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Que pensez vous de l'intérim dans l'IT
Francis_S
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Francis_S
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2 juin 2021
Bonjour,
je suis toujours dans mon projet de freelancing mais je me rends compte que ce que j'apprécie régulièrement dans ce statut,c 'est de pouvoir changer assez régulièrement de mission, d'entreprises et de secteurs et accessoirement de pouvoir augmenter un peu mes revenus😆.
Un proche m'a demandé pourquoi dans ce cas je ne faisais pas de l'intérim (lui en fait dans son secteur et gagne très bien sa vie car il a beaucoup de missions avec à chaque fois la prime de précarité et de congés).
J'ai l'impression que dans l'IT en revanche ce n'est pas du tout répandu ? Est ce que c'est parce que ça ne vaut pas le coup ou qu'il n'y a pas assez de mission en intérim dans ce domaine ?
je suis toujours dans mon projet de freelancing mais je me rends compte que ce que j'apprécie régulièrement dans ce statut,c 'est de pouvoir changer assez régulièrement de mission, d'entreprises et de secteurs et accessoirement de pouvoir augmenter un peu mes revenus😆.
Un proche m'a demandé pourquoi dans ce cas je ne faisais pas de l'intérim (lui en fait dans son secteur et gagne très bien sa vie car il a beaucoup de missions avec à chaque fois la prime de précarité et de congés).
J'ai l'impression que dans l'IT en revanche ce n'est pas du tout répandu ? Est ce que c'est parce que ça ne vaut pas le coup ou qu'il n'y a pas assez de mission en intérim dans ce domaine ?
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code38
Nombre de posts : 586Nombre de likes : 182Inscrit : 23 septembre 2018
Je dirais que l'on peut choisir plus librement ses missions, plutôt que d'en changer plus régulièrement. Ou alors il faut des missions courtes mais suivant le type d'activité, ce n'est pas évident à trouver.Francis_S a écrit : je suis toujours dans mon projet de freelancing mais je me rends compte que ce que j'apprécie régulièrement dans ce statut,c 'est de pouvoir changer assez régulièrement de mission, d'entreprises et de secteurs et accessoirement de pouvoir augmenter un peu mes revenus😆.
En effet l'interim n'est pas vraiment répandue dans l'IT. Pour les clients qui ont besoin de travail temporaire, il y a parfois des CDD ou des missions freelance en direct, mais surtout dans nos métiers, il y a la présence des ESN qui répondent à ce besoin. Après, pourquoi les ESN sont apparues pour l'informatique et pas pour d'autres secteurs d'activité ... mystère.Francis_S a écrit : Un proche m'a demandé pourquoi dans ce cas je ne faisais pas de l'intérim (lui en fait dans son secteur et gagne très bien sa vie car il a beaucoup de missions avec à chaque fois la prime de précarité et de congés).
J'ai l'impression que dans l'IT en revanche ce n'est pas du tout répandu ? Est ce que c'est parce que ça ne vaut pas le coup ou qu'il n'y a pas assez de mission en intérim dans ce domaine ?
En freelance, on n'a pas de prime de précarité ou de congés ... mais normalement notre rémunération est supérieure à un emploi salarié et par d'autres mécanismes que ces primes (liées au fait d'avoir un employeur). -
Francis_S
Nombre de posts : 42Nombre de likes : 1Inscrit : 2 juin 2021Merci pour votre réponse !
Alors pour les missions pour l'instant j'ai vu pas mal de missions freelance de 6 mois ce qui me parait assez court, mais c'est peut être parce que je sors de 2 ans à bosser sur le même projet ou alors c'est ce que j'ai vu n'est pas représentatif...
Pour la rareté missions en interim c'est ce que je craignais, c'est un peu dommage car si je me trompe pas une mission en interim peut durer jusqu'à 18 mois, après c 'est clair que la majorité des clients doivent passer par une ESN plutôt que de recruter/ embaucher voire former un intérimaire. -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022Je rejoins code38, pour l'aspect financier... en interim vous serez payé (au minimum) sur la base du salaire de référence du poste occupé dans votre entreprise donc en dessous du TJM que vous factureriez en presta. De plus, la prime de fin de mission et l'indemnités de congés payés sont valables uniquement pour les contrats de travail temporaire. Si vous signez un CDI intérimaire (ce qui à l'air d'être le plus courant pour l'informatique), vous n'avez plus le droit à ses indemnités -
Droopyann
Nombre de posts : 3730Nombre de likes : 1864Inscrit : 21 mai 20186 mois sont courts par rapport à 2 ans, mais je considère tout de même cela comme de la mission longue.
Les misions courtes, ce sont des missions type Audit, expertise ponctuelle sur un sujet ... avec des interventions de 2-3 jours voir une semaine. Rarement plus.
Ce sont souvent des missions avec un TJM élevé car nécessitant des compétences importantes (besoin de beaucoup de veille / formation) et une recherche de client importante également.
Su votre sujet, et comme dit par ailleurs, ce sont les ESN qui font office de société d'intérim.
Pourquoi le modèle ESN a été mis en place, et pas le modèle intérim, c'est une bonne question. Le manque de main d'oeuvre et les salaires élevés associés à nos types de poste expliquent peut être cet état.-- Yann EURL IS depuis 2019 -
code38
Nombre de posts : 586Nombre de likes : 182Inscrit : 23 septembre 2018
Je pense que beaucoup de missions durent au moins 6 mois. Souvent, le temps de s'intégrer, de prendre connaissance du projet, des outils, ... ça prend quelques semaines.Francis_S a écrit : Alors pour les missions pour l'instant j'ai vu pas mal de missions freelance de 6 mois ce qui me parait assez court, mais c'est peut être parce que je sors de 2 ans à bosser sur le même projet ou alors c'est ce que j'ai vu n'est pas représentatif...
Les missions courtes sont plus spécifiques : besoins urgents et/ou faisant appel à des compétences particulières, ou alors formations ou mission de suivi auprès d'un client.
Je ne vois pas vraiment ce que vous avez à craindre. L'interim ou autre type de "statut" choisi (portage salarial, société, ...) est un moyen, pas une finalité.Francis_S a écrit : Pour la rareté missions en interim c'est ce que je craignais, c'est un peu dommage car si je me trompe pas une mission en interim peut durer jusqu'à 18 mois, après c 'est clair que la majorité des clients doivent passer par une ESN plutôt que de recruter/ embaucher voire former un intérimaire.
A noter qu'on pourrait en théorie être intérimaire de l'ESN, j'ai vécu ce cas de figure il y a longtemps et d'ailleurs, je pense que depuis, le développement du portage salarial et du freelancing plus généralement ont changé la donne dans l'IT. -
yanolezard
Nombre de posts : 307Nombre de likes : 292Inscrit : 5 décembre 2016Bonjour à toutes et à tous,
Notre univers n'échappe pas à la règle : il y a beaucoup de missions IT accessibles depuis des contrats d'intérim.
(Je connais des collègues qui n'ont jamais eu, au sens propre des termes, de CDD ou de CDI, mais des missions d'intérim plus ou moins longues équivalents à des CDD ou des CDI. Le plus âgé de mes connaissances a commencé l'intérim dans l'IT il y a fort longtemps et ne s'est rarement trouvé sans mission. Je me rappelle qu'en 10 ans il a dû enchainer une trentaine de mssions (des très courtes d'une demi-journée à la très longue à 5 ans). D'ailleurs, il est toujours actif en intérim malgré ses presque 59 ans. Je crois même qu'il n'a fait que de l'intérim (et pas seulement dans l'IT !!).
Les sites d'annonces proposant de l'intérim dans l'IT commencent à avoir "pignon sur rue" (certains sont largement connus, d'autres moins). Une pettite recherche avec votre ami "moteur de recherche préféré" vous donnera de quoi assouvir votre passion.
Il est intéressant de remarquer également que les sociétés d'intérim rachètent régulièrement des sociétés IT (des petites ESN, des centres de formation, des petites ESN avec centre de formation, des petites ESN spécialisées, des startups de "niche") .... Faites des recherches un peu approfondies et regardez comment le secteur de l'IT est rentré "comme dans du beurre" dans la tradition intérimaire.
L'intérim a des bons côtés pour qui sait en tirer bénéfice. Attention, toutes ne sont pas si "rose" qu'elles veuillent bien le dire ou le faire percevoir.
Prenons un cas concret pour une société qui a beaucoup de couleur rouge dans sa marque de fabrique .... Lorsque "ses" intérimaires n'ont pas de missions, elle propose des parcours de formation "à la carte" (le sujet de la précédente mission reposait sur l'administration système zOS de niveau 1, le parcours de formation proposé repose sur l'administration zOS de niveau 2, ce qui permet au collaborateur intérimaire de ne pas "glander" pendant le vide de travail et de pouvoir postuler pour un client recherchant un(e) technicien(ne) administration système zOS de niveau 2).
Certaines sociétés d'intérim ont mis au point leur propre "université IT" et misent beaucoup sur les formations délivrées aux nouveaux inscrits, notamment sur des sujets pointus, à destination des grands groupes français, européens ou internationaux.
L'intérim fonctionne au volume d'affaires et de contrats, en signant "à-tout-va" des sortes de "contrats cadre", le plus souvent avec des sociétés (1: habituées à l'intérim => processus rodés, règlementations démystifiées, recrutements assouplis, remplacement sur mesure, etc.)
(2: ayant un rapport fort à l'intérim avec des montants de commandes et de contrats à "faire pâlir un bois d'ébène" => plus ills sont nombreux, plus ça rapporte)
(3: avec une population de niveaux très diversifiés : du "sans qualification" à des ingénieurs expérimentés voire plus .... j'ai déjà vu des "docteurs ès informatique" en intérim, en tant normal, beaucoup sont sans emploi ou avec des emplois/salaires à peine décents)
Les sociétés d'intérim ont également compris un autre principe : celui des "apporteurs de clients".
Exemple concret : un individu "lambda" cherche une mission d'analyste-développeur en C++ et QT. Il a démarché le client, mais il n'a pas de statuts ou de structure (pas AE, pas EURL, pas EI, ...) : il franchit la porte d'une société d'intérim et on l'accueille à "bras ouvert" (car cette même société d'intérim essaie depuis plusieurs mois d'investir le territoire de ce client, sans succès). Il signe un contrat d'intérim, la société d'intérim se charge de tout, il passe l'entretien d'embauche et les tests "techniques" pour la forme, effectue sa mission. Une fois finie, il a un vide de 5 jours avant la prochaine mission (chez le même client) ... Il prend 2 jours de vacances "aux frais de la princesse" et va en formation, via l'université de l'intérim, d'approfondissment sur son domaine de prédilection "QT", voire se la fait "payer" par l'éditeur lui-même, et commence sa mission suivante Il gagne sa vie, touche ses salaires sans se poser de question. il peut être affilié à la Syntec ou à une branche.
Il est vrai que l'intérim avait une image "dégradante" : personnel de basse classe, sous-qualifié voire pas du tout, profils "manoeuvre bon à tout faire et bas-de-plafond", ouvriers, des métiers plutôt manuels avec des qualifications aussi bizarres qu'étranges : OQ1, OQ2, OQ3, OHQ1, OHQ2, OHQ3, ... Ils étaient considérés par certain(e)s comme. des "marchands de viande humaine" sans aucune pitié (le "marche" ou "crève"). Certaines de ses structures en ont d'ailleurs payé le prix fort .... et ont été jusqu'à être condamnées au pénal avec fortes volumétries de dommages et intérêts pour pratiques douloureuses et ancestrales (certains contrats étaient négociés avec passage obligé par le "droit de cuissage").
Depuis, cela a bien changé, cela a été épuré .... et pour éviter la complexité de nos univers, ces structures font les "yeux doux" aux candidats voulant changer d'environnement ou aller gambader dans de vastes prairies, histoire de voir si l'herbe est meilleure et plus verte qu'ailleurs, sans s'encombrer de documents administratifs imbuvables et sans se creuser la tête ...
Je vois des clients qui reçoivent des propositions de missions négiciées via des sociétés de portage, des freelances, des ESN, des sociétés d'intérim .... sur 10 clients avec qui j'entretiens de bonnes relations depuis lontemps, il n'y a pas "photo" : un seul choix: l'intérim (sauf pour moi, je suis "leur" exception).
La lutte est féroce ... Quand on a pas "trempé" dans le "millieu", il est difficile de se rendre compte et d'avoir une idée précise.
L'intérim s'est installée rapidement bien avant que le portage salarial ou commercial ne se mette en place et règle ses "petits problèmes" de règlementations avec l'Etat (et encore, ils ne sont pas tous résolus) et que l'Etat autorise des statuts et des formes juridiques dérivées.
En espérant avoir contribué à éclairer quelques lanternes,
Bien à vous,
Yanolezard. -
Free-Worker-301294
Nombre de posts : 1368Nombre de likes : 224Inscrit : 15 mars 2022Bonjour,
je reviens sur ce poste car finalement je vais démarrer une mission d'intérim (je l'ignorais car à la base j'avais postulé pour un CDD de 2 mois).C'est bien pour une mission "IT" mais la boite à l'habitude de travailler avec la boite d'intérimaire pour toutes ses missions ponctuelles (quel que soit l'activité). Donc je pense que c'est possible mais effectivement plutôt rare.
Et pour le côté revenu, j'attends mon contrat pour faire le calcul mais je ne pense clairement pas gagner autant qu'en AE -
Anthaus
Nombre de posts : 140Nombre de likes : 45Inscrit : 2 septembre 2018
Le client ne sait pas souvent pendant combien de temps il aura besoin de son presta. C'est souvent 6 mois renouvelables, en théorie pour maximum 3 ans.Francis_S a écrit : Alors pour les missions pour l'instant j'ai vu pas mal de missions freelance de 6 mois ce qui me parait assez court, mais c'est peut être parce que je sors de 2 ans à bosser sur le même projet ou alors c'est ce que j'ai vu n'est pas représentatif...
Dans les faits, il arrive que ça dépasse 3 ans, mais aussi que la mission soit coupée de manières abrupte pour diverses raisons. L'avantage quand la durée indiquée est courte, c'est que ça ne leur permet pas de sortir le classique: "Le TJM est un peu bas mais c'est une mission longue, vous êtes tranquille pour 3 ans".