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Problème d'exclusivite
mbasroger
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mbasroger
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6 février 2007
Bonjour,
Je suis indépendant depuis 4 ans maintenant. J'ai signe un contrat avec un client en passant par une société de "portage".
Le client m'a propose de passer en relation directe avec lui.
Ce que, bien sur, j'ai accepter.
Il a informe la société de portage qu'il souhaitait rompre le contrat avec eux.
Seulement celle-ci ne l'entend pas d' cette oreille et menace de nous envoyer les avocats.
Quels sont les recours possibles ?
Tout en sachant que pour passer en direct chez le client, je crée une nouvelle société qui juridiquement, n'est pas la même que celle avec qui j'ai passé le contrat de "portage".
Merci d'avance,
Je suis indépendant depuis 4 ans maintenant. J'ai signe un contrat avec un client en passant par une société de "portage".
Le client m'a propose de passer en relation directe avec lui.
Ce que, bien sur, j'ai accepter.
Il a informe la société de portage qu'il souhaitait rompre le contrat avec eux.
Seulement celle-ci ne l'entend pas d' cette oreille et menace de nous envoyer les avocats.
Quels sont les recours possibles ?
Tout en sachant que pour passer en direct chez le client, je crée une nouvelle société qui juridiquement, n'est pas la même que celle avec qui j'ai passé le contrat de "portage".
Merci d'avance,
-
Calimero
Nombre de posts : 3610Nombre de likes : 0Inscrit : 1 octobre 2008Portage salarial ?
Il faut pas mélanger les termes.
Récapitulons, donc (tu corrigeras si j'ai mal déduit).
Tu as une société A (et non une EI).
Ta société est sous-traitante d'une société B intermédiaire (SSII).
La SSII B est sous-traitante du client C.
Tu voudrais créer une nouvelle société D (et toujours pas une EI) qui sous-traiterait directement pour le client C.
On est d'accord ? -
mbasroger
Nombre de posts : 8Nombre de likes : 0Inscrit : 6 février 2007Bonjour,
Effectivement, ce n'est pas du portage salarial.
Je suis en EURL.
Le schéma que tu indiques est exact.
Sachant que pour ma part, je n'ai aucune clause dans mon contrat de non-concurrence ou d'exclusivité.
Par contre, le client C a une clause d'exclusivité avec B indiquant:
"Le CLIENT s'engage par les présentes à ne pas conclure de contrat directement ou indirectement avec un sous-traitant présenté par XXX, par écrit ou autrement, si ce n'est que par l'intermédiaire de XXX, comme il est prévu aux présentes ou comme les parties peuvent éventuellement le stipuler par écrit pendant toute la durée de la présente convention et un délai supplémentaire de 6 mois par la suite".
Clause qui pour moi empêcherait peut-être le déroulement si B veut se mettre C à dos.
Maintenant, le "sous-traitant" est-il une personne physique ou morale ?
Si l'intitulé du poste ou de la mission change, cette clause reste-t'elle valable ?
Merci d'avance, -
Calimero
Nombre de posts : 3610Nombre de likes : 0Inscrit : 1 octobre 2008Je ne pense pas que l'intitulé de mission joue un rôle. La clause s'impose au client.
Par contre, la vraie question, c'est de savoir si en créant une seconde société D, l'obligation fait au client de pas travailler avec A reste applicable parce que la société D aura le même associé / gérant.
Au sens strict, je dirais que A et D étant des personnes morales distinctes, pas de problème pour le client. Maintenant, quel est le risque de voir ça considéré comme une manoeuvre déloyale ... ?
Le client a-t-il un département juridique ? Je veux dire que dans une grosse boite, un opérationnel accepterait le changement, mais le département juridique pourrait dire "oula non, y a une once de risque, on veut pas !".
En tout état de cause, le risque repose sur ton client et pas sur toi, à mon humble avis. -
mbasroger
Nombre de posts : 8Nombre de likes : 0Inscrit : 6 février 2007Merci,
Au cas où, quelqu'un aurait une bonne adresse d'avocat ?
A+ -
Olivier_M
Nombre de posts : 1498Nombre de likes : 88Inscrit : 17 mars 2010Si on comprends bien, vous ne risquez rien. Si "B" (la SSII) n'est pas contente, elle devra attaquer "C" (le client final). Il est peu probable qu'une SSII attaque son client si elle veut continuer à bosser...
Maintenant, vu le coût et la durée d'une procédure judiciaire, même quand on est dans son bon droit, trouver une solution qui satisfasse tout le monde est quand même mieux.Directeur de projet / Banques / Gérant majoritaire depuis 2001 / SARL à l'IS