Logiciel de simulation?

Bonjour,

Je suppose que votre activité est commerciale de revente de produits.

Pour ma part, j'aurai 35% de marge sur mes produits (rapport entre le prix d'achat HT et le prix de vente HT) et CA<80M€, BIC, salarié, pas de frais. Que faire?

Que voulez vous dire par "salarié" ?
Vous êtes salarié en même temps ou vous aurez un salarié ?

oui commerciale, achat et revente de biens.
Je suis en même temps salarié.

je suis côté conception de logiciel dnas ce domaine et éditeur de mes propores appli
j'ai créé avec un expert-comptable un outil super
tu peux l'essayer sur : www.amcsa.fr > espace abonné
code de test : test + test88

il n'y a pas d'aide "métier", mais ça donne une idée du chantier et de sa pertinence
il te faut trouver ensuite un expert-comptable pour faire "mouliner" le bébé
attention, en simulation gérant majo ou tns classique, il faut bien penser :
- à la complémentaire maladie (env 3000 e/an) ... si tu es assurable ! 😕
- à la complémentaire retraite, car tu cotise moins qu'un salarié, mais tu perd environ 10 000 € de retraite annuelle 8)
> là il faut travailler la complémentarité épargne entreprise / épargne perso après impôt et charges...

good luck 😲

Jbustec a écrit : - à la complémentaire maladie (env 3000 e/an) ... si tu es assurable ! 😕

J'imagine que c'est un tarif "famille", avec une couverture étendue, à ce prix-là ! 🤣

Si ca se trouve, étant salarié, il bénéficie déjà d'une complémentaire.

oui effectivement, ... c'est mon cas perso avec femme + 2 enfants !

et bien sûr s'il y a un cumul avec une activité salariée, il n'y aura pas de besoin de complémentaire pour la partie TNS

CITATION DE JBUSTEC :

<<attention, en simulation gérant majo ou tns classique, il faut bien penser :
- à la complémentaire maladie (env 3000 e/an) ... si tu es assurable !
- à la complémentaire retraite, car tu cotise moins qu'un salarié, mais tu perd environ 10 000 € de retraite annuelle
> là il faut travailler la complémentarité épargne entreprise / épargne perso après impôt et charges...>>

Bonjour,

JBUSTEC, vous allez peur aux créateurs d’entreprises !

Il faut clarifier certains termes :

1° la « complémentaire maladie » c’est ce qu’on appelle communément « la mutuelle ». A 3.000 € par an !!! Hum ….. Quand même !!!

2° la « complémentaire maladie » … si « vous êtes assurable » : Il n’y a pas de questionnaire de santé pour une mutuelle (dans 99,99% des cas et le 0.01% restant, plus personne ne le propose).

3° Comme le dit CALIMERO, pour ceux qui le peuvent, restez sur la mutuelle familiale de votre conjoint. Inutile de payer deux fois !

4° Ce que veut dire JBUSTEC en parlant de « complémentaire maladie», c’est plus vraisemblablement le régime de prévoyance. Pour 3 000 €, il faudrait demander des garanties de très haut niveau pour un revenu d’activité très élevé… (hum encore …).

N’a-t’il pas pensé aux déductions fiscales de la Loi Madelin ?

« si tu es assurable » … pourquoi faire peur ???

A ce sujet, il faut rappeler d’une part que la CIPAV ne verse aucune indemnité journalière en cas d’arrêt de travail et que d’autre part, il existe des régimes de prévoyance de TNS avec des tarifs créateurs d’entreprise (pour les EI, les professions libérales, les gérants majoritaires ou uniques de SARL ou d’EURL).

La plupart des créateurs d’entreprise (ou de leur propre emploi indépendant en vérité) sont des anciens salariés cadres qui bénéficiaient la plupart du temps d’un confortable régime de prévoyance (fort maintien de maintien de salaire en arrêt de travail, + rente d’invalidité jusqu’à 60 ans + capital décès). Du jour au lendemain, ils se retrouvent quasiment sans couverture sociale s’ils ne se posent pas les bonnes questions.

5° « Tu perds 10 000 € de retraite annuelle ». Ouaouhhh !

6° « il faut travailler la complémentarité épargne entreprise / épargne perso après impôt ». Laissons les créateurs se poser les bonnes questions au bon moment ! Rien n’oblige à parler des différents systèmes d’épargne au moment de la création de l’entreprise. Ils auront bien le temps de se les poser quand ils auront un revenu appréciable, quand ils auront des salariés, etc. Leur vision de l'entreprise sera alors toute autre.

Pourquoi mettre la charrue avant les bœufs ?

Cordialement.

PRS COURTAGE
Courtier en assurances (protection sociale des TNS et de leurs salariés)
ORIAS n° 07 005 467 (www.orias.fr)
contact@prs-courtage.com

Bonjour,

Il faudrait que vous revoyez vos calculs. Notamment pour les SARL de famille.

En effet :
- Un gérant minoritaire peut être salarié en SARL de famille. Mais à ma connaissance, si le foyer fiscal a 100% des parts, ce n'est pas un gérant minoritaire.
- Vous oubliez rapidement l'impact du coût social sur la rémunération. Si le gérant se rémunére (pour avoir une protection sociale), le résultat sur lequel démarre le calcul sera inférieur. Car le choix d'un régime a un impact en amont du résultat pas seulement en aval.

La SARL de famille est intéressante dans quelques cas. Mais ici, ce n'est pas le cas.

Pour la définition de gérant majoritaire :
3w.apce.com/cid13575/protection-social-du-gerant-majoritaire-de-sarl.html?C=173
(c'est un arrêt de cassation sociale).