Yoshifree
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Réponse postée 14 décembre 2024 08:23
même dans les domaines réputés "moins techniques" comme la BI / Data Analyse niveau développement pur, ce que vous constatez tous reste vrai.
C'est même encore pire, les recruteurs n'ont simplement aucun moyen de vérifier que le candidat sait mener une investigation et des entretiens métiers correctement pour extraire le besoin réel et le formaliser et le rendre intelligent. Le marché n'arrive plus à distinguer les seniors des juniors. Récemment, on m'a dit : "ben tu comprends, toi tu as ta méthode, et un de mes prédecesseur avait la sienne, pour nous c'est pareil, il faut avancer, et pour le suivant il remettra tout en cause". Le gars oublie juste qu'il est en train de dire que mes recommandations issue de 30 ans d'expérience dans la data sont comparables à mon prédecesseur qui en avait ... 5 à tous casser. Pire, mon client argumente que le sujet n'avancait pas car mon prédécesseur immédiat n'avait pas assez de temps sauf cette personne etait ... élève alternante MDR et dramatique comme approche. Bref ...
Quand je dis que ça sent pas bon, je pense surtout à l'obligation de venir sur site un 26 décembre ...
J'imagine :
Soit un "manager" qui est à la ramasse et tellement débordé qu'il ne trouve que le 26/12 de dispo dans son agenda
Soit un "manager" qui veut tester la docilité de son futur sous fifre
Soit un commercial qui voudrait placer quelqu'un d'autre avant, et vous garde sous le coude pour appâter le client.
Il y'aura 4 personne ( 3 internes et un externe) dans l'entretien et moi, ça doit être une culture dans cette boite ( gestion de patrimoine)
Réponse postée 11 décembre 2024 13:30
ok pour démissionner, mais please le faire avec tact, bonne intelligence, et respect du client (sauf si celui ci ne te respecte pas bien sur). ce serait bien que la réputation de mercenaire qui nous colle injustement à la peau cesse un jour.
Mais je si décroche la mission aussi, je n'hésiterais pas à démissionner si je trouves mieux: à chacun ses intérêts
Réponse postée 9 décembre 2024 08:12
Le domaine de la BI connait en ce moment des perturbations importantes et les clients ne savent plus à quels saints se vouer entre Big Data, IA, ... etc. Beaucoup de confusion de toutes parts, et on fait faire ce qui est en réalité de la BI à des datascientistes et l'inverse évidemment. Ce n'est pas le même métier même si cela peut être proche. Quels est votre profil ?
Bonsoir lamarana,
Pour ma part 9 ans d'experience dans le domaine de la BI. 0 entretiens client depuis 1 mois et demi.
J'ai essayé de revoir mon tjm et de postuler sur d'autre plateforme comme Indeed et linkedin mais sans succès (à part pour des entretiens en cdi, esn ou client final).
En période compliqué, j'ai vu des intermédiaires jouer les filous. Ils proposent un super expert au client pour l'allécher. Le client valide mais l'intermédiaire indique que l'expert ne veut pas de la mission, ou bien les a planté, et propose au final une de ses ressources interne à la place. Sans le profil expert, il ne serait jamais rentré chez le client, mais une fois ferré le client, ça peut passer.
C'est lamentable, évidemment, mais ça existe.
C'est intéressant, je me demandais s'il y a autant de candidat et si peu de mission, pourquoi les esn font passer des entretiens ?
Réponse postée 27 novembre 2024 07:40
je suis toujours étonné de la naiveté de ce client connu de tous des freelances, ou alors il feint de ne pas le savoir pour que le chef du chef lui y croit aussi. Jusqu'à maintenant j'ai toujours refusé d'y aller dans ces conditions, je ne suis pas du tout à l'aise avec ça, même dans les périodes difficiles
Réponse postée 18 novembre 2024 13:16
Perso, j'ai trouvé sur linkedin où l'école publie ses recherches d'enseignant vacataire, et j'imagine qu'effectivement à 35€/heure, y'a pas foule. Moi, dans mon esprit, j'assimile ça à du bénévolat 😂, j'y trouve mon intérêt en enrichissant mon expérience et me nourrit en même temps d'un retour à la théorie, ca ne peut pas faire de mal, et j'espère quelque part que les clients n'y sont pas insensibles (en tous cas si j'étais client, je me dis que pour enseigner une matière, il faut réellement la maîtrise, une petite assurance je trouve)
Réponse postée 18 novembre 2024 08:10
juste une petite remarque sur un point que je vois souvent : "donner des cours" comme plan B pour remplir le caddie, en fait je vais en donner dans quelques jours pour la première fois dans une école d'ingénieur par curiorité et aspiration personnelle, et en parallèle, alors que je suis en mission plus ou moins longue durée. Suis je le seul :) ? si tous les intervenants externes le font par dépit ou par manque de missions, ils auraient des consultants sénior devant eux sans trop de motivation ? je me pose juste la question sans aucun jugement ...
Bonjour
Pour tenter de répondre à la question initialement posée... faites au mieux suivant votre libre arbitre et votre intuition.
Le plus dur dans cette situation ne se pose pas forcément sur l'aspect financier mais sur l'aspect psychologique et physique (votre "biologique" peut être?)
Quand il faut tenir plusieurs mois sans travail, il faut trouver des occupations: Hobbies, Sport, Association, ONG, politique, voyage, voir la famille / amis...
Suivant la météo et le contexte, il faut éviter que votre "chez vous" devienne une assignation en résidence surveillée ;-)
Pour le coté "esclave" du salariat, effectivement dès qu'on commence à discuter une demande, voire pire, à refuser, cela devient vite problématique.
Exemple concret: faire des liens cliquables entre chaque page d'un pdf, sachant que le pdf faisait 140 pages à la fin!
Niveau finance, de notre côté, on avait prévu le coup. On a un "butin de guerre" mais forcément ce n'est pas illimité.
Effectivement l'option donner des cours nous parait une bonne idée pour aussi ne pas trop gamberger tout en restant libre
Nos différents CDI avant même de (re)devenir indépendant étaient pitoyables niveau sérieux, entre l'énoncé du poste et la triste réalité.
Faites des CDD plutôt, vous aurez les 10% de précarité.
Mais cela reste une solution à ne jamais écarter.
D'habitude on aurait fini par "Bon courage" ou "Tenez bon"... mais vu le nouvel épisode qui arrive: "Force et Honneur"
;-)
Réponse postée 15 novembre 2024 08:52
perso, je distingue en fait 3 situations :
Salariat en client final (ou très grosse ESN qui est offre du service packagé, des équipes prêtes à l'emploi, ...) , là l'intérêt est réel car normalement tu as un plan de carrière, des opportunités de management / expertise au sein de la boite, un encadrement à la hauteur (enfin théoriquement), le salaire passerait presque en second plan
salariat en ESN pur , c'est de l'intérim de haut niveau, je ne vois pas d'autre façon de le décrire. Ni réel plan de carrière (bon je caricature, mais tellement vrai la plupart du temps) ni implication de l'employeur et du salarié dans la relation de travail. Bref, un système qui ne tient que par la peur de l'inter contrat non rémunéré
Freelance, ce n'est pas le monde idéale des bisounours, on traverse des crises, des remises en questions, il faut être pro actif, mais en retour on a la liberté d'esprit, et la satisfaction d'être maître (ou presque) de son destin. Ce qui nous fait mal à nous freelances et plombe le modèle : les incompétents, les mercenaires, les clients jaloux (ah la france !) qui nous chassent des missions pour privilégier les ESN ... qui prennent des freelance
Réponse postée 25 octobre 2024 09:00
sans présumer de vos capacité, mais à partir d'un certains âge, et comme l'ont déjà dit plusieurs intervenants avant moi, si la technique n'est pas un domaine dans lequel vous vous éclatez naturellement (hors pro) et que vous le fassiez sans réellement avoir expérimenté le développement ou les opérations très techniques, alors vous pourriez être déçu. De plus même si vous être encore relativement jeune (j'ai 50 ans), je peux vous affirmer que malgré toute la bonne volonté du monde, l'apprentissage IT va être un peu rude. Après si vous êtes sure de vous, que vous avez déjà mené dans votre expérience pro et perso des sujets IT pointus mais qu'il vous manque des compléments techniques et/ou de la légitimité via un diplôme, alors FONCER !! c'est le moment à ce niveau de carrière
Réponse postée 25 octobre 2024 06:56
Autre suggestion, si tu as bon du bon sens, des capacités d'analyses et de rédaction, tu pourrais te reconvertir comme Business Analyst Data. Cela demande un minimum de connaissance (que tu as peut être déjà : le SQL, c'est le minimum, mais tu peux te former à ça ...) pour être à l'aise. C'est moins IT que le réseau pur et dur, et très sympa. La demande est là (enfin en général car là c'est tendu ...) mais je trouve ça assez abordable ...
Réponse postée 16 octobre 2024 15:01
je pense qu'on est dans une crise comparable à 2008 (où j'ai connu ma plus longue période d'intercontrat .... 6 mois), et même plus grave au vu du manque de visibilité économique et politique. Comme à chaque fois, commencer à diversifier son terrain d'intervention, et sans dénigrer la fonction de chef de projet (que je suis également), se doter de compétences technique en plus est un atout. Toujours en 2008, je n'ai pas hésiter à accepter d'urgence un poste de dev mal payé (TJM 410 €) mais au moins ca m'a renfloué temporairement.
Réponse postée 8 octobre 2024 06:28
Merci de m'avoir corriger pour "impérative", le terme ne me revenait plus en tête au moment où j'écrivais le commentaitre :), je pensais à la façon dont les devs étaient fait chez mon client (le dev a écrit comme il pensait, de façon très linéaire, au fur et mesure de son cheminement de pensée MDR). Je ne programme plus guère (surtout que dans la data, y'a pas de quoi s'extasier, c'est basique faut le reconnaire), mais quand je le fais en shell script unix un peu velu, je prends du plaisir à le faire, pas sur que les jeunes générations soient sur cet axe (pense surtout à l'argent ..). J'ai jamais trouvé la motivation pour me mettre au python par exemple (un tort, très bon langage je trouve, une indentation obligatoire qui donne de bonnes habitudes ..).
Le cobol survit par risquophobie des clients et budget non consacré à la modernisation, je n'ai pas dit que c'était le meilleur, c'est avant tout le dev qui fait la qualité du travail ... Bref espérons que le marché reparte, lire du cobol ca a été une découverte intéressante (que depuis 4 mois, je suis technico fonctionnel data) , mais c'est retour vers le futur, j'aimerai bien travailler au 21eme siècle :)
Bonjour "Free-Worker-1273389",
Concernant les technologies Cobol & Co et les écosystèmes "Mainframe, Mini, Micro", il y en a beaucoup plus que vous ne le penseriez.
Les "éminents savants" avaient prédit leurs extinctions respectives il y a 40 ans ... leurs prédictions sont tombées à l'eau. A l'heure où les "anciens" vont partir en retraite bien méritée, ces mêmes systèmes vont continuer à perdurer, pendant encore de très .... longues années car i y a du travail en migrations de matériel/logiciel, en maintenance & migration d'applications, en réseaux et sécurité, en nouvelles "petites" applications, en formation, ... dans tous les secteurs d'activités (industries, tertiaire, commerce, banque & assurance, civil, défense .. j'en passe et des meilleures).
De plus, il faut sortir des mythes, du bureau des légendes/mystères et autres légendes urbaines : les systèmes matériels, les OS, les solutions logicielles, les AGL (Ateliers de Génie Logiciel) ... ont évolué dans le temps : on développe aussi bien en GNU Cobol, en Visual Cobol, avec des IDE genre VisualStudio, VisualStudioCode, Eclipse, Jetbrain, ... sous Linux, Windows, OS/400, Unix, MVS, zOS, avec des tas de SGBDRO (de DB2 à PostgreSQL) en passant par de l'interconnexion avec le cloud AWS, GCP, ou Azure, sur de l'IBM System i/Power i ou un serveur virtualisé ou un poste de travail sous Windows 10 ... et sait dialoguer avec un tas de frameworks modernes (du Web et pas que).
Je fais encore partie de cette "vieille" et jeune garde à la fois, pour faire découvrir d'autres facettes que le développement Web (où il y a des milliers de freelancers sans repas) et je continue à prester, sous différentes formes, et à former des "courageux".
Alors, non, le "Cobol" n'est pas une niche et représente bien un énorme ensembles d'écosystèmes ... il suffit juste d'être humble et de regarder dans la bonne direction.
Il remonte ... lentement mais sûrement ... Dans mes tribulations, pour 1 demande Java, j'ai 10 demandes Cobol ... Alors, non, je n'échangerais pas "mon Cobol" pour du Java.
Bien à vous,
Yanolezard.
Réponse postée 7 octobre 2024 06:56
Vous êtes BA dans quel domaine ? quel TJM demandé vous ? Avez vous des compétences techniques ? car ce qui est recherché maintenant c'est 1,5 compétence, savoir spécifier et parler un peu technique avec les devs, ca rends bcp plus simple les échnges.
Réponse postée 7 octobre 2024 06:40
Complètement d'accord, le cobol n'est pas une niche, il est tellement répandu dans les banques / Assurances / Administration et mon client développe même de nouveaux écran en permanence. En revanche, je sens la cata arriver quand même avec les départs en retraite. Sur ma mission actuelle, j'ai juste appris à lire et interpréter du "cobol" dont j'entends parler depuis que je programme ( ... 40 ans , geek depuis l'age de 10 ans :) ). Pour moi c'est de la prog à l'ancienne, linéaire et déclarative mais efficace et robuste, ça fait le TAF quoi mais en terme de plaisire, faut repasser.
Un gros potentiel de missions effectivement si on est pragmatique mais faut se motiver.
Bonjour "Free-Worker-1273389",
Concernant les technologies Cobol & Co et les écosystèmes "Mainframe, Mini, Micro", il y en a beaucoup plus que vous ne le penseriez.
Les "éminents savants" avaient prédit leurs extinctions respectives il y a 40 ans ... leurs prédictions sont tombées à l'eau. A l'heure où les "anciens" vont partir en retraite bien méritée, ces mêmes systèmes vont continuer à perdurer, pendant encore de très .... longues années car i y a du travail en migrations de matériel/logiciel, en maintenance & migration d'applications, en réseaux et sécurité, en nouvelles "petites" applications, en formation, ... dans tous les secteurs d'activités (industries, tertiaire, commerce, banque & assurance, civil, défense .. j'en passe et des meilleures).
De plus, il faut sortir des mythes, du bureau des légendes/mystères et autres légendes urbaines : les systèmes matériels, les OS, les solutions logicielles, les AGL (Ateliers de Génie Logiciel) ... ont évolué dans le temps : on développe aussi bien en GNU Cobol, en Visual Cobol, avec des IDE genre VisualStudio, VisualStudioCode, Eclipse, Jetbrain, ... sous Linux, Windows, OS/400, Unix, MVS, zOS, avec des tas de SGBDRO (de DB2 à PostgreSQL) en passant par de l'interconnexion avec le cloud AWS, GCP, ou Azure, sur de l'IBM System i/Power i ou un serveur virtualisé ou un poste de travail sous Windows 10 ... et sait dialoguer avec un tas de frameworks modernes (du Web et pas que).
Je fais encore partie de cette "vieille" et jeune garde à la fois, pour faire découvrir d'autres facettes que le développement Web (où il y a des milliers de freelancers sans repas) et je continue à prester, sous différentes formes, et à former des "courageux".
Alors, non, le "Cobol" n'est pas une niche et représente bien un énorme ensembles d'écosystèmes ... il suffit juste d'être humble et de regarder dans la bonne direction.
Il remonte ... lentement mais sûrement ... Dans mes tribulations, pour 1 demande Java, j'ai 10 demandes Cobol ... Alors, non, je n'échangerais pas "mon Cobol" pour du Java.
Bien à vous,
Yanolezard.
Réponse postée 4 octobre 2024 13:22
Etant expert Datastage moi même, même si je ne le pratique plus depuis quelques années, je constate qu'il reste assez utilisé. Des clients essaient effectivement de s'en débarasser mais c'est pas si simple ... je pense qu'il y a encore du "Legacy" à entretenir, mais effectivement plus de gros projet.
Réponse postée 26 septembre 2024 09:52
je ne vois pas en quoi mon discours est "lunaire, j'en appelle juste à de la retenue sur les aides. je suis juste contre les aides que je qualifierais de confort, mais si vous en avez vraiment besoin, bien sur qu'il faut les prendre, c'est fait pour ça. pas la peine de m'agresser par message interposé. Restons mesuré, je pense l"avoir été en donnant juste mon avis. fermons la parenthèse, et espérons que la personne au départ de ce poste trouve son bonheur dans le freelancing
je suis désolé d'avance de la remarque que je vais faire car je sais que toutes les personnes qui font ces démarches ne pensent pas à mal : je trouve tellement dommage de prendre des aides sur les deniers publics donc nos impôts pour financer un changement personnel de situation voulu et assumé et avec un risque faible de sans emploi. Après il y a l'argument de "j'ai cotisé donc j'y ai droit ..." recevable à froid, mais on détourne la destinée de ces aides (et pourtant je suis plutôt ultra libéral). je préfère largement donner ces sous à des personnes dans des secteurs difficiles, subissant des aléas de la vie ou des fermetures d'entreprises. c'est mon avis, mais je respecte votre démarche, elle est légitime, mais je devais le dire en cette matinée.
Pour votre situation avec 77k€, il faudrait vraiment un gros TJM pour couvrir le risque pour que cela vaille le coup. Minimum 800 € en tJM à mon avis, mais c'est peut être ce que vous visez. Bon courage à vous
Réponse postée 25 septembre 2024 06:38
l'analyse de BriBridev est très pertinente et est vrai, on devrait faire un groupe de consultant expérimenté qui mets les mains dans le camboui :) (oui parce ce que même après 25 ans, je continue à développer par ci par là des petites briques de data même si j'ai déjà construit des road map pour le Comex de certains gros client) . Je cherche aussi une mission où le client profitera de mon XP, pour l'instant je ronge mon frein chez un client sympa, je lui coute pas cher (c'est assumé, je ne cours pas après le TJM mais la qualité de mission /relationnelle et de vie), mais il ne m'écoute pas car je ne suis pas sur le bon poste, je vais pas tarder à en sortir ... dès que je peux.
Réponse postée 24 septembre 2024 09:22
ce n'est pas l'âge (quoique ...) c'est le prix qui va avec. Si vous êtes comme moi et demandez un prix que la plupart des clients jugent raisonnables (autours de 600/700, donc 800/900 après commission de l'ESN) au vu de l'expérience (>10 ans), alors trouver une mission devrait être pas trop dur, même si cela peut être long surtout en ce moment. quand on attaque des TJM autours des 1k€ et au delà , on se place au niveau des très gros cabinet ayant pignon sur rue, réputé et capable de fournir rapidement un autre consultant expérimenté en cas de défaillance. des experts chez OnePoint et autre Accenture par exemple. C'est même des TJM de débutant 1k€, un ami (20 ans XP) est plutôt autour de 2,5 k€ / jour !!
Merci spark2 pour tes retours
Je ne suis pas sur Paris mais en province dans le nord de la France. Je connais très bien le marché des hauts de France et j'ai pratiqué plusieurs grosses esn. Pour 20 ans xp c'est un salaire normal, il y a mieux c'est certain mais ça reste très correct Pour accompagner une entreprise dans la durée sur du conseil, de la stratégie et de la mise en œuvre, il faut de l'expérience et de l'endurance.. Et ça ça ne s'apprend pas en 6 ans XP. Je ne souhaite pas faire du dev (même si j'ai commencé en tant que dev) mais je suis plus sur des missions d'assitance à maîtrise d'ouvrage, d'architecture d'entreprise... Etc..
Pourquoi l'âge ne conviendrai pas ?
Merci pour ton retour
Réponse postée 23 septembre 2024 16:05
Free-Worker-655133 tant mieux pour vous si vous êtes bien payé, mais ce que vous vivez n'est pas la majorité ... je dirais malheureusement. 150k€ avec 20 ans d'XP oui tout à fait possible, mais ne faite pas d'une exception (car 75k€ au bout de 4 ans est très généreux) une conclusion générale. J'ai su par un copain qui est directeur d'une grosse boite américaine qu'effectivement leur dernier expert technique (10 ans) a été pris a 100k€+20k€ de bonus, mais ca reste une niche, et c'est pour les pointures du marché mais encore une fois c'est rare ...
Réponse postée 23 septembre 2024 10:13
encore une fois je ne parle pas de "vol" je ne me serais pas permis, mais de jouer "collectif", mais le système social français est tellement généreux que j'avoue c'est tentant ... ma peur c'est qu'à force de tirer sur la corde, le jour où on coupera le robinet, tous le monde sera pénalisé y compris ceux qui en ont le plus besoin
je suis désolé d'avance de la remarque que je vais faire car je sais que toutes les personnes qui font ces démarches ne pensent pas à mal : je trouve tellement dommage de prendre des aides sur les deniers publics donc nos impôts pour financer un changement personnel de situation voulu et assumé et avec un risque faible de sans emploi. Après il y a l'argument de "j'ai cotisé donc j'y ai droit ..." recevable à froid, mais on détourne la destinée de ces aides (et pourtant je suis plutôt ultra libéral). je préfère largement donner ces sous à des personnes dans des secteurs difficiles, subissant des aléas de la vie ou des fermetures d'entreprises. c'est mon avis, mais je respecte votre démarche, elle est légitime, mais je devais le dire en cette matinée.
Pour votre situation avec 77k€, il faudrait vraiment un gros TJM pour couvrir le risque pour que cela vaille le coup. Minimum 800 € en tJM à mon avis, mais c'est peut être ce que vous visez. Bon courage à vous
Réponse postée 23 septembre 2024 08:46
Ben me concernant 25 an d'XP dans la data/BI, idem technico fonctionnel Banque-Assurance capable d'être très technique jusqu'à maintenant (formation info pur), ce n'est pas si simple. Le marché français est atone, et les recruteurs ne savent pas jauger des profils comme les notres.
Même avec mon CV, j'ai encore droit à des "vous savez faire du SQL ???" alors que j'ai été tech Lead pendant des années MDR
Et comme d'habitude, le métier d'expert est toujours mal compris en france, on préfère des managers qui parle bien même quand ils ne savent pas de quoi ils parlent. A étudier vraiment. Ne partez pas de votre ESN pour 600 euro / jour, vous allez le regretter à mon avis ...
Bonjour
Merci pour votre retour et n'en soyez pas désolé 😊
C'est compliqué d'avoir un tjm à 800 € au regard de la crise actuelle mais ça reste possible avec de la patience.
Concernant les aides, ils s'agit de dispositifs mises en place par le gouvernement pour faciliter l'entreprenariat et réduire le risque en cas de défaillance ou d'un marché compliqué. Pour les obtenir il faut passer par plusieurs étapes dont une une étude de marché et une projection financière. En prenant ces aides je contribueraj au renforcement des impôts de l'état si mon activité se lance 😉
Bonne journée
Bien à vous
Réponse postée 23 septembre 2024 05:43
je suis désolé d'avance de la remarque que je vais faire car je sais que toutes les personnes qui font ces démarches ne pensent pas à mal : je trouve tellement dommage de prendre des aides sur les deniers publics donc nos impôts pour financer un changement personnel de situation voulu et assumé et avec un risque faible de sans emploi. Après il y a l'argument de "j'ai cotisé donc j'y ai droit ..." recevable à froid, mais on détourne la destinée de ces aides (et pourtant je suis plutôt ultra libéral). je préfère largement donner ces sous à des personnes dans des secteurs difficiles, subissant des aléas de la vie ou des fermetures d'entreprises. c'est mon avis, mais je respecte votre démarche, elle est légitime, mais je devais le dire en cette matinée.
Pour votre situation avec 77k€, il faudrait vraiment un gros TJM pour couvrir le risque pour que cela vaille le coup. Minimum 800 € en tJM à mon avis, mais c'est peut être ce que vous visez. Bon courage à vous
Réponse postée 20 septembre 2024 09:26
ne pas oublier que du point de vue du commercial / recruteur nous sommes de la "marchandise", et que le reflexe que nous avons vient de notre habitude de salariés (et encore ..). Une fois intégré cela (même moi au bout de 18 ans c'est pas évident), tout va bien.
Réponse postée 11 septembre 2024 09:09
SnowFlake est plus un environnement sur lequel on peut faire beaucoup de chose, mais le langage SQL est la base pour s'en sortir un minimum, sinon point de salut alors que PowerBI qui est un outil Dataviz, théroriquement est plus user friendly si la donnée est bien préparée en amont.
Tout dépend de votre appétence à la technique ... au vu de votre profil, je conseillerai plutôt PowerBi effectivement, surtout qu"en plus que vous avez j'imagine une expertise sur le domaine banque assurance.
Réponse postée 9 septembre 2024 06:41
tant mieux ! de mon coté je suis chez un client piloté que par le budget (il se met même en danger pour une dizaine de jour, sur du réglementaire, ridicule car il s'expose à une amende de 100 fois le montant de la petite évolution ...). Donc rien n'est sur chez ce client mais de toute façon je ne suis pas hyper motivé pour rester, même si le marché est très tendu ... faut serrer les dents jusqu'à ce que le marché reprenne bien. A voir
Bon mon client vient de me confirmer qu'il a du budget pour moi en 2025 ouf ! Gros soulagement. Après c'est jamais garanti à 100% car contractuellement c'est renouvelé tous les 3 mois
Mais par les temps difficiles qui courent, la moindre nouvelle positive est bonne à prendre...
Réponse postée 6 septembre 2024 08:47
hello, je peux vous certifier que dans le domaine de la BI / data en général, les clients font minent de s'intéresser à l'IA voyant cela comme un messi, mais certain ont cumulé tellement de retard en méthodo et même techno de base, que je ne vois pas comment ils pourront alimenter une IA de base avec des données centralisées et nettoyer, pour faire du ML par exemple. D'après un ami directeur d'une très grosse boite reconnu sur le marché, les clients se désengagent de plus en plus de l'IA, ne voyant aucun ROI par rapport à l'investissement demandé car pas de "use case" pertinent/rentable
Réponse postée 12 août 2024 06:28
Donner des TJM sans donner de durée me semble particulièrement vague pour éclairer. Perso je préfère facturer 550 pendant 3 ans sure que 1k€ pendant 6 mois dans l'incertitude, mais dans dans l'ensemble c'est juste. Pour le BA Assurance, as tu des compétences techniques, à minima SQL ? si non, je te conseille de te former, car un "simple" BA a une concurrence forte maintenant, il faut être le plus polyvalent possible, idéalement avoir des compétences data car l'assurance c'est aussi de l'investigation dans les données statistiques sans être 100% dépendant des MOE.
Réponse postée 8 août 2024 05:56
Comme je le disais dans les postes précédents, je pense que les TJM en baisses proviennent en partie des nouveaux freelance post covid et/ou nouvelles mode. En effet quand tu peux gagner 3000/4000 € juste en facturant 400-450 € en freelance vs salaire de 35k€/40k€ annuelle en débutant dans le métier (enfin 3/4 ans d'xp) y'a pas photo. Les clients ont du mal à le comprendre, souvent piloter par le budget et non l'efficacité. Ca ne durera qu'un temp ... j'espère
Hello les frees,
Je rejoins les derniers commentaires sur le sujet, et franchement, je commence sérieusement en avoir marre du : "plus d'image plus de son" dès que mon profil est envoyé au client.
Ça fait des mois que ça dure, et franchement je me dis qu'il est sûrement temps de mettre les voiles dans un autre pays.
Trop c'est trop !
On te contacte, on te fait faire un teams ou un point au tel. Ton profil matche et on envoie ton CV au décideur. Puis, plus rien !!!
Après quand je regarde les offres et que je vois des TJM bas ou des offres présentées par plusieurs ESN je me dis qu'il y a un sérieux problème de cohérence. Je constate aussi que des frees acceptent des TJM faibles. Ça aussi c'est un autre soucis qui dérègle le marché selon moi.
Bref, courage à vous et espérant du mieux en 2025, car là ça fait 2 ans que c'est la cata.
Réponse postée 26 juillet 2024 12:05
ce phénomène des stagiaires qui nous interviewe n'est pas nouveau, je l'ai connu dès le début de ma carrière de freelance (il y a ... 17 ans). C'est former des stagiaires en RH à moindre frais et sur des cas réels ...
Réponse postée 18 juillet 2024 07:27
Si tu offres 2 jours sur 30 jours de prestations, oui c'est beaucoup, mais sur 3 ans c'est insignifiant, mais cela démontre en revanche la culture/mentalité du client, faut juste s'y habitué (ou pas ...). En début de prestation, il y a 1 an déjà, j'ai "offert" 2 jours au client et l'ESN 2 jours, on a fait 50/50 car le client voulait 4 jours. Par la suite, culturellement c'est un client "radin" où il faut se battre tous les mois pour avoir du budget pour tout et n'importe quoi., c'est son comportement normal en gros mais en définitive pour le moment ça va.
Réponse postée 10 juillet 2024 07:30
Je pense en fait que le freelancing en france est toujours mal perçu et le restera malgré tout nos efforts. Pourquoi ? Parce qu'on est dans un pays à tradition judéo chrétienne qui de fait est méfiant envers ceux qui gagne plus d'argent que d'autre, en oubliant que nous sommes mieux rémunéré car plus instable et face au marché. Ce n'est pas un jugement, juste une constatation, et le fait que tous le monde s'y mette, sans parfois la moindre expertise (normalement l'intérêt du freelance) et un comportement plus que limite parfois (abandon de poste pour 10 euro par jour en plus ailleurs, deux missions à la fois sans prévenir ... etc) ne fait qu'accroitre cette réputation de mercenaire que je connais depuis 17 ans.