "bon plaisir d'informaticiens" ... On a su, minaudement, se rendre indispensable aux yeux de nos chères donneurs d'ordre, DSI, métiers ... et de nos utiisateurs.
Sauf qu'aujourd'hui (en prenant en compte quelques années en arrière), nous avons oublié une petite chose anodine : dans une entreprise, si petite ou importante soit-elle, le constat est le même : peut-on arrêter de faire des choses compliquées, avec des logiques parfois étranges, bien éloignées du "terrain" et si on laissait "la main" aux utilisateurs "non-informaticiens" (après-tout, on voit des enfants contruire, pas-à-pas, des applications mobiles, fonctionnelles, sans mettre la main dans des hiéroglyphes et d'obscurs langages incompréhensibles).
Le phénomène n'est pas nouveau en soit, car le "Low-Code/No-Code", existe depuis bien longtemps. On appelait cela à l'époque : Générateur de code (Clariion), Atelier de Génie Logiciel (IBM et son très connu "Natstar/NSDK") ou le très connu triplet (Windev/WebDev.WinMobile), RAD (Rapide Application Development) avec les Delphi et autre "Visual Verranda" 🙂, .... Puis, à coups de "Frameworks", on rajoute des "accélérateurs" de "low-code" ... sans compter l'outillage Google pour développer des applications mobiles rapides et fonctionnelles et de tout ce que l'on peu faire maintenant avec des technologies embarquées (Raspberry) et graphiques, comme "Scratch" pour les "petis-moyens-grands-vieux"(enfants) 🙂, filles et garçons, femmes et hommes. D'ailleurs, le constat est simple : comment attirer les femmes dans la sphère des "barbus cra-cra" et des "boutonneux maigrichons et chevelus" .... et quand il y en a, elles sont loin d'être reconnues à leurs justes valeurs et doivent faire preuve de beaucoup de travail edt de patience pour être considérées comme des "professionnelles" (et là, en tant que "militant de la cause féminine en développement informatique depuis 1994, j'estime bien connaître le sujet).
Effectivement, les solutions de "Low-code" et/ou "No-code" (re)commencent à envahir le marché et c'est un bien pour un mal et cela va redonner du sens dans les systèmes d'information. Attention tout de même, il faut reinstruire et reconsidérer la gouvernance des applications pour asurer l'intégration, l'interconnexion et l'interopérabilité de ces nouvelles technologies qui restent quand même à "finir".
Ce n'est pas parce que une application a été construite et générée par de l'outillage "Low-code"/No-code" qu'elle est obligatoirement prête à être insérée dans le SI et mise en production dans la chaîne, sans droit de regard.
Pour avoir développé il y a quelques années un outil "RAD" (en Forth, Assembleur et Langage C), destiné aux "services des postes et des télécommunications", puis avoir participé à la maintenance et à l'évolution d'outils "AGL", ce n'est pas tout rose et on est loin des "bisounours". Passer de l'informaticien à l'utilisateur, sans s'arrêter en cours de chemin avec les gendarmes du fonctionnel, t'amène à un cheminement tout autre.
Oui, le métier de développeur, potentiellement, pourrait en être en crise (il l'est déjà, dans le désordre, avec les cultures "Sec(Dev)Sec(Ops)Sec", CI/CD, "Agile", "eSafe", "Scrum", "Extreme-Programming" ...). Le Cloud n'arrange rien car les développeurs "anciennes générations" doient s'adapter, sous peine de stagner, voire de régresser en terme de carrières, et continuer d'apprendre inlassablement d'autres choses et même les nouvelles générations "traînent les pieds et tirent la langue" pour arriver à suivre .... Cobol ... Web ... Business Intelligence, Cloud, *Learning*, Intelligence Artificielle, Informatique Quantique ... Programmation fonctionnelle, Mobile ... Une des issues à ces phénomènes : changer de métier ou d'orientation vers le "haut de la cheminée" (architecture logiciel, architecture Web, architecture mobile, services Cloud ..., management, direction de développement, cheffierie de projets techniques à fortes valeurs ajoutées ....)
Ou sinon, s'adapter : tous les chemins mènent au rhum (avec modération bien sûr et pas dans sa voiture 🙂). Passer de "pisser du code" (pardon pour la vulgarité de mes propos) à accompagner (grossse différence entre accompagner et aider) des métiers fonctionnels ou applicatifs pour imaginer des solutions de tout type pour optimiser un SI avec de nouvelles adaptations ou de nouveaux processus, notre/votre métier prend énormément de valeur .... Il faut comprendre comment ces nouveaux environnements fonctionnent (interfaces IHM, bases de données, processus, workflow, optimiseurs, profilers, interopérabilité, codes générés statiques ou dynamiques, API, WebServices, interconnexions avec l'extérieur, maintenance, mise à jour, mise à niveau, sécurité interne/externe, ajout de composants internex, externes, documentation, cartographie, formation ...) .... Finalement, le métier de développeur évolue avec des nouvelles fonctions vers un rôle d'accompagnateur, de mainteneur, de conseiller, de formateur et si il a la possibilité de s'intégrer ou de voyager entre des services différents ou distincts, ce ne sera que des "++++++" pour lui et sa communauté .... (blague: il pourrait même aller plus souvent chez le coiffeur et/ou chez le barbier ;-))
N'ayons pas peur du "Low-code"/No-code" ... au contraire, c'est une force de "Jedi" pour nous/vous/ils/elles.
Pour le dévelopement Web, il est vrai que cela devient difficile car tout le monde veut "faire du Web" (comprendre : développer du HTML, CSS, plugins, composants divers et variés, bien souvent en Front, en Back. Les "vrais" "Full-Stacks" sont plutôt rares, car ce sont de vrais experts à la fois du code ET du métier (on a tendance à "négliger" ce détail, en France, en règle générale).
En entreprise (plus ou ou moins grande), on cherche à diminuer les coûts de développements et d'hébergement Web ("exec le moins cher" else "Offshore"... Exit). Les grosses plateformes pour TPE/TPI/PME/PMI (OVH, IONOS, AMEN, OXYD) mettent à disposition des "usines" web "No-code"/Low-code", avec des 100taines ou des milliers de thèmes, de modèles, d'images, bases de données toutes prêtes, modules e-commerce, ... j'en passe des vertes et des pas mures ... Les "WordPress", "Joomla", "SPIP", "Drupal" sont légions sur ces plateformes, certaines proposent aussi du "WebDev" (PCSOFT) "en veux-tu, en voilà" .... Le non-informaticien, le "pressé", le "jeteur", le "pitcheur", la "Pizza Team" sont très contents ... Effectivement, à l'avenir (avis personnel), le développeurs Web vont devoir s'adapter.
J'ai quelques amis qui se sont trouvés dans ce cadre-là : développement Web "à la petite semaine" (PHP, Javascript) qui maîtrisaisaient plûtot bien les outils de conception graphiques (Photoshop, Blender, Illustrator) qui ont anticipé la situation et qui ont "sauté le pas" vers les métiers de la DAO/CAO (Autocad, Sketchup, Varicad) : beaucoup de formation à faire (du débutant à l'expert), du développement de modules propres à ces solutions (en .NET, en LISP par exemple) ...
En espérant avoir fait avancer le "schmilblick", je vous souhaite de passer un excellent week-end (ensoleilé si possible).
Bien à vous toutes et tous,
Yanolezard. -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022
Bonjour DroopyannDroopyann a écrit : Bonjour Laura,
C'est très intéressant comme sujet, je suis étonné que personne n'ai rebondi.
Je pense que le no-code ou code-less est effectivement l'avenir quand on y réfléchit. Et que le développement en tant que tel sera réservé à des situations très précise, nécessitant des développements très particuliers.
En effet, développer "maison" nécessite des investissements important que ce soit à la mise en oeuvre où à la maintenance.
Quel est le retour sur investissement pour un site institutionnel ?
Quel est le retour sur investissement quand vous lancez une activité (de commerce ou d'autre) sans pouvoir savoir à l'avance si celle-ci va marcher ?
Economiquement, commencez par des choses simples semblent le plus pertinent. Et le no-code ou le codeless est simple 😉
Après, ça attriste forcément l'ancien développeur que je suis 😢
Merci pour votre réponse !
Je rejoins ccomplétement votre avis.
Je rajouterais aussi le côté "propriétaire" du site maison. Je ne pensais mais pourtant de plus en plus de me clients considèrent ça comme un frein surtout en relations de presta car si ça se passe mal ou que le/les développeurs originaux ne sont plus dispos, ils n'arrivent pas à faire reprendre les projets (ou alors à des coûts exhorbitants). A l'inverse le low-code parait plus facile à reprendre, faire évoluer, etc. même en interne si besoin (bon c'est pas toujours vrai😆)
Les derniers site institutionnels sur lesquels j'ai pu travaillé était pour des administrations pour lesquelles le "lowcode" ce n'était "pas sérieux". Il fallait du code fait maison par l'équipe de développeurs. Sauf que vu leur turnover c'est rapidement devenu une usine à gaz totalement ingérable > -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022Merci beaucoup yanolezard pour ce témoignage extrêmement intéressant !
Finalement, le métier de développeur évolue avec des nouvelles fonctions vers un rôle d'accompagnateur, de mainteneur, de conseiller, de formateur et si il a la possibilité de s'intégrer ou de voyager entre des services différents ou distincts, ce ne sera que des "++++++" pour lui et sa communauté .... (blague: il pourrait même aller plus souvent chez le coiffeur et/ou chez le barbier ;
Je suis bien d'accord avec ce point, j'ai l'impression que c'est d'ailleurs de plus en plus le besoin exprimé que ce soit par les PME, TPE, grands groupes mais ça reste un métier différent. Les qualités pédagogiques /didactiques ne sont pas forcément innées ni vraiment présentes dans les formations de dév donc risque je pense d'avoir un décalage entre les attentes et les profils du candidat. Bien sûr il restera toujours la formation et les soft skills mais là c'est de la loterie
comment attirer les femmes dans la sphère des "barbus cra-cra" et des "boutonneux maigrichons et chevelus" .... et quand il y en a, elles sont loin d'être reconnues à leurs justes valeurs et doivent faire preuve de beaucoup de travail edt de patience pour être considérées comme des "professionnelles" (et là, en tant que "militant de la cause féminine en développement informatique depuis 1994, j'estime bien connaître le sujet).
Les attirer et les garder...et dans ce domaine je ne suis pas sûre que le low code aide. Je ne peux pas génraliser mon cas bien sûr mais je ne compte plus le nombre de fois où l'on m'a refusé de travailler sur des gros projets pour me mettre dans les services innovations / RD ( ce qui consistaient dans ces boites à faire de jolis infographies et interface utilisateur mais la logique du code elle c'était pour les dév > -
yanolezard
Nombre de posts : 289Nombre de likes : 285Inscrit : 5 décembre 2016Bonjour "Laura.p63",
Je ne dis pas que tous les développeurs/développeuses doivent se transformer en formateurs/formatrices. Si certain(e)s le peuvent, c'est très louable de leur part. Et il y a toujours moyen de se former à la pédagogie : il existe de très bonnes formations pratico-pratiques de formations de formateurs. Lorsque je faisais des formations en développement, je terminais par un projet, comme pour un vrai client, mais en demandant à mes apprenants de bien vouloir expliquer à l'ensemble des professionnels présents, en des termes simples et compréhensibles (pas du jargon technique abrutissant), avec une bonne élocution et de la méthodologie, le projet en 3 slides maximum et de répondre aux différentes questions posées. Pas facile au départ .... et pourtant, certains avaient beaucoup apprécié la démarche ... surtout quand les apprenants étaient issus d'entreprises et de milieux différents.
Sans faire de généralité, et par rapport à mes différentes pérégrinations, le pourcentage de gente féminine intéressée par la méthodoogie et le mouvement "Low-code/No-code", est non négligeable. Dans bien des cas, elles viennent du métier (opérationnel), s'orientent vers le projet (AMOA/MOA) et demandent à passer au fonctionnel/applicatif (support/études) car elles veulent instinctivement montrer les aberrations des "faiseurs de code" et grâce à leur perspicacité et à leur tenacité, elles s'y mettent et gagnent en respect (les jeunes et les moins jeunes). Chaque entreprise a ses propres définitions de "comment" et de "qui fait quoi" ou de "qui urine le plus loin" et des ses propres "codes" (us et coutumes) .... Que ce soit en interne ou en externe, les mentalités changent (certes lentement, mais sûrement). Il faudrait cependant aussi que tous les cursus (universitaires, écoles d'ingénieurs, et autres du même accabit : lycées professionels, formations RNCP, les formations "on-line" etc ... intègrent ces nouvelles aventures ... ça a commencé ailleurs, au Québec par exemple, ou au Danemark et en Suède, un peu en France ....
Cependant, quand on y réfléchit un temps soit peu, l'automatisation ou l'industrialisation volontariste va rendre "transparent" le code, puisque déjà avec le Cloud et l'IaC (Infrastructure-as-Code : les systèmes deviennent des codeurs), de plus en plus de services sont "sur étagères" et prêts à être utilisés ou à consommer/être consommés (pas de code à faire ou très peu 5 à 20 %), les interconnexions avec les API, les WebServices (le code est vraiment minimaliste) : on n'aura plus qu'à "programmer graphiquerment" des "boîtes" (services, relations entre les composants, ...). La face cachée de l'iceberg masque la complexité aux yeux de tout le monde .... ce mouvement, qui n'a jamais cessé d'exister, depuis l'avènement du Mainframe, termine sa boucle avec le "Low-code/No-code" dans le cloud .... L'écosystème du Mainframe et son "pouvoir tactique et stratégique" pour développer vite, avec une précision "chirurgicale", rapidement et de manière hyper-optimisée, a conquis bon nombre d'acteurs de la formation, des entreprises utilisatrices (banques, assurances, des professionnels métiers (cliquer/glisser/déposer/relier) : une application de gestion en Cobol sous Mainframe pouvait se développer quasiment de manière "agile" de l'époque, en un temps record, et sans quasiment rien retoucher, même dans les traitement transactionnels suprêmement complexes à la "Tuxedo".
Retours d'expérience pour les entreprises (de la TPE/TPI aux grands groupes)
- Rapidité de création, risques faibles, ROI plus élevé, plus de ressources, déploiement rapide, diminution très rapide du "shadow-it",
- Agilité, gain de temps et de coûts, peut-être du "jetable", adaptation plus "collée" au SI
Si intéressé(e), 2 liens intéressants:
- REX: https://www.usine-digitale.fr/article/no-code-low-code-quels-avantages-et-quels-inconvenients-pour-ces-solutions-de-developpement-simplifie.N1055904
- l'évolution du développement, en général, du "Low-code" / "No-code"
https://monday.com/blog/fr/pourquoi-le-low-code-et-le-no-code-sont-lavenir-des-applications-dentreprise/
Je suis sûr d'une chose, au moins, la révolution du "Low-Code"/"No-code" continue bien sa route et son évolution entraîne tout le mone, n'en déplaise aux "puristes" .... et comme tout le monde, je me suis adapté, tout au long de mes pérégrinations .... Vivre ou survivre, avoir du travail ou pas, stagner ou évoluer, accompagner ou aider ...
Bien à vous,
Yanolezard -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022
Merci Yanolezard pour ces témoignages et les liens hyper intéressants.yanolezard a écrit : Bonjour "Laura.p63",
Sans faire de généralité, et par rapport à mes différentes pérégrinations, le pourcentage de gente féminine intéressée par la méthodoogie et le mouvement "Low-code/No-code", est non négligeable. Dans bien des cas, elles viennent du métier (opérationnel), s'orientent vers le projet (AMOA/MOA) et demandent à passer au fonctionnel/applicatif (support/études) car elles veulent instinctivement montrer les aberrations des "faiseurs de code" et grâce à leur perspicacité et à leur tenacité, elles s'y mettent et gagnent en respect (les jeunes et les moins jeunes).
Je reste "pas d'accord" sur ce point (sans animosité aucune, on reste sur des généralités) pour avoir pas mal lutté avec des collèques féminines donc pour ne pas rester cantonner sur des projets low code non code voire complétement hors développement alors que nous avions des diplomes aussi conséquents que nos collègues masculin.
Mais ça ne provient que de ma "courte" expérience dans deux entreprises (une ssii et une administration) et c'est toujours intéressant de voir des parcours/ points de vue différents. -
Orlane69
Nombre de posts : 29Nombre de likes : 1Inscrit : 23 avril 2021Pour le coup ce sujet m'intéresse car je vais me reconvertir dans ce domaine. Je remercie tous les intervenants pour vos riches témoignages.
Si je peux apporter ma contribution, je vais m'inscrire à une formation en développement web plutôt réputée.
D'après le programme on y apprend bien toutes les technologies web, je n'y ai vu aucune mention à des outils low code / no code (après je ne sais pas encore exactement ce que ça englobe).
Ce qui est intéressant c'est qu'on déborde un peu l'univers du développement web pour aborder le SEO, l'accessibilté,etc. Des thématiques qui me semblent très porteuses surtout après la crise sanitaire et le besoin de visibilité en ligne des petits commercants, artisants, etc.
Je pense que l'avenir du développement web est en effet complétement hétèrogène. Le développement pur en fera toujours partie ne serait ce que pour les sites instituionnels comme le disait Droopyann, mais avec des possibilités d'évoluer vers la communication, les postes de consultants / formateurs comme disait yanolezard. On aime ou pas mais j'y vois de belles sources d'évolution et plein de potentialité ! -
fcollonge
Nombre de posts : 14Nombre de likes : 3Inscrit : 26 mai 2021Je pense que l'évolution sera probablement plus mesurable sur la complexité des projets qui seront à réaliser. Pour un commerçant ou une TPE qui voudra simplement se mettre en avant ou mettre en place du e-commerce "classique", il est clair que du low-code/no-code peut-être alléchant, pour les raisons évoqués plus haut (moins de bottlenecks au niveau des compétences, semble plus simple à reprendre, pas de boite noire maitrisée par des IT, etc.).
Par contre, dans le cas où les applications développées vont déborder de ce cadre, pour atteindre des cas plus spécifique, moins courant, je ne suis pas sûr que cela soit intéressant, et c'est la où le métier de développeur tire toute sa force.
Je rejoins aussi un constat, où l'aspect "métier" devient trop absent du domaine de compétence d'un développeur. Un bon développeur ne sera pas quelqu'un capable d'écrire des milliers de lignes de code par jour, mais quelqu'un qui sera capable de comprendre le besoin de son interlocuteur/utilisateur, et qui sera capable de le modéliser. Malheureusement, aujourd'hui nous sommes effectivement dans un rythme angoissant de mise à niveau constante de nos compétences, de nouvelles technologies sortent pratiquement tous les jours (j'exagère un peu), et tout devient rapidement une course contre la montre.
Pour moi, l'évolution naturelle du développeur web sera effectivement plutôt à trouver du côté du conseil et de l'accompagnement (toujours couplé à de la réalisation) mais pas forcément dans un virage aussi serré vers le low-code/no-code -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022
Merci pour ce retour très complet et intéressant .mLtL a écrit : Je pense que l'évolution sera probablement plus mesurable sur la complexité des projets qui seront à réaliser. Pour un commerçant ou une TPE qui voudra simplement se mettre en avant ou mettre en place du e-commerce "classique", il est clair que du low-code/no-code peut-être alléchant, pour les raisons évoqués plus haut (moins de bottlenecks au niveau des compétences, semble plus simple à reprendre, pas de boite noire maitrisée par des IT, etc.).
Par contre, dans le cas où les applications développées vont déborder de ce cadre, pour atteindre des cas plus spécifique, moins courant, je ne suis pas sûr que cela soit intéressant, et c'est la où le métier de développeur tire toute sa force.
Pour avoir "visiter" les plateformes de développement web, j'ai finalement l'impression qu'il y a aussi de l'avenir dans le low-code/no-code ou plus précisément dans les CMS. J'y ai vu un nombre innombrables d'offres et missions pour des refontes, mises à jour, paramétrage de site.
Les niveaux varient de la modification d'un menu à la sécurisation d'un site.
La demande la plus insolite que j'ai eu était de créer un site sous Wix car le client n'arrivait pas à le faire tourner sur son ordinateur.
Bon ça reste de la mission courte, payée au lance pierre mais visiblement pas mal de dév arrivent à vivre de ce type de demandes.
Après je rejoins complétement l'ajout du rôle de conseil,voire de conseiller en communication. Surtout après le batage médatiques sur les avantages de la digitilisation durant les périodes de confinement. -
fcollonge
Nombre de posts : 14Nombre de likes : 3Inscrit : 26 mai 2021
Bah, pour moi, les deux paradigmes sont plutôt complémentaires qu'autre chose. Je n'ai jamais essayé mais on pourrait même penser à un système hybride, pour permettre de personnaliser au maximum ?Laura.p63 a écrit : Merci pour ce retour très complet et intéressant .
Pour avoir "visiter" les plateformes de développement web, j'ai finalement l'impression qu'il y a aussi de l'avenir dans le low-code/no-code ou plus précisément dans les CMS. J'y ai vu un nombre innombrables d'offres et missions pour des refontes, mises à jour, paramétrage de site.
Les niveaux varient de la modification d'un menu à la sécurisation d'un site.
La demande la plus insolite que j'ai eu était de créer un site sous Wix car le client n'arrivait pas à le faire tourner sur son ordinateur.
Bon ça reste de la mission courte, payée au lance pierre mais visiblement pas mal de dév arrivent à vivre de ce type de demandes.
Après je rejoins complétement l'ajout du rôle de conseil,voire de conseiller en communication. Surtout après le batage médatiques sur les avantages de la digitilisation durant les périodes de confinement. -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022
entre le cms et le développement web sur-mesure ?mLtL a écrit a écrit : Bah, pour moi, les deux paradigmes sont plutôt complémentaires qu'autre chose. Je n'ai jamais essayé mais on pourrait même penser à un système hybride, pour permettre de personnaliser au maximum ?
Si c'est le cas ça existe déjà au travers du développement complet de thème et/ou de plugins avec Wordpress ce qui permet de complètement le personnaliser en gardant un back office intuitif et accessbile pour les utilisateurs "non dev"
Wix a aussi sorti récemment son Wix Code mais je n'ai pas creusé le sujet 😉 -
greg-seo
Nombre de posts : 2Nombre de likes : 0Inscrit : 29 juillet 2021Le développement Web est un processus sans fin. Il y a toujours de nouvelles technologies et techniques, et il est important de s'y tenir à jour. Cependant, certaines technologies sont plus populaires que d'autres, et il est crucial de maîtriser au moins un framework si vous cherchez un emploi dans le domaine de la programation web et de la conception de sites web.Il y a aussi Github Copilot, une intelligence artificielle qui est capable d'écrire son propre code (en fait c'est plutôt qu'il te donne des suggestions très très bien codées). Je crois honnêtement que l'intelligence artificielle va changer un peu la façon dont nous travaillons en tant que développeurs web.yanolezard
Nombre de posts : 289Nombre de likes : 285Inscrit : 5 décembre 2016Bonjour 'greg-seo',
Les technologies d'intelligence artificielle qui produisent un résultat technique sont à prendre avec des pincettes. Outre le fait que cela générera des suggestions 'peut-être' bien codées, pour autant, il y a un grand vide juridique autour de cela ... Ah oui ! le développeur n'a que faire du juridique ... C'est bien dommage car il y a une tendance aujourd'hui qui pousse le développeur/codeur à s'intéresser à la propriété intellectuelle des morceaux d'oeuvre numériques (comprendre le code source d'une page) générée ou propulsée par une IA. Les mois/années à venir nous diront si oui ou non, l'IA apporte un 'confort' ou un accompagnement (et surtout pas une aide = fait à la place de) du développeur/codeur.
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Free-Worker-589300
Nombre de posts : 4Nombre de likes : 1Inscrit : 21 avril 2022Good Post! But in 2022 front-end programming languages is the most popular React Native Development Company its framework of javascript. Unsurprisingly, web development is still a lucrative field in 2022. Companies continue to place great emphasis on hiring quality developers who understand the modern web tech stack. -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022@moderation... -
flobesset
Nombre de posts : 3Nombre de likes : 2Inscrit : 27 décembre 2013Bonjour à tous, je viens de m'inscrire que ce site, et de trouver ces échanges qui datent un peu. Je suis une bubble maker comme on dit, une développeuse Bubble. J'ai eu du mal à trouver mon compétences sur ce site, ce qui est dommage car le no code existe dans l'IT maintenant, on ne peut le nier. Je bosse depuis janvier dans une agence web mais on ne croule pas sous les projets bubble. Quand j'étais en stage de janvier à mai, il y avait une grande demande de freelances dans ce domaine, mais maintenant il n'y a plus beaucoup de missions. J'espère en trouver ici.
Utilisateur suppriméSalut @flobesset et bienvenue. 💥
Ce que tu décris est assez intéressant. Je suis codeur depuis bien longtemps et j'ai exploré les possibilités du no-code et du low-code.
A qui est destiné le no-code ?
A des gens un peu délurés, qui sont ingénieux et qui ont un peu de suite dans les idées. Le meilleur candidat pour le no-code est probablement le gars autodidacte qui fait ses macros Excel depuis 20 ans, mais qui n'a aucune idée de comment coder une boucle "FOR" en python.
Quelle est la valeur ajoutée d'un prestataire "no-code" ?
Ben, là, tu admettras que c'est très difficile de venir concurrencer tous ces gars ingénieux qui doivent faire assez peu d'efforts pour construire une application en "no-code". Par définition, s'ils peuvent le faire tout seul, il ne vont pas demander à un prestataire de le faire pour eux. (Je ne dis pas que c'est impossible, je dis qu'il y a peu de valeur ajoutée.)
S'il y a peu de valeur ajoutée, le partage de cette valeur ajoutée génèrera de très faibles revenus.
Si par hasard, le sujet que le client final veut traiter est "complexe", mon conseil de vieux briscard, c'est de ne surtout pas aller faire du no-code. Il faut aller faire "du code" !
Donc, in fine, j'ai beaucoup de mal avec le concept de "prestation no-code". 🤨
Peux-tu apporter ton témoignage ? 😉
yanolezard
Nombre de posts : 289Nombre de likes : 285Inscrit : 5 décembre 2016Bonjour Flobesset,
Il n'y pas que dans l'IT que le "Low" ou "No" Code est représenté. Les métiers s'y intéressent plus particulièrement et il n'y a pas que les "un peu plus délurés qui se l'approprient". Effectivement, en fonction de ses propres expériences sur le terrain, chacun ramènera son vécu. Je vous invite à relire ce que j'ai écris ci-dessus (au cours de ce fil) si vous le souhaitez bien entendu.
Les technologies Low/No Code ne sont pas nouvelles en soi, elles existent depuis fort longtemps et bien avant que le Web ne montre le bout de son museau. J'ai commencé le mouvement 'NoCode' très tôt (un exemple : générer une IHM, en glisser-déposer, en sélectionnant des champs ou des objets graphiques dans une "shape" (objet aujourd'hui type "Winform") => en sortie : soit un pseudo-code à linker/compiler/exécuter directement ou générer une bibliothèque/dll => directement exploitable par un développeur. En entrée, le moteur est en Assembleur/Forth et la sortie en .exe, .com ou génération de C, C++, Pascal, Basic, Cobol, Ada).
Je ne dis pas que le NoCode est la panacée pour résoudre tous les problèmes Métiers, loin de là et de moi cette pensée (si loin de moi les fourmis, so far away from me ... blague du soir). Au contraire, cela doit être strictement encadré et gouverné. On ne fait pas n'importe quoi avec n'importe quoi, fusse même d'un simplicité terrifiante. ET le NoCode n'exclut pas de la retouche de code, ni de l'adjonction de code externe (l'EGO du développeur/codeur est ainsi sauvé ;-))
De nos jours, selon mes expériences, les métiers en ont ras-le-mulot d'attendre que ces "Messieurs les Dev" veuillent bien se bouger les touches pour sortir un malheureux bout de programme qui devra s'insérer dans un processus business (bah oui, les devs comprennent rien aux enjeux business métier .. Blague .. Quoi que).
Evidemment, il y a un côté formation/éducation/gouvernance à mettre en place/adapter/adopter/maîtriser/piloter qui peut se faire en bonne intelligence collaborative (certains ne seront certes pas d'accord ;-)) je le conçois/respecte parfaitement. Les tâches à faible valeur ajoutée ne rapportent rien ou pas grand chose voire peuvent provoquer une perte et dans le meilleur des cas, un cocorico, le fameux QuickWin.
Depuis le temps que je pratique les Low/Nocode, les tests/recettes réalisées par les métiers sont aussi fiables (voire parfois mieux faits que par l'IT/Dev). Et c'est passionnant de se rendre compte de la façon dont les gens s'intéressent/interagissent/s'essaient/se découvrent/se parlent/communiquent et qu'ils se rendent compte qu'ils sont de grands enfants (de l'andragogie à la pédagogie). Je suis toujours surpris et je ne m'en lasse jamais.
De plus, le NoCode apporte une certaine légitimité aux métiers : cela les valorise. Certes, tous les métiers ne sont pas aptes à cette technologie et c'est aussi une manière déguisée de diminuer le "shadow" (les applications fantômes de dessous-le-tapis, discrètement/illégalement/légalement achetées comme si de rien n'était mais payées par la DSI .... on dira ce que l'on veut ... cela reste une réalité et gérer l'obsolescence de genre de gadgets n'est souvent pas une tartiflette-party).
Vous êtes de la génération "Google Maker" (Google/Bubble) ... Cela a été une mini révolution ... A l'origine, bon nombre de petit(e)s américain(e)s l'utilisaient pour gagner quelques dollars avec des applications Android (certain.e.s se sont bien, voire très bien, débrouillées). Quand les 'majors' ont vu que le Lowcode/NoCode prenait outre-atlantique et que l'Europe était un tantinet à la traîne sur ce terrain, ils n'ont pas hésité à produire des solutions à abonnement en mode 'Saas' (rentables/très rentables) pour faire quoi : du NoCode web. En France, on a quelques pépites qui sont vraiment intéressantes (richesse de la solution/features/capacité à innover) et pas que dans le domaine Low/No de la techno Web car il y a d'autres mondes que le Web.
C'est vrai : les demandes/offres de missions en Low/NoCode ne sont pas légions car cela est relativement embryonnaire (cela ne demande qu'à exploser vulcainement). Néanmoins, vu hors de nos frontières, la demande est crescendo.
Cependant, en cherchant bien, on en trouve : attention toutefois à la prolifération des outillages 'morts-nés' qui risquent de faire capoter une demande ou un projet, basé sur un plaisir jouissif d'un geek. Il y a des valeurs sûres dans ce domaine. Mon conseil serait de jeter un oeil sur une solution Saas et/ou une solution AGL (Atelier de Génie Logiciel) et/ou une solution libre/open de qualité de manière à s'acculturer et d'approfondir la question. Lors d'une mission, dans une discussion/meeting matinal : on a toujours un tas de demande des collabs terrains/agence pour avoir des outils légers de déclarations de piquetages (terme particulier d'un métier particulier) et de synchro. Les développeurs sont surchargés/pas intéressés (3 mois d'attente comme les médecins et le dernier qui maitrisait les p'tits boitiers a pris la clé des champs : on est 'aux fraises/framboises'. Même SAP s'y met, c'est pour dire que ce mammouth que je connais bien (va) y trouve son intérêt business : les allemands sont pragmatiques et rigoureux.
Je demande de quoi il s'agit : ils m'expliquent la chose et me montrent différents schémas. Tout en les écoutant, j'ai construis un p'tit outil rapide (20 mn) et je leur ai montré en shared-screen via un outil collaboratif : c'est ça qui vous intéresse ? Scotché(e)s comme une dalle de cuisine à la colle au néoprène. De là est née une équipe NoCode (3 personnes) entièrement métiers que j'ai formée/éduquée/accompagnée et qui n'ont pas pratiquement plus besoin de moi (sauf de temps à autres) et les développeurs sont ravis (des épines dans les pieds en moins) et toujours heureux de rendre service pour une optimoisation ou un bout de code en plus, tout cela dans une gouvernance appropriée et alignée dans le SI, avec des économies substantielles à l'année (je dois en être à 4 ou 5 clients de ce type : de la TPE - 10 personnes à l'ETI - 800 personnes). Ils sont contents et presque autonomes.
Yanolezard.
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flobesset
Nombre de posts : 3Nombre de likes : 2Inscrit : 27 décembre 2013Salut que veux tu savoir? Pour le moment j'ai participé à trois projets en no code, au sein d'une agence web où j'ai la tête dans le guidon depuis janvier.
Utilisateur suppriméOui, est-ce que peux décrire la valeur ajoutée d'un projet en no-code ?
Faut-il faire de la maintenance applicative après la sortie du projet ?
C'est probablement toi qui a la meilleure vision de la situation. 😉
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flobesset
Nombre de posts : 3Nombre de likes : 2Inscrit : 27 décembre 2013La valeur ajoutée est celle de la rapidité de création et de mises à jour, on peut tester rapidement une nouvelle fonctionnalité.
Pour la maintenance, je ne peux pas répondre, désolée. Le projet sur lequel je bosse depuis janvier est déjà en prod, on bosse dessus constamment. L'agence où je suis a repris ce projet avant que je n'arrive, et il y avait d'énormes problèmes qu'on a du réparé, et maintenant on continue à améliorer l'appli.
Mais je t'avoue que j'ai envie de me tourner vers le vrai développement, je ne suis plus fan du no code, en tout cas de ce que j'en connais : que Bubble. Je ne connais pas trop les automatisations type Make.
Je trouve que le plus gros problème du no code en général est le prix des abonnements, rien n'est gratuit du moment où tu veux faire un projet qui tient la route donc j'ai du mal à vendre cette technologie autour de moi, et encore moins à ces clients potentiels.
Utilisateur suppriméMerci, excellente synthèse.
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Droopyann
Nombre de posts : 3675Nombre de likes : 1828Inscrit : 21 mai 2018Bonjour,
Peut être que le no-code est intéressant pour un démarrage.
Pouvoir rapidement mettre en place une solution "informatique" sans passer par 6 mois de développement.Ensuite, si ça accroche, et que le produit commence à générer du profit, il est temps de passer à une solution plus robuste avec du less code puis du code.
Globalement, ça coutera plus cher car plusieurs itérations avec des technologies. Mais ça permet de gagner du temps de lancement et minimise le coût si le produit ne trouve pas son marché.
-- Yann EURL IS depuis 2019 -
NC_EB
Nombre de posts : 898Nombre de likes : 287Inscrit : 22 janvier 2021Bonjour,
Comme je ne suis pas familière avec les expressions no code et less code, je les ai "qwantisée" (pas de google pour moi)
Moi j'ai connu dreamveaver, je trouvais ça sympa. Mais c'était pendant mes études (+de 20 ans...)
Pour moi le développement web c'est surtout du code. J'ai essayé de m'y mettre quand je ne trouvais pas de missions, pendant la période covid...
Je n'ai pas été au delà de la 1ère semaine. Je n'ai pas accroché. Mais je pense surtout que je ne voulais pas vraiment changer . Et j'espérais trouver une mission sur SAP.
Depuis j'ai trouvé hein 😁
Mais aujourd'hui le web est présent partout. Et sur SAP il y a du javascript, du java etc. Donc je vais sûrement devoir me former sur ces technos.
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_Fred_
Nombre de posts : 750Nombre de likes : 321Inscrit : 1 mai 2015Le no-code est intéressant mais il ne faut pas se laisser piéger par les grands discours marketing des 5 dernières années depuis l'arrivée du RPA. Ils font croire que tout le monde peut le faire, comme avec du VBA, sauf que c'est complètement faux. Tout le monde peut faire un logiciel, certes, mais sans l'apprentissage technique d'un développeur les erreurs sont extrêmement faciles à commettre. Or, comme c'est souvent le cas avec les développements côté métier, pas de tests ni de contrôle qualité, donc tout va bien dans le meilleur des mondes. C'est un peu comme faire croire que tout le monde peut conduire une Ferrari très vite parce qu'elle a une boite automatique...
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ShivamSP
Nombre de posts : 1Nombre de likes : 0Inscrit : 17 octobre 2022Great post, But the most popular web technology is react native framework. React Native is the framework of javascript. The other technologies that power the bespoke web software domain represent the future of web development. PWA, SPA, serverless architecture, and Motion UI will be particularly prominent web trends in 2022 and beyond. General technology, such as AI, voice search, Blockchain, and IoT will continue as a web trend for the next decade.
I'm Shivam Verma, and I'm a React JS Developer at Softpulse Infotech.Utilisateur suppriméHello ShivamSP, (and welcome)
I agree with you on most points. I'm interested in your answer because you don't decouple infrastructure level from application level. And, yes, you are especially relevant when you consider serverless architecture, which is a new paradigm for coding.